International
La Russie menace d'intensifier ses frappes sur Kiev
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Au lendemain du naufrage de son vaisseau amiral en mer Noire, la Russie a menacé vendredi d'intensifier ses attaques sur Kiev après avoir accusé l'Ukraine de bombarder des villages sur son territoire.
"Le nombre et l'ampleur des frappes de missiles sur des sites de Kiev vont augmenter en réplique à toutes les attaques de type terroriste et aux sabotages menés en territoire russe par le régime nationaliste de Kiev", a indiqué le ministère russe de la Défense.
Le ministère a déjà annoncé la destruction d'un atelier de production de missiles sol-air dans l'usine Vizar située dans la banlieue de Kiev.
Auparavant, les autorités régionales ukrainiennes ont fait état d'explosions survenues au cours de la nuit au sud-ouest de Kiev, dans le district de Vassylkiv.
La défense anti-aérienne ukrainienne "est entrée en action" et les alertes anti-aériennes ont retenti à plusieurs reprises depuis jeudi soir dans la région de la capitale, a indiqué son gouverneur, Olexandre Pavliouk.
Même si les troupes russes se sont retirées de la région de Kiev fin mars, ces alertes y restent assez fréquentes.
"Hystérie anti-ukrainienne"
La Russie affirme que l'Ukraine a bombardé des villages russes frontaliers, des accusations balayées par le camp adverse. Selon les Ukrainiens, ce sont les services secrets russes qui mènent des "attaques terroristes" dans la région frontalière pour alimenter "l'hystérie anti-ukrainienne".
Le Comité d'enquête russe a affirmé que deux hélicoptères ukrainiens "équipés d'armes lourdes" étaient entrés en Russie et avaient procédé à "au moins six frappes sur des immeubles d'habitation dans le village de Klimovo", dans la région de Briansk.
Sept personnes, dont un bébé, ont été blessées "à des degrés divers", selon ces accusations russes, dont le bien-fondé est impossible à vérifier de manière indépendante.
La Russie a également affirmé vendredi avoir tué une trentaine de "mercenaires polonais" dans une frappe menée dans le nord-est de l'Ukraine, dans un contexte de vives tensions entre Moscou et Varsovie.
"En conséquence de la frappe, un détachement de mercenaires d'une compagnie militaire privée polonaise (...) a été liquidé dans le village d'Izioumske, dans la région de Kharkiv. Jusqu'à 30 mercenaires polonais ont été éliminés", a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.
"Coup dur"
Ces annonces russes surviennent au lendemain de la perte de leur vaisseau amiral, le Moskva, englouti dans les flots de la mer Noire. Ce navire lance-missiles de 186 mètres de longueur a coulé jeudi après avoir été touché par un missile ukrainien selon Kiev, en raison d'un incendie accidentel selon Moscou.
La perte de ce navire est "un coup dur" porté à la flotte russe dans la région, a déclaré jeudi le porte-parole du Pentagone John Kirby, avec "des conséquences sur leurs capacités" de combat, le Moskva étant un "élément-clé de leurs efforts pour établir une domination navale en mer Noire".
Il "assurait la couverture aérienne des autres vaisseaux pendant leurs opérations, notamment le bombardement de la côte et les manoeuvres de débarquement", a détaillé de son côté le porte-parole de l'administration militaire régionale d'Odessa Sergueï Bratchouk.
Le ministère russe de la Défense a indiqué jeudi soir que le Moskva "a perdu de sa stabilité en raison de dommages à la coque subis lors de l'incendie à la suite de la détonation de munitions" lors de son remorquage.
Quelles que soient les circonstances du naufrage, il s'agit pour la Russie de l'un de ses plus gros revers et d'une humiliation majeure.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a enfoncé le clou dans son message vidéo rituel du soir en faisant référence aux Ukrainiens comme "ceux qui ont montré que les navires russes ne peuvent qu'aller au fond".
