International
Ouverture du procès de l'attentat de Nice qui a fait 86 morts

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Le procès de l'attentat de Nice s'est ouvert lundi après-midi à Paris. Un peu plus de six ans après la course meurtrière du camion conduit par Mohamed Lahouaiej-Bouhlel dans la foule venue assister au feu d'artifice du 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais.
L'audience de la cour d'assises spéciale, présidée par le juge Laurent Raviot, a débuté dans une salle remplie aux trois quarts.
Très formelle, cette première audience a débuté par la vérification de l'identité des huit accusés, puis sera entièrement consacrée à l'actualisation des constitutions de partie civile. Elles étaient d'ores et déjà 865 avant le procès.
Sept accusés présents
Seuls sept accusés étaient présents dans la salle d'audience. Le huitième, Brahim Tritrou, actuellement détenu en Tunisie, sera "jugé par défaut", a indiqué M. Raviot, en précisant qu'il avait rédigé une demande d'entraide pénale internationale aux autorités judiciaires tunisiennes mais qu'il n'avait reçu aucune réponse de leur part.
Parmi les accusés, trois d'entre eux - Ramzi Arefa, Chokri Chafroud et Artan Henaj - comparaissent dans le box car détenus, dont un (Artan Henaj) dans le cadre d'une autre affaire.
Les quatre autres - Maksim Celaj, Endri Elezi, Mohamed Ghraieb et Enkeledja Zace - ont été placés sous contrôle judiciaire et se sont présentés libres devant la cour.
Alors que le président rappelait aux accusés leur droit au silence, Endri Elezi, jugé pour trafic d'armes, demande au président: "C'est quoi le mieux ? Garder le silence ou parler ?" "Voyez avec votre avocat", lui répond le président sans s'émouvoir.
Quatre-vingt-six morts
Au total, 86 personnes ont perdu la vie et plus de 450 autres ont été blessées dans l'attaque du 14 juillet 2016, revendiquée par le groupe Etat islamique (EI). Il s'agit de l'attentat le plus meurtrier commis sur le sol français après les attaques du 13 novembre 2015 contre le Stade de France, le Bataclan et les terrasses parisiennes.
L'assaillant, tué par la police le soir de l'attentat, est le grand absent du procès, retransmis en direct dans une salle du palais des congrès de Nice.
"Très dur"
A Nice, où l'audience est retransmise dans une salle spécialement aménagée, seule une poignée de parties civiles s'étaient déplacées lundi, selon un journaliste de l'AFP.
"Ca fait six ans qu'on attend, le procès pour nous va être très dur, mais c'est important de pouvoir s'exprimer sur ce qu'on a vécu dans un premier temps, que tout le monde puisse ressentir le drame qu'on a dû vivre", a témoigné Seloua Mensi, qui a perdu sa soeur dans l'attentat.
Premières paroles des accusés mardi
Le procès doit se dérouler jusqu'au 16 décembre. Les premières paroles des accusés sont attendues mardi.
Trois accusés seulement (Ramzi Kevin Arefa, Chokri Chafroud et Mohamed Ghraieb) sont poursuivis pour association de malfaiteurs terroriste. En état de récidive légale, le premier encourt la réclusion criminelle à perpétuité, les deux autres une peine de vingt ans de prison.
Pour l'accusation, ils auraient "apporté leur concours à la préparation" de l'attentat commis par Mohamed Lahouaiej-Bouhlel. Ce Tunisien de 31 ans, chauffeur-livreur au caractère instable, était plus connu avant les faits pour des actes de violence, notamment contre son épouse, que pour sa proximité avec la mouvance djihadiste.
"Très grande proximité"
Aucun des accusés n'est poursuivi pour complicité d'assassinats ou tentative d'assassinats en bande organisée. L'enquête n'a pas permis de déterminer s'ils étaient au courant du projet d'attentat.
L'accusation a toutefois souligné leur "très grande proximité" avec Mohamed Lahouaiej-Bouhlel et estimé qu'ils étaient "pleinement conscients" de son adhésion "à l'idéologie du djihad armé" et de "sa fascination pour les passages à l'acte violents".
Selon le dossier d'accusation, ce n'est qu'une dizaine de jours avant l'attentat que le Tunisien a montré des signes de radicalisation, même s'il "s'était inscrit dans une démarche idéologique d'inspiration djihadiste plusieurs mois avant". Il n'était pas fiché pour radicalisation par les services de renseignement.
