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L'Allemagne ouvre l'après-Merkel avec un gouvernement inédit

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Olaf Scholz a déjà fait ses premiers pas sur la scène internationale en accompagnant Angela Merkel au sommet du G20 le mois dernier à Rome. (© KEYSTONE/EPA/MICHELE TANTUSSI / POOL)

Les sociaux-démocrates allemands, les Verts et les libéraux ont conclu mercredi un accord pour gouverner ensemble la première économie européenne. Ils vont ainsi ouvrir une nouvelle ère après 16 années d'Angela Merkel.

Près de deux mois après les élections législatives allemandes marquées par une débâcle historique pour le camp conservateur de la chancelière, Olaf Scholz s'apprête à lui succéder avec cette alliance hétéroclite sur le papier.

Ces trois formations, allant de la gauche pour les Verts, au centre-gauche pour les sociaux-démocrates, à la droite avec les Libéraux, ont indiqué être tombées d'accord sur un "contrat" de coalition pour les quatre ans à venir à l'issue de plusieurs semaines de tractations.

Il fait la part belle à la protection de l'environnement, avec notamment une sortie "dans l'idéal" du charbon anticipée à 2030, contre 2038 auparavant.

"Feu tricolore"

"Le feu tricolore est là", a lancé devant la presse Olaf Scholz, en référence au nom donné à cette coalition du fait des couleurs politiques des trois partis (rouge, vert et jaune).

Jamais une telle combinaison politique n'a été au pouvoir dans l'Allemagne d'après-guerre. Olaf Scholz "sera un chancelier fort", a promis le dirigeant du FDP, Christian Lindner.

A Washington, un porte-parole de la diplomatie américaine a déclaré que son pays était "impatient de travailler avec le nouveau gouvernement allemand sur nos objectifs de revitalisation du partenariat transatlantique, de renforcement de la coopération avec nos alliés au sein de l'Otan et d'ambition renouvelée dans nos relations avec l'Union européenne".

Combattre le Covid

Le nouvel exécutif, qui doit encore être confirmé à la Chambre des députés début décembre avant de pendre ses fonctions, n'aura toutefois droit à aucun répit. Il doit immédiatement gérer la crise sanitaire qui frappe de plein fouet la première économie européenne.

"La situation est sérieuse", a admis Olaf Scholz, 63 ans, alors que l'Allemagne craint une saturation des hôpitaux. Un milliard d'euros va d'ailleurs être débloqué en faveur du personnel soignant et aide-soignant.

"Nous allons prendre le gouvernement (...) à une période où il y a tant d'inquiétude, de peur et d'incertitude", a souligné le co-président des Verts Robert Habeck, promettant que "tout le nécessaire" sera fait pour briser la plus violente vague de contamination depuis l'apparition du virus dans le pays.

L'Allemagne va également "étudier" une éventuelle "extension" de l'obligation vaccinale, en vigueur dans l'armée et bientôt dans les établissements de soins. En revanche, la nouvelle coalition semble exclure dans l'immédiat toute idée de confinement national.

Rigueur budgétaire

Parmi les mesures phares que le nouvel attelage veut également mettre en oeuvre figurent le retour à la rigueur budgétaire dès 2023, la légalisation du cannabis et l'augmentation, chère aux sociaux-démocrates, du salaire minimum à 12 euros, contre 9,6 actuellement.

L'Allemagne tourne ainsi la page des années Merkel, celle-ci n'assurant plus que la gestion des affaires courantes depuis un mois.

D'ores et déjà les Verts sont assurés d'accéder au ministère des Affaires étrangères ainsi que d'un "super" ministère du Climat et de l'Economie tandis que le FDP, très orthodoxe sur les comptes publics, détiendra le portefeuille des Finances.

L'accord de coalition a été ficelé à l'issue de négociations menées tambour battant. La conclusion rapide d'un accord de gouvernement devrait rassurer les autres pays européens, inquiets après les législatives de voir l'Allemagne, poids lourd de l'UE, sans réel capitaine à bord.

