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International

Bygmalion: Sarkozy condamné à un an de prison ferme, va faire appel

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Condamné jeudi à un an de prison ferme, l'ancien président français Nicolas Sarkozy va faire appel (archives). (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Nicolas Sarkozy a été condamné jeudi à un an de prison ferme pour le financement illégal de sa campagne présidentielle perdue de 2012 dans le dossier Bygmalion, une décision à ses yeux "injuste" dont il va faire appel.

Il y a sept mois, il était devenu le premier ancien président de la Ve République à être condamné à une peine de prison ferme - trois ans dont deux avec sursis - pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire dite "des écoutes". Il a également fait appel de ce jugement.

Sur son compte Twitter, l'ex-chef de l'Etat a jugé que le droit "a été une nouvelle fois bafoué" par cette décision, estimant avoir été déjà sanctionné dans ce dossier par le Conseil constitutionnel, qui avait rejeté ses comptes de campagne en 2013 et l'avait condamné à rembourser les dépenses supérieures au plafond légal.

"Je demande simplement que le droit soit appliqué pour moi comme pour n'importe quel autre justiciable", a poursuivi M. Sarkozy, en ajoutant qu'il avait fait appel du jugement et qu'il irait "jusqu'au bout".

L'ancien chef de l'Etat n'était pas présent pour entendre le jugement. Pendant les cinq semaines du procès en mai-juin, il ne s'était déplacé qu'une seule fois, le jour de son interrogatoire.

Un murmure général a parcouru la salle d'audience, pleine, au moment de l'annonce de sa peine, plus sévère que celle requise par le parquet (un an dont six mois avec sursis).

Le tribunal a demandé à ce qu'elle soit directement aménagée, à domicile sous surveillance électronique. Nicolas Sarkozy ne portera cependant pas de bracelet dans l'immédiat, la peine étant suspendue par l'appel et ne s'appliquera pas d'ici au second procès.

"Mieux qu'un autre"

Dans son jugement, le tribunal a estimé que l'ancien locataire de l'Elysée (2007-2012) avait "poursuivi l'organisation de meetings" électoraux, "demandant un meeting par jour", alors même qu'il "avait été averti par écrit" du risque de dépassement légal, puis du dépassement effectif.

"Ce n'était pas sa première campagne, il avait une expérience de candidat, une connaissance du droit", a insisté la présidente Caroline Viguier.

L'ex-chef de l'Etat "connaissait le montant légal du plafond" des dépenses autorisées. "Il a volontairement omis d'exercer un quelconque contrôle sur les dépenses engagées".

Elles se sont élevées à un total de 42,8 millions d'euros, près du double du plafond légal à l'époque.

Contrairement à ses 13 coprévenus - anciens cadres de la campagne et de l'UMP (devenue LR) et de la société Bygmalion qui a organisé les meetings, experts-comptables - M. Sarkozy n'était pas mis en cause pour le système de double facturation imaginé pour masquer l'explosion des dépenses de campagne autorisées en les attribuant à l'UMP.

Les autres prévenus ont tous été reconnus coupables de complicité de "financement illégal de campagne", et d'avoir pris part, à divers degrés, à la mise en place de la fraude. "Ils ont fabriqué de faux documents", "validé des fausses factures" ou "participé à l'élaboration d'un compte de campagne falsifié", selon le tribunal.

Pendant le procès, seuls quatre prévenus - trois ex-cadres de Bygmalion et Jérôme Lavrilleux, le directeur adjoint de la campagne - avaient reconnu une responsabilité. Les autres "n'avaient rien vu, rien su, rien entendu", avait moqué le parquet.

Ils ont été condamnés à des peines toutes plus lourdes que celles requises par l'accusation, de deux à trois ans et demi de prison dont une partie avec sursis.

Toutes les peines fermes seront directement aménagées, sous surveillance électronique à domicile, a précisé la présidente.

"Fatigué"

Jérôme Lavrilleux, condamné à trois ans de prison dont un an avec sursis, a annoncé qu'il ne comptait pas "pour l'instant" faire appel de sa condamnation. "Je suis fatigué de tout ça", a-t-il dit à la presse.

