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International

Argentine: un ruisseau vire au rouge

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Le Sarandi a déjà pris différentes teintes par le passé, bleuâtre, un peu vert, rose, un peu lilas, selon une habitante. (© KEYSTONE/EPA/STRINGER)

Les eaux d'un ruisseau de la banlieue de Buenos Aires ont temporairement viré au rouge carmin jeudi, suscitant l'inquiétude des habitants de la municipalité d'Avellaneda. Ils ont accusé les industries de la région.

"Pas besoin d'être inspecteur pour se rendre compte de la pollution que subit ce pauvre ruisseau Sarandi", a déclaré Maria Ducomls, femme au foyer de 52 ans vivant dans la région depuis plus de 30 ans, en comparant le cours d'eau à un "ruisseau de sang".

Le ministère de l'environnement de la province de Buenos Aires a indiqué par communiqué que des échantillons d'eau avaient été prélevés pour déterminer quelle substance avait provoqué la coloration, évoquant la possibilité d'un "colorant organique".

Bleuâtre, rose, vert

En fin d'après-midi, la coloration du ruisseau, qui traverse une zone d'usines textiles et de traitement de peaux, située à moins de 10 kilomètres du centre de Buenos Aires, avait perdu de son intensité, a constaté l'AFP.

Ce sont "les industries [de la région] qui déversent des déchets dans le ruisseau", accuse Mme Ducomls, qui dit avoir déjà vu dans le passé le Sarandi prendre différentes teintes. "Nous l'avons vu bleuâtre, un peu vert, rose, un peu lilas, avec de la graisse sur le dessus qui ressemble à de l'huile", énumère-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump signe un décret pour réformer le processus électoral

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Le décret signé par Trump prévoit de rendre obligatoire la présentation de preuves de citoyenneté américaine au moment de l'inscription au niveau des Etats sur les listes électorales (image symbolique). (© KEYSTONE/EPA/SHAWN THEW / POOL)

Donald Trump a signé mardi un décret exécutif visant à imposer aux Etats américains des contrôles renforcés sur les listes électorales et à restreindre le vote par correspondance, le républicain s'insurgeant contre un système électoral supposément en sa défaveur.

Des experts ont estimé que le texte représentait un dépassement des prérogatives de l'exécutif et des associations ont déjà promis de le contester devant la justice.

Le président américain n'a jamais reconnu sa défaite à la présidentielle de 2020 face à Joe Biden et a dénoncé sans fondement des fraudes électorales massives, notamment dans le vote par correspondance - une méthode largement utilisée aux Etats-Unis.

"Peut-être que certains pensent que je ne devrais pas me plaindre parce qu'on a gagné de manière écrasante" en novembre dernier, a déclaré Donald Trump au moment de signer le décret à la Maison Blanche.

Le décret prévoit de rendre obligatoire la présentation de preuves de citoyenneté américaine au moment de l'inscription au niveau des Etats sur les listes électorales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Faille de sécurité sur le Yémen: Waltz assume sa "responsabilité"

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Mike Waltz, le conseiller à la sécurité nationale de Trump à l'origine de la faille de sécurité sur les frappes américaines au Yémen, assume sa "responsabilité" (archives). (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Mike Waltz, le conseiller à la sécurité nationale de Trump à l'origine de la faille de sécurité concernant les frappes américaines au Yémen, a dit mardi assumer sa "responsabilité" après qu'un journaliste s'est retrouvé dans le groupe Signal qu'il avait créé.

"J'assume mon entière responsabilité. J'ai créé ce groupe", a réagi sur Fox News Mike Waltz lors de sa première interview depuis la révélation de ces faits, suggérant qu'il avait pu avoir le numéro du journaliste enregistré sur son téléphone en pensant que c'était celui de quelqu'un d'autre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Cisjordanie: Israël libère un réalisateur palestinien arrêté

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Yuval Abraham, également coréalisateur de "No Other Land", a indiqué que Hamdan Ballal avait été battu par un "groupe de colons". (© KEYSTONE/AP/Leo Correa)

La police israélienne a libéré mardi le Palestinien Hamdan Ballal, coréalisateur du documentaire "No other land" oscarisé cette année. Il avait été arrêté la veille après avoir été selon des militants la cible d'une attaque de colons israéliens en Cisjordanie occupée.

