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Gabon: Ali Bongo renversé, "président de transition" désigné

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Ali Bongo Ondimba est au pouvoir depuis 14 ans (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les militaires putschistes qui ont mis "fin au régime en place" au Gabon mercredi ont placé à leur tête le chef de la Garde républicaine, le général Brice Oligui Nguema. Le président sortant Ali Bongo Ondimba a été destitué.

Jusqu'à ce coup d'Etat, condamné par l'Union africaine et la France, ce pays d'Afrique centrale riche en pétrole était dirigé depuis plus de 55 ans par la famille Bongo. L'opposition dénonce régulièrement la "dynastie Bongo" dans un pays où la corruption est endémique.

Au cours d'une journée folle, débutée avec la proclamation nocturne de la victoire de M. Bongo à la présidentielle de samedi et ponctuée par les communiqués des putschistes à la télévision, ces derniers ont annoncé la mise en place d'un régime de "transition", dont ils n'ont pas précisé la durée.

"Président de la transition"

Mercredi soir, le nouvel homme fort du pays, le général Brice Oligui Nguema, chef de la Garde républicaine - l'unité d'élite de l'armée du Gabon - a été officiellement nommé "président de la transition", après avoir été porté en triomphe par des centaines de militaires.

Les putschistes, qui avaient rétabli l'accès à internet dans la matinée, ont ordonné le rétablissement de la diffusion de RFI, France 24 et TV5 Monde, suspendus par le gouvernement de M. Bongo samedi soir.

Ils ont toutefois maintenu le couvre-feu en vigueur depuis samedi, désormais effectif de 18h00 à 06h00, au nom de "la nécessité de maintenir le calme et la sérénité". De même, les frontières du pays restent fermées.

"Gabon libéré"

Le président renversé Ali Bongo, 64 ans, est apparu manifestement décontenancé dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, où il appelle en anglais tous ses "amis dans le monde" à "faire du bruit".

Mais à Libreville ou Port-Gentil, la capitale économique, ce sont des foules joyeuses qui ont célébré "la libération du Gabon".

Dans le quartier populaire Plein Ciel de Libreville, un membre du personnel de l'AFP a vu une centaine de personnes sur un pont, à pied ou en voiture, crier: "Bongo dehors!". Au son des klaxons, ils ont salué et applaudi des policiers en tenue anti-émeutes et visage masqué.

A Port-Gentil, la capitale économique, sur la place du Château d'eau, quartier populaire et bastion de l'opposition, des centaines de personnes ont klaxonné en criant "Le Gabon est libéré". Certains ont dansé avec des policiers et des militaires en tenue, a rapporté Ousmane Manga, journaliste indépendant contacté par téléphone par l'AFP.

Haute trahison

Ali Bongo avait été élu en 2009 à la mort de son père Omar Bongo Ondimba, pilier de la "Françafrique", qui dirigeait le pays depuis plus de 41 ans. Il a été placé en "résidence surveillée, entouré de sa famille et de ses médecins", selon les putschistes.

Mais l'un de ses fils, Noureddin Bongo Valentin, a été arrêté notamment pour "haute trahison" ainsi que six autres jeunes hauts responsables de la Présidence, parmi lesquels le directeur de cabinet de M. Bongo ainsi que les numéros un et deux du tout-puissant Parti démocratique gabonais (PDG).

L'opposition et la société civile accusaient régulièrement les membres de cette "jeune garde" d'être devenus les véritables dirigeants du pays parce que, selon elles, Ali Bongo était très affaibli par les séquelles d'un accident vasculaire cérébral en 2018.

Condamnation de la France

Les réactions internationales à ce nouveau coup d'Etat dans un pays d'Afrique francophone n'ont pas tardé: l'ONU et l'Union africaine ont condamné le putsch et appelé les militaires à garantir l'intégrité physique de M. Bongo et ses proches.

La Chine a appelé à "garantir la sécurité d'Ali Bongo", la Russie a fait part de sa "profonde préoccupation", Washington a dit "suivre de très près" la situation, tandis que la France, ex-puissance coloniale, a "condamné le coup d'Etat militaire". L'Allemagne également, tout en évoquant "des critiques légitimes sur la transparence" des élections.

Mercredi, juste après la proclamation de la victoire de M. Bongo à la présidentielle avec 64,27% des voix contre 30,77% pour son principal rival Albert Ondo Ossa, qui dénonçait des fraudes massives, un groupe d'une douzaine de militaires était apparu sur les écrans de la chaîne de télévision Gabon 24, abritée au sein même de la présidence.

