International
Les alliés des USA appelés à intensifier les livraisons d'armes
Le président américain Joe Biden a annoncé mercredi un milliard d'aide militaire supplémentaire à l'Ukraine, Washington appelant ses alliés à "intensifier" les livraisons d'armes à Kiev, en difficulté face aux Russes dans le Donbass.
Le président Biden a annoncé cette nouvelle aide, qui comprend notamment des pièces d'artillerie et des obus supplémentaires, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
Dans un message vidéo, ce dernier a dit sa "gratitude" à l'égard des Américains pour la nouvelle tranche d'aide militaire. "Je veux dire ma gratitude pour ce soutien, il est particulièrement important pour notre défense dans le Donbass", la région, de l'est de l'Ukraine épicentre des attaques russes actuelles.
"L'Ukraine est confrontée à un moment charnière sur le champ de bataille", a pour sa part déclaré le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin, lors d'une réunion au siège de l'Otan à Bruxelles des pays du "groupe de contact" créé par les Etats-Unis pour aider l'Ukraine.
"Nous devons donc intensifier notre engagement commun" et "redoubler d'efforts pour qu'elle puisse se défendre", a-t-il ajouté.
Près de 50 ministres de la Défense - dont le ministre ukrainien Oleksiï Reznikov - participent à cette réunion, en marge d'une réunion ministérielle de l'Otan. Une réunion très attendue par Kiev, qui réclame depuis des semaines des armes lourdes en quantité pour repousser les forces russes dans le bassin du Donbass.
"Bruxelles, nous attendons une décision", a encore tweeté mercredi matin Mykhaïlo Podoliak, conseiller de la présidence ukrainienne.
"Le ratio Russie/Ukraine en artillerie est de l'ordre de 10 contre 1 dans certaines zones, je reçois quotidiennement des messages de nos combattants disant 'Nous tenons, dites-nous juste quand les armes arriveront'", a-t-il ajouté.
Depuis leur offensive avortée sur Kiev en mars, les forces russes et séparatistes prorusses, qui contrôlent partiellement cette région industrielle depuis 2014, se sont donné pour objectif d'en prendre le contrôle total.
La livraison "demande du temps"
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a assuré avant la réunion que les membres de l'Alliance allaient fournir davantage d'armes lourdes modernes à l'Ukraine, mais a averti que cela demandait "du temps".
"Il s'agit d'artillerie, de systèmes à longue portée, de systèmes antiaérien aux normes Otan, ce qui impose une formation, un entretien, une maintenance", a insisté M. Stoltenberg.
Parmi les armes que réclame l'Ukraine figurent des systèmes de lance-roquettes multiples, que Washington et Londres ont promis de fournir. Le ministre britannique de la Défense Ben Wallace a déclaré mercredi, depuis Oslo, que les livraisons étaient "imminentes".
Les Ukrainiens réclament aussi des canons automoteurs, comme les canons automoteurs français Caesar. La France en a livré six exemplaires à Kiev ces dernières semaines, et l'AFP a vu mercredi des soldats ukrainiens utiliser des Caesars pour tirer sur des cibles russes dans le Donbass.
"L'Ukraine doit obtenir tout ce qui est nécessaire pour remporter la victoire", a martelé le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans une téléconférence avec les députés tchèques.
Il a réaffirmé que l'invasion de l'Ukraine n'était qu'une première étape pour Moscou, qui entend reprendre ses anciens satellites de l'ère soviétique. La Russie est "un tyran qui (...) veut tout, ne s'arrêtera jamais", a assuré le président ukrainien.
Moscou tente d'intercepter les livraisons occidentales, et annonce régulièrement avoir détruit des armes fournies par l'Otan. Mercredi, l'armée russe a encore affirmé avoir détruit la veille un entrepôt d'armes occidentales, notamment des obusiers M777 de 155 mm, près de Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine.
"Mon vieil ami" Poutine
Face à cet appel occidental à intensifier l'aide militaire à l'Ukraine, le président russe Vladimir Poutine a obtenu mercredi une marque de soutien de son homologue chinois Xi Jinping.
