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Économie

Intesa Sanpaolo: plus de 22 milliards aux actionnaires d'ici 2025

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Intesa Sanpaolo a bouclé l'été dernier sa reprise d'Ubi Banca, une opération à 4,2 milliards d'euros. (archives) (© KEYSTONE/EPA ANSA/CONTALDO)

La première banque italienne Intesa Sanpaolo s'engage à reverser à ses actionnaires plus de 22 milliards d'euros (23 milliards de francs) par le biais de dividendes et rachats d'actions d'ici 2025, dans le cadre de son nouveau plan stratégique présenté vendredi.

Intesa Sanpaolo compte en outre augmenter ses recettes à un rythme de 2,3% par an pour les porter à 22,8 milliards d'euros (24,0 milliards de francs) en 2025. Le bénéfice net devrait atteindre 6,5 milliards d'euros à cet horizon.

Sa concurrente UniCredit, numéro deux en Italie, avait annoncé en décembre son intention de reverser au moins 16 milliards d'euros à ses actionnaires d'ici 2024, à travers des dividendes et rachats d'actions.

Intesa Sanpaolo a vu son bénéfice net grimper de 27,7% à 4,18 milliards d'euros en 2021, grâce à une hausse sensible des commissions, dans un contexte économique toujours perturbé par la pandémie de Covid-19.

Ce résultat est très légèrement supérieur au consensus des analystes du fournisseur d'informations financières Factset, qui tablaient sur un bénéfice de 4,17 milliards d'euros.

Pour 2022, la banque vise un bénéfice net "supérieur à 5 milliards d'euros".

Au cours du quatrième trimestre, Intesa Sanpaolo a affiché un bénéfice net de 179 millions d'euros, après une perte de 3,09 milliards d'euros essuyée pendant la même période de 2020 due aux coûts liés au rachat de sa concurrente italienne Ubi Banca.

Ce résultat est supérieur au consensus des analystes de Factset qui avaient prévu 121 millions d'euros.

Le chiffre d'affaires du groupe italien s'est accru de 9,5% à 20,91 milliards d'euros en 2021, légèrement au-dessus des attentes des analystes.

Les recettes ont été tirées par les commissions nettes qui ont progressé de 15,5% à 9,6 milliards d'euros.

Le revenu net d'intérêts n'a augmenté que de 2,1% à 7,9 milliards d'euros, en raison des taux bas pratiqués par les marchés.

Intesa Sanpaolo avait conclu avec succès en juillet 2020 une offre publique d'achat et d'échange visant Ubi Banca, valorisée à 4,2 milliards d'euros. Le groupe né de la fusion est assis sur un trésor de quelque 1100 milliards d'euros en actifs clients.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Le baromètre conjoncturel du KOF quasi stable en mars

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En mars, les perspectives d'emploi et les carnets de commandes se sont détériorés dans l'industrie manufacturière et la construction. (archive) (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Le baromètre conjoncturel du KOF s'est légèrement contracté en mars, comparé au mois précédent. Avec un repli de 0,5 point par rapport à février, il semble cependant se stabiliser au-dessus de sa moyenne à long terme à 101,5 points.

Le recul de l'indicateur est attribué au secteur de la construction et à la consommation privée, écrit jeudi le centre d'études conjoncturelles (KOF) de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich, dans son compte-rendu mensuel.

Les perspectives d'emploi et des carnets de commandes se sont détériorées dans le secteur de la production (industrie manufacturière et construction). A l'inverse, le KOF relève des signaux positifs dans les produits intermédiaires.

Dans l'industrie manufacturière, la branche textile et la métallurgie ont évolué positivement, de même que les industries du bois, du verre et de la pierre. Les constructeurs automobiles et de machines, en revanche, envoient des signaux négatifs.

Le baromètre pour le mois de mars s'est inscrit dans le bas de la fourchette des prévisions des économistes sondés par AWP, qui l'anticipaient entre 101,0 et 102,5 points.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

UBS: Sergio Ermotti a perçu 14,4 millions pour neuf mois en 2023

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Le patron d'UBS, Sergio Ermotti a gagné 1,8 million de plus que son prédécesseur l'an dernier. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le directeur général d'UBS Sergio Ermotti, débauché en urgence de la présidence de Swiss Re en avril 2023 pour piloter l'intégration de Credit Suisse, a perçu l'an dernier un total de 14,4 millions de francs entre salaire fixe et boni divers.

