International
Au moins 61 morts dans une explosion à l'intérieur d'une mosquée
Au moins 61 personnes ont été tuées et environ 150 blessées dans un attentat présumé survenu lundi dans une mosquée à l'intérieur du quartier général de la police de Peshawar, dans le Nord-Ouest du Pakistan. Pour l'essentiel, il s'agissait de policiers.
L'explosion s'est produite à l'heure de la prière dans ce lieu extrêmement sensible de la ville, située à une cinquantaine de kilomètres de la frontière avec l'Afghanistan. Elle a poussé le gouvernement à placer l'ensemble du pays sous haute alerte.
Une opération de secours a immédiatement été lancée pour dégager les personnes prises au piège des décombres, le toit et un mur de l'édifice s'étant affaissés sous le souffle de l'explosion.
"Jusqu'à présent, nous avons récupéré 61 corps et 60 blessés reçoivent des soins médicaux. Des dizaines d'autres personnes blessées ont été transportées dans d'autres hôpitaux de la ville", a déclaré à l'AFP Muhammad Asim Khan, porte-parole de l'hôpital Lady Reading.
"Beaucoup de policiers sont ensevelis sous les débris", a précisé le chef de la police de Peshawar, Muhammad Ijaz Khan, selon lequel 300 à 400 personnes sont habituellement présentes à l'intérieur de cette mosquée à l'heure de la prière. Le bilan pourrait donc encore s'alourdir.
Un journaliste de l'AFP a vu des blessés ensanglantés sortir du bâtiment endommagé et les corps de personnes apparemment décédées être emmenés dans des ambulances.
L'une des zones les mieux surveillées
Le quartier général de la police à Peshawar est l'une des zones les mieux surveillées de la ville. Il abrite aussi les locaux de différentes agences de renseignement.
Selon la police, l'explosion est survenue au deuxième rang des fidèles assemblés pour la prière. Des équipes de déminage étaient sur place pour examiner la possibilité qu'elle ait été causée par un attentat suicide.
La capitale et le reste du pays, notamment à la frontière avec l'Afghanistan, ont été placés sous alerte sécurité encore accrue. A Islamabad, des tireurs d'élite ont été positionnés sur certains bâtiments et aux points d'entrée de la ville.
"Les terroristes veulent créer la panique en ciblant ceux qui remplissent leur devoir consistant à défendre le Pakistan", a déclaré dans un communiqué le Premier ministre, Shehbaz Sharif. "Ceux qui combattent le Pakistan seront éliminés de la surface de la Terre."
"Les gens hurlaient"
Shahid Ali, un policier de 47 ans qui a survécu à l'explosion, a expliqué à l'AFP que la détonation est survenue quelques secondes après que l'imam eut commencé la prière. "J'ai vu une fumée noire s'élever dans le ciel. J'ai couru dehors pour sauver ma vie", a-t-il raconté. "Les cris des gens résonnent encore dans ma tête. Ils hurlaient en demandant de l'aide."
Cet incident a eu lieu le jour même où le président des Emirats arabes unis, Mohamed ben Zayed Al Nahyan, devait effectuer une visite officielle à Islamabad. Celle-ci a été annulée au dernier moment lundi, officiellement en raison de la météo pluvieuse.
A New York, le Secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres a fait savoir, par la voix de son porte-parole, qu'il "condamne fermement" cet "attentat suicide". "Il est particulièrement abject qu'une telle attaque se produise dans un lieu de culte", a-t-il ajouté.
En mars 2022, un attentat suicide revendiqué par l'EI-K, la branche régionale du groupe djihadiste Etat islamique (EI), dans une mosquée chiite de Peshawar avait fait 64 morts. Il s'agissait de l'attaque la plus meurtrière au Pakistan depuis 2018.
Attaques ciblées
Selon la police, le kamikaze était un ressortissant afghan installé au Pakistan avec sa famille depuis plusieurs années, qui avait préparé l'attentat en Afghanistan.
Peshawar a été ravagée par des attentats quasi-quotidiens pendant la première moitié des années 2010, mais la sécurité s'y était grandement améliorée ces dernières années. Ces derniers mois, la ville a surtout connu des attaques ciblées visant d'abord les forces de sécurité.
Le Pakistan est confronté depuis quelques mois, en particulier depuis la prise du pouvoir par les talibans en Afghanistan en août 2021, à une détérioration de la sécurité. Après plusieurs années d'un calme relatif, les attentats ont repris de plus belle, menés par les talibans pakistanais du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP), l'EI-K ou des groupes séparatistes baloutches.
Le TTP, un mouvement distinct de celui des nouveaux dirigeants afghans mais qui partage avec lui des racines communes, a revendiqué plusieurs attaques ces derniers mois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Hamas responsable de crimes contre l'humanité (enquêteurs)
Le Hamas et des groupes palestiniens sont responsables de crimes contre l'humanité, selon des enquêteurs internationaux. Après avoir conclu qu'Israël avait perpétré des actes équivalents, ils élargissent cette attribution à ses abus contre les détenus palestiniens.
Dans son précédent rapport dévoilé en juin dernier, la Commission d'enquête internationale sur les territoires palestiniens estimait que le Hamas et six groupes palestiniens avaient mené des crimes de guerre. Désormais, les trois enquêteurs estiment que les disparitions forcées des otages israéliens et d'autres actes inhumains peuvent être considérés comme systématiques et comme des crimes contre l'humanité.
Israël se voyait déjà reprocher plusieurs crimes contre l'humanité d'extermination, de persécution fondée sur le genre ciblant les hommes et les garçons palestiniens, de meurtres, de transferts forcés, de torture et autres abus. Dans son rapport publié jeudi, la commission estime aussi que des milliers de détenus palestiniens ont été victimes du crime contre l'humanité de torture.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Ikea: ventes annuelles reculent en raison des baisses de prix
Le numéro un mondial de l'ameublement Ikea a annoncé jeudi une baisse de 5,3% de son chiffre d'affaires à 45,1 milliards d'euros sur l'exercice 2023/2024, clos fin août, en raison de sa politique de baisse des prix.