"A la retraite"

Réunis au sein du "Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), ils ont "décidé de défendre la paix en mettant fin au régime en place", a annoncé un colonel.

Ali Bongo "est mis à la retraite, il jouit de tous ses droits. C'est un Gabonais normal, comme tout le monde", a affirmé le général Oligui au journal français Le Monde.

"Il n'avait pas le droit de faire un troisième mandat, la Constitution a été bafouée, le mode d'élection lui-même n'était pas bon. Donc l'armée a décidé de tourner la page, de prendre ses responsabilités", a-t-il fait valoir.

M. Bongo briguait un troisième mandat, réduit de 7 à 5 ans, aux élections de samedi qui regroupaient trois scrutins, présidentiel, législatifs et municipaux.

Le groupe minier français Eramet, qui exploite notamment une importante mine de manganèse, a annoncé la reprise progressive de ses activités au Gabon "dès ce (mercredi) soir"

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Dix morts dans la fusillade sur la plage de Bondi à Sydney

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Alerte Info (© )

Dix personnes ont été tuées dimanche à Sydney, en Australie, lors d'une fusillade sur la célèbre plage de Bondi, a déclaré la police à l'AFP.

Selon la chaîne nationale australienne ABC, un des deux tireurs figure parmi les morts et l'attaque a en outre fait 12 blessés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Val d'Isère: Loïc Meillard en tête après la 1re manche du slalom

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Le Valaisan d'origine neuchâteloise Loïc Meillard est en tête au terme de la première manche du slalom de Val d'Isère. (© KEYSTONE/AP/Giovanni Auletta)

Loïc Meillard est en lice pour un 2e succès ce week-end à Val d'Isère. Le Suisse, vainqueur la veille en géant, fait course en tête devant trois Norvégiens au terme de la première manche du slalom.

Au lendemain d'un incroyable triplé sur la Face de Bellevarde, l'équipe de Suisse peut se permettre de rêver d'une nouvelle victoire avant la deuxième manche (13h00). Loïc Meillard a décroché la première place, juste devant les Norvégiens Timon Haugan (à 0''05), Atle Lie McGrath (à 0''14) et Henrik Kristoffersen (à 0''43).

Le skieur d'Hérémence, auréolé de son premier succès de l'hiver la veille, s'est fait l'auteur d'une manche solide, notamment sur la première moitié du parcours. Troisième du slalom l'an dernier sur cette piste, le Valaisan d'origine neuchâteloise a su profiter d'une piste encore peu marquée, avant que le soleil ne fasse son apparition sur le tracé.

Yule dans le top 15

Trois autres représentants de Swiss-Ski verront la 2e manche. Daniel Yule et Ramon Zenhäusern se sont qualifiés malgré une piste dégradée.

Le skieur de La Fouly a terminé au 15e rang (à 1''78), et le Haut-Valaisan 21e (à 2''04). Dernier Suisse en course, Matthias Iten a réussi un joli coup en terminant 30e (à 2''58) avec son dossard 61.

Déception pour Tanguy Nef

Le Vaudois Marc Rochat a quant à lui connu l'élimination, tout comme Tanguy Nef. Le Genevois a enfourché à quelques portes de l'arrivée, et a remis ses rêves de premier podium en Coupe du monde à plus tard.

Luca Aerni, qui s'est qualifié samedi pour les Jeux olympiques en géant à la faveur de sa 2e place, a manqué la qualification en terminant à plus de 3 secondes de Meillard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Neuf morts dans une attaque sur la plage de Bondi à Sydney

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Neuf personnes ont été tuées dimanche lors d'une fusillade sur la célèbre plage de Bondi à Sydney. (© KEYSTONE/AP/Mark Baker)

Neuf personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées dimanche lors d'une attaque par balles sur la célèbre plage de Bondi à Sydney, en Australie, au moment où se déroulait une fête juive. L'un des deux assaillants présumés a également trouvé la mort.

Au moment de l'attaque, un événement festif avait lieu sur la plage pour célébrer Hanouka, fête juive qui commence dimanche au coucher du soleil, mais l'hypothèse d'un attentat antisémite n'a pas été évoquée par les autorités australiennes dans l'immédiat. Le président israélien Isaac Herzog a cependant dénoncé "une attaque très cruelle contre des juifs".

Selon la police, un des deux assaillants présumés a été tué et l'autre, blessé, se trouve dans un état critique. "Un certain nombre d'objets suspects dans le voisinage sont en train d'être examinés par des spécialistes et une zone d'exclusion est en place", a-t-elle en outre indiqué dans un communiqué.

