Économie
Au Royaume-Uni, les grands patrons toujours plus riches
Les patrons des plus grosses entreprises britanniques ont vu leurs salaires augmenter de 16% l'année dernière, gagnant en moyenne 118 fois plus que le reste des Britanniques, dont les revenus sont grignotés par l'inflation, selon une étude publiée mardi.
Selon le centre de réflexion The High Pay Centre, les PDG des entreprises du FTSE 100 - l'indice phare de la Bourse de Londres - ont vu leurs salaires augmenter en moyenne de 500.000 livres (560.697 francs) et 2022, avec un salaire médian passant de 3,38 millions de livres en 2021 à 3,91 l'année dernière.
"Au moment où tant de foyers sont en difficultés en raison du coût de la vie, un modèle économique qui donne la priorité à des hausses de salaires d'un demi-million pour des patrons qui sont déjà multi-millionnaires fait forcément fausse route quelque part", a réagi Luke Hildyard, du High Pay Centre.
Selon l'étude, l'écart entre chefs d'entreprises et salariés a augmenté : le salaire médian des grands patrons est désormais 118 fois plus élevé que la salaire médian d'un travailleur à temps plein dans le pays, contre 108 fois en 2021.
Le PDG du laboratoire AstraZeneca, Pascal Soriot, est les mieux payé des chefs d'entreprise du FTSE 100. Il a perçu un salaire 15,3 millions de livres l'année dernière.
Pour le secrétaire général du syndicat TUC, Paul Nowak, c'est le signe que le Royaume-Uni est devenu "une terre de grotesques extrêmes".
"Alors que des millions de familles ont vu leur budget diminuer par la crise du coût de la vie, les patrons de la City profitent d'augmentations", a-t-il dénoncé.
"C'est la raison pour laquelle des salariés doivent siéger dans les conseils d'administration, pour apporter bon sens et retenue", a-t-il ajouté.
La semaine dernière, le bureau national des statistiques britanniques (ONS) a indiqué que les salaires des Britanniques continuaient à augmenter plus lentement que l'inflation.
Selon l'ONS, les salaires ont augmenté de 7,8% en un an (en moyenne sur les mois d'avril, mai et juin 2023 comparés à la même période en 2022), mais ont en fait diminué de 0,6% en termes réels, une fois l'inflation prise en compte.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
UE: le Conseil fédéral adopte 14 mesures pour protéger les salaires
Le Conseil fédéral a adopté vendredi un train de mesures pour protéger les salaires dans le cadre du paquet avec l'UE. Les partenaires sociaux s'étaient accordés en février sur 13 d'entre elles. Une 14e protège les représentants des salariés contre les licenciements.
Toutes les parties partagent l'avis que des mesures nationales sont requises pour compléter le résultat des négociations avec l'Union européenne pour garantir la protection des salaires. En février, patronat, syndicats et cantons s'étaient mis d'accord sur plusieurs points. Ils ont aussi convenu qu'il fallait prendre des mesures complémentaires.
Depuis, des discussions ont été menées avec le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) et ont permis de préciser le dispositif. Les quatorze mesures ciblent les secteurs dans lesquels il convient d’agir pour garantir le niveau de protection des salaires, en particulier la construction. Elles s’adressent en premier lieu aux entreprises de détachement provenant de l’UE.
Lorsqu'elles concernent les entreprises suisses, elles reposent sur ce qui existe déjà, ne créent pas de nouvelles contraintes majeures pour les entreprises suisses, ni ne restreignent la flexibilité du marché du travail.
Le Conseil fédéral a ajouté une 14e mesure au paquet qui avait été discuté par les partenaires sociaux. Il propose une amélioration de la protection contre le licenciement pour les représentants élus des travailleurs. Cette mesure fait partie intégrante du train de mesures visant à garantir la protection des salaires.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
L'immobilier résidentiel suisse continue de flamber
Le secteur de l'immobilier résidentiel en Suisse a poursuivi sa croissance l'année dernière, porté par la forte demande et la baisse des taux d'intérêt. Mais la poursuite de cette tendance est remise en question par les bouleversements géopolitiques actuels.
En 2024, les logements ont gagné en moyenne 2,5% en valeur sur l'ensemble du pays, après avoir quasiment stagné (+0,1%) l'exercice précédent, a indiqué vendredi le centre de recherche immobilière Cifi dans une étude. La performance de placement de ce segment a atteint 5,3% (2,9% en 2023).
L'immobilier de bureaux et commercial est quant à lui parvenu à quasiment se stabiliser, enregistrant un repli de valeur de 0,1%, après une chute de 1,5% en 2023. La performance s'est elle établie à 2,9%, après 1,4% l'année précédente.
