Économie
La France vers un déficit commercial en recul
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Du mieux mais il y a encore du travail: le déficit commercial français sur les biens reste élevé, mais devrait se réduire pour l'année 2024 selon des chiffres attendus vendredi, à l'heure où les risques de guerre commerciale pourraient aggraver la situation.
Le bilan annuel de la balance commerciale française, diffusé à 8H45, devrait faire apparaître un déficit sur les biens compris entre 80 et 90 milliards d'euros, sauf surprise d'ampleur.
"C'est une amélioration c'est certain", observe Stéphane Colliac, économiste à la banque BNP Paribas.
La comparaison avec les deux années précédentes est forcément flatteuse, après le déficit record de 164 milliards d'euros enregistré en 2022 sur fond de guerre en Ukraine et d'envolée de la facture énergétique, suivi des 99,6 milliards d'euros en 2023 lorsque les prix de l'énergie étaient encore élevés.
"Mais c'est moins bien que ce que l'on a enregistré en 2019", soit avant la pandémie, poursuit l'économiste. Le déficit commercial s'était alors affiché à 59 milliards d'euros, proche de son niveau moyen depuis 2010.
La France n'a pas dégagé d'excédent commercial sur les biens depuis 2002 et de nombreux dirigeants ont promis de s'attaquer à ce mal national, sans parvenir depuis plus de vingt ans à des résultats tangibles.
Luxe, pharmacie
A l'image de 2023, la balance commerciale a bénéficié en 2024 d'un recul des importations d'énergie dans la foulée de la baisse des prix des hydrocarbures, selon M. Colliac.
L'excédent des produits de luxe va atteindre un record, porté par les parfums et les cosmétiques, et la pharmacie verra aussi son solde s'améliorer, affirme-t-on au cabinet du ministre délégué au Commerce extérieur Laurent Saint-Martin. L'aéronautique devrait également présenter une balance excédentaire.
Dans sa globalité toutefois, l'amélioration de la balance commerciale s'explique avant tout par un recul plus marqué des importations que des exportations, et non par une progression des exportations, relève Olivier Redoules, directeur des études de l'institut Rexecode, relativisant l'embellie.
"On est dans une rétractation des échanges", résume-t-il, une situation justifiée par le ministère par les craintes géopolitiques et économiques mondiales en 2024.
Outre la balance sur les biens, le gouvernement met en avant le tourisme et les services financiers, dont la balance est attendue à des records, ce qui va améliorer la balance des services.
Pour donner goût à l'export et dynamiser la balance commerciale, la France a adopté en 2023 le plan "Osez l'export" qui prévoit une série d'aides aux entreprises désireuses d'internationalisation (renforcement de l'image des produits français à l'étranger, accompagnement sur des salons, facilitation de l'accès aux financement...).
Ce plan vise à permettre d'atteindre 200.000 entreprises exportatrices d'ici 2030.
Le nombre d'entreprises françaises ouvertes à l'international s'est établi au troisième trimestre à 125.200 contre 129.000 un an plus tôt, selon les chiffres des douanes.
Trump
La France mise aussi sur l'articulation de l'ensemble des acteurs de l'export: le Trésor, Business France qui assiste les entreprises à l'étranger, et Bpifrance au sein de la "Team France Export".
L'inquiétude domine toutefois face à une économie française déjà fragile et à un contexte géopolitique tendu, avec la menace de nouveau agitée dimanche par Donald Trump d'imposer des taxes douanières punitives contre l'Union européenne.
"Le risque est que des exportations ne pouvant pas aller aux Etats-Unis viennent inonder notre marché", notamment les exportations chinoises, analyse Olivier Redoules, ce qui augmenterait les importations en France.
La France risque aussi d'être affectée surtout indirectement, via des partenaires qui eux sont très exposés au marché américain, à l'instar du secteur automobile allemand.
"La France est exposée parce qu'elle est un fournisseur de l'Allemagne", relève Stéphane Colliac.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Nouveau bâtiment sur le site de Cery: oui au crédit de 67 millions
Le Grand Conseil vaudois a approuvé mardi un gros crédit de 66,86 millions de francs pour la construction et les équipements d'un nouveau bâtiment sur le site de l'hôpital psychiatrique de Cery, à Prilly. Il sera destiné à accueillir l'Institut de radiophysique (IRA) et le Laboratoire suisse d'analyse du dopage (LAD), rattachés au Département de radiologie médicale du CHUV.
Ces locaux actuellement loués par le CHUV voient leurs baux arriver à échéance à l'horizon début 2028. Le regroupement sur un même site de ces deux structures d'importance stratégique pour le Canton et pour le CHUV permettra d'assurer la continuité et le développement des prestations, selon le Conseil d'Etat.
Le crédit d'investissement se divise en deux parties: 55,86 millions de francs pour la construction du bâtiment et 11 millions pour les équipements médico-techniques de ce bâtiment. Il a été accepté à l'unanimité des députés (120 oui).
