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Au moins 61 morts dans une explosion à l'intérieur d'une mosquée

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Le Pakistan est confronté depuis quelques mois, en particulier depuis la prise du pouvoir par les talibans en Afghanistan en août 2021, à une détérioration de la sécurité. (© KEYSTONE/AP/Zubair Khan)

Au moins 61 personnes ont été tuées et environ 150 blessées dans un attentat présumé survenu lundi dans une mosquée à l'intérieur du quartier général de la police de Peshawar, dans le Nord-Ouest du Pakistan. Pour l'essentiel, il s'agissait de policiers.

L'explosion s'est produite à l'heure de la prière dans ce lieu extrêmement sensible de la ville, située à une cinquantaine de kilomètres de la frontière avec l'Afghanistan. Elle a poussé le gouvernement à placer l'ensemble du pays sous haute alerte.

Une opération de secours a immédiatement été lancée pour dégager les personnes prises au piège des décombres, le toit et un mur de l'édifice s'étant affaissés sous le souffle de l'explosion.

"Jusqu'à présent, nous avons récupéré 61 corps et 60 blessés reçoivent des soins médicaux. Des dizaines d'autres personnes blessées ont été transportées dans d'autres hôpitaux de la ville", a déclaré à l'AFP Muhammad Asim Khan, porte-parole de l'hôpital Lady Reading.

"Beaucoup de policiers sont ensevelis sous les débris", a précisé le chef de la police de Peshawar, Muhammad Ijaz Khan, selon lequel 300 à 400 personnes sont habituellement présentes à l'intérieur de cette mosquée à l'heure de la prière. Le bilan pourrait donc encore s'alourdir.

Un journaliste de l'AFP a vu des blessés ensanglantés sortir du bâtiment endommagé et les corps de personnes apparemment décédées être emmenés dans des ambulances.

L'une des zones les mieux surveillées

Le quartier général de la police à Peshawar est l'une des zones les mieux surveillées de la ville. Il abrite aussi les locaux de différentes agences de renseignement.

Selon la police, l'explosion est survenue au deuxième rang des fidèles assemblés pour la prière. Des équipes de déminage étaient sur place pour examiner la possibilité qu'elle ait été causée par un attentat suicide.

La capitale et le reste du pays, notamment à la frontière avec l'Afghanistan, ont été placés sous alerte sécurité encore accrue. A Islamabad, des tireurs d'élite ont été positionnés sur certains bâtiments et aux points d'entrée de la ville.

"Les terroristes veulent créer la panique en ciblant ceux qui remplissent leur devoir consistant à défendre le Pakistan", a déclaré dans un communiqué le Premier ministre, Shehbaz Sharif. "Ceux qui combattent le Pakistan seront éliminés de la surface de la Terre."

"Les gens hurlaient"

Shahid Ali, un policier de 47 ans qui a survécu à l'explosion, a expliqué à l'AFP que la détonation est survenue quelques secondes après que l'imam eut commencé la prière. "J'ai vu une fumée noire s'élever dans le ciel. J'ai couru dehors pour sauver ma vie", a-t-il raconté. "Les cris des gens résonnent encore dans ma tête. Ils hurlaient en demandant de l'aide."

Cet incident a eu lieu le jour même où le président des Emirats arabes unis, Mohamed ben Zayed Al Nahyan, devait effectuer une visite officielle à Islamabad. Celle-ci a été annulée au dernier moment lundi, officiellement en raison de la météo pluvieuse.

A New York, le Secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres a fait savoir, par la voix de son porte-parole, qu'il "condamne fermement" cet "attentat suicide". "Il est particulièrement abject qu'une telle attaque se produise dans un lieu de culte", a-t-il ajouté.

En mars 2022, un attentat suicide revendiqué par l'EI-K, la branche régionale du groupe djihadiste Etat islamique (EI), dans une mosquée chiite de Peshawar avait fait 64 morts. Il s'agissait de l'attaque la plus meurtrière au Pakistan depuis 2018.

Attaques ciblées

Selon la police, le kamikaze était un ressortissant afghan installé au Pakistan avec sa famille depuis plusieurs années, qui avait préparé l'attentat en Afghanistan.

Peshawar a été ravagée par des attentats quasi-quotidiens pendant la première moitié des années 2010, mais la sécurité s'y était grandement améliorée ces dernières années. Ces derniers mois, la ville a surtout connu des attaques ciblées visant d'abord les forces de sécurité.

Le Pakistan est confronté depuis quelques mois, en particulier depuis la prise du pouvoir par les talibans en Afghanistan en août 2021, à une détérioration de la sécurité. Après plusieurs années d'un calme relatif, les attentats ont repris de plus belle, menés par les talibans pakistanais du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP), l'EI-K ou des groupes séparatistes baloutches.

