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International

Astrazeneca: essais réussis pour un médicament contre le Covid-19

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Après les américains Merck et Pfizer, c'est au tour du britannique AstraZeneca d'annoncer des succès cliniques pour son candidat anti-Covid permettant de diminuer drastiquement le risque de développer une forme symptomatique de la maladie. (archives) (© KEYSTONE/AP/Matthias Schrader)

Le géant pharmaceutique britannique AstraZeneca a à son tour annoncé des essais cliniques avancés réussis pour un médicament à base d'anticorps contre le Covid-19 chez des patients à haut risque.

Le laboratoire anglo-suédois emboîte ainsi le pas aux américains Merck et Pfizer, qui avaient proclamé respectivement en octobre et début novembre qu'ils étaient parvenus à développer des médicaments permettant d'éviter les formes graves de la maladie et à prendre dès les premiers symptômes.

Le suivi à six mois d'un premier essai consistant à injecter une dose 300 mg du médicament AZD7442 "a montré une réduction de 83% du risque" de développer une forme symptomatique du Covid, a indiqué Astra Zeneca dans un communiqué jeudi.

"Aucune forme grave de la maladie ni aucun décès" lié au Covid n'ont été comptabilisés au cours de l'essai, a précisé le laboratoire.

Au début de l'étude, plus de 75% des participants présentaient des comorbidités les exposant à un risque élevé de forme sévère de la maladie en cas d'infection.

Un deuxième essai a quant à lui "montré une réduction de 88% du risque de Covid-19 grave ou de décès lorsqu'il est traité dans les trois jours suivant l'apparition des symptômes".

Lors de cet essai, des patients atteints d'un Covid-19 "léger à modéré" depuis trois jours ou moins avaient reçu l'injection d'une dose de 600 mg du médicament et la grande majorité des participants avait un risque élevé de développer une forme grave de la maladie.

Selon Hugh Montgomery, professeur de médecine de soins intensifs à University College London et l'un des principaux responsables de l'essai, cette combinaison de deux anticorps à longue durée d'action est une source d'espoir pour les patients vulnérables.

Elle peut fournir "la protection durable dont ils ont besoin de toute urgence pour enfin reprendre leur vie quotidienne", a-t-il indiqué, soulignant que les six mois de protection constatés lors du premier essai ont été obtenus "malgré une hausse du variant Delta".

AstraZeneca précise que les résultats complets de ces deux essais seront soumis pour publication à une revue médicale évaluée par des pairs.

Le laboratoire a déjà déposé une demande d'autorisation pour l'utilisation du médicament dans le traitement du Covid-19 auprès de l'autorité américaine du médicament (FDA).

Le groupe suédo-britannique avait annoncé en mars un accord avec les États-Unis pour fournir au pays cette année jusqu'à 700.000 doses de ce traitement par anticorps pour un montant total d'accords noués avec les États-Unis portant sur 726 millions de dollars.

Ce sont des antiviraux, qui agissent en diminuant la capacité d'un virus à se répliquer, freinant ainsi la maladie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Football

Parme va retrouver la Serie A après trois ans d'absence

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Simon Sohm, ici avec la Suisse, est promu en Serie A avec Parme (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Parme, leader du Championnat d'Italie de 2e division, va retrouver l'élite après trois ans d'absence. Ceci grâce à son nul 1-1 à Bari mercredi.

A deux journées de la fin de la saison, Parme totalise 74 points, soit sept de plus que Venise, 3e, qui ne peut donc plus la devancer.

Le but qui a assuré le retour en Serie A de Parme a été inscrit par le Français Ange-Yoan Bonny (50e).

Parme où ont notamment évolué l'Italien Gianluigi Buffon, le Français Lilian Thuram, l'Argentin Hernan Crespo ou encore le Brésilien Adriano n'a jamais été sacré champion d'Italie.

Mais le club d'Emilie-Romagne a remporté trois éditions de la Coupe d'Italie (1992, 1999, 2002), la Coupe des vainqueurs de Coupe, la défunte C2 (1993) et la Coupe de l'UEFA, actuelle Europa League, à deux reprises (1995, 1999).

Parme pourrait être accompagné dans l'élite par Come, 2e à trois points du leader. Le troisième billet pour la Serie A sera attribué à l'issue de barrages opposant six équipes.

