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Économie

Munich Re double son bénéfice au 3e trimestre

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Les crues et inondations, qui ont ravagé l'Allemagne et la Belgique en juillet, faisant plus de 200 morts et des milliards d'euros de dégâts, ont coûté "600 millions d'euros" à Munich Re (archives). (© KEYSTONE/AP/BRAM JANSSEN)

Le géant allemand de la réassurance Munich Re a fait état mardi d'un doublement de son bénéfice net sur un an au troisième trimestre, malgré les effets de la pandémie de Covid-19 et le coût élevé des catastrophes naturelles.

De juillet à septembre, Munich Re a enregistré un résultat de "400 millions d'euros" (429 millions de francs), contre 200 millions d'euros à la même période en 2020, en pleine pandémie, a-t-il indiqué dans un communiqué de résultat préliminaire.

Cette publication avant l'heure tient au fait que le bénéfice annoncé dépasse sensiblement les prévisions du consensus d'analystes, qui tablaient sur une perte de 10 millions d'euros.

Les résultats ont été néanmoins été affectés par plusieurs catastrophes naturelles, notamment les inondations en Europe cet été, qui ont coûté "600 millions d'euros".

De vastes crues, inédites depuis des décennies, ont ravagé l'Allemagne et la Belgique en juillet, faisant plus de 200 morts et des milliards d'euros de dégâts.

Le groupe, dont le coeur de métier est d'épauler les assureurs contre les risques qu'ils encourent, a également souffert fin août de l'ouragan Ida, aux États-Unis, qui lui a coûté "1,2 milliard d'euros".

Malgré ces handicaps, Munich Re garde ses prévisions de bénéfice net pour l'année en cours, tablant sur un gain de 2,8 milliards d'euros.

Le groupe allemand avait dégagé un bénéfice net de 1,21 milliard d'euros en 2020, plombé par la pandémie de Covid-19, qui lui a coûté 3,4 milliards d'euros.

Cette prévision "prend en compte des pertes plus élevées que prévu liées à la pandémie", pour sa branche de réassurance vie et santé, a-t-il toutefois indiqué.

Le groupe renonce en revanche à ses objectifs de résultats techniques (différence entre revenus et charges) de 400 millions d'euros.

Depuis janvier, l'entreprise a enregistré un résultat net de 2,1 milliards d'euros.

Munich Re publiera le 9 novembre ses résultats définitifs du troisième trimestre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Chine: la reprise économique à "un stade crucial" (Xi Jinping)

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La Chine de Xi Jinping vise "environ 5%" de croissance cette année, un objectif qui pourrait être difficile à atteindre, estiment certains économistes (archives). (© KEYSTONE/AP/Jeff Chiu)

La reprise économique en Chine se trouve à "un stade crucial", a jugé le président chinois Xi Jinping, au moment où les difficultés du secteur immobilier, l'endettement et une consommation atone pèsent sur la croissance de la deuxième économie mondiale.

"Des efforts doivent être entrepris pour accroître la demande intérieure et créer un environnement mutuellement vertueux pour la consommation et l'investissement", a préconisé Xi Jinping selon le compte-rendu, publié vendredi par la télévision d'État, d'une réunion tenue deux jours plus tôt consacrée aux orientations économiques du pays en 2024.

"Les politiques budgétaires proactives doivent être renforcées de manière appropriée", a-t-il insisté.

Cette formulation semble suggérer davantage de mesures ciblées plutôt qu'un plan de soutien massif pour lequel plaidaient ces derniers mois certains économistes, au risque d'augmenter l'endettement du pays.

La reprise post-Covid prometteuse du début d'année est désormais entravée par un manque de confiance des Chinois envers l'avenir qui pénalise la consommation, un chômage élevé chez les jeunes, et une demande molle à l'international qui se répercute sur les exportations.

Une crise inédite dans l'immobilier, avec son lot de promoteurs au bord de la faillite et de logements inachevés, est également un frein important à l'activité.

Ce secteur en souffrance a longtemps représenté avec la construction environ un quart du produit intérieur brut (PIB) de la Chine.

Il est également une source importante de revenus pour les collectivités locales, dont les finances sont exsangues après trois ans de dépenses faramineuses pour lutter contre le Covid.

L'agence de notation Moody's a abaissé mardi de "stable" à "négative" la perspective de la note de crédit de la Chine, arguant de l'endettement du pays et d'une croissance atone.

"(Nous) devons nous prémunir résolument contre les risques systémiques", a souligné le dirigeant chinois, au moment où le risque de faillite d'un certain nombre de promoteurs immobiliers (Evergrande, Country Garden...) menace le système financier et la stabilité sociale.