Premiers pas de Scholz

Olaf Scholz, rompu aux arcanes de la négociation, a déjà fait ses premiers pas sur la scène internationale en accompagnant Angela Merkel au sommet du G20 le mois dernier à Rome.

Pour la première fois depuis seize ans, le SPD, arrivé en tête avec 25,7% des voix lors du scrutin législatif, va de nouveau diriger le gouvernement de la première économie européenne.

Fruit d'un compromis, le "contrat de coalition" a été mis au point en un temps record : le soir même des élections le 26 septembre, sociaux-démocrates, Verts et libéraux avaient manifesté leur volonté d'aller vite pour ne pas répéter le scénario de 2017 quand Angela Merkel avait mis plus de cinq mois à constituer son gouvernement, paralysant l'Europe.

Candidate malheureuse des écologistes à la chancellerie après une campagne ratée, Annalena Baerbock, 40 ans, devrait prendre la tête de la diplomatie allemande.

Le très important et prestigieux maroquin des Finances devrait quant à lui échoir au chef du FDP, Christian Lindner, 42 ans, tenant d'une ligne orthodoxe sur les déficits publics. Robert Habeck devrait lui s'installer dans un "super ministère" du Climat et de l'Economie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'ONU vote pour une force internationale à Gaza

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Une force internationale sera déployée à Gaza. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté lundi pour le plan de paix de Donald Trump à Gaza, prévoyant en particulier le déploiement d'une force internationale, sous la pression des Etats-Unis qui mettaient en garde contre le risque d'une reprise de la guerre.

Treize membres du Conseil se sont prononcés en faveur du texte, que l'ambassadeur américain aux Nations unies Mike Waltz a qualifié d'"historique et constructif". La Russie et la Chine se sont abstenues.

Soutien suisse

La Suisse s'est réjouie de cette décision et a réaffirmé son soutien indéfectible à une solution négociée à deux Etats. "La #Suisse salue l’engagement du Conseil de sécurité des Nations Unies en faveur de la mise en ½uvre du plan de paix pour #Gaza, à travers l’adoption de la résolution d’aujourd’hui, y compris l’établissement d'une #ForceInternationaledeStabilisation.

Le respect du droit international, l’accès humanitaire et la protection des civils doivent rester au c½ur de tous les efforts sur le terrain. La Suisse réaffirme son soutien indéfectible à une solution négociée à deux Etats, seul cadre durable pour la paix", peut-on lire sur le compte X du Département fédéral des affaires étrangères.

Pour Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, son adoption est "une étape importante dans la consolidation du cessez-le-feu" à Gaza, ravagée par deux années de guerre provoquée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien du 7 octobre 2023.

Une résolution qui "endosse" le plan Trump

La résolution, vue par l'AFP, donne mandat jusqu'au 31 décembre 2027 à un "Comité de la paix", organe de "gouvernance de transition" jusqu'à la réforme de l'Autorité palestinienne. Ce comité doit être présidé par Donald Trump.

Le texte "autorise" aussi une "force de stabilisation internationale" (ISF) chargée notamment de la sécurisation des frontières avec Israël et l'Egypte, de la démilitarisation de Gaza, du désarmement "des groupes armés non étatiques", de la protection des civils et de la formation d'une police palestinienne. La composition de cette force n'est pas évoquée.

Contrairement aux premières versions, l'éventualité d'un Etat palestinien est mentionnée. Après la réforme de l'Autorité palestinienne, "les conditions pourraient finalement être en place pour un chemin crédible vers une autodétermination palestinienne et un statut d'Etat", dit le texte.La résolution, vue par l'AFP, donne mandat jusqu'au 31 décembre 2027 à un "Comité de la paix", organe de "gouvernance de transition" jusqu'à la réforme de l'Autorité palestinienne. Ce comité doit être présidé par Donald Trump.

Trump content, le Hamas pas du tout

Donald Trump a salué lundi l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU de cette résolution. Elle entraînera selon lui "davantage de paix dans le monde".

