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International

Amazon trouve un accord pour clore deux enquêtes de Bruxelles

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En juillet, le groupe américain avait proposé des modifications de ses pratiques pour répondre aux préoccupations de Bruxelles. "La Commission a accepté les engagements proposés par Amazon", a annoncé mardi la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager. (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Le géant américain de la vente en ligne Amazon a trouvé un accord pour clore deux enquêtes de Bruxelles. La Commission européenne lui reprochait des infractions à la concurrence notamment dans l'usage des données de détaillants indépendants vendant sur son site.

En juillet, le groupe américain avait proposé des modifications de ses pratiques pour répondre aux préoccupations de Bruxelles. "La Commission a accepté les engagements proposés par Amazon", a annoncé mardi la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, lors d'une conférence de presse. "Maintenant Amazon va disposer de six mois, jusqu'en juin 2023" pour se mettre en règle, a-t-elle précisé.

"Nous sommes satisfaits d'avoir répondu aux préoccupations de la Commission européenne et d'avoir résolu ces questions", a réagi un porte-parole du distributeur. "Bien que nous soyons toujours en désaccord avec plusieurs des conclusions préliminaires de la Commission européenne, nous nous sommes engagés dans une démarche constructive", a-t-il souligné.

La plateforme américaine a un double rôle: elle met à disposition de vendeurs indépendants une place de marché sur laquelle ils peuvent vendre des produits directement aux consommateurs, et elle vend elle-même des produits en tant que détaillant, en concurrence avec ces vendeurs. La Commission européenne avait ouvert une enquête en juillet 2019, reprochant à Amazon de s'appuyer sur les données commerciales des détaillants indépendants pour calibrer son offre, estimant que cela fausse la concurrence.

Traitement préférentiel

Elle avait ouvert une deuxième enquête en novembre 2020 pour des soupçons de traitement préférentiel des vendeurs utilisant ses services de logistique et de livraison. Pour clore le premier dossier, Amazon s'est notamment engagé "à s'abstenir d'utiliser des données non publiques relatives aux activités des vendeurs indépendants sur sa place de marché, ou tirées de celles-ci, pour ses activités de vente au détail qui sont en concurrence avec ces vendeurs".

Concernant la deuxième enquête, il a notamment promis, dans le cadre de son programme Prime, de permettre aux vendeurs "de choisir librement n'importe quel transporteur pour leurs services logistiques et de livraison". Amazon était également suspecté de parti pris dans l'octroi aux vendeurs de l'accès à la "Buy Box" (boîte d'achat), un bouton permettant aux clients de placer directement des articles dans leur panier et qui met en évidence l'offre d'un vendeur pour un produit choisi.

La plateforme s'est engagée à assurer une "égalité de traitement à tous les vendeurs lors du classement de leurs offres aux fins de la sélection du lauréat de la +Buy Box+" et "à afficher une deuxième offre concurrente de celle du lauréat s'il existe une deuxième offre suffisamment différenciée de la première en ce qui concerne le prix ou la livraison". Ces engagements ont fait l'objet de négociations avec la Commission qui a obtenu d'Amazon quelques améliorations.

Le groupe s'est engagé, en particulier, à introduire un système centralisé de plainte ouvert à tous les vendeurs et transporteurs qui souhaiteraient signaler le non-respect de certaines règles de concurrence.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Football

Claudio Ranieri prend sa retraite

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Claudio Ranieri met pour de bon fin à sa carrière de coach (© KEYSTONE/EPA/FABIO MURRU)

Après presque 40 ans dans la peau d'un entraîneur, Claudio Ranieri se retire du monde du football. L'Italien de 73 ans quitte son poste à Cagliari à la fin de cette saison.

En janvier 2023, un peu plus d'un an après son licenciement de Watford, Ranieri était revenu sur scène en devenant entraîneur de Cagliari. Avec le club sarde, il a fêté la promotion en Serie A et dimanche dernier, l'équipe a assuré son maintien dans l'élite.

Ranieri a donc annoncé avant le dernier match de la saison, jeudi contre la Fiorentina, qu'il renonçait à poursuivre l'aventure malgré un contrat encore valable. Il restera comme l'homme qui avait conduit Leicester City au titre de champion d'Angleterre en 2016, à la surprise générale.

Le Cagliari Calcio fait ses adieux à son entraîneur sur le site Internet du club avec ces mots: "Per sempre grati, Mister !" Toujours reconnaissant, Mister.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

L'Autriche sans son capitaine David Alaba à l'Euro

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David Alaba est bel et bien forfait pour l'Euro (© KEYSTONE/AP/JOSE BRETON)

L'Autriche, premier adversaire de la France à l'Euro 2024 (14 juin-14 juillet), sera privée de son capitaine David Alaba.

Blessé, le défenseur du Real Madrid ne figure pas dans la liste de 29 joueurs présentée mardi par le sélectionneur Ralf Rangnick.

Victime d'une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche en décembre avec son club, Alaba est insuffisamment remis et doit renoncer à l'Euro. Mais le capitaine de l'Autriche sera présent lors de la préparation au tournoi avec ses coéquipiers.

"C'est naturellement très dommage qu'il ne soit pas disponible comme joueur. J'ai échangé avec lui ces dernières semaines, et il a martelé que c'était son grand souhait d'être malgré tout avec nous", a expliqué Ralf Rangnick. Le joueur rejoindra donc la sélection de l'Autriche "le 4 ou le 5 juin", a précisé le sélectionneur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Un cinquième succès d'étape pour Pogacar

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Tadej Pogacar est décidément insatiable (© KEYSTONE/EPA/LUCA ZENNARO)

Tadej Pogacar est insatiable sur ce Giro.