"La Chine est disposée à poursuivre avec la Russie le soutien mutuel sur les questions de souveraineté, de sécurité, ainsi que sur d'autres questions d'intérêt fondamental et préoccupations majeures", a indiqué M. Xi, cité par l'agence de presse Chine nouvelle, qui n'a lié ces propos à aucun exemple précis comme l'Ukraine ou Taïwan.
Le Kremlin a indiqué de son côté que les deux dirigeants étaient convenus d'"élargir la coopération dans les domaines énergétique, financier, industriel, des transports et autres, en tenant compte de la situation économique mondiale qui s'est compliquée en raison des sanctions illégitimes de l'Occident".
Ils ont aussi discuté du "développement des relations militaires et militaro-techniques", selon la présidence russe, qualifiant l'échange de "chaleureux et amical".
Face aux sanctions occidentales, le géant russe Gazprom a annoncé une nouvelle baisse d'un tiers de ses livraisons de gaz à l'Europe via le gazoduc Nord Stream, au lendemain d'une première diminution drastique.
"Il s'agit clairement d'une stratégie visant à perturber et faire grimper les prix", a riposté le ministre de l'Economie et du Climat Robert Habeck, dans un communiqué.
Bombardements "non-stop"
Ces déclarations interviennent sur fond d'assaut russe sur la ville de Severodonetsk et sa voisine Lyssytchansk, deux villes clé du Donbass, et sur d'autres localités de la région, selon Kiev.
"Il faut tenir le coup", avait déclaré mardi soir le président Zelensky, alors que cette bataille dure depuis des semaines. "Il est vital de rester dans le Donbass (...), la défense de la région est essentielle pour donner une indication sur celui qui dominera dans les semaines à venir", a-t-il ajouté dans son message vidéo quotidien.
Les autorités ukrainiennes ont reconnu ces derniers jours que leurs troupes avaient été chassées du centre-ville de Severodonetsk, et ne plus disposer que de "voies de communication compliquées" avec elles après la destruction de tous les ponts vers Lyssytchansk.
Les forces ukrainiennes sont notamment retranchées dans l'usine chimique Azot, emblématique de cette ville comptant avant la guerre quelque 100'000 habitants, avec plus de 500 civils à l'intérieur, selon le maire de Severodonetsk Oleksandre Striouk.
Moscou a proposé mardi un "couloir humanitaire" qui permettrait d'évacuer ces civils vers des territoires contrôlés par les Russes, mais Kiev ne l'a pas confirmé. Un responsable séparatiste prorusse a accusé mercredi matin les Ukrainiens d'avoir empêché son instauration.
Une situation qui rappelle celle de l'immense aciérie Azovstal, qui fut des semaines durant la dernière poche de résistance ukrainienne dans le port stratégique de Marioupol, sur la mer d'Azov au sud-est, avec des centaines de civils réfugiés avec eux et de rares opérations coordonnées d'évacuation.
Kiev a démenti jusqu'ici tout encerclement de ses forces dans Severodonetsk, largement détruite et vidée de ses habitants, alors que les forces séparatistes prorusses ont affirmé qu'il leur faudrait "se rendre ou mourir".
Selon une journaliste de l'AFP sur place, les routes reliant Lyssytchansk à Kramatorsk, autre ville clé du Donbass sous contrôle ukrainien, sont utilisées pour acheminer des armes, notamment des lance-roquettes multiples Grad et des canons d'artillerie.
"Les Russes bombardent le centre-ville sans arrêt", a indiqué à l'AFP un policier local. "C'est 24h/24, 'non stop'", ajoute son collègue.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Hüsler s'en sort
Marc-Andrea Hüsler a passé le 1er tour à Miami. Le Zurichois de 26 ans (ATP 47) a évité sa 5e défaite consécutive en battant l'Espagnol Albert Ramos-Viñolas (ATP 51) 6-7 (4/7) 7-6 (7/2) 6-3.
Dans la deuxième manche, le Suisse n'a comblé son retard qu'à 5-5. Il s'est ensuite libéré et a assumé son rôle de favori. Dans la manche décisive, le service du gaucher a de nouveau fonctionné de belle façon.