"Cela restera comme l'une des approbations les plus importantes de l'histoire des Nations Unies", a réagi le président américain sur Truth Social, remerciant les pays siégeant au Conseil de sécurité, y compris la Russie et la Chine, qui se sont abstenues.

Pour sa part, le Hamas a déploré l'adoption d'une résolution qui "ne répond pas aux exigences et aux droits politiques et humains" du peuple palestinien.

"La résolution impose un mécanisme de tutelle internationale sur la bande de Gaza, ce que notre peuple, ses forces et ses composantes rejettent, et elle impose un mécanisme visant à atteindre les objectifs" d'Israël, écrit le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué, déplorant notamment la mise sur pied d'une force internationale dont "la mission (...) inclut le désarmement" des groupes palestiniens à Gaza.

Un avenir clairement rejeté par Israël. "Notre opposition à un Etat palestinien sur quelque territoire que ce soit n'a pas changé", a insisté dimanche le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

L'ambassadeur d'Israël aux Nations unies, Danny Danon, a insisté de son côté sur le retour des corps des trois derniers otages encore à Gaza et la "démilitarisation du Hamas".

Objections russes

Pour la France, qui a voté en faveur de cette résolution, elle "répond aux besoins les plus urgents des populations et permet de soutenir les efforts de paix en cours".

"Nous nous sommes assurés que le texte (...) inclue des éléments importants pour nous, et notamment des références à la perspective d'un État palestinien", a ajouté une source diplomatique.

Louis Charbonneau, de l'ONG Human Rights Watch, a insisté sur le fait que la résolution ne diminue en rien "l'obligation qu'ont Israël et ses alliés de se conformer au droit international humanitaire et aux droits humains".

La Russie, qui a fait circuler un texte concurrent, avait justifié cette initiative par le fait que la résolution américaine n'allait pas assez loin sur la perspective d'un Etat palestinien, affirmant un "engagement indéfectible" en faveur de la solution à deux Etats.

L'ambassadeur russe, Vassili Nebenzia, a regretté que "le Conseil donne son aval à une initiative américaine sur la base de promesses de Washington, accordant le contrôle total de la bande de Gaza au Comité de la paix".

D'autres Etats membres ont exprimé des réticences, s'inquiétant d'un manque de clarté dans les mandats du Comité de la paix et de l'ISF.

Face à ce qu'ils ont qualifié de "tentatives de semer la discorde", les Etats-Unis avaient redoublé d'efforts ces derniers jours pour obtenir un feu vert.

"Voter contre cette résolution, c'est voter pour un retour à la guerre", a notamment lancé Mike Waltz avant le scrutin.

Les Américains ont également mis en avant le soutien des pays arabes et musulmans (Qatar, Egypte, Emirats arabes unis, Arabie saoudite, Indonésie, Pakistan, Jordanie, Turquie).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Dossier contre l'ex-directeur du FBI potentiellement "compromis"

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L'ancien directeur du FBI James Comey a été inculpé fin septembre (archives). (© KEYSTONE/AP/Charles Rex Arbogast)

La procédure pénale contre l'ancien directeur du FBI James Comey, désigné par Donald Trump à son ministère de la Justice comme une cible prioritaire, apparait lundi mal embarquée, après une nouvelle décision d'un juge très sévère pour l'accusation.

Donald Trump a maintes fois exprimé pendant sa campagne électorale sa volonté de se venger de tous ceux qu'il considère comme des ennemis personnels. James Comey, 64 ans, est devenu fin septembre la première de ces personnalités à être inculpée depuis le retour au pouvoir du milliardaire.

Un juge a relevé dans une décision rendue lundi "une série troublante de faux pas dans la conduite des investigations", susceptible selon lui de motiver une annulation de l'inculpation si la défense en faisait la demande.

"Formulations fondamentalement erronées"

En cause, la présentation par Lindsey Halligan, la procureure choisie par Donald Trump, des éléments du dossier au grand jury - commission de citoyens investie de pouvoirs d'enquête.

"Le tribunal a identifié deux déclarations de la procureure au grand jury qui de prime abord apparaissent comme des formulations fondamentalement erronées de la loi qui pourraient compromettre l'intégrité du processus", explique le juge William Fitzpatrick.

