International
Assaut du Capitole: Trump veut garder secrets les documents
L'ancien président américain Donald Trump s'est pourvu en justice pour bloquer la divulgation des documents de la Maison-Blanche relatifs à l'assaut de ses partisans sur le Capitole. Il invoque le droit de l'exécutif à garder certaines informations secrètes.
La procédure engagée par Donald Trump devrait déclencher une épreuve de force devant les tribunaux, qui pourrait bien éprouver l'autorité constitutionnelle du congrès à examiner les actions de la branche exécutive du pouvoir.
Le 6 janvier, des milliers de partisans du président républicain avaient pris d'assaut le siège du Parlement américain, dans le but de bloquer la victoire électorale du démocrate Joe Biden.
Plus tôt dans la journée, Donald Trump avait prononcé un discours devant la foule à quelques centaines de mètres de là, avançant sans fondement que l'élection présidentielle de 2020 lui avait été volée.
"La requête de la commission n'est rien d'autre qu'une tentative vexatoire et illégale d'aller à la pêche aux informations, ouvertement soutenue par Biden et conçue pour enquêter anticonstitutionnellement sur le président Trump et son administration", souligne la plainte déposée devant un tribunal de Washington et rendue publique lundi.
Témoignages de responsables
Les enquêteurs parlementaires cherchent à obtenir le témoignage de responsables qui pourraient évoquer ce que le président savait de l'assaut avant qu'il se déroule et ce qu'il a fait lorsque l'événement s'est produit.
Depuis la fin août, les archives nationales ont envoyé de nombreux documents officiels demandés par les enquêteurs aux équipes de M. Trump et du président Biden, leur donnant 30 jours pour les passer en revue.
Dans sa jurisprudence, la cour suprême a tranché que les présidents avaient le droit de garder confidentiels certains documents et certains entretiens afin de garantir des discussions plus franches avec leurs conseillers. Donald Trump est loin d'être le premier président américain à avoir usé de ce privilège.
Aucun tribunal n'a cependant affirmé que ce dernier s'appliquait aux anciens présidents. Pour le moment, le président actuel Joe Biden a le dernier mot sur l'affaire. Il a déjà affirmé qu'il permettrait la divulgation d'un premier lot de documents, dédaignant les objections de son prédécesseur.
La plainte de Donald Trump demande à un juge fédéral de déclarer toute requête de la commission comme inadmissible et d'empêcher les archives nationales d'envoyer tout document.
L'ancien président a déjà demandé à ses principaux collaborateurs, de son dernier chef de cabinet Mark Meadows à son conseiller en stratégie politique Steve Bannon, d'ignorer les assignations à comparaître devant la commission d'enquête parlementaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Prêt de 35 milliards pour l'Ukraine, financé par les avoirs russes
L'UE annonce un prêt de 35 milliards d'euros pour l'Ukraine, financé par les avoirs gelés russes. C'est ce qu'a annoncé vendredi la présidente de la commission Ursula von der Leyen.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
GB: la dette publique britannique à 100% du PIB avant le budget
La dette du secteur public au Royaume-Uni a atteint en août exactement 100% du produit intérieur brut (PIB) un niveau inédit depuis les années 1960, mettant la pression sur le nouveau gouvernement travailliste à quelques semaines de son premier budget.
La dette publique britannique, qui s'élève à 2.546 milliards de livres (un peu plus de 3000 milliards d'euros), avait déjà dépassé 100% du PIB selon des chiffres provisoires publiés l'an dernier mais avait depuis été révisée à la baisse. Le chiffre publié vendredi est lui aussi "une estimation très provisoire", a prévenu l'Office national des statistiques (ONS) dans un communiqué.
La dette publique flirte depuis des mois avec les 100% du produit intérieur brut (PIB), gonflée notamment par les aides distribuées pendant l'épidémie de Covid et la crise de l'énergie.
Le déficit a quant à lui continué à déraper en août: l'emprunt du secteur public a atteint le mois dernier 13,7 milliards de livres (16,3 milliards d'euros), plus que prévu, selon le rapport mensuel de l'ONS sur les finances publiques, publié vendredi.