L'armée israélienne avait indiqué plus tôt que trois Palestiniens avaient été appréhendés lundi pour avoir "lancé des pierres" lors d'une "confrontation violente" entre Israéliens et Palestiniens dans le village de Soussia, dans le sud de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.

Un porte-parole de la police avait confirmé à l'AFP la détention de Hamdan Ballal, avant l'annonce mardi de la libération des trois Palestiniens.

"Les trois hommes ont été transférés par l'armée à la police israélienne pour enquête sur des soupçons de jets de pierres, de dégâts matériels et de mise en danger de la sécurité", avant d'être libérés sous caution et interdits de contacter les autres personnes impliquées dans les violences, selon un communiqué de la police.

T-shirt taché de sang

Basel Adra, qui a travaillé avec Hamdan Ballal sur "No Other Land", a publié sur X une photo de ce dernier après sa libération, les yeux fermés et le t-shirt taché de sang.

"Hamdan a été libéré et est actuellement soigné dans un hôpital de Hébron. Il a été battu partout sur son corps par des soldats et des colons", a-t-il écrit, en affirmant que "les soldats avaient gardé ses yeux bandés et ses mains menottées toute la nuit".

Basel Adra avait publié une photo sur X lundi soir montrant le moment où, selon lui, Hamdan Ballal a été placé en garde à vue, "blessé et en train de saigner".

"Attaque de colons"

Lundi, Yuval Abraham, également coréalisateur de "No Other Land", a indiqué que M. Ballal avait été battu par un "groupe de colons". "Un groupe de colons a attaqué la maison de Hamdan Ballal. Alors qu'il était blessé et saignait, des soldats sont entrés dans l'ambulance qu'il avait appelée et l'ont arrêté."

Des militants du Center for jewish Nonviolence, une ONG opposée à l'occupation israélienne, ont affirmé qu'ils avaient été témoins des violences à Soussia.

Violences des colons récurrentes

Jenna, une militante américaine membre de l'ONG qui a refusé de donner son nom pour des raisons de sécurité, a affirmé à l'AFP avoir vu les forces israéliennes emmener Hamdan Ballal et deux autres Palestiniens dans une voiture de police.

Elle a ajouté qu'avant l'arrivée des forces israéliennes, un groupe de "15 à 20 colons" avait attaqué les militants présents sur place ainsi que la maison de M. Ballal à Soussia. "Ce type de violence a lieu régulièrement", selon elle.

Zone militaire

Le village de Soussia est situé près de la région de Massafer Yatta, d'où est originaire Basel Adra et qui a été déclarée zone militaire par Israël.

Après une longue bataille judiciaire, la Cour suprême a donné raison en 2022 à l'armée israélienne, dans une décision ouvrant la voie à l'expulsion des habitants des huit villages installés dans cette région.

Déplacement forcé

Tourné à Massafer Yatta, zone du sud de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé pour Israël depuis 1967, "No other land" suit un jeune Palestinien luttant contre ce que l'ONU qualifie de déplacement forcé des habitants des villages du secteur.

Environ trois millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie aux côtés de près d'un demi-million d'Israéliens habitant dans des colonies, toutes illégales au regard du droit international.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le couple Vance au Groenland malgré les protestations du Danemark

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"Aucun membre du système officiel groenlandais n'a invité ces soi-disant touristes", a insisté auprès de l'AFP la députée Aaja Chemnitz, qui représente le Groenland au Parlement danois. (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

Le vice-président américain JD Vance a annoncé mardi qu'il se rendrait vendredi au Groenland, défiant le Danemark qui s'était auparavant insurgé contre la visite prochaine de responsables américains dans son territoire autonome, ouvertement convoité par Donald Trump.