Les ex-cadres de Bygmalion et de l'UMP devront en outre verser au total plus de 80.000 euros au parti Les Républicains (ex-UMP) pour le préjudice subi.

A l'audience, le jour de son interrogatoire, M. Sarkozy avait tout nié en bloc.

"Il y a eu des fausses factures et des conventions fictives, c'est avéré" mais "l'argent n'a pas été dans ma campagne, sinon ça se serait vu", avait martelé l'ancien chef de l'Etat, estimant que Bygmalion - fondé par des très proches de son rival Jean-François Copé - s'était "goinfré" sur sa campagne.

Sa défense avait plaidé la relaxe.

L'absence de Nicolas Sarkozy à l'audience pendant la grande majorité du procès avait ulcéré le parquet, qui avait estimé qu'il se plaçait ainsi "au-dessus de la mêlée".

La "totale désinvolture" de celui qui "ne regrette visiblement rien" est "à l'image de la désinvolture dans sa campagne", avait lancé la procureure Vanessa Perrée.

Révélé deux ans après la défaite de M. Sarkozy, le scandale avait entraîné des déflagrations politiques en série à droite.

La condamnation de l'ex-président a suscité de nombreuses réactions dans son camp. Les deux candidats à la présidentielle de 2022 Valérie Pécresse et Xavier Bertrand lui ont exprimé leur "amitié" et le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau regretté la "sévérité aussi inhabituelle qu'exorbitante" du jugement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Publication d'emails attribués à Epstein où il que Trump "savait"

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Cette installation artistique montre Donald Trump et Jeffrey Epstein main dans la main (archives). (© KEYSTONE/FR159526 AP/JOSE LUIS MAGANA)

Le délinquant sexuel américain Jeffrey Epstein a affirmé que Donald Trump "savait à propos des filles" dans un email de 2019 attribué au financier new-yorkais mort en prison la même année, et rendu public mercredi par des parlementaires démocrates.

"Trump a dit qu'il voulait que je renonce" à la carte de membre de Mar-a-Lago, la résidence de Floride du président américain, affirme Jeffrey Epstein, qui précise n'en avoir jamais été membre. Il ajoute: "bien sûr, il savait à propos des filles, comme il a demandé à Ghislaine d'arrêter".

Ghislaine Maxwell, complice et ancienne compagne de Jeffrey Epstein, purge actuellement une peine de 20 ans de prison pour exploitation sexuelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

L'Algérie accepte de gracier l'écrivain Boualem Sansal

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Boualem Sansal avait été condamné à cinq ans de prison pour "atteinte à l'unité nationale" après avoir déclaré que l'Algérie avait hérité sous la colonisation française de régions de l'ouest algérien comme Oran et Mascara, appartenant précédemment, selon lui, au Maroc (archives). (© KEYSTONE/EPA/ARNE DEDERT)

L'Algérie a accepté une demande de l'Allemagne de gracier et transférer l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné depuis un an, dans ce pays pour qu'il puisse y être soigné, a indiqué un communiqué de la présidence algérienne mercredi.

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune "a répondu favorablement" à une demande de son homologue Frank-Walter Steinmeier, "concernant l'octroi d'une grâce en faveur de Boualem Sansal", selon le communiqué officiel. "Le président a réagi à cette demande, qui a retenu son attention en raison de sa nature et de ses motifs humanitaires", selon le communiqué.

M. Steinmeier avait demandé que Boualem Sansal, condamné en appel en juillet à cinq ans de réclusion, soit gracié et bénéficie de soins médicaux en Allemagne "compte tenu de son âge avancé (...) et de son état de santé fragile".

Le premier ministre français Sébastien Lecornu a exprimé son "soulagement". Il a souhaité que l'écrivain "puisse rejoindre ses proches au plus vite" et "être soigné".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le pape Léon XIV révèle ses quatre films préférés

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Avec "La vie est belle", Roberto Benigni a réalisé un des films favoris de Léon XIV (archives). (© Keystone/AP/MIRAMAX/SERGIO STRIZZI)

"La vie est belle" ou encore "La mélodie du bonheur": le pape Léon XIV a révélé ses quatre films préférés avant une audience samedi au Vatican avec des célébrités d'Hollywood et des réalisateurs oscarisés.

