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Début des plaidoiries des parties civiles au procès du 13-Novembre

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Des dizaines d'avocats ont décidé de coordonner leurs interventions pour éviter un "embouteillage" de plaidoiries (archives). (© KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON)

"Ils ne portaient pas d'uniformes. Ils ne défendaient aucune cause. Ils ne voulaient de mal à personne". Au procès des attentats du 13 novembre 2015 en France, la cour a commencé à entendre les avocats des parties civiles réunis dans une inédite plaidoirie collective.

"Comment en quelques minutes, vous dire l'infinie diversité des victimes et le lien qui les rassemble? C'est infaisable. Nous allons donc vous présenter autre chose, une autre forme de plaidoirie, inédite, à laquelle ont participé une centaine d'avocats", a déclaré lundi Frédérique Giffard face à la cour d'assises spéciale de Paris, dans un propos introductif.

Ces avocats, qui représentent environ deux tiers des quelque 2400 parties civiles, ne plaideront pas pour leurs clients, mais pour "la communauté" des parties civiles, dans une plaidoirie organisée par thèmes.

Sujets transversaux

Pendant cinq jours, les avocats doivent se succéder à la barre pour traiter de sujets transversaux comme "le détournement de la religion" ou "la musique comme instrument de la terreur" (lundi), "le Bataclan", "le Stade de France" et "les terrasses" (mardi) ou encore "le stress post-traumatique", "les addictions", "la culpabilité du survivant" (mercredi).

Cette volonté de "coordination" vise à ne pas créer d'"inégalité des armes" face aux 14 accusés dans le box. Elle a poussé plus d'une centaine d'autres avocats à renoncer volontairement à plaider pour s'en remettre à leurs confrères.

"Monsieur le président, au début de cette audience, vous avez attiré notre attention à tous sur la nécessité, bien que ce procès soit sans précédent, de rester dans la norme. Il y avait un point qui était important: c'était le respect des droits de la défense," a annoncé Me Giffard.

Hommage aux victimes

"Ça fait six ans qu'on compose pour que nos clients ne soient pas doublement éprouvés: d'abord parce qu'ils étaient au mauvais endroit au mauvais moment", au soir du 13 novembre 2015, et ensuite de ne pas souffrir "d'avoir été trop nombreux pour pouvoir être chacun une victime à part entière".

"Nous garderons tous comme boussole la dignité avec laquelle les victimes se sont exprimées", a-t-elle promis. Tous les jours, avant le début des plaidoiries, des avocats prendront brièvement la parole pour évoquer la mémoire de victimes. Ce lundi, les histoires de Christopher, Thibault, Charlotte et Emilie, Fabrice, Stéphane, Mathieu, Estelle et Marion.

Les premières plaidoiries sont programmées de lundi à mercredi. Il n'y aura pas d'audience jeudi, jour de l'Ascension, ni vendredi.

Certains avocats ont préféré ne pas s'associer à leurs confrères ni renoncer à la parole. Ils s'exprimeront à titre individuel à partir du 1er juin.

Verdict attendu le 29 juin

Les plaidoiries des parties civiles devraient durer au moins jusqu'au 7 juin. Les réquisitions des avocats généraux du Parquet national antiterroriste (Pnat) sont prévues du 8 au 10 juin avant que la parole ne soit laissée à la défense à partir du 13 juin. La cour pourrait commencer son délibéré le 27 juin, après "le dernier mot" des accusés, pour un verdict attendu le 29 juin.

Vingt accusés, dont six jugés par défaut, comparaissent devant la cour d'assises spéciale depuis le 8 septembre pour leur implication dans les attaques ayant fait 130 morts et des centaines de blessés le 13 novembre 2015. Douze encourent la perpétuité, dont le seul membre en vie des commandos, Salah Abdeslam.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Déforestation en Amazonie au plus bas en janvier/février en six ans

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Le gouvernement du président Luiz Inacio Lula da Silva, en place depuis janvier 2023, s'est engagé à éradiquer d'ici à 2030 la déforestation illégale en Amazonie (image symbolique). (© KEYSTONE/AP/EDMAR BARROS)

La déforestation en Amazonie brésilienne a atteint son plus bas niveau en six ans sur la période janvier-février, selon un rapport publié lundi par l'institut Imazon.

Au cours des deux premiers mois de 2024, 196 km2 ont été déboisés dans la plus grande forêt tropicale de la planète, une réduction de 63% par rapport à la même période de l'année dernière (523 km2).

Mais cette surface équivaut tout de même à environ 327 terrains de football par jour, indique Imazon, qui publie chaque mois un rapport montrant les données par son Système d'alerte de déforestation (SAD).