Une défaite aurait été fâcheuse, tant Ramos-Viñolas se trouve dans le creux de la vague. Le vétéran de 35 ans n'a pas réussi à défendre son titre à Cordoba lors des tournois sud-américains sur terre battue le mois dernier et a perdu ses cinq matches sur dur au cours des trois derniers mois.
Au deuxième tour, Hüsler affrontera Tommy Paul qui a bénéficié d'un bye en tant que tête de série no 16 du tournoi. Le Suisse n'a encore jamais affronté le joueur américain classé parmi les 20 premiers.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La Fed relève son taux, entre inflation et turbulences bancaires
La banque centrale américaine (Fed) a relevé mercredi son taux d'un quart de point de pourcentage, en recherche d'équilibre entre sa lutte contre l'inflation et les turbulences sur le secteur bancaire qui, a-t-elle averti, risquent de "peser" sur l'économie.
Le principal taux directeur de la Fed se situe désormais dans une fourchette de 4,75 à 5,00%, au plus haut niveau depuis 2006, et l'institution prévoit des hausses supplémentaires.
La Fed a par ailleurs averti, dans un communiqué, que la récente crise des banques était "susceptible (...) de peser sur l'activité économique, les embauches et l'inflation". "L'ampleur de ces effets est incertaine", a-t-elle souligné.
Mais l'argent des épargnants est "en sécurité" et le système bancaire reste solide, a assuré en conférence de presse le président de la Fed, Jerome Powell, qui a souligné que l'institution est "résolue à tirer les leçons de l'épisode".
Les responsables de la Fed anticipent majoritairement des hausses supplémentaires du taux dans les mois à venir, mais évoquent plus largement, dans le communiqué, "des actions supplémentaires de raffermissement de la politique", sans mentionner les taux spécifiquement.
Malgré les difficultés, la possibilité d'un atterrissage en douceur de l'économie américaine "existe toujours", a ajouté M. Powell, affirmant que la Fed "tente de trouver" le bon chemin.
Difficile arbitrage
La banque centrale américaine a par ailleurs mis à jour mercredi ses prévisions économiques, dont les dernières avaient été publiées en décembre. Elle anticipe désormais une inflation pour 2023 à 3,6%, contre 3,5% auparavant, et pour 2024 à 2,6%, contre 2,5%.
Les prévisions en termes de croissance du produit intérieur brut (PIB) ont été révisées en légère baisse, à 0,4% contre 0,5% pour 2023, et à 1,2% contre 1,6% pour 2024.
La puissante Fed se trouvait face à un difficile arbitrage: continuer à relever son principal taux directeur pour juguler la forte inflation ou marquer une pause, afin d'éviter d'aggraver les difficultés des banques, les anticipations montrant les hésitations du marché sur le sujet.
Les faillites récemment des banques régionales américaines Silicon Valley Bank (SVB), Signature Bank et Silvergate ont créé une vague d'inquiétudes. Gouvernements, banques centrales et régulateurs sont intervenus en urgence pour tenter de rétablir la confiance, meilleure arme pour éviter une contagion.
"Nous devons renforcer la supervision et la régulation" des banques, a concédé M. Powell, qui a rappelé qu'une enquête des régulateurs est en cours et qui s'est montré favorable à la conduite d'une enquête indépendante.
La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a assuré mercredi, devant une commission du Sénat, que "le système bancaire américain était solide". "Les actions récentes du gouvernement fédéral ont démontré notre engagement résolu à prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de l'épargne des déposants", a-t-elle ajouté.
"Il est important d'être clair: les actionnaires et les créanciers des banques en faillite ne sont pas protégés par le gouvernement. Et aucune perte (...) ne sera supportée par le contribuable", a également souligné la ministre de l'Economie et des Finances de Joe Biden.
Crainte de contagion
Après deux séances de rebond en début de semaine, les Bourses européennes ont évolué mercredi autour de l'équilibre et terminé sur une tendance mitigée. Wall Street était en légère baisse après la début de la conférence de presse du président de la Fed.
Le dollar perdait de son côté plus de 1% face à l'euro, les cambistes interprétant la communication de la Fed comme un signe d'assouplissement.