Et en cumulé depuis début avril, début de l'année fiscale britannique, le Royaume-Uni a emprunté 6,2 milliards de livres (7,4 milliards d'euros) de plus que les projections de l'organisme public de prévisions budgétaires (OBR).
L'aumentation de la dette met une pression supplémentaire sur le gouvernement travailliste arrivé au pouvoir début juillet après une campagne axée sur la promesse de "discipline budgétaire de fer".
Si l'exécutif blâme 14 années de gouvernements conservateurs pour un "trou noir" de 22 milliards de livres dans les finances publiques, le Premier ministre Keir Starmer a déjà prévenu que son premier budget, attendu le 30 octobre, serait "douloureux" avec de probables réductions des dépenses publiques et augmentations d'impôts.
Après avoir "hérité d'une économie qui ne fonctionnait pas (...) nous prenons maintenant des décisions difficiles pour (en) réparer les fondations", a réagi vendredi Darren Jones, secrétaire en chef du Trésor britannique, dans un communiqué.
D'autres pays sont confrontés à une envolée de leur dette. En France, elle s'est massivement accrue depuis la crise sanitaire et a grimpé à plus de 110% du PIB à la fin du premier trimestre, un taux seulement dépassé dans l'UE par l'Italie (près de 138% du PIB) et la Grèce (presque 160%).
Si les chiffres publiés vendredi "mettent en évidence le contexte budgétaire difficile" auquel le gouvernement est confronté, ce dernier pourra notamment compter sur "l'amélioration du contexte économique", relève Alex Kerr, analyste chez Capital Economics.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Un Suisse blessé dans l'attaque au couteau meurtrière à Rotterdam
Un ressortissant suisse a été grièvement blessé dans l'attaque au couteau qui a fait un mort jeudi soir à Rotterdam, a indiqué la police néerlandaise vendredi. Les autorités n'excluent pas un motif terroriste.
Le suspect, un homme de 22 ans originaire d'Amersfoort (centre des Pays-Bas) et "connu des services de police", a été arrêté, blessé durant son interpellation, et se trouve toujours à l'hôpital, a précisé une porte-parole des forces de l'ordre à l'AFP.
Le suspect a mortellement blessé un homme de 32 ans, originaire de Rotterdam, et grièvement touché un Suisse de 33 ans, peu après 20h00, dans le quartier du pont Erasmus, a précisé la police. Selon les médias néerlandais, des témoins ont déclaré que le suspect avait crié "Allah Akbar" (Dieu est le plus grand) pendant l'attaque.
De nombreuses personnes étaient présentes et la police a lancé un appel à témoin. Des témoins ont également déclaré aux forces de l'ordre que l'homme avait poignardé des personnes au hasard, selon l'agence de presse néerlandaise ANP.
Les secours sont arrivés rapidement et le Néerlandais blessé a été réanimé, "mais il a malheureusement succombé à ses blessures", selon la police. La victime suisse "a été grièvement blessée" et transportée d'urgence à l'hôpital.
Arrêté par un prof de sport
Une des deux victimes a été poignardée dans un parking, l'autre à proximité, au pied du pont Erasmus, selon le média public NOS. Le suspect a lui été maîtrisé et arrêté par des passants et des policiers. "Il a également été blessé" et "transporté à l'hôpital après son arrestation", toujours selon la police.
Un professeur de sport qui donnait un cours près du pont Erasmus a déclaré jeudi soir à la NOS qu'il avait stoppé l'agresseur. "J'ai vu un homme avec deux longs couteaux poignarder un jeune homme", a-t-il raconté. "J'ai finalement réussi à le maîtriser".
"Une enquête approfondie est en cours" et des témoins sont interrogés, a déclaré la porte-parole de la police, sans détailler pour quelles raisons le suspect était connu des forces de l'ordre.
