Rejoignez-nous

International

Attentat à Paris: l'assaillant avait fait allégeance à l'EI

Publié

,

le

La police patrouille sur la place du Trocadero, près de la Tour Eiffel. (© KEYSTONE/AP/Christophe Ena)

Toujours en garde à vue dimanche, l'islamiste radical qui a tué un jeune touriste samedi soir près de la tour Eiffel à Paris avait fait allégeance au groupe Etat islamique (EI). Son passage à l'acte pose la question du suivi psychiatrique de certains djihadistes.

L'attaque est survenue à quelques mois des Jeux olympiques de Paris et moins de deux mois après celle d'Arras qui a coûté la vie à un enseignant mi-octobre et conduit au relèvement du plan Vigipirate au niveau maximal "urgence attentat".

S'exprimant en arabe dans une vidéo, Armand Rajabpour-Miyandoab, un Franco-Iranien de 26 ans, apportait "son soutien aux djihadistes agissant dans différentes zones", a déclaré dimanche soir le procureur antiterroriste Jean-François Ricard devant la presse.

"Cette vidéo était notamment mise en ligne sur son compte X (ex-Twitter)", ouvert début octobre et qui comportait "de nombreuses publications sur le Hamas, Gaza et plus généralement la Palestine", selon le magistrat.

Marteau et couteau

Outre l'auteur des faits, trois autres personnes ont été placées en garde à vue, appartenant à la famille ou à l'entourage de l'auteur, a précisé M. Ricard.

Les faits se sont déroulés samedi vers 21h30 dans ce lieu hautement touristique de la capitale, à proximité du pont de Bir Hakeim. Le touriste tué était un Germano-Philippin de 23 ans qui se trouvait avec deux autres personnes d'origine philippine. Il a reçu "deux coups de marteau et quatre coups de couteau", a indiqué le magistrat.

L'assaillant a crié à plusieurs reprises "Allah akbar" et déclaré être "muni d'une ceinture d'explosifs", selon le procureur. Il s'en est aussi pris, avec un marteau, à deux hommes, un Français de 60 ans et un Britannique de 66 ans, légèrement blessés.

Il a été maîtrisé par les forces de l'ordre à l'aide d'un pistolet à impulsion électrique peu après l'attaque et placé en garde à vue. L'enquête est ouverte pour "assassinat et tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroristes en vue de la préparation de crimes d'atteinte aux personnes".

Inquiétude de la mère

La mère de l'assaillant avait fait remonter aux autorités qu'elle s'inquiétait pour son fils qui "se repliait sur lui-même", a-t-il souligné. "Issu d'une famille sans aucun engagement religieux", Armand Rajabpour-Miyandoab s'est converti à l'islam à l'âge de 18 ans, en 2015, et a "très rapidement" versé dans "l'idéologie jihadiste".

"La création de ce compte X début octobre, puis l'inquiétude le même mois de la mère peuvent interroger sur un acte préparé depuis plusieurs semaines", a analysé une source proche du dossier. Les enquêteurs cherchent notamment à déterminer quand les armes de l'agression ont été achetées.

Fiché pour radicalisation islamiste, selon une source proche de l'enquête, le jeune homme avait été condamné à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un acte de terrorisme, après un projet d'action violente à la Défense, en 2016. Il était sorti en 2020 de prison après quatre ans de détention.

Suivi médical

Les enquêteurs vont désormais se pencher sur le suivi médical de l'auteur, un homme au "profil très instable, très influençable", selon une source sécuritaire.

"L'évolution de certains troubles psychiatriques déjà relevés lors de sa détention, conduisait le Pnat (Parquet national antiterroriste) à requérir la réalisation d'une nouvelle expertise psychiatrique", a rappelé Jean-François Ricard.

"A la suite de cette dernière, l'auteur était soumis à une injonction de soins impliquant un suivi psychiatrique resserré et contrôlé par un médecin coordinateur. Ce suivi était effectif jusqu'à la fin de la mise à l'épreuve le 26 avril 2023", a-t-il ajouté.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a réclamé dimanche soir que les autorités "puissent demander une injonction de soins" pour une personne radicalisée suivie pour troubles psychiatriques afin de prévenir des passages à l'acte, à l'issue d'une réunion interministérielle à Matignon.

Environ 5200 personnes sont connues pour radicalisation en France, dont 1600 personnes sont particulièrement surveillées par le renseignement intérieur (DGSI), selon une source au sein du renseignement. Environ 20% de ces 5000 personnes ont des troubles psychiatriques.