Pour relancer un secteur à la peine, le pouvoir a bien multiplié les mesures de soutien ces derniers mois, mais les résultats demeurent peu probants.

La Chine vise "environ 5%" de croissance cette année, un objectif qui pourrait être difficile à atteindre, estiment certains économistes.

L'an dernier, le PIB du géant asiatique avait progressé de 3%, loin de l'objectif officiel de 5,5%, et l'un des rythmes les plus faibles enregistrés par le pays depuis quatre décennies.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

La COP28 suspendue à un nouveau texte sur les énergies fossiles

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Des dizaines de jeunes activistes se sont rassemblés vendredi pour appeler à la fin des fossiles, lors d'une manifestation organisée par les "Fridays for Future", le mouvement de la grève de l'école lancée par la Suédoise Greta Thunberg. (© KEYSTONE/AP/Peter Dejong)

La 28e conférence de l'ONU sur le climat est suspendue vendredi à la publication d'1 nouveau projet d'accord et peut-être de nouvelles formules sur les énergies fossiles. La dernière ligne droite des négociations est engagée dans une atmosphère plus tendue que jamais.

"S'il vous plaît, finissons le travail!" a lancé le président de la COP 28, Sultan Al Jaber, vendredi matin aux négociateurs des pays, après la journée traditionnelle de pause de jeudi. Il a mis au travail quatre binômes de ministres des pays développés et du Sud pour débloquer les discussions.

Il a demandé une troisième version du projet d'accord dès vendredi après-midi. "Sortie juste et ordonnée" ou réduction, allusion au captage des émissions... Les délégués scruteront les formules autour des énergies fossiles.

Réduction "inévitable", mais

Interrogé en conférence de presse par l'AFP, il n'a pas promis que charbon, gaz et pétrole figureraient dans le texte final, mais il a répété, comme il le fait depuis six mois, que la réduction des fossiles était "inévitable".

"Il est certain que le déclin de la consommation d'énergies fossiles va se produire, à terme," a-t-il répondu. Mais, en allusion à sa position habituelle qu'il ne faut pas débrancher trop vite le pétrole, il s'est redit "réaliste, pragmatique". "Nous devons être justes. Nous devons être équitables. Nous devons être ordonnés et responsables dans la transition énergétique", a-t-il soutenu.

Sultan Al Jaber, par ailleurs patron de la compagnie pétrolière Adnoc, a prévenu les 197 pays participants qu'il voulait clôturer la COP à l'heure, mardi à 11h00, ce qui serait exceptionnel: les quatre dernières COP ont toutes débordé de plus de 24 heures.

La Chine constructive?

"Faisons de cette COP la plus importante depuis Paris", a lancé le Danois Dan Jorgensen, l'un des ministres à la manoeuvre.

Malgré son opposition à une sortie brusque des fossiles, dont elle est la première consommatrice mondiale, la Chine est considérée comme "constructive", rapportent des participants. Son négociateur, Xie Zhenhua, multiplie les réunions, semblant indiquer que son pays ne souhaite pas de fiasco final.

"La Chine est le plus gros producteur mondial d'éolien et solaire. Et elle a la capacité de répondre au changement climatique sur le même pied que les pays riches tout en partageant les mêmes inquiétudes que les pays en développement", souligne vendredi Yuan Ying, de Greenpeace East Asia. "Ce rôle intermédiaire permet à la Chine de débloquer ces négociations engluées dans la deuxième semaine", espère l'experte.

"Formulations originales" attendues

Beaucoup de diplomates voient un signe très positif dans la déclaration commune Etats-Unis et Chine de novembre. Les deux puissances proposaient d'"accélérer suffisamment le déploiement des énergies renouvelables" pour "accélérer le remplacement de la production d'électricité à partir du charbon, du pétrole et du gaz".

Des formulations originales peuvent encore surgir: "ce n'est pas binaire ou trinaire, il faudra trouver quelque chose qui permette d'avoir un consensus", confie un négociateur du camp de la sortie des fossiles.

Obstruction saoudienne

Le groupe des pays arabes et l'Arabie saoudite en particulier sont "très obstructionnistes", confie un observateur membre d'une ONG.

"Ryad veut montrer clairement qu'ils ne changeront pas leur politique énergétique sous pression des militants climatiques", analyse pour l'AFP Umar Karim, expert du pays à l'université de Birmingham.

En même temps, souligne Kristian Ulrichsen, expert du Moyen Orient à la Rice University, "les Saoudiens ne veulent pas apparaître comme isolés". Il estime que le royaume cherchera à faire alliance avec d'autres pays, dont la Russie et la Chine.