Côté locataires, les loyers ont affiché une progression médiane de 4,5%, après +2,4% en 2023, "la plus forte hausse des loyers des 20 dernières années", ont souligné les experts du Cifi. Cette augmentation s'explique par les relèvements du taux de référence hypothécaire qui est venu se répercuter avec un décalage sur les loyers existants en 2024. Les nouveaux loyers ont également connu un net coup d'accélérateur.
Quant aux bureaux et surfaces commerciales, ils ont vu leurs loyers progresser de 2,9%, contre +2,7% en 2023.
La hausse des coûts du logement est notamment le fruit du manque de surfaces locatives disponibles. L'année dernière, le taux de vacance est resté fixé à 2,2% en moyenne nationale. Alors que Zurich (1,5%) souffre particulièrement de cette pénurie, Lausanne et Berne (toutes les deux 2,1%) se situent dans la moyenne, tandis qu'à Genève (2,3%) et Bâle (3,3%) la situation est un peu plus détendue.
Face aux chamboulements géopolitiques qui se profilent - avec la guerre commerciale lancée par Washington et les incertitudes quant à l'issue de la guerre en Ukraine - les experts du Cifi s'interrogent sur la durabilité de la tendance haussière.
La Banque nationale suisse (BNS) a certes apporté un répit sur les taux à court terme avec sa décision jeudi d'abaisser son taux directeur de 0,25 point de pourcentage à 0,25%. Mais la hausse attendue des rendements des obligations de la Confédération à dix ans signale "un accroissement des incertitudes sur le marché des capitaux quant à l'évolution économique à plus long terme".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
France: le climat des affaires progresse de nouveau en mars
Le climat des affaires en France a légèrement progressé en mars, soutenu par le commerce, s'améliorant pour le troisième mois consécutif, a indiqué vendredi l'Insee.
L'indicateur qui le synthétise, calculé à partir des réponses de chefs d'entreprise, a gagné un point, à 97, a précisé l'Institut national de la statistique, mais il reste en dessous de sa moyenne de longue période (100).
Dans le commerce de détail, il s'est redressé de 97 à 100, renouant avec sa moyenne de longue période, davantage de répondants s'étant montrés optimistes par rapport "aux perspectives générales d'activité et aux intentions de commandes", a précisé l'Insee dans un communiqué.
Dans le commerce de gros, un secteur pour lequel l'indice n'est publié que tous les deux mois, il s'est établi à 95, contre 93 en janvier.
En revanche, l'indicateur est resté stable dans les services (98) et le bâtiment (98). Il s'est replié légèrement dans l'industrie (96) où les chefs d'entreprise sont plus pessimistes sur les carnets de commandes.
En mars, le climat de l'emploi a rebondi de 3 points à 96, mais demeure sous sa moyenne de longue période pour le dixième mois de suite, selon l'Insee.
Selon Charlotte de Montpellier, économiste senior chez ING, "ces données indiquent que l'économie française a probablement atteint son point bas et qu'un redressement progressif est envisageable dans les mois à venir".
Malgré des économies budgétaires et l'incertitude du contexte international, "les indicateurs semblent progressivement se redresser, et le premier trimestre pourrait se terminer mieux qu'il n'a commencé", a-t-elle ajouté dans une note.
Mme de Montpellier a souligné toutefois que "la reprise de l'économie française à partir du printemps restera limitée", affectée par la menace américaine de relever les droits de douane, la hausse des taux à long terme et les restrictions budgétaires.
L'Insee s'attend à une croissance de 0,1% du produit intérieur brut (PIB) français au premier trimestre, puis de 0,2% au deuxième, après une contraction de 0,1% fin 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Les locataires auront plus de moyens de se défendre dès octobre
Les locataires de certains cantons auront une plus grande marge de manoeuvre sur leur loyer dès octobre. Le Conseil fédéral a approuvé vendredi un changement de loi forçant les bailleurs à être plus transparents sur les baux initiaux.
Les propriétaires devront indiquer le taux d'intérêt de référence et du renchérissement appliqués à l'ancien loyer dans les baux initiaux destinés à des nouveaux locataires. Ces derniers pourront ainsi mieux évaluer si le loyer proposé est abusif ou non, indique le gouvernement dans un communiqué.
Cette mesure s'applique uniquement aux cantons qui ont introduit une obligation de recourir à une formule officielle pour les loyers. C'est le cas de Genève, Fribourg, Zurich, Bâle et de certaines communes neuchâteloises et vaudoises, dont Lausanne.
Si la formule n'est pas appliquée après le 1er octobre 2025, le loyer initial fixé pourrait être considéré comme nul.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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