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International

Ouverture du procès de l'attentat de Nice qui a fait 86 morts

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L'attaque a Nice est la plus meurtrière commise dans le pays après celles du 13 novembre 2015 à Paris. (© KEYSTONE/AP Sasha Goldsmith)

Le procès de l'attentat de Nice s'est ouvert lundi après-midi à Paris. Un peu plus de six ans après la course meurtrière du camion conduit par Mohamed Lahouaiej-Bouhlel dans la foule venue assister au feu d'artifice du 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais.

L'audience de la cour d'assises spéciale, présidée par le juge Laurent Raviot, a débuté dans une salle remplie aux trois quarts.

Très formelle, cette première audience a débuté par la vérification de l'identité des huit accusés, puis sera entièrement consacrée à l'actualisation des constitutions de partie civile. Elles étaient d'ores et déjà 865 avant le procès.

Sept accusés présents

Seuls sept accusés étaient présents dans la salle d'audience. Le huitième, Brahim Tritrou, actuellement détenu en Tunisie, sera "jugé par défaut", a indiqué M. Raviot, en précisant qu'il avait rédigé une demande d'entraide pénale internationale aux autorités judiciaires tunisiennes mais qu'il n'avait reçu aucune réponse de leur part.

Parmi les accusés, trois d'entre eux - Ramzi Arefa, Chokri Chafroud et Artan Henaj - comparaissent dans le box car détenus, dont un (Artan Henaj) dans le cadre d'une autre affaire.

Les quatre autres - Maksim Celaj, Endri Elezi, Mohamed Ghraieb et Enkeledja Zace - ont été placés sous contrôle judiciaire et se sont présentés libres devant la cour.

Alors que le président rappelait aux accusés leur droit au silence, Endri Elezi, jugé pour trafic d'armes, demande au président: "C'est quoi le mieux ? Garder le silence ou parler ?" "Voyez avec votre avocat", lui répond le président sans s'émouvoir.

Quatre-vingt-six morts

Au total, 86 personnes ont perdu la vie et plus de 450 autres ont été blessées dans l'attaque du 14 juillet 2016, revendiquée par le groupe Etat islamique (EI). Il s'agit de l'attentat le plus meurtrier commis sur le sol français après les attaques du 13 novembre 2015 contre le Stade de France, le Bataclan et les terrasses parisiennes.

L'assaillant, tué par la police le soir de l'attentat, est le grand absent du procès, retransmis en direct dans une salle du palais des congrès de Nice.

"Très dur"

A Nice, où l'audience est retransmise dans une salle spécialement aménagée, seule une poignée de parties civiles s'étaient déplacées lundi, selon un journaliste de l'AFP.

"Ca fait six ans qu'on attend, le procès pour nous va être très dur, mais c'est important de pouvoir s'exprimer sur ce qu'on a vécu dans un premier temps, que tout le monde puisse ressentir le drame qu'on a dû vivre", a témoigné Seloua Mensi, qui a perdu sa soeur dans l'attentat.

Premières paroles des accusés mardi

Le procès doit se dérouler jusqu'au 16 décembre. Les premières paroles des accusés sont attendues mardi.

Trois accusés seulement (Ramzi Kevin Arefa, Chokri Chafroud et Mohamed Ghraieb) sont poursuivis pour association de malfaiteurs terroriste. En état de récidive légale, le premier encourt la réclusion criminelle à perpétuité, les deux autres une peine de vingt ans de prison.

Pour l'accusation, ils auraient "apporté leur concours à la préparation" de l'attentat commis par Mohamed Lahouaiej-Bouhlel. Ce Tunisien de 31 ans, chauffeur-livreur au caractère instable, était plus connu avant les faits pour des actes de violence, notamment contre son épouse, que pour sa proximité avec la mouvance djihadiste.

"Très grande proximité"

Aucun des accusés n'est poursuivi pour complicité d'assassinats ou tentative d'assassinats en bande organisée. L'enquête n'a pas permis de déterminer s'ils étaient au courant du projet d'attentat.

L'accusation a toutefois souligné leur "très grande proximité" avec Mohamed Lahouaiej-Bouhlel et estimé qu'ils étaient "pleinement conscients" de son adhésion "à l'idéologie du djihad armé" et de "sa fascination pour les passages à l'acte violents".

