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La Chine est le plus grand défi pour le Pentagone

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La Chine "présente le défi le plus fondamental et le plus systémique, tandis que la Russie représente une menace aiguë pour les intérêts nationaux des Etats-Unis à l'étranger et sur le territoire américain", estime le Pentagone (image symbolique). (© KEYSTONE/EPA/MICHAEL REYNOLDS)

La Chine pose un risque "fondamental" pour la sécurité des Etats-Unis des décennies à venir. La Russie représente elle une "menace aiguë", estime le Pentagone dans sa nouvelle stratégie de défense publiée jeudi.

Pékin "est le seul concurrent qui ait à la fois l'intention de modifier l'ordre international et, de plus en plus, les moyens de le faire", a souligné le ministre de la Défense, Lloyd Austin, en présentant à la presse la nouvelle stratégie américaine.

"Contrairement à la Chine, la Russie ne représente pas une menace systémique pour les Etats-Unis à long terme. Mais la Russie représente une menace immédiate et vive pour nos intérêts et nos valeurs", a-t-il ajouté.

"Rhétorique provocatrice"

La nouvelle stratégie de défense, publiée pour la première fois en même que la nouvelle posture nucléaire et la nouvelle posture antimissile des Etats-Unis, évoque les pressions de Pékin sur Taïwan au moment où Washington craint que la Chine n'accélère le calendrier en vue de sa réunification avec l'île.

"La rhétorique de plus en plus provocatrice et les activités coercitives de la Chine à l'encontre de Taïwan sont déstabilisantes, risquent d'entraîner des malentendus, et menacent la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan", est-il précisé dans ce document d'une vingtaine de pages, dont une version plus longue classée secret défense a été transmise au Congrès il y a plusieurs mois.

Le Pentagone note cependant qu'un "conflit avec la Chine n'est ni inévitable ni désirable".

"Dissuader toute attaque stratégique"

Les Etats-Unis considèrent par ailleurs que leurs armes nucléaires sont destinées à "dissuader toute forme d'attaque stratégique", y compris conventionnelle, est-il précisé dans la nouvelle posture nucléaire américaine.

"Cela inclut l'emploi d'une arme nucléaire, quelle que soit sa puissance, et cela inclut des attaques très importantes de nature stratégique, avec l'usage de moyens non-nucléaires", a précisé à la presse un haut responsable du ministère américain de la Défense.

Affirmations russes "irresponsables"

Le document précise cependant que les Etats-Unis "n'envisageront l'usage de l'arme nucléaire que dans des circonstances extrêmes pour défendre les intérêts vitaux des Etats-Unis, de leurs alliés et de leurs partenaires".

Le haut responsable du Pentagone a expliqué que cette nouvelle approche ambiguë était destinée à "compliquer la prise de décision" de l'adversaire, au moment où la Russie accuse l'Ukraine de se préparer à faire usage d'une "bombe sale".

"L'invasion de l'Ukraine par la Russie souligne que le danger nucléaire persiste et pourrait s'aggraver, dans un contexte géopolitique de plus en plus concurrentiel et instable", ajoute la nouvelle stratégie américaine.

Corée du Nord mise en garde

Alors que les Etats-Unis s'attendent à un test nucléaire imminent de la Corée du Nord, le Pentagone prévient qu'une frappe nucléaire de la Corée du Nord signifierait "la fin du régime" de Kim Jong Un.

"Toute attaque nucléaire de la Corée du Nord contre les Etats-Unis ou leurs alliés et partenaires sera inacceptable et conduira à la fin de ce régime", indique le Pentagone. "Il n'existe aucun scénario dans lequel le régime de Kim pourrait faire usage d'armes nucléaires et survivre."

La Chine a "engagé un effort ambitieux d'expansion, de modernisation et de diversification de ses forces nucléaires", souligne en outre le ministère de la Défense américain, qui précise que Pékin "souhaite vraisemblablement posséder au moins 1000 têtes nucléaires d'ici la fin de la décennie".

