International
La piste d'un "acte terroriste" privilégiée en Norvège
L'attaque à l'arc qui a fait cinq morts en Norvège ressemble à ce stade à un "acte terroriste", ont estimé les services de sécurité norvégiens (PST) jeudi. La piste du terrorisme islamiste s'est renforcée depuis le début de l'enquête.
La police, de son côté, a identifié l'auteur présumé de l'attaque qui a endeuillé la ville de Kongsberg (sud-est) mercredi comme étant un homme de 37 ans. Elle a présenté le trentenaire comme converti à l'islam et suspecté par le passé de radicalisation, sans pour autant conclure catégoriquement sur les motifs qui l'ont animé.
"Les événements à Kongsberg ont les apparences d'un acte terroriste à ce stade, mais l'enquête (...) tirera davantage au clair ce qui les a motivés", a précisé le PST dans un communiqué à la mi-journée.
De nationalité danoise et résident de cette petite ville sans histoire d'environ 25000 habitants à quelque 80 kilomètres à l'ouest d'Oslo, le suspect a été arrêté mercredi soir, peu après l'attaque sanglante au mode opératoire inhabituel. Il a reconnu les faits lors de son interrogatoire durant la nuit, "est connu du PST", ont indiqué les services chargés de l'antiterrorisme, sans toutefois en dire plus.
Il sera présenté vendredi à un juge en vue de son placement en détention provisoire. Selon la procureure en charge du dossier, il doit également subir des examens psychiatriques.
Dans le collimateur de la justice
Selon des médias norvégiens, l'homme a été visé par deux décisions judiciaires dans le passé: une interdiction l'an dernier de rendre visite à deux membres proches de sa famille après avoir menacé de tuer l'un d'eux et un cambriolage et achat de haschich en 2012.
Le site Nettavisen a publié une vidéo qu'il aurait publiée en 2017 et dans laquelle il lance "un avertissement" potentiellement menaçant. "Il y a eu des craintes liées à une radicalisation précédemment", a de son côté expliqué un responsable de la police, Ole Bredrup Saeverud, lors d'une conférence de presse. Ces craintes remontaient à 2020 et avant, et avaient donné lieu à un suivi de la police, a-t-il dit.
Selon son avocat, Fredrik Neumann, l'homme "s'explique en détails et il parle et coopère bien avec la police".
Menace modérée
Selon un nouveau bilan revu légèrement à la hausse, cinq personnes, quatre femmes et un homme âgés entre 50 et 70 ans, ont été tuées et trois autres blessées dans l'attaque qui a choqué le paisible royaume scandinave, déjà meurtri par deux attentats d'extrême droite au cours de la dernière décennie. Les blessés ne sont pas dans un état critique.
L'attaque s'est produite en plusieurs endroits sur une zone étendue de Kongsberg, notamment dans un supermarché. C'est là qu'un policier, qui n'était alors pas en service, a été blessé. L'assaillant a vraisemblablement agi seul, selon la police.
Le PST a laissé inchangé son niveau de menace d'attentat dans le pays, considérée comme "modérée".
Alertés à 18h12, les policiers ont arrêté le suspect plus d'une demi-heure plus tard, à 18H47. Ils ont essuyé des tirs de flèches au moment de l'interpellation et ont répliqué avec des coups de semonce. Selon la police, le suspect a aussi utilisé d'autres armes, dont la nature n'a pas été précisée.
'C'était Kaboul'
Des témoignages ont illustré le sentiment de terreur qui s'est emparé des habitants de Kongsberg. "J'ai cru que c'était Kaboul", a confié Thomas Nilsen, qui était chez lui quand il a soudain entendu des cris.
L'attaque s'est produite au dernier jour du mandat de la Première ministre conservatrice Erna Solberg, qui a cédé ce jeudi les rênes à un nouveau gouvernement de centre gauche dirigé par Jonas Gahr Støre, vainqueur des législatives du 13 septembre. Le nouveau chef de gouvernement a déploré des "actes horribles".
"Nous sommes horrifiés par les événements tragiques à Kongsberg", a aussi réagi le roi Harald V, tandis que le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est dit "choqué et attristé".
Plusieurs projets d'attentats islamistes ont été déjoués en Norvège dans le passé. Mais le pays scandinave a été endeuillé par deux attaques d'extrême droite au cours des dix dernières années, notamment celle du 22 juillet 2011 commise par Anders Behring Breivik (77 tués).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La guerre à Gaza entre dans son 12e mois sans signe de répit
La guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas palestinien est entrée samedi dans son 12e mois sans signe de répit dans les bombardements meurtriers israéliens. Et également sans espoir d'une trêve rapide ou d'une libération des 97 otages encore retenus.
Au lendemain de la mort d'une militante américano-turque en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967 et où les violences ont flambé depuis le début de la guerre à Gaza, sa famille a accusé l'armée israélienne de l'avoir tuée par balle et réclamé une "enquête indépendante".
Déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre, la guerre à Gaza a fait des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien, où sont assiégés quelque 2,4 millions d'habitants, et provoqué un désastre humanitaire et sanitaire.
"Onze mois. Assez. Personne ne peut plus supporter cela. L'humanité doit l'emporter. Cessez-le-feu maintenant!", a écrit sur X le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini.
Malgré les multiples tentatives des médiateurs internationaux -Etats-Unis, Qatar, Egypte- et les pressions pour obtenir un cessez-le-feu et une libération des otages israéliens, les belligérants restent inflexibles et s'accusent mutuellement de bloquer tout accord.
Avant l'aube et tôt le matin, plusieurs frappes aériennes et des bombardements à l'artillerie ont secoué le territoire palestinien dévasté, selon des journalistes de l'AFP sur place.
Au moins 16 Palestiniens ont péri dont des femmes et des enfants à Jabalia et Gaza-Ville (nord) ainsi qu'à Nousseirat et Bureij (centre), ont indiqué témoins et secouristes.
"Terrifiés"
A Jabalia, une tente de fortune installée à l'école Halima Al-Saadiya abritant des déplacés, a été touchée, selon des témoins.
"Il y a entre 3000 et 3500 personnes dans cette école. Nous dormions quand soudain un missile est tombé sur nous. Nous nous sommes réveillés terrifiés. Nous avons trouvé des martyrs, dont des femmes et des enfants", a déclaré un témoin, Ahmed Abd Rabbo.
Traces de sang sur un matelas ou au sol, affaires détruites ou éparpillées, la tente a été incendiée, selon des images de l'AFP. Dans un hôpital proche, une vieille femme attend anxieusement des informations sur ses proches, d'autres Palestiniens couvrent le corps d'une victime.
A l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa à Deir el-Balah (centre), des Palestiniens pleurent devant les corps de cinq proches tués à Nousseirat et enveloppés dans des couvertures ensanglantées.
Israël a juré de détruire le mouvement islamiste Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme un mouvement terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne.
La famille d'une militante tuée accuse Israël
Les négociations sous l'égide des médiateurs ont achoppé ces dernières semaines sur plusieurs points: le couloir de Philadelphie, une zone à la frontière entre Gaza et l'Egypte, dont Israël veut garder le contrôle, ainsi que le nombre et l'identité de prisonniers palestiniens devant être relâchés par Israël en échange des otages.
En Cisjordanie, séparée de Gaza par le territoire israélien, l'armée israélienne s'est retirée de Jénine après une opération marquée par des destructions d'infrastructures, qui a fait depuis le 28 août 36 morts palestiniens selon l'ONU et l'Autorité palestinienne.
Ailleurs en Cisjordanie, la militante Aysenur Ezgi Eygi âgée de 26 ans a été tuée vendredi lors d'une manifestation à Beita contre l'expansion des colonies israéliens, jugées illégales au regard du droit international. Washington a déploré une mort "tragique" et Ankara a condamné une "intervention barbare d'Israël".
Sa famille a fait état d'une vidéo montrant, selon elle, que la balle qui a tué la militante "provenait d'un tireur de l'armée israélienne".
L'armée a reconnu avoir ouvert le feu dans le secteur de Beita et dit "examiner les informations selon lesquelles une ressortissante étrangère a été tuée".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Paralympiques: Rigling offre une 18e médaille à la Suisse
Au sprint, Flurina Rigling a pris la 2ème place de l'épreuve de cyclisme sur route en catégorie C1-3, décrochant une 18ème médaille pour la délégation suisse. Elle a été devancée par la Japonaise Keiko Sugiura, alors que l'Américaine Clara Brown a décroché la médaille de bronze.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Meister en finale du 100 mètres dos
La nageuse suisse Nora Meister s'est facilement qualifiée pour la finale des Jeux paralympiques de Paris sur 100 mètres dos.
Un jour après avoir décroché l'argent sur 400 mètres crawl, l'Argovienne de 21 ans a pris la 3e place en 1'27''46. Elle disputera la finale ce samedi soir (17h50).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Zelensky au mini-Davos italien pour plaider la cause de l'Ukraine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky poursuit samedi sa participation au forum de Cernobbio, en Italie, où il doit réitérer ses appels pour obtenir davantage d'armes face à l'avancée russe dans l'est de son pays.
Le dirigeant a plaidé la cause de son pays la veille, devant les participants du forum The European House-Ambrosetti de Cernobbio, sorte de mini-Davos organisé jusqu'à dimanche sur les rives du lac de Côme, tout près de la frontière avec le Tessin.
Il était arrivé vendredi au forum quelques heures après avoir réclamé "plus d'armes" à ses alliés, lors d'une réunion des soutiens internationaux de Kiev sur la base aérienne américaine de Ramstein, dans l'ouest de l'Allemagne.