Lien direct avec Daech pas établi
Si le groupe EI a revendiqué l'attentat, l'enquête n'a pu établir aucun lien direct entre Mohamed Lahouaiej-Bouhlel et l'organisation djihadiste. Cette revendication "paraît être davantage (...) de pure opportunité", conclut-elle.
Les cinq autres accusés sont poursuivis pour des délits de droit commun - association de malfaiteurs et infractions à la législation sur les armes - et encourent cinq à dix ans d'emprisonnement.
Comme celui du 13-Novembre, le procès de l'attentat de Nice sera filmé et enregistré pour les archives historiques
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Jorge Martin a été rapatrié en Espagne
Le champion du monde espagnol Jorge Martin (Aprilia), qui avait chuté et été percuté par un concurrent mi-avril au Qatar, a été rapatrié en Espagne en avion médicalisé samedi.
Des examens à son arrivée ont montré une "évolution très positive", a indiqué son équipe dimanche.
"Hier (samedi), nous avons effectué un scanner sur Jorge Martin à l'hôpital Ruber Quirón et les nouvelles sont assurément bonnes et très encourageantes. Martin a des poumons parfaits. La plèvre, la membrane qui entoure le poumon, est complètement consolidée", a expliqué Angel Charte, le responsable médical du MotoGP cité dans le communiqué d'Aprilia.
"De plus, sur les 11 fractures théoriques, il en reste 3: la septième, la huitième et la onzième, qui montrent déjà la progression de la callosité. Donc, à mon avis, l'évolution est très positive. Nous allons maintenant attendre aussi longtemps que nécessaire et continuer à surveiller l'évolution de ces fractures depuis Madrid", a poursuivi le médecin espagnol.
De retour en piste il y a deux semaines au Qatar après avoir manqué les trois premières manches de la saison, Martin avait chuté peu après la mi-course et avait été percuté au sol par l'Italien Fabio Di Giannantonio. Victime d'un hémopneumothorax associé à de multiples fractures des côtes, il était resté près d'une semaine à l'hôpital à Doha. Il avait ensuite été transféré dans un hôtel de la capitale qatarie dans l'attente de son rapatriement, qui était conditionné à l'amélioration de son état de santé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Moto3: Dettwiler à 72 millièmes du top 15
Noah Dettwiler a manqué de très peu des points en championnat du monde dimanche à Jerez.
Le Soleurois, 16e du Grand Prix d'Espagne en Moto3, a échoué à 72 millièmes seulement de la 15e place. La victoire est revenue à l'Espagnol Jose Antonio Rueda, qui prend les commandes du championnat.
La frustration de Noah Dettwiler (KTM), qui a fêté ses 20 ans samedi, doit être immense. Surtout qu'il partait 17e sur la grille. Il a ainsi totalement manqué son départ dimanche, et a qui plus est dû effectuer un "long lap" de pénalité après avoir été trop lent sur sa trajectoire samedi lors des qualifications.
Rejeté en queue de peloton, Noah Dettwiler a réalisé une superbe course-poursuite, mais en vain. Il en reste donc aux 2 points glanés en avril 2024 à Austin, où il avait terminé 14e pour décrocher son premier top 15 en championnat du monde de vitesse.
Cette 16e place doit néanmoins lui donner confiance pour la suite d'une saison qui n'a démarré pour lui que lors du précédent GP, au Qatar, où il s'était classé 17e. Il avait manqué les trois premières courses en raison de ses blessures subies en février lors des tests de Jerez.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Expulsé en fin de match, Rüdiger risque gros
Trois joueurs du Real Madrid ont été expulsés pour des protestations violentes envers l'arbitre en toute fin de match lors de la finale de Coupe du Roi perdue face au FC Barcelone en prolongation.
Il s'agit d'Antonio Rüdiger, Jude Bellingham et Lucas Vazquez, qui risquent d'être suspendus.
Selon le règlement de la Fédération espagnole, Rüdiger pourrait écoper de quatre à douze rencontres de suspension. Le défenseur allemand a en effet "lancé un objet" vers l'arbitre Ricardo de Burgos Bengoetxea, qui avait fondu en larmes vendredi en dénonçant les pressions constantes de la chaîne Real Madrid TV.
Cette suspension s'appliquerait notamment aux prochains matches de Liga, alors que le Real compte quatre longueurs de retard sur le Barça, leader, qu'il affrontera le 11 mai prochain pour un choc décisif dans la course au titre. Vinicius n'a quant à lui pas été exclu, mais il a également jeté un objet en direction de l'arbitre au terme de cette finale.