La Fed a prêté environ 164 milliards de dollars aux banques américaines en quelques jours, afin que tous les clients qui souhaitaient retirer leur argent puissent le faire, ainsi que 142,8 milliards aux deux entités créées par les régulateurs américains pour succéder à SVB et à Signature Bank.
A rebours de la lutte contre l'inflation que mène la Fed, ces prêts ont fait grimper de 297 milliards de dollars son bilan, qu'elle s'efforçait pourtant de réduire depuis juin.
La banque centrale américaine était d'autant plus sous pression que la chute de ces banques a été poussée par les relèvements de ses taux, qui ont grimpé à un rythme inédit depuis le début des années 1980, lors de l'épisode de très forte inflation qu'avaient alors connu les Etats-Unis.
Et son homologue européenne, la BCE, a relevé la semaine dernière ses taux de 0,50 point de pourcentage, en assurant qu'elle ne ferait pas de compromis entre stabilité des prix et stabilité financière.
Au Royaume-Uni, l'inflation a rebondi en février à 10,4% sur un an, tirée par une nouvelle accélération des prix alimentaires.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Suède approuve son adhésion, malgré le blocage turco-hongrois
Le Parlement suédois a approuvé mercredi par avance l'adhésion du pays nordique à l'Otan, malgré le blocage de la Turquie et les retards de la Hongrie pour donner leurs feux verts indispensables.
Les députés du Riksdag ont voté par 269 voix en faveur d'un texte autorisant l'entrée de la Suède dans l'alliance militaire, avec 37 voix contre.
"Etre membre de l'Otan est la meilleure façon de protéger la sécurité de la Suède et de contribuer à la sécurité de l'ensemble de la zone euro-atlantique", avait plaidé le ministre des Affaires étrangères Tobias Billström lors du débat précédant le vote.
L'approbation, attendue du fait du soutien de la plupart des partis, reste pour l'heure sans effet pour la Suède.
La Finlande voisine, qui avait candidaté en même temps que la Suède en mai en conséquence directe de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, est désormais en très bonne position pour entrer rapidement dans l'Otan.
La Hongrie doit ratifier son entrée lundi, tandis que le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé la semaine dernière l'accord d'Ankara, avec un vote au Parlement possiblement avant les élections du 14 mai.
Mais aucune date n'a été fixée pour la Suède par Budapest et son Premier ministre nationaliste Viktor Orban, tandis que M. Erdogan a de nouveau réaffirmé le refus turc de voir Stockholm devenir le 32e membre de l'Otan.
Ankara accuse notamment la Suède d'être un havre de militants "terroristes" kurdes, et de refuser des extraditions - où c'est en réalité la justice suédoise qui a le dernier mot.
"Bien que la loi affirme que 'l'amendement proposé entre en vigueur à la date proposée par le gouvernement', cela veut dire que la date est fixée par Erdogan et Orban", a déploré Håkan Svenneling, un député du Parti de gauche.
Seuls son parti et les écologistes des Verts sont opposés à l'adhésion.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
La mort de Beethoven à la lumière de son ADN
Il y a quasiment deux siècles, le 26 mars 1827, l'un des plus influents compositeurs de musique classique, Ludwig van Beethoven, décède à Vienne à l'âge de 56 ans. Mais depuis, les débats autour des raisons exactes de sa mort n'ont jamais cessé entre les spécialistes.
Des chercheurs ont aujourd'hui utilisé une technique inédite pour apporter un nouvel éclairage sur la disparition prématurée du compositeur allemand: en analysant son ADN à partir de mèches de ses cheveux.
Leur étude, publiée mercredi dans la revue scientifique Current Biology, a révélé de fortes prédispositions génétiques aux maladies du foie, ainsi qu'une infection au virus de l'hépatite B à la fin de sa vie, deux facteurs ayant vraisemblablement contribué à sa mort, très certainement d'une cirrhose, aggravée par la consommation d'alcool.
Mais ils n'ont malheureusement pas pu expliquer la cause de sa surdité progressive, qui causait tant de peine à l'auteur de la 9ème Symphonie.