Les revers militaires en Ukraine pourraient inciter le président russe Vladimir Poutine à recourir à une arme nucléaire tactique ou de faible puissance dans ce pays, a prévenu jeudi William Burns, le chef de la CIA, principale agence de renseignement américaine.
Mais "nous n'avons pas vraiment constaté de signes concrets comme des déploiements ou des mesures militaires qui pourraient aggraver nos inquiétudes", a-t-il toutefois insisté.
Traduisant dans les mots le niveau d'hostilité extrême atteint dans ce conflit, autant que la gravité des atrocités imputées aux forces russes, le Parlement ukrainien a voté jeudi une résolution qualifiant l'offensive russe de "génocide".
"Milliers de chars"
Dans la plus grande région du Donbass, celle de Donetsk, où "des combats se déroulent sur toute la ligne de front", trois personnes ont été tuées et sept blessées, selon la présidence ukrainienne.
L'autre région de ce bassin minier, celle de Lougansk, a elle été le théâtre de 24 bombardements qui ont fait deux morts et deux blessés, selon la même source.
La Russie, dont l'offensive massive annoncée dans le Donbass n'a toujours pas commencé, peine à prendre le contrôle total de Marioupol, un port stratégique de la mer d'Azov.
Le président Zelensky est resté depuis le début de la guerre retranché avec son administration dans le centre de la capitale, d'où il n'a cessé de réclamer aux Occidentaux des livraisons d'armements lourds qui font défaut pour résister à la puissance de feu des Russes.
"La Russie a amené des milliers de chars, de pièces d'artillerie et de toutes sortes d'armes lourdes dans la région, espérant tout simplement écraser notre armée", a martelé jeudi le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba.
"Calcinés"
Le président américain Joe Biden a finalement accédé mercredi à la demande ukrainienne, promettant une nouvelle aide militaire massive, de 800 millions de dollars, comprenant des blindés et des canons de longue portée.
Son homologue français Emmanuel Macron, interpellé par Volodymyr Zelensky sur son refus de reprendre à son compte le mot "génocide" utilisé par Joe Biden pour justifier son aide militaire, souligne de son côté que "les Etats qui considèrent que c'est un génocide se doivent par les conventions internationales d'intervenir". "Est-ce que c'est ce que les gens souhaitent? Je ne crois pas", a commenté M. Macron.
C'est à Marioupol (sud-est) que pourrait être enregistré dans l'immédiat le plus lourd bilan humain de cette guerre. Les autorités ukrainiennes ont évoqué quelque 20'000 morts.
Galina Vassilieva, 78 ans, y pointe du doigt un immeuble de neuf étages totalement brûlé: "Regardez nos beaux bâtiments!", s'exclame-t-elle. "Les gens sont calcinés à l'intérieur", raconte cette retraitée en faisant la queue devant un camion de séparatistes pro-russes distribuant de l'aide humanitaire.
La cité portuaire, que l'AFP a pu voir à l'occasion d'un voyage de presse organisé cette semaine par l'armée russe, a subi un déluge de feu, qui a ravagé les infrastructures et les habitations du demi-million de personnes qui y vivaient lorsque Vladimir Poutine a lancé son offensive contre l'Ukraine le 24 février.
Aujourd'hui, après plus de quarante jours, les combats sont limités à la vaste zone industrielle proche du bord de mer, les forces russes et leurs alliés séparatistes de Donetsk ayant imposé puis resserré peu à peu leur terrible siège.
La conquête de cette ville permettrait aux Russes de consolider leurs gains territoriaux en reliant la région du Donbass, en partie contrôlée par des séparatistes prorusses depuis 2014, à la Crimée annexée la même année.
Les bombardements continuent également dans la partie orientale de l'Ukraine. Selon le gouverneur de la région, plus de 500 civils dont 24 enfants ont été tués dans la région de Kharkiv (nord-est) depuis le début de l'invasion russe.
