International
Attentat de la rue Copernic en 1980: condamnation à perpétuité
L'unique accusé de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic à Paris le 3 octobre 1980, a été condamné vendredi à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d'assises spéciale. L'attentat avait fait quatre morts et des dizaines de blessés.
Après trois semaines de débats et près de huit heures de délibéré, la cour d'assises spéciale de Paris a tranché entre les deux seules options possibles. Elle a reconnu l'accusé coupable et a condamné l'universitaire libano-canadien Hassan Diab à la peine maximale et décerné un mandat d'arrêt à son encontre.
La décision a été accueillie dans un grand silence dans la salle d'audience où s'étaient pressées quelques parties civiles, qui avaient réclamé que "justice se fasse" après quatre décennies d'attente. Dès la fin du délibéré, des victimes se sont longuement serrées dans les bras.
Longue mise en sommeil
L'accusation avait requis la perpétuité, la seule "envisageable" pour Hassan Diab, qui est selon elle, "sans aucun doute possible", l'auteur de cet attentat antisémite, et le seul mis en cause dans ce dossier, l'un des plus longs de l'antiterrorisme français. La défense avait, elle, plaidé l'acquittement, demandant aux cinq magistrats professionnels d'"éviter une erreur judiciaire".
Le dossier s'appuie essentiellement sur des renseignements, qui ont attribué dès les années 1980 l'attentat - qui n'a pas été revendiqué - au Front populaire de libération de la Palestine-Opérations spéciales (FPLP-OS), un groupe dissident du FPLP.
Après une longue mise en sommeil de l'instruction, de nouveaux renseignements désignaient en 1999 les membres présumés du commando, dont Hassan Diab comme celui qui aurait confectionné la bombe avant de l'abandonner devant la synagogue.
Photos
De cet insaisissable accusé, dont la chaise est demeurée vide dans le prétoire, la cour n'aura vu que des photos en noir et blanc à divers âges de sa vie, les confrontant avec les portraits-robots de l'homme qui avait acheté la moto utilisée pour l'attentat, dessinés par des témoins en 1980.
Défense et accusation auront surtout bataillé autour d'une autre photographie, celle de piètre qualité du passeport d'Hassan Diab, au coeur de l'accusation. Ce passeport comportant, à des dates entourant l'attentat, des tampons d'entrée et de sortie d'Espagne, pays d'où serait parti le commando selon les renseignements, avait été saisi en 1981 à Rome sur un membre présumé du FPLP-OS. Son existence n'avait été révélée que 18 ans après les faits.
La cour a considéré que cette "pièce centrale" prouvait l'appartenance d'Hassan Diab à cette organisation et que "des éléments matériels accréditent le renseignement" le désignant comme le poseur de la bombe.
Explications "peu crédibles"
Elle a par conséquent écarté les "alibis" présentés par l'accusé, qui a toujours assuré qu'il ne pouvait être en France au moment des faits puisqu'il passait ses examens à l'université de Beyrouth.
Les explications "variables" et "peu crédibles" d'Hassan Diab sur ce passeport "prétendument perdu" n'ont pas emporté la conviction de la cour, a souligné son président, Christophe Petiteau.
La défense avait rétorqué, en vain, qu'"aucun élément matériel, aucune preuve" ne permettait d'attester de la présence de l'ancien étudiant de sociologie à Paris lors de l'attentat.
Non-lieu en 2018
Hassan Diab avait dans un premier temps bénéficié d'un non-lieu en janvier 2018. Remis en liberté, il était reparti au Canada. Ce non-lieu avait été infirmé trois ans plus tard par la cour d'appel, qui avait ordonné la tenue de ce procès pour assassinats, tentatives d'assassinats et destructions aggravées en relation avec une entreprise terroriste.
"Les voies de recours ne pourront être effectives que le jour où le mandat (d'arrêt) sera notifié" à Hassan Diab, a précisé le président du tribunal. L'issue d'une éventuelle nouvelle procédure d'extradition est incertaine, la première, qui avait abouti au bout de six ans, ayant tendu les relations diplomatiques entre Paris et Ottawa.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Arménie: demande d'adhésion à l'UE adoptée en première lecture
Le Parlement arménien a adopté mercredi en première lecture un projet de loi visant à ouvrir des négociations pour rejoindre l'Union européenne. Une illustration de la volonté d'Erevan, en froid avec son allié traditionnel russe, de se rapprocher des Occidentaux.
