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International

Un enseignant tué au couteau et deux blessés dans un lycée d'Arras

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Des élèves quittent le lycée à Arras après l'attaque mortelle. (© KEYSTONE/AP/Michel Spingler)

Un homme armé d'un couteau et criant "Allah Akbar" a tué un enseignant et blessé grièvement deux personnes dans un lycée à Arras, dans le nord de la France vendredi matin.

L'assaillant, interpellé par la police, âgé d'une vingtaine d'années, est d'origine tchétchène, selon des sources policières. Selon l'une d'elles, il est de nationalité russe, arrivé en France en 2008.

L'individu, fiché S pour sa dangerosité potentielle, était sous la surveillance des services de renseignements français et avait été contrôlé jeudi, a indiqué à l'AFP une source du renseignement.

En France, les fiches S concernent les personnes qui peuvent, en raison de leur activité individuelle ou collective, porter atteinte à la sûreté de l'État.

L'homme "était sous écoute et faisait l'objet de surveillances physiques", "depuis cet été", a précisé la même source, ajoutant que "ses conversations téléphoniques n'avaient pas mis en évidence, ces derniers jours, d'éléments permettant d'annoncer un passage à l'acte".

L'enseignant tué a reçu un coup de couteau à la gorge ainsi que dans le thorax, toujours selon la police.

Entre la vie et la mort

Parmi les deux blessés figurent un agent de sécurité qui a été atteint de plusieurs coups de couteau, et un enseignant. Selon une source proche du dossier, l'agent de sécurité est "très gravement blessé, entre la vie et la mort".

Aucun lycéen n'a été blessé.

Cette attaque survient trois ans presque jour pour jour après l'assassinat de Samuel Paty, un enseignant de 47 ans décapité le 16 octobre 2020 près de son collège de Conflans-Sainte-Honorine, en région parisienne, une dizaine de jours après avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet lors de cours sur la liberté d'expression.

L'assaillant de 18 ans, un réfugié russe d'origine tchétchène, avait été tué par la police.

Le parquet national antiterroriste a annoncé vendredi avoir ouvert une enquête.

Le frère de l'assaillant, âgé de 17 ans, a été arrêté à proximité d'un autre établissement. Et selon une source policière, "plusieurs membres de la famille ont été interpellés pour les besoins de l'enquête".

Le président français Emmanuel Macron s'est rendu en début d'après-midi sur les lieux de l'attaque.

"L'horreur vient de frapper" avait réagi plus tôt Yaël Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale, qui a suspendu ses travaux en solidarité avec les victimes.

"On s'est barricadés"

Un large périmètre de sécurité a été mis en place autour de l'établissement, où la police, les pompiers et les secours étaient déployés, ont constaté des journalistes de l'AFP. Des parents étaient présents devant le lycée, d'où les élèves sont visibles à travers les fenêtres.

Les lycéens et le personnel du lycée ont été confinés dans l'établissement, a précisé une source policière.

Un enseignant de philosophie ayant assisté à l'attaque a décrit un mouvement de panique au moment de l'intercours, quand les élèves du collège se sont retrouvés face à un homme armé.

"Il a agressé un personnel de la cantine, j'ai voulu descendre pour intervenir, il s'est tourné vers moi, m'a poursuivi et m'a demandé si j'étais professeur d'histoire-géographie", a-t-il ajouté.

"On s'est barricadés, puis la police est arrivée et l'a immobilisé".

Selon lui, la victime est un professeur de français du collège, une information confirmée à l'AFP par la secrétaire générale du Snes-FSU, un syndicat d'enseignants.

Deux autres syndicats, le Snes-FSU et le SE Unsa, ont affirmé à l'AFP que l'assaillant était "un ancien élève".

Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montraient un jeune homme, pantalon noir et veste grise, se battre avec plusieurs adultes dans la cour de l'établissement, visiblement avec une arme à la main, avant de se diriger vers la porte d'entrée.

Effroi des enseignants

"Effroi", "déflagration", "épouvantable": les enseignants contactés par l'AFP se sont dits "sous le choc" après le meurtre d'un des leurs.

"L'école est une fois de plus une cible, car elle incarne les valeurs de la République, liberté égalité, fraternité", a ainsi témoigné Agnès Andersen, secrétaire générale d'un syndicat de chefs d'établissements.

