International
BASF essuie une dépréciation d'un milliard sur Nord Stream 2
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/04/la-construction-du-gazoduc-nord-stream-2-a-coute-10-milliards-deuros-dinvestissements-archives-1000x600.jpg&description=BASF essuie une dépréciation d'un milliard sur Nord Stream 2', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
BASF a annoncé lundi avoir passé une dépréciation de 1,1 milliard d'euros, soit à peu près autant en francs, qui vise en particulier un prêt accordé à l'opérateur du gazoduc Nord Stream 2 entre la Russie et l'Allemagne, abandonné dans le sillage du conflit ukrainien.
Cette écriture imputable à la filiale Wintershall Dea, un des groupes énergétiques ayant financé le projet, abaisse le résultat net part du groupe pour le premier trimestre à 1,22 milliard d'euros, en recul d'environ 30% sur un an, a communiqué lundi le géant allemand de la chimie.
Wintershall Dea, dont l'oligarque russe Mikhail Fridman, désormais sous sanctions occidentales, est propriétaire à un tiers, avait déjà annoncé début mars devoir passer 730 millions d'euros en pertes, soit la valeur de son investissement dans ce gazoduc achevé mais jamais entré en service.
Nord Stream 2, défendu pendant des années par l'ex-chancelière d'Allemagne Angela Merkel, a été construit à raison de 10 milliards d'euros d'investissements cofinancés par cinq groupes européens du secteur de l'énergie (OMV, Engie, Wintershall Dea, Uniper et Shell).
Censé doubler la capacité d'approvisionnement de l'Allemagne en gaz russe, cette infrastructure a fait les frais de l'invasion de l'Ukraine.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé en février suspendre sine die son autorisation de mise en service après la reconnaissance par Moscou de l'indépendance de provinces ukrainiennes pro-russes, précédant de quelques jours le début du conflit armé.
BASF a par ailleurs fait état de ventes au premier trimestre en augmentation annuelle de 19%, à 23,1 milliards d'euros, grâce à des prix augmentés et un effet de change positif.
Son résultat opérationnel a lui atteint 2,79 milliards d'euros, dépassant nettement la valeur de l'an dernier et les attentes des analystes.
À la Bourse de Francfort, le titre BASF grappillait en fin de séance 0,16% à 51,44 euros, dans un indice Dax en recul de 0,63%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
L'Iran n'a pas déplacé d'uranium enrichi, affirme la Maison-Blanche
La Maison-Blanche a réfuté mercredi l'hypothèse que l'Iran ait déplacé son uranium hautement enrichi avant les frappes américaines, sur fond de questions autour de l'impact de l'opération militaire. Il n'y a "aucune indication" allant en ce sens, selon elle.
Le président américain Donald Trump s'est emporté contre les médias américains après la divulgation d'un document confidentiel américain semant le doute sur l'efficacité des bombardements menés, en soutien à Israël, contre les sites de Fordo au sud de Téhéran, Natanz et Ispahan (centre). Selon lui, les frappes américaines menées en Iran ont provoqué la destruction totale des installations nucléaires visées.
Mais des experts ont soulevé la possibilité que l'Iran se soit préparé à l'attaque en évacuant environ 400 kilogrammes d'uranium enrichi à 60%, niveau proche du seuil de 90% nécessaire à la conception d'une bombe atomique.
"Je peux vous dire que les Etats-Unis n'ont eu aucune indication que de l'uranium hautement enrichi ait été déplacé avant les frappes, comme je l'ai vu aussi raconté à tort", a déclaré à la chaîne de télévision Fox News la porte-parole de la Maison-Blanche Karoline Leavitt.
Document classé secret-défense
"Quant à ce qu'il y a sur le terrain en ce moment, c'est enseveli sous des kilomètres et des kilomètres de gravats en raison du succès des frappes de samedi soir", a-t-elle affirmé.