En février, cet institut a observé une réduction de la déforestation sur un an pour le onzième mois consécutif.

Trois des neuf Etats de l'Amazonie brésilienne (Matogrosso, Roraima et Amazonas) ont concentré à eux seuls 77% des surfaces déboisées sur la période janvier-février, soit 152 km2.

Crise sanitaire

Selon Imazon, la déforestation à Roraima a atteint des terres indigènes, notamment la réserve Yanomami, la plus étendue du Brésil, aussi vaste que le Portugal.

Le peuple Yanomami vit depuis plusieurs années une grave crise sanitaire, en raison des intrusions d'orpailleurs illégaux qui détruisent la forêt et polluent les fleuves au mercure.

Le gouvernement du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, en place depuis janvier 2023, s'est engagé à éradiquer d'ici à 2030 la déforestation illégale en Amazonie, qui avait fortement augmenté sous le mandat de son prédécesseur d'extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022).

Selon les chiffres officiels du gouvernement, issus de données recueillies par les satellites de l'Institut de recherches spatiales (INPE), la déforestation en Amazonie a chuté de moitié l'an dernier par rapport à 2022.

"Les données montrent que nous avons encore un grand défi à relever. Atteindre l'objectif de déforestation zéro d'ici 2030 est absolument nécessaire pour combattre le changement climatique", estime Larissa Amorim, chercheuse d'Imazon, citée dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Mathieu van der Poel prolonge jusqu'en 2028 chez Alpecin-Deceuninck

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Mathieu van der Poel a prolongé avec Alpecin (© KEYSTONE/EPA/MARTIN DIVISEK)

Le Néerlandais Mathieu van der Poel, champion du monde en titre et vainqueur de quatre "Monuments", a prolongé jusqu'à fin 2028 son contrat avec Alpecin-Deceuninck. Son équipe l'a annoncé.

"Cette prolongation est un choix logique pour moi (...). J'ai grandi en même temps que l'équipe, et j'ai toujours le sentiment que nous progressons", a salué le coureur de 29 ans, cité dans un communiqué.

"Ce qui est important aussi, c'est qu'Alpecin-Deceuninck est une équipe présente dans plusieurs disciplines, c'est l'équipe parfaite pour que je continue à courir sur route, en VTT et en cyclo-cross", a ajouté le petit-fils de Raymond Poulidor, six fois champion du monde de cyclo-cross.

Vainqueur sur route notamment de quatre "Monuments", les classiques les plus prestigieuses de la saison (deux Tours des Flandres, un Paris-Roubaix, un Milan-Sanremo), Mathieu van der Poel a débuté sa saison 2024 le week-end dernier justement sur Milan-Sanremo, une course remportée par son coéquipier Jasper Philipsen et que le Néerlandais a fini à la 10e place après s'être mué dans le final en équipier de luxe pour le sprinteur belge.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Manifestations et heurts à la veille des 100 jours de Milei

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Les manifestants dénoncent le manque d'approvisionnement depuis des mois de milliers de soupes populaires à travers l'Argentine. (© KEYSTONE/AP/Gustavo Garello)

Des accrochages répétés entre police et manifestants ont marqué lundi en Argentine une journée de manifestations pour "l'urgence alimentaire" et contre l'austérité, coïncidant avec les 100 jours au pouvoir du président ultralibéral Javier Milei.

Au moins trois personnes ont été blessées, selon un bilan initial de médias argentins non confirmé de source officielle, lors de face-à-face tendus et de heurts sporadiques dans la matinée avec les forces de l'ordre en divers points d'accès à Buenos Aires.

La police a fait usage à plusieurs reprises de canons à eau et de gaz lacrymogène, essuyant pour sa part des jets de pierres, sur un des points de tension, un pont routier d'accès à la capitale, à Avellaneda, a constaté l'AFP. Plusieurs journalistes, dont un photographe de l'AFP ont été atteints par du gaz poivre.

"La limite, c'est la faim"

La journée d'action à travers le pays, sous le mot d'ordre "La limite, c'est la faim", répondait à l'appel d'organisations de gauche radicale et de mouvements sociaux, déjà à l'origine de plusieurs mobilisations de rue depuis l'arrivée au pouvoir de M. Milei le 10 décembre.

Ces organisateurs dénoncent, dans un communiqué commun, le gouvernement pour "le manque d'approvisionnement alimentaire depuis des mois de milliers de soupes communautaires des quartiers populaires à travers le pays", réduits à "dépendre de la débrouille des travailleurs sociaux pour remplir les marmites de millions".