Le gouvernement a demandé de renforcer immédiatement la sécurité de tous les établissements scolaires en France.

Depuis l'attaque qui a fait 12 morts en janvier 2015 au siège parisien de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, une vague d'attentats jihadistes a fait plus de 260 morts en France.

Ce nouvel épisode violent survient alors que la guerre fait rage en Israël, faisant craindre à l'exécutif une importation du conflit en France.

Jeudi soir, le président Macron a appelé les Français à rester "unis" et a promis d'être "impitoyable avec tous les porteurs de haine", tout en réitérant son soutien à Israël.

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé jeudi avoir recensé "plus d'une centaine d'actes antisémites" depuis samedi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Culture

La police de Los Angeles va enquêter sur la mort de Matthew Perry

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Matthew Perry incarnait le personnage de Chandler dans la série Friends. (© KEYSTONE/AP Invision/BRIAN ACH)

La police de Los Angeles a annoncé mardi enquêter sur les circonstances de la mort de l'acteur Matthew Perry, acteur vedette de la série "Friends" décédé en octobre des "effets aigus" d'une prise de kétamine.

Agé de 54 ans, Matthew Perry a été retrouvé inconscient le 28 octobre par son assistant dans un jacuzzi à son domicile de Los Angeles.

Selon le rapport du bureau de médecine légale du comté de Los Angeles, celui qui incarnait "Chandler Bing" dans la sitcom "Friends" était décédé des "effets aigus" d'une prise de kétamine. Sa mort avait été déterminée comme étant un "accident", mais fait l'objet d'investigations.

Dans un communiqué, la police de Los Angeles indique ainsi "continuer son enquête sur les circonstances de la mort de Matthew Perry", avec l'aide de la police fédérale antidrogues (DEA) et de la police des postes américaines (USPIS), "sur la base du rapport de médecine légale".

La kétamine, anesthésiant parfois détourné à des fins stimulantes ou euphorisantes, était prise par l'acteur de manière supervisée dans le cadre de sessions de thérapie pour dépression.

La question de savoir comment Matthew Perry -- qui n'avait pas eu de session supervisée d'injection plusieurs jours avant sa mort -- s'est procuré la kétamine est désormais au coeur de l'enquête.

Matthew Perry luttait depuis des années contre son addiction aux analgésiques et à l'alcool. Dans ses mémoires publiés l'année dernière, il avait confié avoir suivi 65 séances de sevrage, dépensant plus de neuf millions de dollars.

Il avait aussi subi plusieurs opérations chirurgicales liées à ses problèmes d'addiction à la drogue, dont une intervention durant sept heures au niveau du colon en 2018, allant jusqu'à affirmer un jour: "Je devrais être mort".

Sa mort inattendue avait suscité une pluie d'hommages, allant de grandes figures de Hollywood au Premier ministre canadien Justin Trudeau.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Microsoft et OpenAI avancent sur l'IA malgré les controverses

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Le CEO de OpenAI, Sam Altman. (© KEYSTONE/AP/MARKUS SCHREIBER)

Sam Altman, le patron d'OpenAI, s'est félicité mardi des progrès accomplis dans l'intelligence artificielle (IA) lors de la conférence annuelle de son principal investisseur, Microsoft. Les deux entreprises avancent à très grande vitesse malgré les polémiques.

"J'ai été très surpris par à quel point j'aime le nouveau mode vocal", a confié Sam Altman, tout sourire, à Kevin Scott, le directeur technologique de Microsoft, lors d'une interview surprise sur scène.

Le "mode vocal" de ChatGPT, dévoilé la semaine dernière, vient pourtant de causer une controverse majeure à la start-up star de la Silicon Valley, qui a lancé la révolution de l'IA générative.

Accusé d'avoir copié la voix de Scarlett Johansson pour le tout nouveau mode vocal de l'assistant d'IA, Sam Altman vient en effet de présenter des excuses et d'annoncer la suspension de Sky, la voix en question, générée par l'IA.

Après les annonces flamboyantes de son partenaire OpenAI et de son rival Google, et bien avant celles très attendues d'Apple en juin, ce devait être au tour de Microsoft cette semaine d'étaler ses innovations dans l'IA.

"Nous sommes le leader de l'industrie dans l'IA", a assuré Frank Shaw, directeur de la communication, dans un billet de blog résumant les annonces du groupe informatique.