Mais "la Russie est le principal rival des Etats-Unis, avec les forces nucléaires les plus diverses et les plus capables", est-il précisé dans le document.

La Russie dispose de 1550 têtes nucléaires déployées et 2000 autres non-déployées.

La nouvelle stratégie militaire américaine prend de nouveau en compte le changement climatique, qui avait été retiré de la dernière version publiée sous la présidence de Donald Trump, et revient sur la décision prise en 2018 de déployer un nouveau missile nucléaire de croisière mer-sol, dont le développement était prévu sur sept à dix ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Voitures électriques: 2024 devrait être une nouvelle année record

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Plus d'une voiture sur cinq vendue dans le monde serait ainsi électrique, avec environ 17 millions de véhicules écoulés. (archive) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les ventes de voitures électriques devraient poursuivre leur forte croissance en 2024, notamment en Chine, selon le rapport annuel publié mardi par l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

"La dynamique des voitures électriques se maintient clairement dans nos données, même si elle est plus forte sur certains marchés", a indiqué le directeur de l'AIE Fatih Birol dans un communiqué.

"Plutôt que de ralentir, la révolution globale de l'électrique semble se préparer à une nouvelle phase de croissance", souligne Fatih Birol. "Avec une vague d'investissement dans la fabrication de batteries, la chaîne logistique s'apprête à s'accorder avec les plans ambitieux des constructeurs automobiles".

Des marges réduites, des prix volatils des matières premières de batteries, une forte inflation et la suppression de subventions à l'achat dans certains pays comme l'Allemagne ont provoqué de l'inquiétude quant à la croissance du secteur.

Cet accès de faiblesse se concentre cependant sur certains pays européens. La Chine, premier marché pour la vente de voitures électriques, est moins touchées et "les ventes mondiales restent solides", note l'AIE.

Au premier trimestre 2024, les ventes d'électriques ont encore progressé de 25% sur un an, une croissance similaire à celle de l'année 2023. Globalement, 2024 devrait encore être une année record avec une augmentation des ventes de voitures électriques de 20%, selon l'AIE.

Plus d'une voiture sur cinq vendue dans le monde serait ainsi électrique, avec environ 17 millions de véhicules écoulés.

La part de marché des électriques devrait notamment atteindre 45% en Chine, 25% en Europe et 11% aux Etats-Unis, poussée par la concurrence entre constructeurs, la baisse des prix des batteries et des voitures, et des aides publiques à l'électrification.

En Chine, les modèles électriques sont déjà souvent moins chers que leurs équivalents thermiques. Cette performance devrait être atteinte d'ici 2030 pour la plupart des modèles sur les autres grands marchés automobiles, dont l'Europe.

Le marché de l'occasion se développe rapidement aussi, baissant le coût d'accès à la technologie électrique.

Selon les projections de l'AIE, près d'un véhicule sur trois roulant en Chine devrait ainsi être électrique en 2030, et un sur cinq en Europe et aux Etats-Unis.

En 2035, toutes les voitures vendues dans le monde devraient déjà être électriques, évitant la consommation de 10 millions de barils de pétrole par jour.

Cette révolution profite pour l'instant aux constructeurs chinois: ils ont produit plus de la moitié des voitures électriques vendues dans le monde, alors qu'ils ne représentent que 10% des ventes de voitures thermiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Les Knicks et Denver miraculés

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Les New York Knicks ont fait chavirer le Madison Square Garden. (© KEYSTONE/AP/Frank Franklin II)

L'Acte II du premier tour des play-off a proposé deux matches renversants lundi soir. Les Knicks et Denver sont, en effet, revenus de nulle part devant respectivement Philadelphia et les Lakers.

A New York, les Knicks étaient menés de 5 points à 30'' du buzzer. Mais un tir à 3 points de Jalen Brunson et un ballon perdu de Tyrese Maxey ont permis aux Knicks de s'imposer 104-101 pour mener 2-0 dans la série.