"Exprimant la volonté du peuple de la République d'Arménie, ayant fixé comme objectif de faire de l'Arménie un pays sûr et développé, l'Arménie annonce le début d'un processus d'adhésion à l'UE", indique le texte voté avec 63 voix "pour" et sept voix "contre".
Le texte doit désormais être étudié en deuxième lecture. Il avait été soumis aux élus le 9 janvier par le gouvernement de cette ex-république soviétique du Caucase.
L'année dernière, une pétition demandant le début d'un processus d'adhésion, soutenu par des partis et organisations pro-européennes, avait recueilli environ 60'000 signatures dans ce pays de 2,7 millions d'habitants.
Défiance envers la Russie
Depuis près d'un an et demi, Erevan multiplie les gestes de défiance à l'égard de la Russie, alliée historique qui lui a longtemps vendu des armes et dispose toujours d'une base militaire sur le territoire arménien.
L'Arménie reproche à Moscou son manque de soutien face à l'Azerbaïdjan, qui a entièrement reconquis par la force, à l'automne 2023, la région azerbaïdjanaise à majorité arménienne du Karabakh, contrôlée pendant trois décennies par des séparatistes.
Des soldats de maintien de la paix russes déployés dans le Karabakh n'étaient pas intervenus lors de cette offensive azerbaïdjanaise pour faire respecter un cessez-le-feu conclu fin 2020 entre Bakou et Erevan après une guerre de six semaines.
La reprise de tout le Karabakh par l'Azerbaïdjan a contraint plus de 100'000 Arméniens à fuir ce territoire, par crainte d'exactions. Depuis, Erevan prend ses distances avec Moscou.
Fin janvier 2024, l'Arménie a officiellement adhéré à la Cour pénale internationale (CPI), malgré les avertissements de Moscou, et elle est désormais tenue d'arrêter Vladimir Poutine s'il met le pied en territoire arménien, en vertu d'un mandat d'arrêt de la CPI délivré à l'encontre du président russe en mars 2023.
En juillet 2024, l'Arménie a aussi accueilli des exercices militaires conjoints avec les Etats-Unis.
Une base militaire russe permanente se trouve toujours sur le territoire arménien, à Gyoumri, et Erevan reste membre de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), une alliance militaire pilotée par Moscou.
En février 2024, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian avait néanmoins affirmé que l'Arménie avait gelé "en pratique" sa participation à cette alliance.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Autriche: le FPÖ échoue dans sa tentative de former un gouvernement
Le chef de l'extrême droite autrichienne Herbert Kickl a informé mercredi le président Alexander Van der Bellen ne pas avoir réussi à former un gouvernement de coalition avec les conservateurs. Ceux-ci sont rétifs à son projet.
"Bien que nous ayons fait des concessions sur de nombreux points (...), les pourparlers n'ont malheureusement pas abouti", écrit-il dans son courrier, "remettant donc le mandat" qui lui avait été confié le 6 janvier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
USA: l'inflation a accéléré en janvier à +3%, déjouant les attentes
L'inflation a accéléré en janvier aux Etats-Unis, pour le quatrième mois d'affilée, s'inscrivant à +3% sur un an, selon l'indice CPI publié mercredi. Les analystes s'attendaient à un ralentissement.
De janvier 2024 à janvier 2025, les prix à la consommation ont augmenté de 3%, contre une progression de 2,9% le mois précédent, selon cet indice publié par le département du Travail et sur lequel sont indexées les retraites américaines.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
International
Combiné par équipe messieurs: un podium 100% suisse
La Suisse a tout raflé lors du combiné par équipe des Mondiaux de Saalbach. Le duo Franjo von Allmen - Loïc Meillard a décroché l'or devant Alexis Monney/Tanguy Nef et Stefan Rogentin/Marc Rochat.
Au terme de la manche de slalom de l'après-midi, von Allmen/Meillard (Suisse 1) ont devancé Monney/Nef (Suisse 2) de 0''27. Après la descente matinale, Monney menait avec 0''02 d'avance sur von Allmen. Le bronze a été obtenu grâce à une superbe manche de slalom par Marc Rochat (Suisse 4), qui a concédé au final 0''43 au duo victorieux.
Ce slalom a tourné à l'hécatombe pour de nombreux prétendants au podium. Ainsi, le Valaisan Daniel Yule, le Français Clément Noël et les Autrichiens Manuel Feller et Marco Schwarz ont tous été éliminés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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