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Économie

Allemagne: le moral des entrepreneurs au plus bas

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La conjoncture continue de perdre de l'élan au moment où la situation liée au Covid, les questions autour des chaînes d'approvisionnement et la hausse de l'inflation inquiètent les entreprises. (Archives) (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

Le moral des entrepreneurs allemands a baissé en novembre pour la cinquième fois d'affilée, à 96,5 points, son plus bas depuis sept mois, dans un contexte de forte hausse des infections au Covid-19 et de pénuries persistantes.

Le résultats du baromètre IFO, qui était ressorti à 97,7 le mois précédent, rejoint les attentes des analystes sondés par Bloomberg, qui tablaient sur 96,7.

"Le recul était attendu en vue de la hausse rapide des infections", explique Fritzi Köhler-Geib, cheffe économiste au sein de la banque publique KfW.

"De manière générale, la conjoncture continue de perdre de l'élan" au moment où "la situation liée au Covid, les questions autour des chaînes d'approvisionnement et la hausse de l'inflation" inquiètent les entreprises, ajoute Jens-Oliver Niklasch, économiste chez la banque régionale LBBW.

Plusieurs régions ont annoncé des restrictions supplémentaires pour tenter d'endiguer la récente flambée des cas de coronavirus dans le pays, où l'incidence sur sept jours a dépassé 400 pour la première fois mercredi.

Dans ce contexte, qui s'ajoute aux problèmes persistants d'approvisionnement en matières premières et en composants électroniques, "les entreprises sont moins satisfaits de leur situation actuelle" et "le pessimisme pèse sur les attentes", note l'institut IFO dans un communiqué.

Ces deux composantes de l'indice ont baissé et le moral a aussi baissé le secteur des services où "la quatrième vague des infections a fait chuter les attentes dans le tourisme et la gastronomie", explique l'IFO.

"Si on regarde vers l'Autriche", qui est retourné au confinement partiel, "des restrictions généralisées de contacts et la fermeture de la gastronomie de nuit restent possibles", note Mme Köhler-Geib.

En plus des problèmes d'approvisionnement, des prix élevés de l'énergie et l'inflation galopante, "la quatrième vague de la pandémie pourrait pousser l'économie vers la stagnation ou même la récession technique", détaille Carsten Brzeski, économiste chez ING.

La banque fédérale allemande Bundesbank prévoit dans son dernier bulletin mensuel une croissance du PIB nulle au quatrième trimestre après une hausse de 1,8% lors des mois d'été.

Pour 2021, le gouvernement s'attend à une progression de 2,6% de l'économie avant un rebond à 4,1% en 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

La BoJ relève son taux directeur, une première depuis 17 ans

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La banque centrale japonaise a mis fin à sa politique de taux négatif et de contrôle des rendements obligataires nippons, deux outils non conventionnels en place depuis 2016 (archives). (© KEYSTONE/AP)

La Banque du Japon (BoJ) a relevé mardi son taux directeur, une première depuis 2007. Elle a ainsi mis fin à sa politique de taux négatif et de contrôle des rendements obligataires nippons, deux outils non conventionnels en place depuis 2016.

Prenant acte d'une dynamique désormais "plus solide" entre les salaires et l'inflation au Japon, la BoJ va désormais appliquer un taux d'intérêt de court terme entre 0% et 0,1%, contre -0,1% précédemment. Des conditions financières "accommodantes" devraient rester en place pour le moment, a-t-elle insisté dans son communiqué.

La BoJ était la dernière banque centrale au monde à appliquer un taux négatif, après la fin de cette expérience en Europe en 2022. Elle a aussi mis fin à son outil de contrôle de la courbe des rendements obligataires japonais, qui visait à maintenir leurs rendements à dix ans autour de 0%.

Dans les faits, cet outil controversé car source de distorsions du marché obligataire nippon était déjà pratiquement abandonné depuis l'an dernier. La BoJ l'avait rendu de plus en plus flexible et acceptait même depuis la fin octobre qu'un plafond "référence" de 1% pour les rendements à dix ans soit dépassé.

Achats d'obligations

La BoJ compte toutefois poursuivre ses achats d'obligations publiques japonaises (JGB) "dans environ les mêmes proportions qu'auparavant", de manière à continuer de pouvoir réagir efficacement en cas de "hausse rapide" des rendements de long terme, a-t-elle précisé.

Elle va d'un autre côté cesser ses programmes d'achats d'actifs autres que les JGB: fonds négociés en bourse (ETF), fonds communs immobiliers japonais (J-REIT), et "réduire graduellement" ses achats de titres de créance d'entreprises pour y mettre fin "d'ici à un an environ".

Les marchés financiers avaient anticipé ce début de normalisation de la politique monétaire ultra-accommodante de la BoJ, surtout depuis les résultats préliminaires vendredi dernier des négociations salariales annuelles au Japon, qui ont abouti à une hausse record des salaires dans le pays depuis 1991.

Ainsi, l'indice vedette Nikkei de la bourse de Tokyo montait même après ces annonces (+0,15% vers 05h15, heure en Suisse), alors qu'il avait commencé la séance en légère baisse.