La ministre allemande de l'Intérieur Nancy Faeser a dénoncé un "crime abominable".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Barcelone: arrivée de Marcus Rashford en prêt

Publié

le

Un nouveau maillot pour Marcus Rashford (© KEYSTONE/EPA/Enric Fontcuberta)

L'attaquant anglais Marcus Rashford (27 ans) a été prêté par Manchester United à Barcelone pour une saison. Le club catalan dispose d'une option d'achat.

"Barcelone et Manchester sont parvenus à un accord pour le prêt de Marcus Rashford jusqu'au 30 juin 2026", indique le club champion d'Espagne dans un communiqué. "L'accord prévoit également une option d'achat pour acquérir l'attaquant anglais".

Selon cet accord, Barcelone va payer environ 75% du salaire hebdomadaire de Rashford, qui s'élève actuellement à 325'000 livres (490'000 euros), pendant la durée de son séjour à Barcelone, Rashford renonçant au reste. Le joueur avait perdu les faveurs de l'entraîneur de Manchester United Ruben Amorim et avait terminé la saison 2024/25 de Premier League à Aston Villa.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Tour de France: deuxième succès pour Jonathan Milan

Publié

le

Jonathan Milan (à gauche) a été le plus rapide à Valence (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Le maillot vert italien Jonathan Milan a fêté son deuxième succès sur le Tour de France. Sous la pluie, il a remporté au sprint la 17e étape entre Bollène et Valence (160 km).

A la veille de l'entrée dans les Alpes, le classement général n'a subi aucune modification. Le Slovène Tadej Pogacar, vainqueur sortant, reste porteur du maillot jaune avec une confortable avance de 4'15 sur le Danois Jonas Vingegaard.

Sur une chaussée détrempée, l'arrivée a été chaotique. Une chute impliquant plusieurs coureurs s'est produite à la flamme rouge. Des candidats à la victoire comme le Belge Tim Merlier ou l'Erythréen Biniam Girmay sont tombés. Le sprint final n'a réuni qu'une dizaine de coureurs. Milan (24 ans) s'est aisément imposé devant Jordi Meeus et Tobias Lund Andresen.

Jeudi, le peloton va prendre de la hauteur lors d'une étape entre Vif et le Col de la Loze (171 km). Outre la longue et difficile montée finale (26,4 km à 6,5%), il s'agira auparavant de franchir le Col du Glandon et celui de la Madeleine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

La Cour internationale de justice ouvre la voie aux "réparations" climatiques

Publié

le

Des manifestants pour le climat se sont réunis devant la Cour internationale de justice à La Haye, dont l'avis était très attendu. (© KEYSTONE/AP/Peter Dejong)

Les Etats qui violent leurs obligations climatiques commettent un acte "illicite". Ils pourraient se voir réclamer des réparations par les pays les plus affectés, conclut mercredi la Cour internationale de justice dans un avis consultatif inédit.

La plus haute juridiction de l'ONU, basée à La Haye, établit à l'unanimité dans cet avis, initialement demandé par des étudiants sur l'archipel de Vanuatu, une interprétation juridique du droit international, dont des législateurs, avocats et juges du monde entier peuvent désormais se saisir pour changer les lois ou attaquer en justice les Etats pour leur inaction climatique.

"Il s'agit d'une victoire pour notre planète, pour la justice climatique et pour la capacité des jeunes à faire bouger les choses", a réagi le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, dans un communiqué.

Radieux, le ministre du climat du Vanuatu, Ralph Regenvanu, a confié à l'AFP sa surprise de voir "tant de choses inattendues", et positives, dans les conclusions des juges. "Nous utiliserons évidemment ces arguments dans nos discussions avec les pays qui émettent le plus" de gaz à effet de serre, prévient-il.

La France a salué une "décision historique" et une "victoire pour le climat", par la voix de sa ministre de la Transtion écologique, Agnès Pannier-Runacher.

La dégradation du climat, causée par les émissions de gaz à effet de serre, est une "menace urgente et existentielle", a déclaré le juge Yuji Iwasawa, président de la Cour, lors d'une lecture solennelle de deux heures de l'avis, saluée par des applaudissements des militants qui ont suivi l'audience sur un écran géant, à l'extérieur du Palais de la Paix.

La Cour a rejeté l'idée défendue par les grands pays pollueurs que les traités climatiques existants - et notamment le processus de négociation des COP annuelles - étaient suffisants.