Bellingham et Lucas Vazquez, eux aussi expulsés pour protestation alors qu'ils étaient sur le banc pendant la prolongation, risquent une sanction moins lourde. Celle-ci n'impactera pas leur fin de saison et sera purgée l'an prochain en Coupe du Roi.
Selon le rapport arbitral du match, le milieu anglais a reçu un carton rouge pour avoir montré "un comportement agressif" envers l'arbitre, et a même dû être "retenu par ses coéquipiers" alors qu'il tentait de revenir sur la pelouse.
Contexte délétère
Cette finale s'est jouée dans un contexte délétère autour de l'arbitrage, après la prise de parole de ses deux arbitres principaux vendredi dénonçant les pressions constantes de Real Madrid TV et annonçant une riposte collective à venir face aux vagues de harcèlement qu'ils subissent.
Ces propos ont provoqué la colère du Real, lancé depuis février dernier dans une guerre institutionnelle contre un arbitrage qu'il juge "complètement discrédité" et un système "corrompu de l'intérieur", après des décisions en sa défaveur en Liga.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un automobiliste fonce dans une foule à un festival à Vancouver
Un automobiliste a foncé dans la foule lors d'un festival de rue de la communauté philippine samedi à Vancouver, tuant et blessant plusieurs personnes. Cet événement survient à quelques heures d'élections nationales. La police a exclu une motivation terroriste.
"Pour l'instant, nous sommes convaincus que cet incident n'était pas un acte de terrorisme", a posté sur X la police de la ville.
Agé de 30 ans, le conducteur est un "suspect isolé" connu de la police, qui a été interpellé sur place par la foule elle-même, a expliqué un porte-parole de la police.
"Plusieurs personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées", a précisé ce porte-parole devant la presse au milieu de la nuit, refusant de donner le nombre exact de victimes. C'est une "situation qui continue à évoluer", a-t-il ajouté, précisant que la "foule était dense" à l'endroit frappé.
Fête populaire
L'incident s'est produit peu après 20h00 locales samedi dans le quartier Sunset on Fraser de la ville de la côte pacifique, où des membres de la communauté philippine s'étaient rassemblés pour célébrer la Journée Lapu-Lapu.
Abigail Andiso a raconté au Vancouver Sun, journal local, qu'elle se trouvait avec des amis au festival lorsqu'elle a entendu de grands bruits, puis des hurlements. "Il y avait des corps. Ils ont été écrasés. Certains étaient déjà morts sur place", a-t-elle déclaré.
Dale Selipe, qui était avec elle, a expliqué avoir vu plusieurs enfants blessés. Des images partagées sur les réseaux sociaux et vérifiées par l'AFP montrent un véhicule SUV noir dont l'avant est très endommagé, arrêté dans une rue jonchée de débris avec des camions de restauration rapide tout autour.
"On ne sait pas qui aider, ici ou là. C'est tellement choquant", a témoigné Jen Idaba-Castaneto, chargée de la sécurité du festival, au site d'informations locales Vancouver Is Awesome, déclarant avoir vu "des corps partout".
Message du premier ministre
"Nous sommes tous en deuil avec vous", a déclaré dans un message sur X le Premier ministre canadien Mark Carney, qui avait prévu de se rendre dans cette province de la Colombie-Britannique dimanche pour ses derniers meetings de campagne.
"Mes pensées vont à la communauté philippine et à toutes les victimes visées par cette attaque insensée", a commenté sur X Pierre Poilievre, chef de file des conservateurs pour les législatives et principal opposant à Mark Carney, "attendant d'en savoir plus" sur les motivations de l'auteur.
Le candidat du Nouveau parti démocratique (NPD, gauche) Jagmeet Singh, qui se trouvait au festival peu avant le drame, a dit ne pas pouvoir "s'empêcher de penser aux enfants qui y étaient, qui y avaient du plaisir".
La journée Lapu Lapu est célébrée aux Philippines en mémoire du chef indigène Lapulapu, qui mena ses hommes à la défaite de l'explorateur portugais Ferdinand Magellan lors de la bataille de 1521. La programmation de samedi comprenait un défilé, une projection de film, des danses et un concert.
Elections lundi
Ce drame fait monter la tension à quelques heures d'un vote pour les législatives après une campagne électorale électrique dominée par la question de la guerre économique avec les Etats-Unis de Donald Trump et ses menaces d'annexion.
Le nouveau Premier ministre Mark Carney, qui se présente comme un rempart face au président américain est donné favori par les sondages.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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