Selon le dossier d'accusation, ce n'est qu'une dizaine de jours avant l'attentat que le Tunisien a montré des signes de radicalisation, même s'il "s'était inscrit dans une démarche idéologique d'inspiration djihadiste plusieurs mois avant". Il n'était pas fiché pour radicalisation par les services de renseignement.

Lien direct avec Daech pas établi

Si le groupe EI a revendiqué l'attentat, l'enquête n'a pu établir aucun lien direct entre Mohamed Lahouaiej-Bouhlel et l'organisation djihadiste. Cette revendication "paraît être davantage (...) de pure opportunité", conclut-elle.

Les cinq autres accusés sont poursuivis pour des délits de droit commun - association de malfaiteurs et infractions à la législation sur les armes - et encourent cinq à dix ans d'emprisonnement.

Comme celui du 13-Novembre, le procès de l'attentat de Nice sera filmé et enregistré pour les archives historiques

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Italie: Amazon condamné pour pratiques commerciales déloyales

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L'organisme de surveillance italien a aussi fait part de ses préoccupations concernant la présélection de l'option "livraison rapide payée". (archive) (© KEYSTONE/AP/REED SAXON)

L'autorité italienne de la concurrence (ACGM) a condamné deux entreprises du groupe Amazon, Amazon Services Europe et Amazon EU, basées au Luxembourg, à verser une amende de 10 millions d'euros. Des pratiques commerciales déloyales leur sont reprochées.

Amazon est accusé d'avoir incité les clients à accepter des achats en ligne "récurrents" plutôt que "ponctuels". Dans un communiqué publié mercredi, l'AGCM a déclaré que l'option permettant d'effectuer des achats réguliers était "présélectionnée par défaut" sur une large sélection de produits répertoriés sur le site italien d'Amazon. "La présentation graphique de l'option d'achat récurrent présélectionnée peut conduire les consommateurs à acheter des produits périodiquement, même s'ils n'en ont pas réellement besoin, limitant ainsi leur capacité à choisir librement", précise l'AGCM dans son communiqué.

"En tant qu'opérateur majeur, Amazon est censé concevoir ses interfaces en ligne, en particulier celles liées aux processus d'achat, d'une manière qui permette aux consommateurs de prendre des décisions commerciales libres et éclairées", poursuit l'institution. L'organisme de surveillance a aussi fait part de ses préoccupations concernant la présélection de l'option "livraison rapide payée".

Il a toutefois souligné qu'il ne prenait aucune mesure supplémentaire à l'encontre du groupe, Amazon ayant accepté de ne présélectionner à l'avenir que l'option de livraison gratuite et de dédommager les consommateurs qui s'étaient plaints de ce procédé l'an passé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Prêtre ayant prononcé une oraison funèbre pour Navalny sanctionné

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Alexeï Navalny, principal ennemi politique du Kremlin, est mort le 16 février dans des circonstances restées troubles, dans une prison de l'Arctique où il était soumis à des conditions de détention particulièrement sévères. (© KEYSTONE/AP/EBRAHIM NOROOZI)

Un prêtre ayant prononcé une oraison funèbre pour l'opposant Alexeï Navalny le mois dernier ne pourra plus conduire d'office religieux pendant 3 ans. C'est ce qu'indique un décret signé par le chef de l'Église orthodoxe publié sur le site du Patriarcat de Moscou.

Outre cette interdiction, le prêtre, Dimitri Safronov, ne peut plus "porter la soutane et la croix", peut-on lire dans ce décret signé par le patriarche Kirill le 15 avril.

Dimitri Safronov, qui officiait jusque-là dans une église du centre de Moscou, exercera désormais les fonctions de sacristain dans une autre église de la capitale russe, selon ce décret, qui ne précise pas les raisons de cette sanction.

"Les raisons de l'interdiction ne sont pas indiquées dans le document (mais nous comprenons bien pourquoi)", a écrit l'équipe de Navalny dans un communiqué partagé mardi sur Telegram.

Selon les partisans d'Alexeï Navalny, Dimitri Safronov avait prononcé cette oraison funèbre le 26 mars, soit 40 jours après la mort de l'opposant, conformément à la tradition orthodoxe. Le service s'était déroulé en présence de la famille et de sympathisants de l'opposant, au cimetière moscovite de Borissovo où Alexeï Navalny est enterré.