"Les circonstances restent encore floues", selon un communiqué de la police. "Rien n'est exclu", a déclaré Mirjam Boers, porte-parole du district de la ville portuaire, interrogée sur un éventuel motif terroriste.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
La vedette italienne Sophia Loren fête ses 90 ans à Rome
L'actrice Sophia Loren, icône du cinéma couronnée par deux Oscars, fête vendredi à Rome ses 90 ans. Cela quelques jours seulement avant l'actrice française Brigitte Bardot, "deux divas qui ont redéfini l'imaginaire féminin du XXe siècle" selon un quotidien italien.
Née dans la Ville éternelle le 20 septembre 1934, la protagoniste inoubliable d'"Une journée particulière" (1977) soufflera ses 90 bougies lors d'une fête privée organisée dans un hôtel de luxe du centre historique.
Après un hommage organisé dans un cinéma romain par les studios Cinecittà et le ministre de la Culture, l'actrice retrouvera quelque 150 amis, collègues et membres de sa famille pour un dîner sur la terrasse de l'hôtel, où elle doit aussi inaugurer une suite portant son nom, selon le journal Il Corriere della Sera.
Pour l'occasion, Sophie Loren sera habillée par son grand ami Giorgio Armani.
Carrière hors normes
Vendredi, les grands quotidiens de la péninsule sont revenus sur la carrière hors normes de la brune aux yeux en amande, qui a eu pour partenaires à Hollywood les plus grands acteurs de l'époque, d'Anthony Queen à Clark Gable en passant par Marlon Brando, Cary Grant, Peter Sellers, John Wayne ou Franck Sinatra.
"Sophia Loren, le mythe a 90 ans", titre ainsi Il Corriere, tandis que le journal romain Il Messaggero rend hommage à "l'icône (inattendue) des droits des femmes".
La Repubblica choisit de l'associer à sa consoeur française Brigitte Bardot, qui passera le cap des 90 ans le 28 septembre. "Splendides nonagénaires", salue le quotidien de gauche, qui rend hommage aux "deux divas qui ont redéfini l'imaginaire féminin du XXe siècle".
Rediffusions prévues
Les 90 ans de Sophia Loren seront aussi marqués par une rétrospective au Lincoln Center de New York.
La télévision publique Rai a de son côté prévu plusieurs rediffusions de ses films, avec notamment vendredi soir sur Rai3 une version restaurée de "Mariage à l'italienne" avec Marcello Mastroianni, qui conjugue à elle seule plusieurs anniversaires: les 60 ans du film, sorti en 1964, le centenaire de la naissance de Mastroianni (26 septembre 1924) et les 50 ans de la mort de son réalisateur Vittorio De Sica (1974).
Légende du 7e art, l'actrice, veuve depuis le décès du producteur Carlo Ponti en janvier 2007, avait fait un retour sur les petits écrans italiens en 2010 dans un téléfilm sur sa vie où elle incarnait sa propre mère.
En 2014, elle avait publié pour ses 80 ans une autobiographie intitulée "Hier, aujourd'hui et demain". Sa dernière apparition au cinéma remonte à 2020 dans "La vie devant soi", une adaptation du roman de Romain Gary réalisée par son fils Edoardo Ponti. Elle avait obtenu grâce à ce rôle le prix de la meilleure actrice aux César du cinéma italien en 2021.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
SuisseIl y a 3 jours
Migros ferme les boutiques en ligne de ses filiales
-
InternationalIl y a 3 jours
Sept morts au Portugal, ravagé par les pires incendies de l'été
-
Double FaceIl y a 3 jours
Thomas Dutronc, invité de Double Face le dimanche du Jeune
-
PeopleIl y a 3 jours
Dolly Parton se confie sur son enfance difficile : "Je travaillais dur"
-
Grand ConseilIl y a 3 jours
Pas d'interdiction pour la fumée sur les terrasses des restaurants
-
PeopleIl y a 3 jours
Jodie Foster se confie sur la carrière de ses fils : "Je suis ravie pour eux"
-
HockeyIl y a 3 jours
Théo Rochette mène la meute de Lions vers la victoire
-
Grand ConseilIl y a 3 jours
Vaud: améliorer l'élimination des médicaments