Son prédécesseur Ralph Hamers avait, à titre de comparaison, encaissé 12,6 millions pour l'ensemble de 2022, indique jeudi le rapport annuel de la banque aux trois clés. Du côté de l'organe de surveillance, le président Colm Kelleher a touché 4,7 millions, soit à peine moins que les 4,8 millions de l'an dernier. Le cénacle dans son ensemble s'est partagé une enveloppe de 12,6 millions, contre 12,5 millions, hors frais annexes.

Le numéro un bancaire helvétique retoque au passage ses résultats 2023 suite à une réévaluation de l'écart d'acquisition pour Credit Suisse. Le bénéfice net s'inscrit ainsi désormais à 27,8 milliards de dollars, en lieu et place des 29,0 milliards précédemment annoncés.

Le ratio de fonds propres durs a été modéré d'une dizaine de points de base à 14,4%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Accord salarial à Lufthansa, grève évitée à Pâques

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La compagnie aérienne allemande Lufthansa a annoncé mercredi être parvenue à un accord avec son personnel au sol, écartant ainsi des menaces de grève durant la pause pascale. (Photo d'illustration) (© KEYSTONE/EPA/ANDRE PAIN)

La compagnie aérienne allemande Lufthansa et un syndicat représentant le personnel au sol ont annoncé mercredi être parvenus à un accord sur les salaires après un long conflit. La menace de grève pendant les vacances de Pâques est ainsi écartée.

L'accord entre le transporteur et le puissant syndicat des services Verdi est intervenu après que le personnel au sol a organisé des débrayages au cours des derniers mois, causant de nombreuses perturbations du trafic aérien.

Après l'échec d'une série de négociations directes sur les salaires, Lufthansa et Verdi sont entrés dans une procédure d'arbitrage cette semaine, ce qui a permis de trouver un compromis.

Hausse salariale "substantielle"

Les détails de l'accord n'ont pas été immédiatement rendus publics, mais le directeur du personnel de Lufthansa, Michael Niggemann, a déclaré qu'il s'agissait d'un "bon compromis avec des augmentations de salaire substantielles sur la durée de l'accord".

Verdi réclamait des augmentations de salaire de 12,5% pour les quelque 25'000 employés au sol de Lufthansa qu'il représente.

Le personnel au sol a cessé le travail à plusieurs reprises. Sa dernière grève, pendant deux jours début mars, a conduit la compagnie allemande à annuler jusqu'à 90% de ses vols.

Le personnel de cabine de Lufthansa, également en grève début mars, n'est toujours pas parvenu à un accord salarial avec la direction. Le magazine Der Spiegel a rapporté que le groupe aérien et le syndicat UFO, qui le représente, devraient entamer une procédure d'arbitrage après les vacances de Pâques.

Le groupe aérien avait dit début mars redouter que le bras de fer engagé avec les syndicats sur les salaires ait des répercussions "dommageables", après une année 2023 où ses bénéfices se sont envolés.

Accord aussi dans le secteur ferroviaire

Le groupe - qui compte parmi ses compagnies aériennes Lufthansa, Swiss, Eurowings, Austrian et Brussels Airlines - a dû être renfloué par le gouvernement allemand pendant la pandémie de Covid-19. Mais elle a fortement rebondi depuis grâce au retour des voyageurs, ce qui a incité les syndicats à réclamer une meilleure redistribution des profits.

Une vague de grèves, en 2022, avait déjà obligé la direction à augmenter fortement les salaires.

Le secteur des transports a été agité par de nombreuses grèves sur les salaires en Allemagne depuis le début de l'année. La compagnie ferroviaire Deutsche Bahn est parvenue lundi à un accord avec le syndicat GDL, qui permettra aux conducteurs de train d'obtenir une réduction progressive de leur temps de travail de 38 à 35 heures par semaine d'ici 2029.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le Valais ne développera pas davantage l'aéroport civil de Sion

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L'objectif visant à transformer l'aéroport de Sion en un outil stratégique pour l'économie et le tourisme est abandonné (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

L'Etat du Valais ne développera pas davantage l'aéroport civil de Sion. L'objectif visant à transformer l'aéroport en un outil stratégique pour l'économie et le tourisme est abandonné.

Au terme de la période de consultation, le canton a décidé de ne pas poursuivre les démarches concernant l'avant-projet de loi portant sur la stratégie aéronautique cantonale et sur la création d'une société de gestion et d'exploitation de l'aéroport de Sion, indique-t-il mercredi dans un communiqué.

Les retours de la consultation montrent que la stratégie proposée n'obtient pas le soutien nécessaire à la poursuite d'un projet de cette ampleur, explique l'Etat du Valais. Si la stratégie a été saluée par une partie des participants, des critiques ont été émises sur le développement même de l'aéroport et sur son impact environnemental. Les communes ont également remis en question leur participation financière au projet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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