Autorités accusées de meurtre

Alexeï Navalny, principal ennemi politique du Kremlin, est mort le 16 février dans des circonstances restées troubles, dans une prison de l'Arctique où il était soumis à des conditions de détention particulièrement sévères. Les autorités russes ont affirmé qu'il était mort de causes naturelles, mais les proches de l'opposant les accusent de meurtre.

La répression des voix dissidentes en Russie s'est considérablement accrue depuis le début de l'offensive russe en Ukraine. Des milliers de Russes ont été arrêtés pour avoir manifesté leur désaccord avec l'offensive et des centaines d'entre eux ont été condamnés à des peines de prison.

La quasi-totalité des opposants d'envergure sont derrière les barreaux ou en exil à l'étranger.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Économie

Contrôleurs aériens en France: un syndicat lève le préavis de grève

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Le syndicat majoritaire des contrôleurs aériens a levé son préavis de grève prévue jeudi en France (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/ARMANDO FRANCA)

Le syndicat majoritaire chez les contrôleurs aériens français a annoncé mercredi la levée de son préavis de grève pour jeudi, un mouvement qui s'annonçait massivement suivi.

"Un accord a été trouvé, le SNCTA lève son préavis", a expliqué l'organisation dans un court message sur son site internet, à l'issue d'une conciliation de "dernière minute" dans la nuit de mardi à mercredi avec la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Contactée par l'AFP, l'administration n'a pas confirmé cette information dans l'immédiat.

Deux autres syndicats, l'Unsa Icna et l'Usac-CGT, avaient également appelé à la grève. Le SNCTA n'a pas communiqué de détails sur le protocole de sortie de crise. Il protestait contre les mesures d'accompagnement, notamment salariales, d'une refonte du contrôle aérien français.

La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) avait demandé aux compagnies de renoncer à une majorité de leurs vols jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Des chevaux en cavale en plein centre de Londres

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Des images partagées sur les réseaux sociaux montrent deux animaux, l'un blanc et couvert de sang et l'autre noir, galoper sur une avenue de Londres. (© KEYSTONE/AP/Jordan Pettitt)

Des chevaux de l'armée britannique se sont échappés mercredi matin. Ils ont semé la pagaille en plein centre de Londres, blessant au moins quatre personnes, percutant des véhicules et stupéfiant les passants avant d'être maîtrisés.

Des images spectaculaires partagées sur les réseaux sociaux ont montré deux animaux, l'un blanc et couvert de sang et l'autre noir, galoper à vive allure sur une avenue, dépassant un scooter et semblant un moment percuter un taxi après avoir grillé un feu rouge.

"Un certain nombre de chevaux de l'armée se sont échappés au cours d'un exercice de routine ce matin", a confirmé un porte-parole de l'armée.

Chevaux et personnels blessés

"Tous les chevaux ont été récupérés et ramenés au camp. Un certain nombre de membres du personnel et de chevaux ont été blessés et reçoivent les soins médicaux appropriés", a-t-il ajouté.

Les services ambulanciers ont précisé être intervenus vers 08h25 pour assister une personne tombée de cheval près du palais de Buckingham, quartier où se trouvent les écuries de plusieurs régiments de prestige et où la vue de patrouilles à cheval est fréquente.

Au total, des ambulances ont été envoyées à trois endroits différents et ont transporté quatre personnes à l'hôpital.

Vitres de véhicules brisés

Les médias britanniques ont évoqué jusqu'à cinq chevaux vus en liberté et ont cité des témoins évoquant un taxi et un bus se retrouvant avec leurs vitres brisées.

"J'ai regardé dans le rétroviseur et je les ai vus arriver juste derrière moi, et à ce moment-là, j'avais deux clients à l'arrière, donc j'étais inquiet pour eux", a confié à la BBC Robbie, un chauffeur de taxi. "Heureusement, ils se sont déplacés vers le milieu de la route et ont continué, mais ils allaient vite".

La police a précisé avoir maîtrisé deux des animaux échappés dans le quartier de Limehouse, à plus de huit kilomètres à l'est du palais de Buckingham.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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