Le pouvoir dément avoir cessé l'approvisionnement, mais dit mener un audit rigoureux de l'aide, et mettre en place "un système transparent" où les soupes populaires dûment recensées reçoivent l'aide "en direct", sans les intermédiaires que le pouvoir qualifie de "gestionnaires de la pauvreté".

Austérité

Javier Milei, dans une interview récente, a même affirmé que certaines des soupes populaires en question (plus de 40'000 selon un registre du gouvernement précédent) étaient fictives ou surévaluées.

"On va dans une soupe populaire, et on se rend compte qu'elle n'existe pas. Ou dans certaines, ils disent que 500 personnes viennent régulièrement, alors qu'il n'y en a jamais plus de 50...", a-t-il affirmé. L'accusation scandalise les mouvements sociaux, qui rétorquent que des milliers de soupes populaires n'ont jamais reçu la visite des "auditeurs" en question du gouvernement.

L'ultralibéral Milei, qui passe mardi le cap de cent jours de présidence, applique un sévère programme d'austérité budgétaire pour dompter l'inflation. Couplé à une dévaluation de plus de 50% du peso et à une libération des prix, ce programme impacte durement les bas et moyens revenus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Tami: "La situation contractuelle de Yakin comporte des risques"

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Pierluigi Tami se confie à la presse en Espagne (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Après une qualification pour l'Euro réussie mais peu convaincante, l'équipe de Suisse poursuit sa route avec deux matchs amicaux.

Le directeur Pierluigi Tami a évoqué lors du point presse la situation actuelle autour de l'équipe.

-Pierluigi Tami, l'équipe nationale se prépare à La Manga en Espagne pour des matches amicaux contre le Danemark et l'Irlande. Pourquoi avoir choisi ce lieu?

"Les conditions sont agréables et nous profitons d'un beau centre d'entraînement. De nombreux joueurs ont dû jouer ces dernières semaines par des températures assez basses. Ca leur fait un peu de changement et le soleil est bon pour le moral."

-Le Danemark s'est également qualifié pour l'Euro, alors que l'Irlande a échoué. Sur quels critères les adversaires ont-ils été choisis?

"Après la qualification, où nous avons rencontré des adversaires qui ont surtout joué défensivement, nous voulions affronter deux équipes plus actives sur le terrain. C'est justement devant leur public que le Danemark et l'Irlande ont toujours montré de belles choses. Nous devons élever notre niveau de jeu. C'est un bon test en vue de l'Euro où des adversaires tout aussi redoutables nous attendent."

-On attend généralement de l'équipe un visage différent de celui qu'elle présentait à la fin des qualifications. Que doit-il se passer pour que vous soyez satisfait de l'évolution?

"J'attends une nette amélioration par rapport à la fin de la qualification. Bien sûr, j'espère aussi de bons résultats, mais en premier lieu, les joueurs doivent convaincre par leur comportement sur le terrain. C'est surtout en défense que nous avons rendu la tâche trop facile à nos adversaires. Nous devons à nouveau nous montrer plus dominateurs sur ce point."

-Qu'est-ce qui vous rend confiant?

"Notre équipe est déjà revenue plusieurs fois en force alors qu'elle était dos au mur. Je pense à la dernière campagne de la Ligue des Nations, lorsque nous avons commencé par trois défaites et que nous avons ensuite tout de même récolté les points nécessaires pour assurer notre maintien. Nous devons à nouveau faire preuve de ce type de caractère."

-Ce qui est plutôt inhabituel, c'est que le sélectionneur Murat Yakin n'a un contrat que jusqu'à la fin de la phase finale. De quoi avez-vous parlé au cours des dernières semaines?

"J'ai eu de bons entretiens avec Murat au cours desquels nous avons également discuté de son avenir en équipe nationale. Son souhait était toutefois de ne clarifier définitivement ce point qu'après l'Euro et j'étais d'accord avec cela. Après le tournoi, nous pourrons évaluer le développement de l'équipe et prendre les décisions nécessaires."

-Regardez-vous d'autres options ?

"Pour moi, Murat est la première option, et je suis également confiant que l'on continuera avec lui. Après la qualification, il s'est beaucoup penché sur les résultats et a cherché des solutions. Il est clair que cette situation contractuelle peu claire comporte des risques. Mais en fin de compte, on n'est jamais sûr de rien dans le football. Son prédécesseur, Vladimir Petkovic, avait un contrat valable lorsqu'il a décidé de s'en aller. Là aussi, j'ai dû trouver une solution en peu de temps."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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