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International

Ballon abattu: Pékin a refusé samedi un appel du chef du Pentagone

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Le ballon chinois a été abattu par un F-22 Raptor américain au large de la Caroline du Sud (archives). (© KEYSTONE/AP/Chad Fish)

Pékin a refusé samedi la proposition américaine d'un appel téléphonique entre le chef du Pentagone Lloyd Austin et son homologue chinois Wei Fenghe, peu après que l'US Air Force a abattu un ballon chinois. Washington considérait l'engin comme un ballon espion.

"Notre engagement pour conserver des canaux de communication ouverts se poursuivra", a promis mardi le général Pat Ryder, un porte-parole du Pentagone, après ce rejet confirmant la dégradation des relations entre les deux premières puissances mondiales.

L'armée américaine a abattu samedi, au large des côtes de Caroline du Sud, le ballon chinois. Selon le Pentagone, il était destiné à récolter des informations sensibles. Pékin soutient de son côté qu'il s'agissait d'un aérostat civil, principalement destiné à recueillir des données météorologiques.

"Le samedi 4 février, juste après être passé à l'acte pour abattre le ballon du parti communiste chinois, le ministère [américain] de la défense a soumis une requête pour un appel sécurisé entre le ministre Austin et le ministre de la défense chinois Wei Fenghe", a détaillé le général Ryder.

Relations "gravement affectées"

"Les communications entre nos armées sont particulièrement importantes en des moments comme ceux-là. Hélas, le parti communiste chinois a décliné notre requête", a-t-il ajouté.

Le gouvernement chinois a estimé lundi que les Etats-Unis, en abattant le ballon chinois qui survolait leur territoire, avaient "gravement affecté et endommagé" les relations entre les deux pays.

Le même jour, les Etats-Unis ont affirmé avoir récupéré de premiers débris du ballon chinois, dont une partie de la toile. Selon le Pentagone, le ballon lui-même était haut d'environ 60 mètres et portait une sorte de nacelle pesant plus d'une tonne qui reste à récupérer.

Le président américain Joe Biden a pris la décision d'abattre le présumé ballon espion chinois dès mercredi dernier, mais les militaires américains lui avaient conseillé d'attendre que l'engin soit au-dessus de l'Atlantique, dans les eaux territoriales américaines.

"Etudier" le ballon

M. Biden, qui doit prononcer mardi soir son discours de politique générale devant le congrès, a été durement critiqué par l'opposition républicaine, qui lui reproche d'avoir attendu, signe selon elle de la "faiblesse" de son administration vis-à-vis de Pékin.

Des responsables américains ont toutefois assuré que cela avait fourni "une formidable occasion de mieux comprendre et d'étudier" l'engin, dont la traversée du territoire américain a captivé le pays pendant plusieurs jours.

L'incident du ballon a contraint le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, à reporter in extremis vendredi un déplacement très attendu en début de semaine dans la capitale chinoise, destiné justement à apaiser les relations entre les deux grands rivaux stratégiques.

Malgré cela, le gouvernement américain assure vouloir maintenir le dialogue avec Pékin et que la visite de M. Blinken sera reprogrammée dès que les "conditions seront réunies".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

L'Argentine fête son titre, Messi son 800e but

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La soirée fut belle pour Lionel Messi et l'Argentine (© KEYSTONE/AP/Gustavo Garello)

L'Argentine a battu le Panama 2-0, grâce notamment au 800e but de la carrière de Lionel Messi, jeudi en match amical à Buenos Aires.

Il s'agissait de la première sortie des champions du monde depuis leur titre. Les retrouvailles furent incandescentes avec leur public.

Le jeune milieu d'Atlanta United Thiago Almada, qui n'avait joué que quelques minutes au Mondial, a libéré à la 78e minute l'Albiceleste au Monumental, en une soirée de fête, que les Panaméens ont longtemps menacé de frustrer malgré une pluie d'occasions argentines.

Cerise sur le gâteau qu'attendaient les 83'000 privilégiés (plus de 1,5 million de personnes avaient tenté d'acquérir une place en ligne): l'inévitable Leo Messi a clôturé le bal sur un somptueux coup-franc direct (89e), son 800e but en 1017 matches professionnels.