Ce résultat s'explique "essentiellement par la baisse des prix", a expliqué Inter Ikea, principale holding du groupe dans un communiqué. Il a été obtenu dans le contexte "d'une économie mondiale en difficulté et d'un marché de l'ameublement en recul".
Après avoir dû annoncer en décembre 2021 une rare hausse de ses prix, de 9% en moyenne en raison de l'inflation, le géant suédois a entrepris en septembre 2023 de réduire ses coûts pour baisser ses prix, avec l'espoir d'endiguer la baisse de ses ventes en volume.
"Suite aux baisses de prix, Ikea a enregistré une hausse de la fréquentation des magasins (+4,5%) et des visites en ligne (+21%), tandis que les volumes augmentent en raison de la demande croissante des consommateurs", indique-t-il.
Le groupe Ingka, qui regroupe la plupart des magasins Ikea dans le monde et représente plus de 90% de son chiffre d'affaires total, précise avoir investi 2,1 milliards d'euros dans cette baisse de prix.
"C'était la bonne chose à faire, d'investir 2,1 milliards d'euros pour rapprocher Ikea de notre vision qui est de créer une meilleure vie quotidienne pour de nombreuses personnes dont le pouvoir d'achat a diminué" avec l'inflation, a dit à l'AFP Tolga Öncü, directeur des opérations d'Ingka.
Ikea aborde 2025 avec confiance grâce à l'effet prolongé de la baisse des prix, à un accès plus facile à ses produits, que ce soit en ligne ou grâce aux nouveaux formats de magasin, précise M. Öncü. "Nous abordons l'exercice 2025 avec optimisme", dit-il.
Ikea publiera ses résultats complets de l'exercice en fin d'année.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
L'OMC revoit sa prévision de croissance du commerce mondial à 2,7%
Le commerce mondial devrait progresser cette année un peu mieux que prévu il y a six mois. Jeudi à Genève, l'Organisation mondiale du commerce (OMC) a revu ses prévisions de 2,6 à 2,7%.
Pour 2025, le volume du commerce mondial devrait augmenter de 3%. Mais les tensions politiques et les incertitudes économiques continuent de menacer ces indications, estime l'institution. "Nous nous attendons à une relance progressive", mais "nous restons vigilants", affirme la directrice générale Ngozi Okonjo-Iweala.
Sur les six premiers mois de l'année, le commerce mondial a pris 2,3% par rapport à la même période en 2023. L'année dernière avait vu un recul de 1,1% en raison des taux d'intérêt élevés et de l'inflation.
La diminution de ces deux composantes devrait aboutir à une relance de la consommation des ménages et à davantage d'investissements des entreprises. Le Produit intérieur brut (PIB) devrait lui augmenter de 2,7% à la fois cette année et en 2025, ajoute l'organisation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Nobel de littérature décerné à l'autrice sud-coréenne Han Kang
Le prix Nobel de littérature a été décerné jeudi à l'autrice sud-coréenne Han Kang, âgée de 53 ans, première Sud-coréenne à remporter la récompense en littérature. Han Kang écrit poèmes, nouvelles et romans en coréen.
Elle a été récompensée "pour sa prose poétique intense qui affronte les traumatismes historiques et expose la fragilité de la vie humaine", a expliqué le jury dans un communiqué. Parallèlement à l'écriture, elle s'est également consacrée à l'art et à la musique, ce qui se reflète dans l'ensemble de sa production littéraire.
"L'oeuvre de Han Kang se caractérise par cette double exposition de la douleur, une correspondance entre le tourment mental et le tourment physique, en lien étroit avec la pensée orientale", a précisé l'Académie suédoise.
L'autrice, née le 27 novembre 1970 à Gwangju en Corée du Sud. a "une conscience unique des liens entre le corps et l'âme, les vivants et les morts, et, par son style poétique et expérimental, elle est considérée comme novatrice dans le domaine de la prose contemporaine", a dit devant la presse le président du comité Nobel Anders Olsson.
Han Kang a percé au niveau international avec son roman la Végétarienne (2007). Ecrit en trois parties, le livre dépeint les conséquences violentes du refus de sa protagoniste Yeong-hye de manger de la viande, entrainant son rejet brutal par son entourage.
C'est la première sud-coréenne à remporter le Prix Nobel de littérature. Le seul autre Sud-coréen couronné d'un prix Nobel - de la paix - remonte à l'an 2000, lorsque l'ancien président (de 1998 à 2003) Kim Dae-Jung a été sacré pour "son travail pour la paix et la réconciliation avec la Corée du Nord".
L'an dernier, le dramaturge norvégien Jon Fosse avait remporté la prestigieuse récompense de belles lettres.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
CultureIl y a 3 jours
Kate Winslet à Zurich pour présenter son film "Lee"
-
InternationalIl y a 3 jours
Google doit ouvrir sa boutique d'applications à la concurrence
-
InternationalIl y a 3 jours
Le Hezbollah vise une base du renseignement près de Tel-Aviv
-
SuisseIl y a 3 jours
Rente mensuelle de 30 ans décrochée à l'Eurodreams
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Course-poursuite avec un véhicule volé à Vionnaz (VS)
-
ClimatIl y a 3 jours
Lausanne: des TL 100% électriques en 2030
-
CultureIl y a 2 jours
Une exposition dédiée à Banksy ouvre à Saxon (VS)
-
GenèveIl y a 3 jours
La Ville de Genève inaugure sa troisième crèche municipalisée