Le TTP, un mouvement distinct de celui des nouveaux dirigeants afghans mais qui partage avec lui des racines communes, a revendiqué plusieurs attaques ces derniers mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Des baristas de Starbucks en grève un jour de grande promotion

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Des milliers de baristas se sont mis en grève jeudi pour protester contre leurs conditions de travail au sein de Starbucks. (© KEYSTONE/AP/Matt Slocum)

Plusieurs milliers de baristas, qui servent aux comptoirs de Starbucks, ont lancé jeudi un mouvement de grève d'une durée indéterminée pour protester contre leurs conditions de travail et l'impasse des négociations du contrat social, un jour de grande promotion.

A l'instar de l'année précédente, ce mouvement est lancé le jour de l'opération marketing Red Cup (tasse rouge) qui vise à offrir une tasse réutilisable de couleur rouge à tout client achetant une boisson créée par Starbucks pour les fêtes, à base de potiron, de cannelle, d'épices par exemple. Elle entraîne en général un surcroit d'activité pour les employés car elle dope la fréquentation.

La "Red Cup rebellion" prévoit des rassemblements jeudi à partir de 16 heures locales dans plus d'une dizaine de villes américaines, et un arrêt de travail d'un millier de baristas, selon un communiqué du syndicat Starbucks Workers Union.

Plus de 65 cafés dans plus d'une quarantaine de villes font partie de cette première phase du mouvement qui pourrait, au fil des jours, grossir progressivement pour englober plus de 550 cafés syndiqués, soit plus de 10.000 employés. Aux Etats-Unis, Starbucks détient en propre près de 10'000 cafés, et plus de 7000 franchisés. Le groupe a indiqué à l'AFP constater très peu de perturbations jeudi matin.

Discussions éteintes

"Nous sommes déçus que Workers United, qui représente moins de 4% de nos employés, ait appelé à une grève plutôt que revenir à la table des négociations", a réagi Jaci Anderson, porte-parole du groupe, affirmant que "moins de 1% des cafés subissent une quelconque perturbation". "Lorsque le syndicat sera prêt à revenir, nous serons prêts à discuter", a-t-elle indiqué.

Les deux parties sont d'accord sur un point: les discussions sont éteintes depuis avril. Et elles s'en renvoient la responsabilité. Fondé en 2021, le syndicat tente d'élaborer le premier contrat social cadre avec la direction mais les négociations se sont enlisées.

Pour Lynne Fox, présidente du syndicat Workers United qui représente plus de 90'000 employés aux Etats-Unis toutes industries confondues, la direction "refuse de négocier de bonne foi". Les employés réclament de meilleurs salaires, de meilleures conditions de travail avec des effectifs suffisants ainsi que des horaires "stables" et suffisants.

"C'est difficile d'obtenir plus de 19 heures par semaine, ce qui est insuffisant pour bénéficier de la couverture d'assurance santé", qui est activée à partir de vingt heures hebdomadaire, raconte Dachi Spoltore, barista depuis cinq ans à Pittsburgh (Pennsylvanie).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Militants propalestiniens sur la Porte de Brandebourg à Berlin

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Des militants propalestiniens ont déployé une banderole jeudi sur la Porte de Brandebourg à Berlin (archives). (© KEYSTONE/DPA/FABIAN SOMMER)

Des militants propalestiniens ont utilisé jeudi une nacelle élévatrice pour déployer une banderole sur la célèbre Porte de Brandebourg, symbole de Berlin et de l'Allemagne. Ils ont ensuite été arrêtés par la police.

Six militants vêtus de gilets de sécurité ont conduit un élévateur sur la place touristique bondée à midi, et trois d'entre eux ont rapidement utilisé l'engin de chantier pour monter au sommet du monument haut de 26 mètres.

L'action militante s'est déroulée "très rapidement", a déclaré Florian Nath, porte-parole de la police de Berlin, à l'AFP sur place. "Nous étions là en quelques minutes, mais la nacelle était déjà en train de monter, et nous ne l'avons pas arrêtée à ce moment-là car cela aurait été trop dangereux en cas d'accident ou de chute."

Les trois militants hissés ont ensuite déployé une bannière portant l'inscription "Plus jamais de génocide - liberté pour la Palestine", et ont allumé des feux de Bengale. Les trois militants restés au sol se sont eux enfermés dans la cabine de l'élévateur, et la police a brisé une vitre pour pouvoir les arrêter.

Une équipe spéciale de la police a grimpé sur la Porte pour arrêter les autres militants et les faire redescendre lors d'une opération qui a duré environ une heure et demie, a précisé M. Nath. Les six militants ont été placés en garde à vue pour plusieurs infractions présumées, dont intrusion illégale.

Radicalisation des opinions

Les enquêteurs devaient vérifier si l'usage de la nacelle avait causé des dommages au monument du XVIIIe siècle. La Porte de Brandebourg a déjà subi dans le passé l'assaut de manifestants qui voulaient ainsi profiter de la visibilité de ce monument national.