"Profitons de ça"

Les joueurs réunis en une joyeuse ronde au centre du terrain ont pu alors "revivre Lusail", et une nouvelle fois, Messi se voir remettre le trophée en mains, dans un stade chaviré.

"Profitons de ça, de cette troisième étoile. C'est très difficile de gagner une Coupe du monde", a déclaré Messi au micro depuis le terrain, disant "ne pas oublier tous les joueurs avec qui nous avons tenté de soulever cette Coupe sans y arriver" lors d'éditions précédentes.

Pour l'Albiceleste, c'était le retour sur une pelouse argentine, et la première vraie communion avec leur hinchada depuis la parade avortée du 20 décembre, quand la démesure (4 à 5 millions sur le parcours du bus) avait forcé à avorter le défilé de la victoire, fini... en hélicoptères.

Larme à l'oeil

Sourires béats comme Messi, larme à l'oeil pour "Dibu" Martinez ou Lionel Scaloni, les champions du monde, leurs enfants à leurs côtés, ont entendu le Monumental entonner avant match "Muchachos", la chanson devenue hymne des supporters argentins au Mondial, et à jamais associée au titre 2022.

L'avant-match n'avait été qu'une longue fête de plus de quatre heures avec concerts, feu d'artifice, rediffusion d'images du Mondial, et incessante succession de chants à la gloire de l'équipe ou de joueurs.

La partie importait-elle vraiment ? Elle a vu une domination outrageuse des Argentins face à des Panaméens arc-boutés en défense, mais disciplinés et pas maladroits. Clairement pas venus pour regarder jouer les champions, même s'ils ne purent cadrer qu'un seul tir.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

L'emblématique tour "Flatiron" de New York vendue 190 millions

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Construit en deux ans et achevé en 1902, le Flatiron Building (au centre du cliché) compte 22 étages (archives). (© KEYSTONE/AP Invision/DIANE BONDAREFF)

Gratte-ciel emblématique de New York à l'architecture si particulière du début du XXe siècle, le "Flatiron" a été vendu mercredi aux enchères pour 190 millions de dollars (174 millions de francs). La vente doit permettre de régler un différend entre ses propriétaires.

C'est le financier Jacob Garlick, fondateur du fonds d'investissement Abraham Trust, qui a emporté ce "fer à repasser", vide depuis 2019, a confirmé jeudi le commissaire de la société d'enchères Mannion Auctions.

L'acheteur va devoir verser d'ici à vendredi soir "10% de ce montant, faute de quoi le bien immobilier reviendra au second enchérisseur, Jeff Gural, qui représentait 75% des propriétaires et a offert 189,5 millions de dollars", selon le commissaire.

Le "Flatiron Building" est un immeuble de bureaux de 22 étages et 87 mètres de haut, situé dans le quartier Midtown de Manhattan, au carrefour des 22e rue, cinquième avenue et Broadway.

Achevé en 1902

Sa forme en pointe, en "fer à repasser", reconnaissable entre toutes et qui lui a donné son nom s'explique par le croisement de la cinquième avenue et de Broadway, unique avenue de Manhattan qui n'est pas alignée sur le plan rectiligne de l'île.

Construit en deux ans et achevé en 1902, le "Flatiron" a été édifié par un architecte de l'école de Chicago, Daniel Burnham, dans le style Beaux-Arts, comme nombre de bâtiments new-yorkais, par exemple l'immense gare Grand Central.

Le "fer à repasser" était vide depuis 2019, lorsque son dernier locataire, l'éditeur MacMillan Publishers, est parti. Les cinq propriétaires n'avaient pas pu se mettre d'accord sur sa rénovation, ni sur son utilisation. Quatre sociétés immobilières le contrôlaient à 75%. Le cinquième partenaire contrôlait les 25% restants. les 25% restants.