L'Agence internationale de l'énergie nucléaire (AIEA) "a perdu la visibilité sur ce matériel à partir du moment où les hostilités ont commencé", a déclaré son directeur général, Rafael Grossi, à la télévision française. "Je ne voudrais pas donner l'impression que c'est perdu ou que c'est caché", a-t-il ajouté.
Selon un document classé secret-défense rapporté mardi par le média américain CNN, les frappes auraient retardé le programme nucléaire de Téhéran de seulement quelques mois, sans le détruire complètement, contrairement aux affirmations répétées de Donald Trump.
Cette divulgation a rendu le président américain furieux. Il a notamment annoncé une conférence de presse du ministre de la Défense Pete Hegseth, à 08h00 locales (18h00 en Suisse) jeudi afin de "lutter pour la dignité de nos grands pilotes américains".
Israël a lancé à partir du 13 juin des attaques massives sur l'Iran, accusé de vouloir se doter de l'arme atomique, ce que Téhéran dément, défendant son droit à développer un programme nucléaire civil. L'Iran a répondu à l'offensive israélienne par des tirs de missiles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Floride construit un centre de détention pour migrants
L'Etat de Floride a débuté cette semaine la construction d'un centre de détention pour migrants pour soutenir la politique migratoire du président américain Donald Trump. Appelé l'"Alcatraz des alligators", le site est au milieu des marécages des Everglades.
Situé sur un aérodrome au sein du parc national des Everglades, écosystème de Floride unique au monde, le centre pourra accueillir au moins 1000 immigrés, a annoncé le procureur général de l'Etat sur le réseau social X la semaine dernière.
"Cette zone d'environ 7700 hectares est complètement entourée des Everglades et présente une opportunité efficace et peu coûteuse de construire un centre de détention temporaire, car il n'est pas nécessaire d'investir beaucoup dans le périmètre", a-t-il déclaré dans une vidéo montrant des images de la zone. "Si les gens sortent, il n'y a pas grand-chose qui les attend, à part les alligators et les pythons", a-t-il ajouté.
450 millions par an
Le nouveau centre de détention commencera à héberger des migrants dans les "30 à 60 jours suivant le début de la construction", selon le procureur général de Floride.
Son fonctionnement pourrait coûter aux alentours de 450 millions de dollars à l'année, mais l'Etat pourra demander des financements fédéraux, a assuré Tricia McLaughlin, porte-parole du ministère de la sécurité intérieure à des médias locaux.
Le gouverneur ultraconservateur de l'Etat, Ron DeSantis, se targue de travailler en étroite collaboration avec le gouvernement américain sur son programme d'expulsion massive des migrants.
Le président américain a érigé la lutte contre l'immigration clandestine en priorité absolue, évoquant une "invasion" des Etats-Unis par des "criminels venus de l'étranger" et communiquant abondamment sur les expulsions d'immigrés.
L'organisation Friends of the Everglades a dénoncé "un risque inacceptable et inutile" pour un écosystème abritant plus de 2000 espèces animales et végétales, dans une lettre envoyée au gouverneur de Floride.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Les géants de la technologie loin d'être neutres en carbone
Apple, Google, Microsoft, Meta et Amazon ont promis d'être neutres en carbone d'ici cinq ou 15 ans, mais ces engagements, formulés avant l'explosion de l'IA, manquent de crédibilité face à leur colossale consommation d'électricité, selon une étude publiée jeudi.
Google, Apple et Meta se sont engagés à atteindre la neutralité carbone en 2030, Amazon en 2040, tandis que Microsoft ambitionne un bilan carbone négatif d'ici à cinq ans, rappelle l'étude réalisée par des experts des engagements climatiques des entreprises, au NewClimate Institute et Carbon Market Watch.
Ces objectifs sont fondés sur des méthodologies de calcul désormais dépassées et "ne semblent pas être ancrés dans la réalité", décrypte Thomas Day, du NewClimate Institute, auprès de l'AFP.