Seule pour le moment une des trois équipes reléguées de Serie A est connue: il s'agit de la Salernitana, lanterne rouge du Championnat d'Italie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La Fed maintient ses taux, '"absence de progrès" sur l'inflation

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Le président de la Fed, Jerome Powell, a prévenu qu'il faudrait sans doute "plus de temps que prévu" avant d'avoir confiance dans la baisse de l'inflation. (© KEYSTONE/AP/Seth Wenig)

La Réserve fédérale américaine (Fed) a maintenu mercredi ses taux d'intérêt inchangés. Elle fait état de l'"absence de progrès" récents sur le front de l'inflation, mais annonce qu'elle dégonflera moins vite le volume d'actifs à son bilan à partir de juin.

La banque centrale américaine a laissé ses taux au plus haut depuis plus de vingt ans, entre 5,25 et 5,50%, fourchette au sein de laquelle ils évoluent depuis juillet, a-t-elle annoncé dans un communiqué publié à l'issue de sa réunion.

Cela a pour effet de maintenir à un niveau élevé les taux d'intérêts des prêts immobiliers, des cartes de crédit, des prêts automobiles ... afin d'empêcher les prix de continuer à flamber.

Et le président de la Fed, Jerome Powell, a prévenu lors d'une conférence de presse qu'il faudrait sans doute "plus de temps que prévu" avant d'avoir confiance dans la baisse de l'inflation. Comprendre que les taux resteront élevés plus longtemps.

Il s'est gardé de toute prédiction sur le moment où les taux entameront leur recul, entre crainte de voir les prix flamber de nouveau, et inquiétudes, à l'inverse, que cela ne pèse trop fort sur l'activité économique.

Jerome Powell a toutefois jugé "peu probable que le prochain mouvement sur les taux soit une hausse", la politique monétaire étant selon lui et ses collègues "suffisamment restrictive" sur la durée.

Sur le moment, cela a fait bondir Wall Street.

"Repoussées, pas annulées"

Les marchés, qui étaient pleins d'espoir de voir les taux commencer à baisser en juin, misent désormais plutôt sur septembre ou novembre, selon l'estimation de CME Group.

"Le moment de la première baisse des taux dépendra d'une modération durable de l'inflation", note Nancy Vanden Houten, économiste pour Oxford Economics.

Mais le message est que "les baisses de taux sont repoussées, pas annulées", souligne Krishna Guha, économiste pour Evercore, société de conseil en investissements.

Le Comité de politique monétaire (FOMC) a, dans son communiqué, fait état de l'"absence de progrès supplémentaires" au cours des derniers mois sur le front de l'inflation, pour la voir rejoindre l'objectif de 2%.

La courbe des prix semblait pourtant sur la bonne trajectoire. Mais depuis janvier, elle est repartie à la hausse, à 2,7% sur un an en mars, selon l'indice PCE privilégié par la Fed - celui qu'elle souhaite ramener à 2% -, et à 3,5% selon l'indice CPI.

Dégonfler moins vite le bilan

Malgré ce rebond, la Réserve fédérale marque un début d'assouplissement de politique monétaire: elle a en effet annoncé mercredi qu'elle réduira moins vite à partir de juin, le volume d'actifs à son bilan.

Elle réduira ses actifs en bons du Trésor de 25 milliards de dollars par mois, quand elle sabre actuellement 60 milliards chaque mois.

Le portefeuille de la Fed avait grossi pendant la pandémie, lorsqu'elle massivement acheté des titres, inondant le marché de liquidités pour maintenir le fonctionnement du système financier.

Puis, parallèlement aux hausses de taux destinées à lutter contre l'inflation, elle avait cédé des titres, réduisant son portefeuille de 1500 milliards de dollars.

Le marché de l'emploi américain aussi reste trop tendu au goût de la Fed. Les chiffres officiels d'avril seront publiés vendredi, mais les entreprises du seul secteur privé ont créé 192.000 emplois en avril, selon l'enquête mensuelle ADP/Stanford Lab publiée mercredi.

Pour enfoncer le clou, l'indice du coût de l'emploi s'est montré au premier trimestre bien plus élevé qu'attendu, "suggérant que la décélération des salaires s'est arrêtée, au moins temporairement", indique Krishna Guha.

Le rebond de l'inflation aux Etats-Unis contraste avec l'Europe, où le net ralentissement de l'inflation conduit la Banque centrale européenne (BCE) à envisager une baisse des taux dès juin.