"Gardez le carbone dans le sol"

Des dizaines de jeunes activistes se sont rassemblés vendredi pour appeler à la fin des fossiles, lors d'une manifestation organisée par les "Fridays for Future", le mouvement de la grève de l'école lancée par la Suédoise Greta Thunberg, absente.

"Plus de charbon, plus de pétrole, gardez le carbone dans le sol", ont scandé les manifestants, alors que des représentants de la jeunesse en Equateur, au Congo, au Pakistan, au Soudan, en Afghanistan ou dans les territoires palestiniens se relayaient au mégaphone pour dénoncer l'inaction de la communauté internationale sur le climat, mais aussi sur les conflits en cours, à Gaza ou en Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Filiale du géant Bouygues, Colas sera décoté le 22 décembre

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Bouygues avait annoncé mi-septembre le projet de retrait de sa filiale Colas de la Bourse pour simplifier "la structure capitalistique de Colas et du groupe Bouygues" (archives). (© KEYSTONE/AP/CHRISTOPHE ENA)

Le retrait de la Bourse de la société Colas, filiale du groupe de BTP Bouygues, interviendra le 22 décembre, à l'issue d'une opération qui a entraîné la démission du PDG, a indiqué vendredi l'Autorité des marchés financiers.

L'opération publique de retrait clôturée mardi a permis au géant français, qui détenait déjà 96,81% du capital de sa filiale spécialisée dans la construction d'infrastructures, de monter à 98,67%.

Le retrait obligatoire interviendra le 22 décembre, "au prix net de tout frais de 175 euros par action et portera sur 433'281 actions Colas représentant 1,33% du capital".

Bouygues avait annoncé mi-septembre le projet de retrait de la Bourse, entraînant la démission du PDG de Colas, Frédéric Gardès, car ce projet ainsi que l'annonce d'une dissociation des fonctions de président et de directeur général "ne correspondaient pas à ses attentes personnelles".

Le retrait de la cote "s'inscrit dans le cadre d'une opération de simplification de la structure capitalistique de Colas et du groupe Bouygues", avait expliqué le géant du BTP lors de l'annonce de l'opération.

"La suspension de la cotation des actions de la société Colas est maintenue jusqu'à la mise en oeuvre du retrait obligatoire", a précisé l'Autorité des marchés financiers.

Filiale spécialisée dans les travaux routiers et ferroviaires, Colas a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 15,5 milliards d'euros (sur 44,3 milliards pour l'ensemble du conglomérat Bouygues), pour un résultat net part du groupe de 301 millions d'euros.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Les salaires des employés des CFF augmenteront en 2024

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Les collaborateurs des CFF verront leurs salaires augmenter d'au moins 1% l'an prochain (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les négociations salariales entre les CFF et les partenaires sociaux ont abouti. L'année prochaine, l'ex-régie fédérale affectera 2% de la masse salariale à des "mesures salariales générales et individuelles". Les collaborateurs recevront également une prime unique.

Les employés soumis à la convention collective de travail recevront une augmentation générale des salaires de 1%, écrivent vendredi les CFF et les partenaires sociaux dans un communiqué commun. L'accord prévoit aussi des "moyens pour des mesures salariales individuelles selon le système salarial, pour un montant total de 1%".

Les collaborateurs percevront en outre une prime unique à titre de compensation du renchérissement. Celle-ci sera de 1000 francs pour un taux d'occupation de plus de 50% et de 500 francs en dessous. Cette prime sera payée avec le salaire de janvier. Ces mesures concernent également le personnel de CFF Cargo.

Les négociations ont été "exigeantes et intenses", souligne le communiqué. "Il s'agissait de trouver un équilibre entre les revendications des partenaires sociaux et les possibilités financières des CFF".

L'entreprise reste en effet soumise à une forte pression en matière d'économies et d'efficacité en raison de son très fort endettement. Elle doit économiser près de six milliards de francs d'ici 2030.

Satisfaction

Les parties se montrent néanmoins satisfaites. Le responsable des ressources humaines des CFF Markus Jordi s'est dit "heureux que nous ayons trouvé une bonne solution". "Nous voulons aider financièrement nos collaborateurs et collaboratrices dans le cadre des mesures financières des CFF", a-t-il ajouté, cité dans le communiqué.

"Le renchérissement se fait sentir pour l'ensemble des collègues des CFF et de CFF Cargo. Le résultat des négociations tient compte de cette situation", a de son côté estimé la communauté de négociation des partenaires sociaux.

Le Syndicat du personnel des transports (SEV), le Syndicat suisse des mécaniciens de locomotive et aspirants (VSLF), l'association des cadres (ACTP), ainsi que le syndicat transfair faisaient partie de la délégation des partenaires sociaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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