Onze blessés ont été transportés vers divers hôpitaux, selon la police.

Il s'agit d'une "tragédie, mais tout à fait prévisible", a dénoncé auprès de l'AFP le chef de l'Association juive d'Australie, Robert Gregory, ajoutant que le gouvernement australien du Premier ministre Anthony Albanese "a été averti à maintes reprises, mais n'a pas pris les mesures adéquates pour protéger la communauté juive".

"En ce moment même, nos frères et soeurs de Sydney, en Australie, ont été attaqués par d'ignobles terroristes dans une attaque très cruelle contre des Juifs qui s'étaient rendus à Bondi Beach pour allumer la première bougie de Hanouka", a déclaré le président israélien Isaac Herzog dans un discours prononcé lors d'un événement à Jérusalem.

"Du sang partout"

Selon la police de l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud, l'attaque a eu lieu dimanche vers 18h45 (08h45 suisses) sur la plage de Bondi, la plus célèbre d'Australie, habituellement prise d'assaut pendant le week-end par des foules de promeneurs, de nageurs et de surfeurs.

"Nous avons entendu les coups de feu. C'était choquant, c'était comme dix minutes de détonations incessantes. On aurait dit une arme puissante", a déclaré à l'AFP sur les lieux Camilo Diaz, un étudiant chilien de 25 ans.

"Il y a eu une fusillade, deux tireurs vêtus de noir et armés de fusils semi-automatiques", a déclaré à l'AFP Timothy Brant-Coles, un touriste britannique.

Un autre témoin, qui a requis l'anonymat, a dit avoir vu six corps gisant sur la plage.

Sur la colline verdoyante surplombant la plage, un journaliste de l'AFP a vu de nombreux objets abandonnés dans la panique par les personnes fuyant la fusillade, dont une poussette d'enfant.

La télévision nationale ABC a montré des images de plusieurs personnes gisant dans l'herbe près de la plage, ainsi que d'un fusil posé contre un tronc d'arbre. Il y avait "du sang partout", a déclaré à ABC un habitant du quartier, Harry Wilson.

"Les scènes à Bondi sont choquantes et bouleversantes", a écrit le Premier ministre australien Anthony Albanese dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux. "Mes pensées vont à toutes les personnes affectées", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Allemagne: un projet d'attentat visant un marché de Noël déjoué

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Le projet d'attentat visait un marché de Noël en Bavière (archives). (© KEYSTONE/DPA/ANDREAS ARNOLD)

Les autorités allemandes ont annoncé samedi avoir arrêté cinq hommes soupçonnés de préparer un attentat à la voiture-bélier d'inspiration islamiste visant un marché de Noël. Trois Marocains, un Egyptien et un Syrien ont été placés en détention vendredi.

Le projet d'attaque devait être mis en oeuvre en Bavière (sud), ont précisé la police et le parquet allemands dans un communiqué.

L'Egyptien, âgé de 56 ans, aurait appelé dans une mosquée à viser un marché dans les environs de la ville de Dingolfing-Landau, près de Munich, en "utilisant un véhicule pour tuer ou blesser autant de personnes que possible", selon le texte. Les Marocains, âgés de 22, 28 et 30 ans, auraient accepté de perpétrer l'attentat, tandis que le Syrien, âgé de 37 ans, les aurait encouragés.

Les enquêteurs ont précisé soupçonner "une motivation islamiste" pour ce projet. Tous les suspects ont été présentés à un juge samedi et placés en détention.

Berlin, Magdebourg

L'an dernier, un attentat à la voiture-bélier avait fait six morts et plus de 300 blessés au marché de Noël à Magdebourg, capitale régionale de l'est de l'Allemagne. Taleb Jawad al-Abdulmohsen, un Saoudien islamophobe qui a reconnu avoir conduit le véhicule fonçant sur la foule, est actuellement jugé pour cette attaque.

Après l'attentat islamiste contre un marché de Noël de Berlin, qui avait fait 13 morts en 2016, celui commis le 20 décembre 2024 à Magdebourg avait de nouveau traumatisé l'Allemagne et remis les questions de sécurité au premier plan.

En 2025, quelques villes, dont Overath près de Cologne, ont décidé d'annuler ce marché traditionnel en raison du coût des mesures de sécurité.

L'année dernière, plus de 7000 marchés de Noël à travers le pays ont attiré 170 millions de visiteurs, pour des recettes s'élevant à 4,2 milliards d'euros, soit en moyenne 25 euros environ par visiteur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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