En 1802, le compositeur avait fait part de sa volonté, dans une lettre à ses frères rédigée dans un moment de désespoir, que sa maladie soit décrite après sa mort et rendue publique.
"Nous avons cherché à répondre à ce souhait", a déclaré lors d'une conférence de presse Tristan Begg, chercheur à l'université de Cambridge et auteur principal de l'étude.
Et même si le mystère perdure encore autour de certaines des nombreuses pathologies dont souffrait Beethoven, "nous avons été extrêmement chanceux (...) d'obtenir des résultats si fascinants", a déclaré M. Begg, à l'origine de ce projet démarré en 2014.
Cinq mèches
Jusqu'ici, les recherches sur la santé de Beethoven émanaient surtout de ses correspondances, son journal, des notes de ses médecins, ou encore d'un rapport d'autopsie.
Cette fois, les scientifiques se sont penchés sur huit mèches de cheveux présentées comme appartenant à Beethoven, et issues de collections publiques ou privées.
Ils ont déterminé que cinq d'entre elles provenaient d'un même individu masculin, avec des altérations montrant qu'elles dataient bien du début du 19ème siècle.
Parmi ces cinq mèches, l'histoire de transmission depuis deux siècles est ininterrompue pour deux d'entre elles, et soutenue par une riche documentation. L'une a été offerte en 1826 par Beethoven lui-même à un ami musicien, et la seconde provient d'un ami de la famille ayant organisé ses funérailles - jusqu'à être vendue aux enchères en 2016.
Ces cinq mèches, qui couvrent les sept dernières années de vie de Beethoven, sont de façon quasi-certaine authentiques, selon les chercheurs.
Trois autres ont en revanche été disqualifiées, dont une qui avait été utilisée pour soutenir l'hypothèse d'une mort par intoxication au plomb, mais appartenant en fait à une femme.
Le séquençage de l'ADN a ensuite eu lieu en Allemagne, dans le laboratoire de l'Institut Max-Plank d'anthropologie à Leipzig, où sont habituellement plutôt étudiés des hommes préhistoriques.
Contrairement à l'analyse d'os, "dans les cheveux, l'ADN est très dégradée", a expliqué Johannes Krause, responsable du département de génétique de cet institut, et co-auteur de l'étude. "Il était difficile de récolter assez d'ADN pour assembler le génome."
Plusieurs mètres de cheveux ont été utilisés, et finalement, les trois-quart du génome (l'ensemble des gènes d'un être vivant) ont pu être cartographiés.
Ecart conjugal
Beethoven, qui a connu au moins deux épisodes de jaunisse dont le premier en 1821, présentait "une prédisposition génétique considérable" aux maladies du foie, conclut l'étude.
Elle révèle également que Beethoven présentait une infection au virus de l'hépatite B, au moins durant les derniers mois de sa vie, mais qui pourrait avoir été antérieure. Or une infection chronique est l'une des causes majeures de cirrhose.
On sait par ailleurs que Beethoven était un grand consommateur d'alcool.
"Nous pensons donc que sa maladie provient d'une interaction" entre ces trois facteurs, a expliqué Markus Nöthen, également co-auteur de l'étude.
Les chercheurs n'ont en revanche pas pu émettre de conclusion définitive pour les problèmes intestinaux du compositeur (mais l'intolérance au lactose est exclue), ni surtout pour sa surdité, qui aurait pu être causée par une otosclérose ou bien la maladie de Paget.
Pour conclure leurs travaux, les scientifiques ont comparé l'ADN de Beethoven avec celle de cinq hommes belges partageant avec le compositeur un lointain parent ayant vécu au 16ème siècle, Aert van Beethoven.
Surprise: le chromosome Y de ces cinq hommes ne correspond pas à celui du musicien.
Selon les chercheurs, la seule explication possible est une relation extraconjugale, quelque part entre les sept générations séparant cet ancêtre commun et la naissance de Beethoven, à Bonn en 1770.
"Vous ne pouvez pas exclure que Beethoven lui-même soit illégitime", a jugé Tristan Begg. "C'est une possibilité."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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