Etaient déjà prévus les déplacements du conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz, qui doit aller cette semaine au Groenland selon le gouvernement groenlandais, et du ministre de l'Energie Chris Wright, d'après la presse américaine.

Ainsi que d'Usha Vance, l'épouse de M. Vance, qui y sera de jeudi à samedi. C'est au tour maintenant du vice-président, qui a pris des positions particulièrement dures en matière de politique étrangère, de se rendre sur place.

"Il y avait tant d'excitation autour de la visite d'Usha au Groenland vendredi que j'ai décidé que je ne voulais pas la laisser s'amuser toute seule et je me joindrai donc à elle", a déclaré le vice-président américain dans une vidéo publiée sur la plateforme X.

Questions de "sécurité"

JD Vance se rendra à la base spatiale de Pituffik, une base de la branche de l'armée américaine dédiée à l'espace, "pour être informé des sujets liés à la sécurité de l'Arctique" et rencontrer les troupes, ont fait savoir ses services.

Il sera accompagné de sa femme, qui n'assistera finalement pas à une course nationale de chiens de traîneau, comme cela avait été initialement annoncé.

L'annonce des premières visites, présentées comme privées, avait déjà déclenché l'ire des responsables politiques danois et groenlandais.

"On ne peut pas organiser une visite privée avec des représentants officiels d'un autre pays", a dit la cheffe du gouvernement danois Mette Frederiksen à la presse.

"La pression exercée sur le Groenland et le Danemark dans cette situation est inacceptable. Et c'est une pression à laquelle nous allons résister", a ajouté la Première ministre, soulignant avoir le soutien de ses alliés à travers l'Europe.

Attente d'un nouveau gouvernement

Le Groenland est dans l'attente d'un gouvernement après la tenue d'élections législatives le 11 mars qui ont vu la victoire du centre-droit.

Sur Facebook, le gouvernement sortant a rappelé n'avoir "envoyé aucune invitation pour des visites, qu'elles soient privées ou officielles".

"Le gouvernement actuel est un gouvernement de transition dans l'attente de la formation d'une nouvelle coalition gouvernementale, et nous avons demandé à tous les pays de respecter ce processus", est-il écrit.

"Aucun membre du système officiel groenlandais n'a invité ces soi-disant touristes", a insisté auprès de l'AFP la députée Aaja Chemnitz, qui représente le Groenland au Parlement danois.

Le président Trump, qui ne cesse de répéter son souhait d'annexer le Groenland, a de son côté assuré que la visite répondait à "l'appel" de "nombreuses personnes du Groenland qui aimeraient que quelque chose se passe pour qu'il soit correctement protégé et que l'on s'en occupe correctement".

"Nous sommes des alliés, nous avons un accord de défense sur le Groenland qui remonte à 1951", a rappelé Mme Frederiksen. "Rien n'indique, ni au Danemark ni au Groenland, que nous ne voulons pas coopérer avec les Américains".

Manifestation

Depuis décembre et les premières annonces de Donald Trump sur son intention d'acquérir l'immense île arctique, sa classe politique a souligné qu'elle n'était pas à vendre, mais "ouverte aux affaires".

Dans un sondage réalisé fin janvier, la population groenlandaise s'est dite massivement opposée à l'idée d'un rattachement à Washington.

"À Sisimiut (où a lieu la course de chiens), ils seront accueillis par une manifestation, que je soutiens. Ils auraient dû y réfléchir à deux fois", a souligné Mme Chemnitz.

Territoire grand comme quatre fois la France, le Groenland attise les convoitises sur ses supposées richesses minérales, très largement inexploitées.

Le gouvernement sortant avait introduit une législation interdisant l'extraction de produits radioactifs. La prospection pétrolière a elle aussi été suspendue. Soutenues par la population, ces deux interdictions ne devraient pas être remises en cause.

Quant au nouveau gouvernement, les analystes ne se risquent pas à prévoir sa formation. Des négociations sont en cours sont la houlette du vainqueur du scrutin, les Démocrates.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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