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Économie

Allemagne: inflation confirmée à 8,7% en février

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L'inflation se stabilise à un haut niveau dans la première économie de la zone euro, après la flambée des prix en 2022. (Archives) (© KEYSTONE/DPA/CHRISTOPHE GATEAU)

L'inflation en Allemagne s'est bien stabilisée en février, à 8,7% sur un an, en raison des mesures prises par le gouvernement pour endiguer la hausse des prix de l'énergie, selon des chiffres officiels définitifs publiés vendredi.

L'indicateur est ainsi resté au même niveau qu'au mois de janvier, sous son pic de 10,4% atteint en octobre mais calculé selon une méthode révisée en janvier (recalculé à 8,8% selon la nouvelle méthode), a indiqué dans un communiqué l'institut Destatis.

L'organisme confirme ainsi ses premières estimations, publiées début mars.

L'indice des prix harmonisé, qui sert de référence pour la Banque centrale européenne (BCE), a augmenté de 9,3% en février sur un an, soit 0,1 point de plus qu'en janvier.

Sur un mois, les prix grimpent en Allemagne de 0,8%.

L'inflation se stabilise à un haut niveau dans la première économie de la zone euro, après une année 2022 qui a vu l'explosion des prix à des niveaux jamais vus depuis les années 1950.

Cela s'explique notamment par la baisse des tensions sur les prix de l'énergie, grâce aux efforts de Berlin pour s'approvisionner en gaz naturel liquéfié, et à des plans d'aides massives.

Berlin a notamment débloqué une enveloppe de 200 milliards d'euros pour cantonner les prix du gaz et de l'électricité jusqu'en 2024.

Malgré ce vaste programme de subventions, les prix de l'énergie ont tout de même connu une hausse de 19,1% en février sur un an, après 23,1% en janvier.

L'inflation dans l'alimentation poursuit quant à elle son accélération, à 21,8% sur un an, contre 20,2% en janvier.

Les oeufs et produits laitiers (+35,3%) ainsi que le pain et les produits céréaliers (+24,3%) ont connu une hausse particulièrement élevée.

L'inflation reste encore bien au-dessus des objectifs de la BCE, qui vise 2% d'inflation sur le moyen terme.

Pour lutter contre l'inflation, la BCE a de nouveau augmenté ses taux d'intérêt de 0,50 point lors de sa dernière réunion de politique monétaire début février, et assuré que ce processus n'était pas terminé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Visite officielle de la cheffe du Seco aux USA la semaine prochaine

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La directrice du Seco, Helene Budliger Artieda, se rend la semaine prochaine aux Etats-Unis pour une visite officielle (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La cheffe du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) Helene Budliger Artieda se rend à Washington la semaine prochaine pour une visite officielle auprès du gouvernement Trump. Les détails de cette rencontre ne sont pas encore connus.

Fabian Maienfisch, porte-parole auprès du Seco, a confirmé samedi à Keystone-ATS une information du Tages-Anzeigers. Il s'agit d'une prise de contact, il n'est pas prévu de négociations ni d'adoption de texte.

La rapidité de ce rendez-vous pour la directrice du Seco est une surprise. Actuellement, le délai pour une visite auprès du gouvernement du président Donald Trump est de plusieurs semaines. Le jour de la visite de la directrice du Seco aux USA, le nom de ses interlocuteurs et le contenu des discussions ne sont pas encore fixés, selon M. Maienfisch.

La Suisse devrait tenter d'éviter une guerre commerciale avec les Etats-Unis. Washington a déjà placé Berne sur une liste de pays aux "méthodes commerciales déloyales".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le Sénat américain adopte un budget provisoire, la paralysie évitée

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Le Sénat américain a adopté vendredi un budget provisoire. (© KEYSTONE/EPA/MAANSI SRIVASTAVA)

Le Sénat américain a adopté vendredi un budget provisoire qui permet d'éviter la paralysie de l'administration fédérale, le fameux "shutdown", à quelques heures du délai limite.

Le texte, qui finance l'Etat fédéral américain jusqu'en septembre, était soutenu par Donald Trump, qui doit désormais le promulguer. Mais il était fortement décrié par l'opposition démocrate, qui dénonce d'importantes réductions prévues dans certaines dépenses publiques, dans un contexte déjà de fortes coupes dans les effectifs de fonctionnaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Nouveau plongeon de la confiance des consommateurs aux Etats-Unis

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Dans ce sondage, "de nombreux consommateurs ont évoqué le haut niveau d'incertitudes entourant la politique et d'autres facteurs économiques". (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

La confiance des consommateurs s'est une nouvelle fois enfoncée en mars, plus qu'attendu par les analystes, selon un indicateur publié vendredi mentionnant les turbulences depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

Un indice évaluant cette confiance a reculé à 57,9 en mars, contre 64,7 un mois plus tôt, selon l'estimation préliminaire de l'université du Michigan.

Soit une baisse de 10,5% sur un mois et de 27,1% sur un an, pour atteindre son plus bas niveau depuis novembre 2022.

Les analystes l'attendaient en bien moindre recul, à 63,2, selon le consensus publié par MarketWatch.

"Les attentes pour l'avenir se sont dégradées dans plusieurs domaines, y compris les finances personnelles, le marché du travail, l'inflation, l'environnement des affaires et les marchés boursiers", est-il rapporté.

Dans ce sondage, "de nombreux consommateurs ont évoqué le haut niveau d'incertitudes entourant la politique et d'autres facteurs économiques".