M. Zelensky a indiqué sur Telegram qu'il comptait s'entretenir samedi à Cernobbio avec des représentants d'entreprises italiennes et avec la cheffe du gouvernement Giorgia Meloni.
Celle-ci devrait l'assurer de son soutien sans faille, même si l'un des partenaires de sa coalition de droite et d'extrême droite, Matteo Salvini, est farouchement opposé à toute incursion de Kiev en territoire russe, comme l'armée ukrainienne en mène une depuis début août.
Une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Viktor Orban, opposé à l'aide occidentale à l'Ukraine et proche du Kremlin, n'est pas confirmée à ce stade mais le Premier ministre nationaliste hongrois a dit qu'il s'entretiendrait "bien sûr" avec le président ukrainien à Cernobbio si l'occasion se présentait.
"Nous avons une bonne relation", a assuré M. Orban aux journalistes. "S'il n'y a pas de dialogue, il n'y a aucune chance de paix".
Armes à longue portée
Lors de leur dernier face-à-face à Kiev début juillet, M. Orban avait appelé M. Zelensky à envisager un "cessez-le-feu rapidement", illustrant leurs divergences mais aussi celles entre Budapest et la plupart des Européens.
M. Zelensky avait quant à lui insisté sur l'importance d'une "paix juste" pour son pays, rappelant que l'Ukraine exigeait pour tout cessez-le-feu le retrait complet des forces russes du territoire ukrainien et le paiement de réparations.
Viktor Orban avait suscité colère et incompréhension au sein de l'UE en rendant quelques jours plus tard visite à Vladimir Poutine.
Campant sur ses positions, le dirigeant hongrois, dont le pays assure la présidence de l'UE, a réaffirmé vendredi que la recherche de la paix, via des négociations, passait par un cessez-le-feu préalable.
Renvoyant dos à dos Kiev et Moscou, il a toutefois estimé qu'"aucune des deux parties n'a l'intention de faire la paix".
Deux ans et demi après le lancement de l'invasion russe, l'Ukraine est à la peine: son offensive entamée début août dans la région russe de Koursk, n'a pas aidé à stopper l'avancée de Moscou dans l'Est.
L'armée russe multiplie ses bombardements meurtriers comme récemment sur un institut militaire à Poltava, dans le centre de l'Ukraine, qui a fait au moins 55 morts.
A Ramstein, M. Zelensky a réitéré sa demande de pouvoir utiliser les armes à longue portée fournies par ses partenaires "non seulement sur le territoire occupé de l'Ukraine, mais aussi sur le territoire russe" pour détruire les bases à partir desquelles Moscou lance ses missiles.
En Italie, il a martelé qu'en aucun cas ces armes ne seraient utilisées pour frapper les civils ou les cibles non militaires.
Plusieurs grands pays, dont ses deux principaux fournisseurs d'armes, les Etats-Unis et l'Allemagne, continuent néanmoins à rechigner par crainte d'une escalade avec Moscou, qui agite régulièrement la menace nucléaire.
"Je ne pense pas qu'une seule capacité spécifique sera décisive", a ainsi déclaré le secrétaire d'Etat américain à la Défense Lloyd Austin à l'issue de la réunion en Allemagne, disant que l'Ukraine devait miser sur la combinaison des différents armements.
Son homologue allemand Boris Pistorius a affirmé que la position de Berlin à cet égard était inchangée.
Nouvelles aides
Lloyd Austin a annoncé une nouvelle aide militaire de 250 millions de dollars qui "permettra d'accroître les capacités" de l'Ukraine. "Le Kremlin continue de bombarder les villes ukrainiennes et de s'en prendre aux civils ukrainiens. C'est un scandale", a-t-il dénoncé.
Londres a également annoncé un contrat de 162 millions de livres sterling (192 millions d'euros) pour 650 missiles légers multirôle à courte portée, pouvant être tirés à partir de diverses plates-formes terrestres, maritimes et aériennes.
M. Pistorius a de son côté rendu public l'envoi de douze obusiers de type 2000, dont six cette année et le reste en 2025, pour un montant de 150 millions d'euros.
Le Canada prévoit d'envoyer 80'840 petites roquettes air-sol non armées supplémentaires à l'Ukraine ainsi que 1300 ogives dans les mois à venir, a également annoncé son ministre de la Défense, Bill Blair, dans un communiqué.
Berlin avait confirmé mercredi de nouvelles livraisons de systèmes de défense aérienne Iris-T qui doivent aider à intercepter les missiles russes.
S'ils réaffirment régulièrement leur solidarité sans faille, de nombreux gouvernements sont confrontés à des opinions publiques divisées alors que la guerre s'enlise.
Kiev s'inquiète d'autant plus que le temps des grands paquets d'aides en provenance des Etats-Unis - où un retour aux manettes de Donald Trump n'est pas exclu-- semble révolu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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