Microsoft, Meta et Amazon sont frappés d'une note "médiocre" pour l'intégrité de leur stratégie climatique; celles d'Apple et de Google sont jugées "modérées".
La source principale de gaz à effet de serre, dans ce secteur, est la production d'électricité pour les centres de données, qui fournissent les capacités de calcul des agents conversationnels comme ChatGPT d'OpenAI.
Durée de vie et recyclage
Or celle-ci a explosé au lieu de se réduire: les émissions de CO2 liées à l'électricité consommée par Google ont presque doublé entre 2019 et 2023, selon une méthode de calcul considérée comme plus juste et issue de ses propres rapports environnementaux annuels.
"Il y a beaucoup d'investissements dans les énergies renouvelables, mais, dans l'ensemble, cela ne compense pas la soif d'électricité du secteur", estime Thomas Day.
Certes, des entreprises comme Google ont investi massivement pour que leur électricité vienne de sources à bas carbone (solaire, éolien, nucléaire...), mais les deux groupes de réflexion suggèrent le recours au renouvelable également pour les centres de données des prestataires de ces entreprises.
Des études estiment en effet que la moitié de la capacité de calcul en matière de centres de données des entreprises de la technologie vient de sous-traitants et beaucoup d'entreprises ne comptabilisent pourtant pas ces émissions, souligne l'étude.
Il en est de même pour toute la chaîne d'approvisionnement des infrastructures et équipements, qui représente au moins un tiers de l'empreinte carbone des entreprises de la technologie, selon les experts.
Seul Apple a pour but d'arriver à 100% d'énergie renouvelable à travers sa chaîne de valeur d'ici à 2030, tandis que les autres n'ont pas formulé d'objectif chiffré, notent-ils.
Allonger la durée de vie et la part de composants recyclés des appareils électroniques sont l'autre solution promue par l'étude.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Fluminense tenu en échec par Mamelodi mais qualifié pour les 8es
Fluminense a validé son ticket pour les huitièmes de finale du Mondial des clubs. Ceci après son nul (0-0) concédé mercredi contre les Sud-Africains des Mamelodi Sundowns dans le groupe F à Miami.
Après les deux parades de son gardien Fabio en début de rencontre, c'est le club brésilien qui a eu la plus grosse occasion, juste avant l'heure de jeu, lorsque la frappe de German Cano s'est écrasée sur le poteau de Ronwen Williams (57e).
Avant la troisième et dernière journée de la phase de groupes, trois équipes du groupe F pouvaient encore croire à une qualification pour la phase finale, mais les Mamelodi Sundowns devaient impérativement s'imposer au Hard Rock Stadium pour doubler leur adversaire du jour.
Avec ce nul conjugué à la victoire 1-0 du Borussia Dortmund contre les Japonais d'Ulsan, seul club du groupe déjà éliminé avant mercredi, Fluminense passe mais cède sa première place aux Allemands.
Pour une place en quarts de finale, Thiago Silva et ses coéquipiers affronteront donc le premier du groupe E, dont on connaîtra l'identité dans la nuit de mercredi à jeudi: ce sera River Plate, l'Inter Milan ou Monterrey.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
GenèveIl y a 2 jours
Il perd la vie au guidon de son vélo électrique
-
VaudIl y a 3 jours
Un municipal de Prilly (VD) suspendu à effet immédiat
-
GenèveIl y a 2 jours
Appel à la prudence en raison du risque d'incendie en forêt
-
Suisse RomandeIl y a 3 jours
Sion: un jeune homme s'est noyé au domaine des Iles
-
Suisse RomandeIl y a 3 jours
Un deuxième Valaisan, François-Benjamin May, béatifié le 12 juillet
-
InternationalIl y a 2 jours
L'Iran prêt à négocier avec Washington, premier jour de la trêve
-
InternationalIl y a 3 jours
L'Iran confirme avoir ciblé une base américaine au Qatar
-
ClimatIl y a 2 jours
Les Etats-Unis frappés par leur première vague de chaleur "extrême"