Le fabricant de Windows a dévoilé lundi les PC "Copilot+", des nouveaux ordinateurs où son interface d'IA Copilot et d'autres outils sont intégrés par défaut pour aider l'utilisateur dans toutes ses tâches, des emails aux réunions professionnelles et aux projets personnels.

Copilot repose sur GPT-4, le modèle d'IA générative d'OpenAI, et va graduellement passer à GPT-4o, le modèle multimodal présenté par la start-up, qui comporte, entre autres, le fameux mode vocal.

Une évolution trop rapide

Et pendant que de nombreux observateurs et élus s'inquiètent de la vitesse ultra rapide à laquelle les géants de la tech déploient leurs nouveaux outils de plus en plus humanisés, les groupes se félicitent d'aller toujours plus loin, et ne manquent jamais de rappeler que "ce n'est que le début".

De GPT-3.5 à GPT-4, "le modèle est devenu plus solide, plus sûr, plus utile, parce qu'il est devenu plus intelligent et parce que nous avons beaucoup travaillé pour ajouter des fonctionnalités de sécurité", a souligné Sam Altman. Et à l'avenir, "les modèles vont devenir encore plus intelligents", a-t-il promis, assurant que "c'est ce qui compte le plus".

La semaine dernière, OpenAI a reconnu avoir dissous son équipe dont la mission était d'encadrer les éventuels dangers à long terme d'une IA trop intelligente. L'annonce avait été marquée par le départ d'un des cofondateurs de l'entreprise, Ilya Sutskever, ainsi que du responsable de l'équipe, Jan Leike.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Plus de la moitié des mangroves menacées d'extinction d'ici 2050

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Des millions de personnes dépendent des écosystèmes de mangroves dans différents pays. (© KEYSTONE/AP/MAHMUD HOSSAIN OPU)

Plus de la moitié des écosystèmes de mangroves sont menacés d'extinction d'ici 2050. Leur maintien peut contribuer à la lutte contre le changement climatique, a affirmé mercredi l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

L'organisation a évalué pour la première ces écosystèmes dans sa liste rouge. Selon elle, près de 20% des mangroves sont en danger ou même en grave danger.

Elles sont exposées à la déforestation, aux activités économiques ou encore à la pollution. Mais la menace la plus importante est liée à la montée du niveau des océans et l'augmentation des tempêtes en raison du changement climatique. Celui-ci pourrait affecter de son côté un tiers de ces écosystèmes.

Cette évaluation va "nous aider à oeuvrer tous pour rétablir les mangroves que nous avons perdues et protéger celles que nous avons encore", affirme la nouvelle directrice générale de l'UICN, Grethel Aguilar. Des millions de personnes dans des communautés vulnérables dans le monde dépendent de celles-ci, ajoute-t-elle également. Elles sont protégées davantage contre certaines situations météorologiques extrêmes.

Sans amélioration d'ici 2050, huit milliards de tonnes de CO2 capturé pourraient être perdues. Le coût pour la société pourrait s'approcher de 340 milliards de dollars. Plus de 16 millions de jours de pêche pourraient également être éliminés. Et 2,1 millions de personnes perdraient leur protection face aux inondations. Le coût attiendra sur cette question environ 33 milliards de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Claudio Ranieri prend sa retraite

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Claudio Ranieri met pour de bon fin à sa carrière de coach (© KEYSTONE/EPA/FABIO MURRU)

Après presque 40 ans dans la peau d'un entraîneur, Claudio Ranieri se retire du monde du football. L'Italien de 73 ans quitte son poste à Cagliari à la fin de cette saison.

En janvier 2023, un peu plus d'un an après son licenciement de Watford, Ranieri était revenu sur scène en devenant entraîneur de Cagliari. Avec le club sarde, il a fêté la promotion en Serie A et dimanche dernier, l'équipe a assuré son maintien dans l'élite.

Ranieri a donc annoncé avant le dernier match de la saison, jeudi contre la Fiorentina, qu'il renonçait à poursuivre l'aventure malgré un contrat encore valable. Il restera comme l'homme qui avait conduit Leicester City au titre de champion d'Angleterre en 2016, à la surprise générale.

Le Cagliari Calcio fait ses adieux à son entraîneur sur le site Internet du club avec ces mots: "Per sempre grati, Mister !" Toujours reconnaissant, Mister.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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