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Économie

Allianz: bénéfice net trimestriel lésé par les catastrophes

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Le bénéfice d'exploitation d'Allianz s'est inscrit à 3,47 milliards d'euros, en baisse de 14,6% sur un an, les remboursements liés aux catastrophes naturelles, pesant à hauteur de 1,3 milliard (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANNA SZILAGYI)

Le premier assureur européen Allianz a fait état vendredi d'un bénéfice net part du groupe de 2,0 milliards d'euros (1,9 milliard de francs) au troisième trimestre, en chute de 29,5% en raison d'un poids le plus élevé en dix ans des catastrophes naturelles.

Le bénéfice d'exploitation, qui reflète davantage la performance intrinsèque, affiche 3,47 milliards d'euros, en baisse de 14,6% sur un an, avec 1,3 milliards d'euros de remboursements liés aux catastrophes naturelles, selon un communiqué.

Malgré un tassement de sa performance au trimestre écoulé, Allianz compte toujours dégager un résultat d'exploitation de 14,2 milliards d'euros sur l'année, à plus ou moins un milliard d'euros près. Cet agrégat a atteint près de 11 milliards d'euros sur les neufs premiers mois de l'année.

Les remboursements liés aux catastrophes naturelles ont conduit à ce que la branche dommages affiche un ratio de perte, qui rapporte les remboursements aux primes encaissées, à 71% sur le trimestre, en hausse de 3 points de pourcentage sur un an.

Au sein de cet indicateur, "les catastrophes naturelles ont concerné 7,3 points de pourcentage, la valeur la plus élevée depuis une décennie", indique Allianz.

En cause, une séries d'événements majeurs, notamment de grêle et de tempêtes, qui ont frappé l'Europe centrale et l'Italie, détaille l'assureur.

La branche assurance dommages, principale du groupe, subit en fin de compte un recul de 25% de son résultat d'exploitation sur un an, à 1,45 milliards d'euros.

Son chiffre d'affaires est lui en hausse de 6,1%, notamment grâce à la filiale Allianz Partners dans le tourisme.

Au total, le leader européen devant le français Axa a vu son chiffre d'affaires croître de 4,5% sur un an, à 36,5 milliards d'euros, malgré un recul de 2% dans la gestion d'actifs.

Le ratio combiné, qui rapporte le montant des primes encaissées aux remboursements effectués, majorés des frais de gestion, s'est globalement dégradé de près de 4 points, à 96,2%. Après neuf mois, sa valeur atteint 93,5%. Inférieur à 100%, il signifie que la branche est rentable.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Le train reste plus cher que l'avion pour les trajets européens

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Les gens sont encouragés à prendre l'avion pour voyager en Europe, même lorsqu'il existe une liaison ferroviaire raisonnable, dénonce Greenpeace dans une étude. (photo symbolique) (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Voyager en train plutôt qu'en avion à travers l'Europe est plus cher dans 54% des cas, selon une étude publiée jeudi par Greenpeace Europe.

L'ONG a analysé 109 trajets transfrontaliers et 33 trajets au sein d'un même pays. Pour tous, l'itinéraire en train était "raisonnablement" praticable, soit dans la journée, soit en train de nuit.

Le train est jusqu'à 26 fois plus cher que l'avion, selon les comparaisons réalisées par Greenpeace, qui cite le cas extrême d'un trajet Barcelone - Londres réservé un mois à l'avance: 389 euros pour le train contre 14,99 euros pour l'avion.

"Il est clair que les gens sont encouragés à prendre l'avion pour voyager en Europe, même lorsqu'il existe une liaison ferroviaire raisonnable", avance l'ONG environnementale.

La France est le pays où les voyages ferroviaires transfrontaliers sont les plus chers par rapport aux vols, où "95% de tous les itinéraires étaient plus chers en train au moins 6 jours sur 9", selon ce même rapport.

Les trains de nuit constituent, selon l'ONG, "la meilleure option pour les trajets longue distance respectueux du climat", même s'ils sont "généralement plus chers" que les vols à bas coût.

Péages ferroviaires en cause

Greenpeace souhaite que le transport ferroviaire soit "systématiquement moins cher sur tous les itinéraires à travers l'Europe", et dénonce le fait que le kérosène ne soit pas taxé alors que "les opérateurs ferroviaires sont soumis à des taxes sur l'énergie, à la TVA et à des redevances élevées d'accès aux voies dans de nombreux pays".

Ces redevances, ou péages ferroviaires, sont "la principale raison de la différence de prix entre avion et train", explique François Guénard, associé en charge du secteur ferroviaire chez Roland Berger.

"L'infrastructure ferroviaire coûte très cher à entretenir, et une partie de ces financements se fait par les péages" développe le spécialiste.