La publication souligne que "les fluctuations fréquentes des politiques économiques font que les consommateurs ont beaucoup de mal à se projeter dans l'avenir, quel que soit leur bord politique".

L'indice de l'université du Michigan pour février, déjà en fort recul, avait fait l'effet d'un coup de tonnerre sur les marchés qui comptent sur le moral des consommateurs - et leurs dépenses - pour soutenir la vitalité de l'économie américaine.

"Ce n'est pas vraiment une surprise que le moral des consommateurs s'affaisse. C'est le cas depuis le début de l'année, en particulier depuis le démarrage de la guerre commerciale (...) qui a créé énormément d'incertitudes", a déclaré à l'AFP Art Hogan, analyste chez B. Riley Wealth Management.

"En règle générale, les variations des mesures sur le moral des ménages ne reflètent pas vraiment leur comportement d'achats, mais les deux plongeons d'affilée, combinés avec d'autres facteurs, plaident pour un ralentissement des dépenses", relève Robert Frick, économiste chez Navy Federal Credit Union, dans une note.

"C'est une mauvaise nouvelle", tranche Bille Adams, économiste de la banque américaine Comerica dans une note.

"Les gens qui ont peur de perdre leur emploi réduisent leurs dépenses non essentielles", citant en exemples l'achat de voitures neuves, les sorties au restaurant ou les vacances.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Royaume-Uni: recul surprise du PIB, gouvernement sous pression

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Le pays s'attend, dans les jours qui viennent, à des annonces de coupes drastiques dans les budgets, notamment de la protection sociale, pour équilibrer les comptes publics, au moment où le Royaume-Uni entend aussi en parallèle accroître ses dépenses militaires. (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a baissé en janvier, une mauvaise surprise qui accroît la pression sur le gouvernement travailliste, à quelques jours d'annonces budgétaires sur de possibles coupes drastiques dans les dépenses de l'Etat.

L'exécutif du Premier ministre Keir Starmer a fait de la croissance sa priorité, mais celle-ci ne décolle pas depuis son retour au pouvoir en juillet. Elle s'affiche en recul de 0,1% en janvier, selon les chiffres officiels vendredi, là où une petite progression était espérée.

Le pays s'attend, dans les jours qui viennent, à des annonces de coupes drastiques dans les budgets, notamment de la protection sociale, pour équilibrer les comptes publics, au moment où le Royaume-Uni entend aussi en parallèle accroître ses dépenses militaires.

"Le monde a changé" et "c'est pourquoi nous allons plus loin et plus vite pour protéger notre pays, réformer nos services publics et relancer la croissance économique", a assuré vendredi dans un communiqué la ministre britannique des Finances Rachel Reeves.

La Chancelière de l'Echiquier, de son titre officiel, doit prononcer un discours sur les finances publiques le 26 mars et a déjà prévenu la semaine dernière qu'elle comptait "réformer" le système de protection sociale du pays, qui "coûte trop cher" -des annonces sont attendues dès la semaine prochaine.

Discipline de fer

"Le gouvernement aurait voulu éviter" de telles annonces budgétaires avant l'automne, mais il risque d'y être forcé par "l'augmentation des dépenses de défense, l'intensification des tensions commerciales (avec les Etats-Unis, ndlr) et une économie fragile", commente Danni Hewson, analyste chez AJ Bell.

Le PIB du Royaume-Uni, qui avait progressé de 0,4% en décembre et de 0,1% sur le dernier trimestre de 2024, a notamment pâti en janvier d'un "ralentissement notable de la production manufacturière", selon l'Office national des statistiques (ONS).

Les secteurs de la production de pétrole et de gaz ainsi que la construction "ont aussi connu des mois difficiles", a ajouté la directrice des statistiques économiques de l'ONS, Liz McKeown, notant cependant que "les services ont poursuivi leur croissance en janvier".

Mme Reeves avait présenté en octobre le premier budget du nouveau gouvernement travailliste, fait d'une forte hausse des cotisations patronales, très décriée par les entreprises, et d'emprunts exceptionnels pour investir et relancer la croissance.

Mais la cheffe des Finances britanniques, qui a promis une discipline de fer sur les comptes publics, a vu ces derniers mois sa marge de manoeuvre budgétaire se réduire. Les taux d'emprunt de la dette britannique ont atteint en janvier leur sommet depuis 25 ans, avant de redescendre un peu.

"Réduire la bureaucratie"

La ministre a lancé jusqu'en juin un examen détaillé des dépenses du gouvernement. Elle avait appelé en décembre les ministères britanniques à chercher des économies dans leurs budgets à hauteur de 5% mais pourrait aller plus loin.

Le gouvernement britannique a aussi annoncé jeudi une réorganisation pour "réduire la bureaucratie" dans le système public de santé en crise, ce qui va entraîner la disparition de milliers d'emplois, dans un cadre plus large visant à rendre la fonction publique britannique "plus agile".

Downing Street compte aussi supprimer les "réglementations inutiles afin de stimuler la croissance": l'autorité de régulation des systèmes de paiement, un organisme chargé de superviser notamment Visa et Mastercard, dont la disparition a été annoncée cette semaine, en a déjà fait les frais.

Aux difficultés économiques du Royaume-Uni s'ajoute l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, dont les décisions sur les droits de douane pourraient encore entraver l'activité.

Les chiffres de vendredi sont le signe "d'une économie stagnante", selon Richard Carter, analyste chez Quilter Cheviot.

L'économie britannique pourrait, selon lui, connaître une certaine amélioration dans le courant de 2025, mais "il devient de plus en plus clair que la chancelière Rachel Reeves se trouve dans une position très difficile".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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