A Denver, les Nuggets ont battu les Lakers 101-99 grâce à un tir au buzzer de Jamal Murray pour une deuxième victoire de rang dans ce premier tour. Ce succès du Champion en titre relève presque du miracle dans la mesure où les Lakers ont compté un avantage de 20 points dans le troisième quarter (68-48). Mais auteur d'un triple double avec ses 27 points, ses 20 rebonds et ses 10 assists, Nikola Jokic devait sonner la révolte pour conduire les siens vers un succès aussi improbable que décisif.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Canada déjà confronté à ses premiers feux de forêt

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Le Canada a connu la pire saison des feux de son histoire l'année dernière (archives). (© KEYSTONE/AP The Canadian Press/DARRYL DYCK)

Plusieurs feux de forêt importants se sont déclenchés dans l'ouest du Canada ces derniers jours. Ils marquent le début d'une saison très précoce dans une région touchée par une forte sécheresse, ce qui fait craindre aux autorités un nouvel été "catastrophique".

Dans la province de Colombie-Britannique, qui borde la côte pacifique, les pompiers sont notamment à pied d'oeuvre dans la région centrale de Cariboo, où un incendie d'origine humaine a pris très vite de l'ampleur pendant le week-end et est actuellement considéré comme "hors de contrôle".

Ce feu de Burgess Creek, qui a déjà dévoré plus de 1600 hectares de végétation "est très révélateur des conditions que nous connaissons actuellement", explique mardi à l'AFP Madison Dahl, des services incendies de la province, évoquant une saison précoce. "Nous sommes confrontés à une sécheresse incroyable", ajoute-t-elle.

Dans l'immédiat, le feu ne menace aucune infrastructure mais une alerte d'évacuation a été émise. Les habitants de la zone doivent se tenir prêts à évacuer. Au total, plus de 110 feux sont actifs dans cette province, dont certains ont démarré l'an passé mais ne se sont jamais éteints. Dans la province voisine de l'Alberta, 66 feux sont également actifs, dont "36 datent de la saison 2023" explique Melissa Story, de la direction de la gestion des incendies de forêt de l'Alberta.

Par ailleurs, plusieurs ont été dénombrés dans la région de Fort McMurray, au nord-ouest de la province déclenchant même une alerte d'évacuation. Cette ville, située en pleine forêt boréale et connue pour l'exploitation de ses sables bitumineux, avait été ravagée en mai 2016. Les 90'000 habitants avaient dû quitter précipitamment la région.

Cet incendie reste la plus grosse catastrophe de l'histoire du Canada avec plus de 2500 bâtiments détruits et un coût de près de 10 milliards de dollars canadiens. Selon le gouvernement canadien, "des conditions de sécheresse extrêmes" et "très préoccupantes" persistent dans de nombreuses parties de l'ouest canadien.

En 2023, le Canada a connu la pire saison des feux de son histoire. Les incendies, qui ont touché le pays d'est en ouest, ont brûlé plus de 15 millions d'hectares, ont coûté la vie à huit pompiers et poussé les autorités à évacuer 230'000 personnes. Le 10 avril, les autorités, qui craignent un nouvel été "catastrophique" après un hiver marqué par le manque de neige, ont expliqué "se préparer pour le pire".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Regain de tensions autour de manifs sur les campus américains

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Lundi on pouvait constater des dizaines de tentes plantées sur la grande esplanade de l'université de Columbia. (© KEYSTONE/AP/John Minchillo)

Des tensions électrisent les campus américains lundi. Des manifestants pro-palestiniens se disant déterminés, malgré la forte présence policière, à se battre pour leur liberté d'expression face à la droite qui les accuse d'antisémitisme.

Sous un soleil printanier lundi, des dizaines de tentes sont plantées sur la grande esplanade de l'université Columbia à New York, occupée par les manifestants qui dénoncent la guerre menée par Israël à Gaza, territoire palestinien en proie à un désastre humanitaire.