Quant au yen, il baissait face au dollar, lequel valait 149,8 yens vers 05h15, contre environ 149,3 yens avant les annonces de la BoJ.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Condamnations dans l'affaire des subventions de CarPostal

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Sept anciens collaborateurs sont condamnés à des amendes dans le cadre des subventions perçues à tort par CarPostal, (archives) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'Office fédéral de la police inflige des sanctions pénales à sept anciens collaborateurs de CarPostal. Selon les enquêteurs fédéraux, ils se sont rendus coupables de fraude aux subventions de CarPostal ou ne l'ont pas empêchée.

Selon l'évaluation de l'Office fédéral de la police (fedpol), les conditions pour des peines privatives de liberté ne sont pas remplies, a-t-il annoncé lundi. Fedpol a donc rendu des décisions pénales après l'analyse des requêtes des personnes concernées.

Des peines ont été prononcées à l'encontre de cinq personnes pour fraude aux prestations et à l'encontre de deux personnes pour omission d'empêcher la fraude aux prestations.

Les peines comprennent des amendes avec sursis allant de 56'000 à 420'000 francs ainsi que des amendes fermes allant de 12'000 à 60'000 francs.

Les personnes concernées peuvent faire opposition. Fedpol sera compétent pour les examiner et rendre des décisions pénales ou des ordonnances de non-lieu. Actuellement, aucune des décisions pénales n'est entrée en force.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les ménages sont propriétaires de leur logement dans 36% des cas

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En Suisse, 1,4 million de ménages sont propriétaires de leur logement (photo d'illustration) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

En 2022, 1,4 million de ménages disposaient de leur propre bien immobilier, soit 36% de tous les ménages privés en Suisse. Parmi eux, 730'000 possédaient une maison individuelle, selon les derniers chiffres publiés lundi par l'Office fédéral de la statistique.

Les habitants de 2,4 millions de ménages en Suisse vivent dans des logements en location, indique un communiqué de l'Office fédéral de la statistique (OFS). Le loyer d'un appartement de 4 pièces s'élève en moyenne à 1622 francs par mois. Les logements construits il y a moins de deux ans sont les plus chers.

Un appartement neuf de 4 pièces coûte en moyenne 2138 francs par mois. Plus les habitants d'un ménage privé vivent depuis longtemps dans un logement en location, plus leur loyer est bas.

C'est dans les grandes agglomérations que le logement est le plus cher. Zurich présente le loyer moyen le plus élevé parmi les plus grandes villes suisses, avec une moyenne de 1997 francs par mois pour un appartement de 4 pièces.

Chauffage à énergie fossile largement majoritaire

Des sources d'énergie fossiles comme le mazout ou le gaz sont utilisées pour chauffer 70% de tous les logements locatifs, contre 57% des logements en propriété. L'OFS attribue cette situation au fait que les locataires habitent plus souvent dans de grands immeubles équipés de chaudières à mazout ou à gaz.

En raison de leur répartition géographique, les logements locatifs sont plus souvent raccordés à des installations de chauffage à distance. En contrepartie, les logements en propriété sont plus souvent équipés d'une pompe à chaleur (24%) que les logements locatifs (12%).

C'est dans le canton de Genève que la part de logements locatifs appartenant à des particuliers est la plus faible (environ un quart), alors qu'elle est nettement plus élevée dans les cantons du Valais et du Tessin (près de 70 % chacun).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Lausanne: plus de 17 millions d'aides durant les années Covid

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En 2020, la rue Centrale est devenue piétonne le samedi matin, jour de marché. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Quatre ans après le début de la crise du Covid, la ville de Lausanne tire un bilan du soutien accordé aux acteurs économiques lausannois. Elle a versé quelque 17 millions de francs d'aides diverses, plus un prêt sans intérêts de 1 million de francs en faveur du Fonds pour l'équipement touristique de la région lausannoise (FERL).

Le dimanche 15 mars 2020, le Conseil fédéral déclarait l'état d'urgence. Face à l'ampleur de la crise engendrée par le coronavirus, la municipalité avait pris une série de mesures, en complémentarité des actions de la Confédération et du canton.

Ces mesures "exceptionnelles" n'étaient pas que des réponses immédiates et urgentes aux problèmes. Elles posaient également "des bases solides pour la relance économique post-crise", souligne lundi le municipal Pierre-Antoine Hildbrand, cité dans un communiqué.

Prestations gratuites

Pour rappel, la ville a accordé une série de gratuités - pour environ 4 millions de francs -, renonçant à facturer certains émoluments notamment pour les terrasses et les marchés. Pour renforcer le commerce de proximité, elle a distribué à ses habitants pour 6,6 millions de bons de réduction d'achat et d'achat direct.

Autres mesures: la rue centrale est devenue piétonne le samedi matin, jour de marché. Le nombre de terrasses est passé de 518 fin 2019 à 631 fin 2023. En tant que propriétaire d'immeubles, Lausanne a renoncé à certains loyers commerciaux et a maintenu son sponsoring aux grandes manifestations, malgré leur annulation. Et les Services industriels ont offert la gratuité du téléréseau à leurs clients hôteliers. Le tout pour un montant de 4,25 millions.

Taxis et hôtels

La ville a également soutenu l'Association intercommunale pour la règlementation des taxis et Taxis Services, la centrale d'appel. Pour aider les indépendants à évaluer leur situation financière, elle a offert, avec des partenaires, des "check-ups" gratuits. Ces initiatives totalisent 3 millions de francs. Enfin, l'hôtellerie a bénéficié d'un prêt sans intérêts d'un million de francs au FERL.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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