"Obligations strictes"

Les Etats ont "des obligations strictes de protéger le système climatique", a-t-il argué. En accord avec les petits pays insulaires, il a confirmé que le climat devait être "protégé pour les générations présentes et futures" - alors que les grands pays pollueurs refusaient absolument de reconnaître légalement les droits d'individus pas encore nés.

La partie la plus conséquente de l'avis, et qui suscitera le plus de résistance chez les pays riches, découle selon la Cour de ces obligations: les compensations dues aux pays ravagés par le climat.

"Les conséquences juridiques résultant de la commission d'un fait internationalement illicite peuvent inclure (...) la réparation intégrale du préjudice subi par les Etats lésés sous forme de restitution, de compensation et de satisfaction", estiment les 15 juges du tribunal.

Mais la Cour place la barre haut: un lien de causalité direct et certain doit être établi "entre le fait illicite et le préjudice", certes difficile à établir mais "pas impossible" pour autant, écrivent-ils.

Il s'agit du cinquième avis unanime de la Cour en 80 ans, selon l'ONU. L'Assemblée générale des Nations unies avait voté pour le demander.

Pour l'étudiant fidjien qui a mené la campagne depuis 2019, le jour restera mémorable. "Quelle fin parfaite pour une campagne qui a débuté dans une salle de cours", dit à l'AFP Vishal Prasad, présent à La Haye. "Nous avons désormais un outil très, très puissant pour demander des comptes aux dirigeants. La CIJ a donné tout ce qui était possible."

"Historique"

Il faudra du temps pour que les juristes digèrent pleinement l'avis de 140 pages, et encore plus pour voir si des tribunaux nationaux s'en emparent. Mais d'ores et déjà, de nombreuses voix, expertes et militantes, soulignent le caractère historique du texte.

C'"est une victoire historique pour la justice climatique", a réagi l'ancien rapporteur spécial de l'ONU pour les droits humains et l'environnement, David Boyd. L'interprétation par la Cour des obligations des Etats "sera un catalyseur pour accélérer l'action climatique", selon lui.

Les climatologues les plus déçus par l'action politique mondiale approuvent. "C'est une décision majeure", dit à l'AFP Johan Rockström, directeur d'un des instituts européens les plus reconnus sur le climat, le Potsdam Institute for Climate Impact Research. Chaque pays peut "être tenu pour responsable" devant les tribunaux, même s'il n'est pas signataire des traités de l'ONU, ajoute-t-il.

L'ancien émissaire pour le climat de Joe Biden, John Kerry, regrette qu'il faille "le poids du droit international pour inciter les pays à faire ce qui est profondément dans leur intérêt économique".

Il est de fait improbable que les Etats-Unis, comme les autres grands pays riches et émetteurs de gaz à effet de serre qui n'ont toujours pas réagi, changent de voie sur le pétrole et les énergies fossiles à cause de ce seul avis.

Mais celui-ci sera certainement "testé" dans les tribunaux aux Etats-Unis, prédit le professeur à l'école de droit du Vermont, Pat Parenteau. "Cela ne réussira pas avec la Cour suprême actuelle, mais ce n'est pas permanent".

Le Vanuatu, du reste, prévoit déjà la prochaine étape: demander à l'Assemblée générale de l'ONU de faire appliquer l'avis de la Cour.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

La délégation russe est à Istanbul pour les pourparlers avec Kiev

Publié

le

Les discussions doivent avoir lieu au palais Ciragan à Istanbul. (© KEYSTONE/EPA/TOLGA BOZOGLU)

L'équipe de négociateurs russes est arrivée mercredi à Istanbul, selon les agences de presse russes. Elle participera dans la soirée à de nouveaux pourparlers avec l'Ukraine pour tenter de mettre fin à la guerre entre les deux pays.

Selon l'agence étatique TASS, la délégation russe est arrivée par avion, en milieu d'après-midi, depuis Moscou, avant ces négociations qui doivent débuter autour de 19h00 locales (18h00 en Suisse).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

HEARTBEAT

DEVYN ROSE

22:37

Les 2 derniers titres

LATE NIGHT

AVI ROSENFELD

22:33

SUCH A SHAME

TALK TALK

22:29

Votre Horoscope

Cancer

Vous êtes en train de vous rapprocher de vos besoins profonds, et vous le faites avec une sincérité remarquée autour de vous.

Les Sujets à la Une