A l'entrée du campement, un groupe d'étudiants distribue des masques et contrôle les entrées. "Nous nous engageons à ne pas partager les noms ou les informations sur qui que ce soit (...), pas même à la police ou à l'administration", peut-on lire sur une affiche. Depuis jeudi et l'arrestation d'une centaine de personnes lors d'un rassemblement sur le campus, les tensions n'ont cessé de s'accentuer, d'abord à Columbia puis sur de nombreux campus dans le pays.

La présidente de Columbia, Nemat Shafik, a décidé lundi que tous les cours se tiendraient en distanciel et a appelé dans un communiqué à "remettre les choses dans l'ordre". "On restera ici jusqu'à ce qu'ils nous parlent et écoutent nos demandes", affirme à l'AFP Mimi Elias, étudiante qui dit faire partie des personnes arrêtées et depuis suspendues par l'université.

"99% des gens sont ici pour la libération de la Palestine", fait-elle valoir. "Nous ne sommes pas pour l'antisémitisme, ni pour l'islamophobie. Nous voulons la libération de tout le monde". Ces manifestations "se sont transformées en une question sur la liberté d'expression", a résumé à l'AFP un étudiant ne soutenant aucun des deux camps, et qui n'a pas souhaité donné son nom.

"Dire ce que l'on a à dire"

"L'une des choses les plus importantes quand on est étudiant, c'est de pouvoir explorer et dire ce que l'on a à dire, sans être puni et sans que la police ne débarque sur le campus", insiste-t-il. Les arrestations, c'était "l'option nucléaire", regrette Joseph Howley, professeur de grec et de latin à Columbia, estimant que l'université a "empiré la situation".

Membre d'un groupe d'enseignants pro-palestinien, il accuse "l'extrême droite américaine" de vouloir museler les "opinions politiques qu'elle n'aime pas". "Aujourd'hui, c'est sur Israël et la Palestine. La semaine prochaine, ce sera sur les questions raciales ou de genre, les vaccins ou le climat", s'inquiète-t-il.

Le débat fait rage au sein du monde universitaire entre, d'un côté, ceux qui dénoncent les manifestations provoquant, selon eux, une montée de l'antisémitisme, et de l'autre, ceux qui défendent la liberté d'expression, en l'occurrence en faveur de la cause palestinienne.

"C'est un sujet très, très sensible. On essaie de faire de notre mieux", a déclaré lundi Mike Gerber, le responsable aux affaires juridiques de la police new-yorkaise. "Aucune forme de violence ne sera tolérée". Plus au sud de Manhattan, le campus de la New York University (NYU) est aussi sous tension. La direction a demandé à des manifestants d'évacuer une place. Les policiers ont commencé à arrêter des étudiants dans la soirée de lundi, selon le New York Times.

"Anarchie"

Sur le campus de l'université Yale, au nord de New York, des centaines d'étudiants ont agité drapeaux et pancartes pro-palestiniens. Au moins 47 personnes ont été arrêtées, selon un communiqué de l'université lundi.

A Boston, Rayan Amim, étudiant à l'Emerson College, a expliqué à l'AFP manifester "pour condamner sans relâche le génocide en cours des Palestiniens de Gaza et le nettoyage ethnique qui dure depuis plus de 75 ans". Le parc au coeur du campus de Harvard est fermé au public pour toute la semaine. Un groupe pro-palestinien a annoncé sur Instagram sa suspension par l'université.

Les campus américains sont le théâtre de tensions depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas le 7 octobre. Dénonçant ce qu'ils considèrent comme de l'antisémitisme, des républicains se sont emparés dès l'automne du sujet. Après une audition houleuse au Congrès, les anciennes présidentes de l'université de Pennsylvanie et d'Harvard ont démissionné.

Celle de Columbia, entendue la semaine passée au Congrès, a assuré que l"'antisémitisme (n'avait) rien à faire sur notre campus", ce qui n'a pas empêché les appels à sa démission d'élus républicains, qui dénoncent l'"anarchie". Lundi, le président américain Joe Biden a condamné les "manifestations antisémites" tout en dénonçant "ceux qui ne comprennent pas ce que vivent les Palestiniens".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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