Le Slovène a fêté mardi son cinquième succès d'étape en s'imposant sous la pluie à San Cristina Val Gardena avec 16'' d'avance sur l'Italien Giulio Pellizzari et le Colombien Daniel Martinez.

Pogacar est passé à l'attaque peu avant le dernier kilomètre de l'ascension finale d'une étape raccourcie en raison des conditions météorologiques. Il accroît donc encore son avance en tête du classement général.

Au moment de franchir la ligne, Pogacar, en manches courtes, a fait le décompte de ses victoires avec les doigts avant de lever le bras droit, montrant sa main pleine. Il a ensuite enlevé son maillot rose qu'il a donné à Pellizzari qu'il a repris en dernier.

Après cette nouvelle victoire, le leader d'UAE compte désormais plus de sept minutes d'avance sur Daniel Martinez, son nouveau dauphin. Le Britannique Geraint Thomas a été le grand perdant du jour en craquant dans le dernier mur.

Bras de fer avant l'étape

Cette 16e étape a été raccourcie de 206 à 118 km après la suppression du premier col où il neigeait. Le départ a été décalé de trois heures et déporté dans la vallée après un bras de fer entre les coureurs, qui brandissaient la menace d'une grève si le parcours n'était pas modifié, et les organisateurs, déterminés d'abord à garder le même tracé.

Les coureurs ont finalement rejoint en voiture un nouveau lieu de départ, à Lasa, où ils ont enfourché leur vélo en rase campagne devant une station-service pour prendre la direction de Santa Cristina Val Gardena, dans le froid et sous une pluie battante.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump renonce à témoigner à son procès, où les débats s'achèvent

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Donald Trump s'est adressé aux médias mais n'a pas livré sa version des faits à son procès historique pour paiements dissimulés à une actrice de films X. L'examen de l'affaire s'est achevé mardi. (© KEYSTONE/AP/Michael M. Santiago)

L'ancien président des Etats-Unis Donald Trump ne témoignera pas à son procès historique pour paiements dissimulés à une actrice de films X. L'examen de l'affaire s'est achevé mardi sans qu'il ne livre sa version aux jurés.

Après plus de quatre semaines de débats, le deuxième et dernier témoin de la défense a terminé son audition, ouvrant la voie aux toutes dernières phases de ce procès aux enjeux considérables pour le candidat des républicains à l'élection présidentielle du 5 novembre.

"Mardi (prochain), vous entendrez les plaidoiries" de la défense et de l'accusation, "et j'espère que vous commencerez à délibérer" le jour suivant, a indiqué le juge Juan Merchan aux jurés.

Le juge confiera alors aux jurés la lourde tâche de décider si Donald Trump s'est rendu coupable, au-delà de tout doute raisonnable, de 34 falsifications comptables liées au paiement de 130'000 dollars à la star de films X Stormy Daniels, pour s'éviter un possible scandale sexuel à la toute fin de la campagne présidentielle de 2016.

Ce paiement était destiné à acheter son silence sur une relation sexuelle que l'actrice, de son vrai nom Stephanie Clifford, affirme avoir eue avec Donald Trump en 2006, alors qu'il était déjà marié avec son épouse Melania. Donald Trump nie cette relation.

A l'unanimité

Pour le déclarer coupable, l'unanimité des jurés sera requise.

"Tout le monde dit qu'il n'y a pas de délit (...) Tous les experts disent qu'il n'y a pas de délit et que je n'ai rien fait de mal", a lancé, à son arrivée au tribunal mardi, l'ancien président des Etats-Unis, le premier de l'histoire à comparaître dans un procès pénal.

Si le septuagénaire était condamné, il pourrait quand même se présenter à la présidentielle.

L'examen de l'affaire s'est terminé avec un témoin de la défense, l'avocat Robert Costello, un vieux briscard des tribunaux qui a remis en cause la veille la version de l'accusateur numéro un, l'ancien homme de confiance de Donald Trump, Michael Cohen.

Mais ce témoin a surtout marqué l'audience lundi en faisant sortir de ses gonds le juge Juan Merchan, d'habitude imperturbable. S'exprimant de manière familière et théâtrale, ne masquant pas son exaspération face aux interventions du magistrat, Robert Costello a été sévèrement réprimandé et rappelé à l'ordre.

Voyant qu'il continuait à le fixer droit dans les yeux, le juge a même fait évacuer la salle quelques minutes, pour s'expliquer avec le témoin.

Risqué

L'accusation a fait citer 19 témoins et fait verser des centaines de documents à la procédure, dont des échanges de SMS, courriels entre les protagonistes, ainsi que les factures et les chèques au centre des accusations.

La défense a cité deux témoins. Donald Trump avait assuré, avant le procès qu'il témoignerait. Il a finalement renoncé, ce que prévoyaient de nombreux observateurs, pour qui il se serait exposé à un contre-interrogatoire sans pitié des procureurs.

Le procès a alterné entre des phases arides et techniques, et des témoignages intenses, comme ceux de Stormy Daniels et de Michael Cohen.

L'actrice a livré son vécu sur sa rencontre avec Donald Trump et sa relation sexuelle avec lui en 2006 un acte consenti selon elle mais où le "rapport de force" avec l'homme d'affaires était "déséquilibré".

Quant à Michael Cohen, il a directement incriminé son ancien patron affirmant qu'il avait approuvé le paiement de 130'000 dollars à Stormy Daniels.

L'ancien avocat avait lui-même pris en charge le paiement à quelques jours du vote en 2016 et a assuré que Donald Trump avait validé son remboursement en 2017.

Des dépenses maquillées selon l'accusation en "frais juridiques" dans les comptes de son groupe d'entreprises Trump Organization, d'où les poursuites pour falsifications comptables.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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