La procureure a ainsi notamment laissé entendre au grand jury que James Comey ne pourrait pas se prévaloir du 5e Amendement de la Constitution américaine, autorisant tout justiciable à ne pas témoigner à son propre procès, relève-t-il.

En conséquence, le juge donne satisfaction à la défense, ordonnant à l'accusation de fournir à celle-ci d'ici lundi soir tous les documents présentés au grand jury pour obtenir l'acte d'accusation contre M. Comey.

"Rancune personnelle"

Les avocats de l'ex-directeur du FBI ont introduit une série de recours en annulation des poursuites, faisant notamment valoir qu'elles étaient motivées par la seule "rancune personnelle" de Donald Trump et que la nomination de la procureure était "illégale".

La procureure générale de l'Etat de New York, Letitia James, elle aussi inculpée à la suite de pressions publiques de Donald Trump, a également exercé des recours sur ces mêmes motifs.

Lors d'une audience la semaine dernière, une autre juge s'est montrée très sceptique sur la légalité de la désignation de la procureure, promettant de rendre une décision à ce sujet d'ici Thanksgiving, le 27 novembre.

Après avoir poussé à la démission le procureur du district est de Virginie en charge de ces dossiers, Donald Trump l'avait aussitôt remplacé à ce poste stratégique par Lindsey Halligan, conseillère à la Maison Blanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Allemands et Néerlandais qualifiés pour la Coupe du monde

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Gnabry et Woltemade ont chacun marqué pour l'Allemagne (© KEYSTONE/AP/Matthias Schrader)

L'Allemagne sera au rendez-vous de la Coupe du monde 2026. La Mannschaft a composé son billet lors de la dernière journée du groupe A des qualifications en écrasant la Slovaquie 6-0 à Leipzig.

Appliquée et inspirée, la sélection de Julian Nagelsmann a dominé la partie dès les premières minutes. Son emprise a rapidement payé avec des réussites de Woltemade (19e), Gnabry (29e) et Sané (36e/41e). Les Allemands n'ont pas ralenti après le repos, ce qui a permis à Baku (67e) et Ouadraogo (79e) de marquer tous deux leur premier but avec la Mannschaft.

Les Slovaques, qui s'étaient imposé 2-0 à Bratislava, n'ont cette fois pas eu voix au chapitre. Ils ont été copieusement dominés et n'ont jamais semblé en mesure de créer une nouvelle surprise. Ils pourront toutefois encore se qualifier via les barrages.

Les Pays-Bas ont aussi assuré sans problème leur billet pour la phase finale. A Amsterdam, ils ont battu la Lituanie 4-0 pour conserver jusqu'au bout la tête du groupe G. Les Oranje ont fait la décision grâce à des buts inscrits par Reijnders (16e), Gakpo (58e/pen), Simons (60e) et Malen (62e).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Trump dit compter approuver la vente de F-35 à l'Arabie saoudite

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Donald Trump s'est dit favorable à la vente d'avions de combat F-35 à l'Arabie saoudite. (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

Donald Trump a déclaré lundi qu'il comptait approuver la vente d'avions de combat F-35 à l'Arabie saoudite, à la veille de la visite du prince héritier Mohammed ben Salmane à la Maison Blanche.

"Nous allons faire ça, nous vendrons des F-35", a déclaré le président américain à la presse depuis la Maison Blanche, ajoutant: "ils ont été des alliés super".

Le prince héritier saoudien, dirigeant de facto du royaume, arrive à Washington avec la volonté d'acquérir des systèmes avancés de défense aérienne et antimissile, mais aussi ces avions F-35, que seul Israël possède actuellement au Moyen-Orient.

Donald Trump a récemment réitéré son souhait de voir l'Arabie saoudite - poids lourd du Moyen-Orient - reconnaître Israël en rejoignant les accords d'Abraham. Et selon le média Axios, Israël veut que toute vente américaine de F-35 à Ryad soit conditionnée à cette reconnaissance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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