Pour lui, une des solutions pour améliorer l'offre de trains en Europe serait d'"adapter petit à petit les infrastructures pour que les trains puissent circuler aisément entre plusieurs pays", notamment unifier l'écartement des rails ou les courants d'alimentation.

À l'échelle nationale, les liaisons en train sont moins chères que celles en avion pour "70% d'entre elles" selon Greenpeace.

Le train est l'un des modes de transport les moins émetteurs en CO2 par passager-kilomètre contrairement à l'avion qui est le plus polluant.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Céréales, yogourts et boissons encore moins sucrés d'ici 2028

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Les Suisses consomment en moyenne 25 morceaux de sucre par jour, deux fois plus que ne le recommande l'OMS (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les céréales du matin, les yogourts et les boissons seront encore moins sucrés en 2028. Aux côtés de la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider, 21 entreprises ont reconduit jeudi à Berne la Déclaration de Milan.

De nouveaux objectifs ont été fixés. Les sucres ajoutés dans les sérés, les céréales du matin ou les boissons lactées devront encore baisser de 10%. Tout comme pour les boissons rafraîchissantes. La barre a été fixée à 5% pour les yogourts.

L'engagement à réduire le sucre dans les denrées alimentaires a été initié il y a dix ans. Il porte ses fruits, se félicite le Département fédéral de l'intérieur (DFI) dans un communiqué. Yogourts, sérés, boissons lactées, céréales pour petit-déjeuner et boissons rafraîchissantes contiennent aujourd'hui nettement moins de sucre qu'il y a dix ans.

Le DFI souhaite également trouver un accord avec la branche alimentaire pour baisser les taux de sel dans les aliments transformés. Actuellement, seul Aldi Suisse est disposé à soutenir cette démarche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Résultats en baisse pour la Poste, qui biffe une centaine d'emplois

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Sous pression, la Poste prévoit de supprimer une centaine d'emplois (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Poste a vu son résultat d'exploitation et son bénéfice fondre nettement au premier semestre 2025 par rapport à la même période de l'an dernier. Elle prévoit une hausse des tarifs et la suppression d'une centaine d'emplois.

Le chiffre d'affaires n'a reculé que légèrement par rapport au premier semestre 2024. En revanche, le résultat d'exploitation est en baisse de 29%, à 118 millions de francs. Et le bénéfice a chuté de 44%, à 74 millions de francs, note l'entreprise jeudi dans un communiqué. Ces résultats sont "conformes aux attentes", selon elle.

Pour faire face à ce recul, la Poste mise sur des hausses de tarifs et des gains d'efficacité. Elle prévoit de "réorienter les unités centrales de RéseauPostal d'ici 2026". Cette réorganisation pourrait impliquer au maximum 100 résiliations et 20 adaptations de contrats, indique La Poste.

Syndicom dénonce une mesure "inacceptable". "La politique insuffisante du personnel ne doit pas se faire aux dépens des employés", affirme le syndicat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Postfinance résiste à la baisse des taux au 1er semestre

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Postfinance souhaite se concentrer plus fortement sur des activités insensibles aux fluctuations des taux (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

PostFinance, le bras financier du géant jaune, est parvenu à faire fi de la baisse des taux et à augmenter revenus et rentabilité au premier semestre. La filiale de La Poste veut néanmoins s'engager dans des activités moins dépendantes de la fluctuation des taux.

Sur les six premiers mois de 2025, Postfinance a enregistré un produit d'exploitation en hausse de 11,1% à 649 millions de francs, soutenu par forte une progression du résultat net des activités d'intérêt (+49,8%). Ce dernier a notamment profité d'un correctif dans ses placements au premier semestre 2024 et d'un effet comptable positif pendant la période sous revue.

Couplé à une baisse des charges opérationnelles de 5%, l'établissement a été en mesure de multiplier son résultat d'exploitation par plus de trois à 134 millions et son bénéfice net par près de deux à 110 millions, a-t-il détaillé jeudi dans son rapport semestriel.

Les avoirs de la clientèle ont quant à eux crû 1% à 107,7 milliards de francs. Postfinance a par contre subi des reflux de fonds de 455 millions, après des sorties de liquidités de 212 millions fin décembre dernier.

En guise de perspective, l'établissement explique devoir s'engager plus fortement dans des activités insensibles aux fluctuations des taux, notamment les placements, le négoce, les cartes de paiement et le trafic de paiement. Postfinance veut aussi se positionner plus fortement dans l'activité avec la clientèle privée et d'entreprises.

Début juillet, Postfinance avait annoncé vendre sa participation de 50% dans Yuh à Swissquote, la banque glandoise en ligne devenant ainsi seul propriétaire de l'application bancaire qu'elle a lancée il y a quatre avec le bras financier de La Poste. Cette opération se reflètera dans les résultats du deuxième semestre de Postfinance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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