Seule voix critique lors d'un très court débat, celle du député PLR Guy Gaudard. "C'est la valse aux centaines de millions (...) Et une fois de plus, rien n'est affecté pour le logement. L'argent public est investi en priorité pour l'administration publique plutôt que pour loger la population", a -t-il dénoncé.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La Poste réalise un résultat en baisse, mais solide
La Poste a réalisé un résultat d'exploitation de 183 millions de francs pour les neuf premiers mois de 2025. C'est 58 millions de moins qu'à la même période de l'année dernière.
La Poste a en revanche réussi à augmenter son bénéfice consolidé de 7 millions de francs à 193 millions à la fin du troisième trimestre, a-t-elle annoncé mardi. Cela est dû en premier lieu à la vente de la co-entreprise Yuh SA de PostFinance.
Le bras financier du géant jaune a enregistré des résultats en hausse sur les neuf premières mois de l'année. La direction déplore cependant un environnement de marché difficile. De janvier à fin septembre, Postfinance a affiché un produit d'exploitation de 224 millions, après 158 millions il y a un an.
Le recul du volume des lettres se poursuit (-4,3%), tout comme les paiements au guichet (-9,2%). L'entreprise a en revanche livré davantage de colis (3,5%) et transporté plus de voyageurs dans ses cars postaux (+3,2%) durant les trois premiers trimestres 2025.
En 2025, la Poste est confrontée à des coûts croissants. Ainsi, elle enregistre une augmentation des frais de personnel, principalement due aux mesures salariales et à la hausse des cotisations de prévoyance professionnelle.
"La Poste est en bonne santé financière. Mais nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers", dit le responsable Finances de la Poste Alex Glanzmann dans le communiqué. Le service universel coûte bien plus cher à la Poste que les bénéfices générés par le monopole du transport des lettres. Ainsi, si elle en venait à se limiter à son c½ur de métier traditionnel, elle disparaîtrait dans un avenir plus ou moins proche.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les dépenses de santé vont frôler les 110 milliards en 2027
Les dépenses de santé en Suisse vont atteindre près de 110 milliards de francs en 2027, selon les dernières prévisions du KOF. Elles franchiront la barre des 100 milliards cette année, soit en hausse de 3,7% par rapport à 2024.
Les coûts de la santé vont continuer d'augmenter à un rythme plus soutenu que par le passé, indique mardi le centre de recherche conjoncturelle (KOF) de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich. Pour 2025, ces dépenses sont estimées à 102 milliards de francs.
La hausse est attendue à 3,6% l'an prochain, pour frôler les 106 milliards de francs. Pour 2027, les dépenses atteindront 109,6 milliards (+3,5% sur un an), selon les prévisions du KOF publiées chaque automne. Les soins de longue durée sont le principal facteur de coûts.
Il ne faut pas s'attendre à voir ralentir l'évolution des dépenses, car la consommation de services de santé augmente, écrit le KOF. Sur la période 2024-2027, la hausse annuelle moyenne devrait s'inscrire à 3,9%, contre 3,1% au cours des dix années précédentes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Crédit Agricole veut augmenter d'un quart ses bénéfice d'ici 2028
Huit millions de clients en plus et 25% de bénéfice net supplémentaire: le groupe bancaire Crédit Agricole a détaillé mardi ses ambitions pour 2028 lors de la présentation de son plan stratégique à moyen terme, "Act".
Crédit Agricole S.A, entité cotée qui regroupe la majeure partie de l'activité du groupe, vise 60 millions de clients à horizon 2028, et un bénéfice net qui dépassera 8,5 milliards d'euros (7,8 milliards de francs), contre 6,9 milliards d'euros en 2024 à données comparables.
Cet objectif est supérieur de 500 millions d'euros aux estimations des analystes financiers interrogés par la plateforme financière Factset.
Le groupe bancaire a largement dépassé la plupart des ambitions de son précédent plan annoncé en 2022.
Il visait alors un bénéfice net de 6 milliards d'euros pour 2025, palier déjà franchi sur les neuf premier mois de l'année.
Crédit Agricole SA se donne par ailleurs pour objectif de "de devenir la première banque des jeunes en France", notamment par le biais de "solutions mobiles" et d'"interactions vocales", entre autres.
La banque veut également largement se développer en Italie, son deuxième marché, avec un objectif de 6,5 millions de clients. Elle détient déjà environ 20% des actions de Banco BPM, une des plus importantes banques du pays, et espère obtenir l'autorisation de la Banque centrale européenne (BCE) pour monter encore davantage.
Crédit Agricole SA entend également réaliser ses objectifs en réussissant à dégager 750 millions d'euros d'économies, notamment par des "plans de transformation de métiers" incluant une "rationalisation" de ses systèmes informatiques, sans donner davantage de précision.
Sur son volet gestion d'actifs, elle s'attend à une accélération sur les ETF (les fonds dont les parts sont échangeables en bourse, de plus en plus populaires), l'épargne liée à la retraite en Europe et un développement du marché asiatique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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