Comme ailleurs, l'émotion suscitée par le conflit au Proche-Orient a entraîné une radicalisation des opinions en Allemagne, pays où il trouve une résonance particulière en raison de sa responsabilité dans la Shoah.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environ 900 proches de disparus demandent aux Etats d'oeuvrer

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Les proches de disparus réunis par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont dénoncé les effets légaux et financiers auxquels ils sont confrontés (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Environ 900 proches de personnes portées disparues de 50 pays demandent aux Etats d'établir des plateformes de recherches qui les associent. Réunis en ligne pendant trois jours par le CICR, ils ont enjoint aussi jeudi aux ONG de les soutenir.

"Cette cause n'est pas limitée à un territoire, une population, une religion", affirment les participants dans leur appel dévoilé au terme de leurs discussions. "Elle peut affecter chacun et chacune", ajoutent-ils.

Lors de cette rencontre organisée tous les deux ans par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) depuis 2019, ils ont relayé leur frustration d'être "invisibles". Au total, près de 285'000 disparus ont été enregistrés par l'institution. Mais les participants, qui affirment représenter des centaines de milliers de proches, estiment le chiffre probable à plusieurs millions.

Au début de la réunion mardi, le directeur général Pierre Krähenbühl avait déploré une augmentation des cas suivis qui a atteint en cinq ans environ 70%, admettant que beaucoup de cas ne trouvaient pas de solution. "Nous voyons en vous l'impossibilité d'abandonner", avait-il dit aux familles. Il avait également appelé à nouveau les Etats à honorer leurs obligations en termes de droit international humanitaire (DIH).

Des conflits aux migrations en passant par le trafic d'êtres humains ou le crime organisé, les raisons qui aboutissent à des milliers de nouveaux disparus chaque jour sont nombreuses. "Rejoignez-vous dans la recherche de solutions", demandent les participants. Ils souhaitent une "réponse mondiale".

Ils déplorent des effets de santé mentale pendant "des générations" pour les proches, mais aussi des discriminations sociales et des difficultés légales et financières. De même que des persécutions, parfois même de la part des Etats lorsqu'ils sont responsables des disparitions forcées ou échouent à protéger leurs citoyens.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Disney: le chiffre d'affaires trimestriel déçoit, le titre décroche

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Les services de vidéo en flux de Disney ont enregistré une nette progression, notamment grâce à un bond de 17% des abonnés à sa plateforme Hulu (archives). (© KEYSTONE/AP/Jenny Kane)

Disney a publié jeudi un chiffre d'affaires en légère baisse et inférieur aux prévisions des analystes pour le quatrième trimestre de son exercice comptable décalé, provoquant un net repli du titre.

Le chiffre d'affaires se monte à 22,5 milliards de dollars (-0,5%), soit environ 17,9 milliards de francs, selon un communiqué, quand le marché attendait 22,8 milliards, un repli explicable notamment par les performances en demi-teinte des films des studios du groupe.

La comédie "La guerre des Rose" a notamment peiné au box-office, et même si le film de super-héros "Les 4 Fantastiques: Premiers Pas" s'est plutôt bien comporté, il est resté très loin du succès de "Deadpool & Wolverine", qui avait porté Disney sur la même période de 2024.

Les revenus de la branche qui regroupe la production pour le cinéma et la télévision ont ainsi chuté de 26% sur un an, avec une perte d'exploitation à la clef (52 millions de dollars).

Les investisseurs ont immédiatement sanctionné l'action de The Walt Disney Company, de son nom complet, qui abandonnait plus de 4% dans les échanges préalables à l'ouverture de Wall Street.

Le géant du divertissement a aussi souffert d'une nouvelle décélération dans la télévision traditionnelle (-16%), attribuable notamment à une baisse des recettes publicitaires et du chiffre d'affaires tiré de ses activités en Inde.

Le recul des ventes de contenus produits par les studios ainsi que de la télévision traditionnelle (hors streaming) masquent la croissance enregistrée dans toutes les autres activités du groupe de Burbank (Californie).

Le streaming a notamment enregistré une progression marquée (+8%), notamment grâce à un bond des abonnés à sa plateforme Hulu (+17%).

Six ans après le lancement du service de vidéo à la demande Disney+, qui a été marqué par des milliards de pertes durant les premières années, le groupe en a fait une importante source de profits.

Sur le quatrième trimestre comptable, clôturé fin septembre, Disney a même vu le bénéfice opérationnel accélérer de 39% sur le streaming, pour partie grâce à des hausses de prix.

Pour l'ensemble de l'entreprise, le bénéfice net ressort à 1,44 milliard de dollars, plus que doublé sur un an (+156%).

Cette différence est, pour partie, due à d'importantes dépréciations d'actifs constatées au quatrième trimestre de l'exercice 2024, liées à son repositionnement sur le marché indien.

Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, indicateur scruté par la Bourse, le bénéfice atteint 1,11 dollar, soit mieux que les projections des analystes, qui tablaient sur 1,07 dollar.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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