Des analystes considèrent que le président russe Vladimir Poutine, embourbé face à la résistance acharnée des Ukrainiens, veut obtenir une victoire dans le Donbass avant le défilé militaire du 9 mai marquant sur la Place Rouge la victoire soviétique sur les nazis en 1945.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Vaste opération contre un réseau complotiste et extrémiste en Allemagne
Les autorités allemandes ont annoncé mardi des perquisitions contre un réseau complotiste et extrémiste à travers le pays. Elles ont prononcé la dissolution de "la plus grande organisation" de cette mouvance accusée "d'attaquer l'ordre démocratique libéral".
Des perquisitions ont été lancées dans sept Länder du pays visant l'association "Royaume d'Allemagne", a annoncé le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Ce groupe compte environ 6000 partisans qui "nient l'existence de la République fédérale d'Allemagne et rejettent son système juridique", a-t-il précisé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un volcan en éruption aux Philippines
Un volcan du centre des Philippines est entré en éruption tôt mardi matin, projetant un panache gris de cendres à plusieurs kilomètres dans le ciel, ainsi que des débris. L'alerte de niveau 3 sur 5, mise en place lors d'une éruption en décembre, est restée inchangée.
La mesure prévoit un rayon d'évacuation à six kilomètres. Les villages des environs sont évacués depuis la mise en place de cette alerte en décembre.
"Une éruption modérément explosive s'est produite dans le cratère du volcan Kanlaon à 02h55 aujourd'hui" (20h55 lundi en Suisse), a indiqué l'institut philippin de volcanologie et de sismologie dans un communiqué, précisant qu'elle avait duré cinq minutes. "L'éruption a généré un panache volumineux grisâtre qui s'est élevé à environ trois kilomètres", a poursuivi l'agence.
Le volcan Kanlaon est l'un des 24 volcans actifs de ce pays d'Asie du Sud-Est, En août 1996, il était entré brusquement en éruption, tuant trois randonneurs qui se trouvaient près du sommet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Gaza: l'armée israélienne annonce avoir bombardé un hôpital
L'armée israélienne a annoncé mardi avoir bombardé un hôpital de la bande de Gaza, utilisé, selon elle, par le Hamas palestinien pour des "activités terroristes". Un journaliste, accusé par le passé par Israël d'avoir participé à l'attaque du 7 octobre, a été tué.
Après une pause des combats à l'occasion de la libération d'un otage israélo-américain, l'armée a indiqué sur réseau social Telegram dans la nuit de lundi à mardi avoir frappé "un centre de commandement et de contrôle situé dans l'hôpital Nasser à Khan Younès", dans le sud du territoire palestinien.
"Les hauts responsables du Hamas continuent d'utiliser l'hôpital pour des activités terroristes, en utilisant de manière cynique et brutale la population civile de l'hôpital et de ses environs", a-t-elle ajouté.
Le gouvernement du Hamas a affirmé ensuite dans un communiqué qu'une frappe sur l'hôpital avait "provoqué la mort de patients", sans préciser le nombre. Il a accusé Israël d'avoir "assassiné" le journaliste Hassan Aslih, présenté comme le directeur de l'agence de presse palestinienne Alam24.
Soigné dans l'hôpital
"L'armée israélienne a bombardé le service de chirurgie de l'hôpital Nasser à Khan Younès tôt mardi et a tué le journaliste Hassan Aslih, qui travaillait pour plusieurs organisations locales et arabes et pour plusieurs agences", a déclaré le porte-parole de la défense civile à Gaza.
Selon les autorités du Hamas, Hassan Aslih était soigné dans cet établissement après avoir été blessé le 7 avril lors d'une frappe israélienne visant une tente utilisée par des journalistes à proximité.
Deux autres journalistes avaient été tués, selon la même source à l'époque: Hilmi al-Faqaawi, qui travaillait par une agence de presse, et Ahmad Mansour, employé de l'agence Palestine Today, un média proche du mouvement palestinien Jihad islamique.