Jerome Powell a par ailleurs rappelé que la Fed est indépendante du pouvoir politique, à six mois de l'élection présidentielle. Le scrutin, qui verra s'affronter le président démocrate Joe Biden, et son prédécesseur républicain Donald Trump, se tiendra la veille d'une réunion du comité de politique monétaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Alcaraz, double tenant du titre, battu en quarts par Rublev

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Carlos Alcaraz s'est incliné face à Jan-Lennard Struff à Madrid (© KEYSTONE/AP/Manu Fernandez)

Carlos Alcaraz, no 3 mondial et double tenant du titre, a été renversé en quarts de finale du Masters 1000 de Madrid par le no 8 mondial Andrey Rublev 4-6 6-3 6-2. Et ce en à peine deux heures.

Alcaraz lançait sa saison sur terre battue dans la capitale espagnole, après un mois sans compétition, la faute à son avant-bras droit douloureux qui l'avait contraint à renoncer à Monte-Carlo et Barcelone.

Pour une place en finale, Rublev affrontera soit l'Américain Taylor Fritz (13e), soit l'Argentin Francisco Cerundolo (22e), opposés dans la soirée.

Au tour précédent la veille, Alcaraz s'en était sorti de justesse, au bout de quasi trois heures, contre l'Allemand Jan-Lennard Struff (24e) 6-3 6-7 (5/7) 7-6 (7/4) dans une réédition de la finale 2023.

Dans la "Caja magica" de Madrid toit fermé mercredi après-midi, le jeune Espagnol, bras droit enserré dans un manchon protecteur comme depuis le début du tournoi, s'est montré loin de son meilleur niveau à partir du deuxième set en accumulant fautes et choix discutables. Au contraire, Rublev a été de plus en plus percutant, au service et à l'échange.

Le protégé de Juan Carlos Ferrero, qui n'avait acté sa participation que la veille de son entrée en lice, aura néanmoins joué quatre matches sur la terre battue espagnole. Il est désormais attendu à Rome, le dernier Masters 1000 sur ocre avant Roland-Garros (26 mai-9 juin), qui débute la semaine prochaine.

Alcaraz restait sur quatorze matches gagnés consécutivement à Madrid. En quatre participations, il n'y avait jusque-là connu qu'une seule fois la défaite, en 2021 face à Rafael Nadal, précisément le jour de ses 18 ans.

Son élimination intervient justement au lendemain de celle de Nadal, battu lui en huitièmes de finale mardi soir pour sa toute dernière participation au tournoi madrilène, à 37 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

"Le Bayer a quelque chose en plus", reconnaît De Rossi

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Daniele De Rossi admire ce que réalise le Bayer Leverkusen (© KEYSTONE/EPA ANSA/GIUSEPPE LAMI)

L'entraîneur de l'AS Rome Daniele De Rossi a fait part de son admiration pour le Bayer Leverkusen de Granit Xhaka, que son équipe affronte jeudi en demi-finale aller de l'Europa League.

"C'est une équipe qui a quelque chose en plus", a-t-il déclaré mercredi.

"Il y a quelque chose de grand dans cette équipe, car elle joue bien, elle a de très bons joueurs, elle est dirigée par un excellent entraîneur (Xabi Alonso), l'un des meilleurs au monde selon moi, elle a quelque chose en plus", a déclaré Daniele De Rossi en conférence de presse.

"Ils sont champions d'Allemagne, ils sont conscients qu'ils peuvent gagner des titres, peut-être plus que nous, mais on peut les battre", a-t-il poursuivi.

Avant la demi-finale aller de Ligue Europa, jeudi au Stade olympique, le Bayer est invaincu cette saison, avec un impressionnant bilan, toutes compétitions confondues, de 38 victoires et huit nuls.

"C'est une équipe qui a conscience de ses forces et qui sait qu'elle peut toujours renverser la situation, même quand cela semble impossible. Mais c'est aussi une particularité de mon équipe, elle se bat jusqu'à la dernière minute, elle a beaucoup de coeur", a insisté De Rossi.

"Pas le même Bayer"

Sous la direction de l'ancien international italien, qui a succédé à José Mourinho mi-janvier, la Roma, battue aux tirs au but en finale de la C3 la saison dernière par Séville, a repris des couleurs en championnat, en passant de la 9e à la 5e place. Elle n'a concédé que quatre défaites, toutes compétitions confondues.

De Rossi s'est refusé toutefois à affirmer que son équipe avait un avantage psychologique sur le Bayer Leverkusen qu'elle avait éliminé de l'Europa League à ce stade de la compétition il y a tout juste un an (1-0 à Rome, 0-0 à Leverkusen).

"Ce n'est pas le même Bayer Leverkusen, il était moins fort, il n'avait pas cette confiance", a-t-il prévenu. "Mais cela va être une belle partie d'échecs au niveau tactique, cela va être amusant", a conclu De Rossi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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