Dans une vidéo publiée par le Vatican, le premier pape américain cite le classique de Frank Capra "It's a Wonderful Life" (1946), avec James Stewart, où un ange est envoyé du ciel pour aider un père de famille désespéré.

Le souverain pontife, né à Chicago, évoque aussi la comédie musicale "La Mélodie du bonheur" (1965) de Robert Wise avec Julie Andrews, le drame familial "Des gens comme les autres" (1980) de Robert Redford et "La vie est belle" (1997) de Roberto Benigni, comédie dramatique se déroulant en Italie pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Le Vatican a précisé que Léon XIV avait choisi "les films qui lui tiennent le plus à coeur".

Dans le cadre de l'Année sainte de l'Eglise catholique, le pape recevra samedi au palais apostolique du Vatican des stars du monde du cinéma dont Monica Bellucci, Cate Blanchett, Chris Pine et Viggo Mortensen. Des réalisateurs tels que Spike Lee, Gus Van Sant, Judd Apatow, George Miller et Stéphane Brizé sont également attendus.

Robert Francis Prevost, 70 ans, souhaite "approfondir le dialogue avec le monde du cinéma (...) en explorant les possibilités que la créativité artistique offre à la mission de l'Eglise et à la promotion des valeurs humaines", a expliqué le Vatican.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Luis Rubiales crie au complot de "l'extrême gauche"

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Luis Rubiales crie au complot de l'extrême gauche (© KEYSTONE/AP POOL EFE/CHEMA MOYA)

L'ex-président de la Fédération espagnole Luis Rubiales, condamné pour agression sexuelle pour un baiser imposé à la joueuse Jenni Hermoso, a de nouveau minimisé les faits dans un entretien télévisé.

Rubiales estime avoir été victime d'un complot "de l'extrême gauche".

Condamné en première instance puis en appel à une amende de 10'800 euros pour avoir embrassé de force la joueuse après la finale du Mondial féminin à Sydney le 20 août 2023, Rubiales a de nouveau martelé jeudi soir sur le plateau de l'émission El Chiringuito que ce baiser était "consenti". Ce qu'avait démenti Jenni Hermoso, suivie en cela par la justice espagnole.

"Comme président, j'aurais dû me comporter plus froidement, de manière plus institutionnelle. Mais non, je ne demande pas pardon à Jenni Hermoso, parce que je lui ai demandé si je pouvais l'embrasser et elle m'a dit +d'accord+", a répété l'ex-homme fort du football espagnol, qui a écrit un livre pour dénoncer l'"assassinat public" dont il aurait été victime.

"Quand il y a un jugement, nous avons tous l'obligation de le respecter, mais l'Etat de droit nous permet de le contester si nous ne sommes pas d'accord et pensons effectivement que ce n'est pas une agression sexuelle", a poursuivi Rubiales, dont l'avocate avait affirmé à l'AFP qu'elle allait se pourvoir en cassation.

"Ecran de fumée"

Interrogé sur le propos de son livre, intitulé "Tuer Rubiales", l'ancien dirigeant de la RFEF a assuré, sans preuve, qu'il avait été victime d'un "mouvement soudain de l'extrême gauche" ayant créé une "réalité parallèle" pour s'emparer de cette affaire, dénonçant un "écran de fumée" supposément créé pour protéger le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez.

Depuis une réforme du Code pénal espagnol, un baiser non consenti peut être considéré comme une agression sexuelle, catégorie pénale regroupant tous les types de violence sexuelle.

Luis Rubiales est par ailleurs poursuivi dans une autre affaire, de corruption cette fois-ci, autour du contrat de délocalisation de la Supercoupe d'Espagne en Arabie saoudite. L'enquête porte sur une série de contrats irréguliers conclus par la Fédération espagnole (RFEF) pendant son mandat de président, entre 2018 et 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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