Otage libéré
L'armée israélienne avait alors annoncé avoir ciblé Hassan Abdel Fattah Mohammed Aslih, présenté comme "un terroriste [...] agissant sous couverture de journaliste et de dirigeant une société de presse". Selon l'armée, M. Aslih "a participé au massacre du 7 octobre et, durant le massacre, a filmé et diffusé sur les réseaux des actes de meurtre, pillage et incendies".
Selon CPJ, au moins 178 journalistes sont morts à Gaza, en Cisjordanie en Israël et au Liban depuis le début de la guerre.
La frappe de la nuit de lundi à mardi intervient alors qu'une suspension des bombardements avait été constatée lundi à l'occasion de la libération par le Hamas d'Edan Alexander. Le seul otage vivant ayant la nationalité américaine qui était encore retenu à Gaza avait été enlevé alors qu'il servait dans une base de l'armée dans le sud d'Israël, lors de l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023.
Sa libération a eu lieu avant le début d'une tournée au Moyen-Orient du président américain Donald Trump.
L'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Les représailles israéliennes ont fait au moins 52'862 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées dimanche par le ministère de la santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Crash du MH17 en Ukraine: la Russie responsable, selon l'OACI
L'agence de l'ONU pour l'aviation civile, l'OACI, a estimé lundi que la Russie était responsable du crash du MH17, abattu il y a dix ans au-dessus de l'Ukraine. 298 passagers et membres d'équipage avaient péri dans la catastrophe.
Cette décision a été rendue à la suite de plaintes des Pays-Bas et de l'Australie. Le conseil de l'organisation, basée à Montréal au Canada, a estimé que ces dernières étaient "fondées en fait et en droit". "La Fédération de Russie n'a pas respecté ses obligations en vertu du droit aérien international lors de la destruction du MH17 de la Malaysia Airlines en 2014", indique l'organisation dans un communiqué publié lundi.
Il s'agit de la première décision du conseil de l'organisation "sur le bien-fondé d'un différend entre États membres".
Le 17 juillet 2014, le Boeing 777, qui reliait Amsterdam à Kuala Lumpur, a été abattu par un missile sol-air BUK de fabrication russe au-dessus du territoire aux mains des séparatistes prorusses. L'ensemble des 298 passagers et membres d'équipage de l'appareil ont été tués, parmi eux, 196 Néerlandais, 43 Malaisiens et 38 Australiens.
Trois hommes condamnés
La justice néerlandaise a condamné en 2022 trois hommes à la prison à vie pour leur rôle dans le drame, dont deux Russes, mais Moscou a toujours refusé d'extrader tout suspect. La Russie a toujours nié toute implication dans l'incident.
"Il s'agit d'un moment historique dans la quête de vérité, de justice et de responsabilité pour les victimes de l'accident du vol MH17, leurs familles et leurs proches", a déclaré le gouvernement australien dans un communiqué après l'annonce de l'OACI.
Le gouvernement australien demande de prendre rapidement des mesures pour remédier à cette violation. "Nous demandons à la Russie d'assumer enfin sa responsabilité dans cet horrible acte de violence et de réparer sa conduite flagrante, comme l'exige le droit international", a-t-il ajouté.
De son côté, le ministre néerlandais des affaires étrangères, Caspar Veldkamp, s'est félicité de cette décision, estimant que cela ne pourrait pas "effacer le chagrin et la souffrance" des proches des victimes, mais qu'il s'agissait d'"un pas important vers la vérité et la justice".
Selon le gouvernement néerlandais, "dans les semaines à venir, le conseil de l'OACI examinera la manière dont la réparation juridique devrait avoir lieu".
Canberra et Amsterdam demandent au conseil de l'OACI d'imposer à la Russie "d'entamer des négociations avec les Pays-Bas et l'Australie sur cette question et de superviser ce processus", a ajouté la même source.
L'équipe d'enquêteurs internationaux des Pays-Bas, d'Australie, de Malaisie, de Belgique et d'Ukraine avait conclu en 2023 qu'il existait de "fortes indications", selon lesquelles, le président russe Vladimir Poutine avait approuvé la fourniture du missile qui a abattu l'avion.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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