En 2021, les quatre sociétés ont poursuivi la cinquième en justice, l'accusant d'avoir laissé le "Flatiron" vide. La justice a enjoint aux cinq propriétaires de le vendre aux enchères.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'Utah exige l'accord parental pour accéder aux réseaux sociaux

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La loi de l'Utah prévoit de punir d'amendes les réseaux sociaux ciblant les utilisateurs de moins de 18 ans au moyen "d'algorithmes addictifs" (archives). (© KEYSTONE/DPA/KARL-JOSEF HILDENBRAND)

L'Etat américain de l'Utah s'est doté jeudi d'une législation exigeant des réseaux sociaux comme TikTok ou Instagram qu'ils obtiennent l'accord parental avant d'accorder aux mineurs l'accès à leurs plateformes. La loi entrera en vigueur en mars 2024.

Elle a été conçue en réponse aux craintes concernant l'addiction croissante des jeunes aux réseaux sociaux, le cyberharcèlement et la collecte de données sur les enfants.

Le monde de la technologie et des groupes de défense des droits civiques ont cependant estimé que cela pourrait restreindre l'accès des adolescents marginalisés à des ressources en ligne et mettre en danger la liberté d'expression.

"Nous refusons désormais de laisser les plateformes de réseaux sociaux continuer de nuire à la santé mentale de nos jeunes", a tweeté le gouverneur de cet Etat de l'Ouest américain, Spencer Cox, qui a promulgué jeudi les deux lois concernées.

"Couvre-feu"

Les textes contraignent aussi les réseaux sociaux à donner aux parents l'accès aux comptes de leurs enfants et à établir par défaut un "couvre-feu" empêchant aux mineurs d'y accéder la nuit.

Le président des Etats-Unis d'Amérique Joe Biden avait, lors de son discours sur l'état de l'union en février, appelé le congrès américain à légiférer sur la question.

La Californie avait déjà introduit des lois fixant des paramètres de confidentialité très stricts par défaut pour les mineurs. D'autres Etats, tels que l'Ohio et le Connecticut, prévoient des lois similaires à celle de l'Utah.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Record des tentatives de censure de livres aux Etats-Unis (ONG)

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1269 demandes de censure visant un ou plusieurs livres ont été déposées sur le territoire américain l'an passé (archives). (© KEYSTONE/AP/Bebeto Matthews)

Jamais depuis vingt ans autant de demandes de censure de livres n'ont été formulées aux Etats-Unis, a averti jeudi l'association des bibliothèques américaines. Elles concernent surtout les ouvrages traitant de questions liées à la communauté LGBT+ et aux minorités.

En tout, 1269 demandes de censure visant un ou plusieurs livres ont été déposées sur le territoire américain l'an passé, contre 729 en 2021, année qui avait déjà établi un record, selon un communiqué de l'association, qui recense ces données depuis 2003.

Les ouvrages ciblés sont au nombre de 2571, contre 1858 en 2021. La grande majorité (86%) d'entre eux sont des livres de littérature pour la jeunesse et plus de la moitié (58%) concerne des livres enseignés ou disponibles à l'école.

"Nous observons que ces requêtes proviennent de groupes organisés de censure, qui prennent pour cible les conseils d'administration des bibliothèques locales pour demander que soient retirées une longue liste de livres", a dénoncé Deborah Caldwell-Stone, en charge de la liberté intellectuelle au sein de l'association, citée dans le communiqué.

"Police du livre"

L'objectif de cette "police autoproclamée du livre" est "d'effacer les voix de ceux qui sont généralement exclus des conversations de notre nation, comme les personnes de la communauté LGBTQIA+ ou les Afro-Américains", a-t-elle fustigé.

La publication de ces données intervient alors que des Etats conservateurs américains s'attaquent de façon plus frontale aux livres traitant de sujets allant du racisme à l'identité de genre. Selon leurs détracteurs, ces oeuvres incitent notamment les enfants blancs à se voir comme des oppresseurs des minorités.

Le roman "Beloved", un classique de la romancière afro-américaine Toni Morrison, a notamment été pris pour cible. Prix Pulitzer en 1988, il raconte l'histoire d'une ancienne esclave qui choisit de tuer son enfant pour lui éviter de subir à son tour les atrocités de l'esclavage.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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