Économie
BNP Paribas boucle une année exceptionnelle, malgré la crise
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/02/bnp-paribas-propose-un-dividende-de-367-euros-388-francs-par-action-soit-la-moitie-du-resultat-net-de-la-banque-francaise-archives-1000x600.jpg&description=BNP Paribas boucle une année exceptionnelle, malgré la crise', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le groupe bancaire BNP Paribas a signé en 2021 une année sans précédent, selon ses résultats financiers publiés mardi, fort d'activités de banque de détail, de financement et d'investissement dynamiques malgré la crise.
La plus grande banque française a réalisé un bénéfice net de 9,488 milliards d'euros (10,03 milliards de francs) en 2021, en forte hausse par rapport à 2020 (+34,3%) et à 2019 (+16,1%), selon le communiqué de ses résultats trimestriels.
"BNP Paribas réalise une très bonne performance en 2021", juge son directeur général, Jean-Laurent Bonnafé, cité dans le communiqué.
Première grande banque française à publier ses résultats pour l'année dernière, BNP Paribas a rapporté un produit net bancaire (PNB), équivalent du chiffre d'affaires pour le secteur, de 46,2 milliards d'euros, soit 4,4% de plus qu'en 2020 et 3,7% de plus qu'en 2019.
Les résultats du quatrième trimestre seul sont cependant en léger retrait par rapport aux deux précédents: 2,3 milliards de bénéfice net contre 2,5 milliards le trimestre précédent et 2,9 milliards d'avril à juin. Ils restent néanmoins près de 45% supérieurs à ceux du dernier trimestre 2020.
C'est aussi sans compter le fruit de la vente de sa filiale américaine Bank of the West pour la coquette somme de 16,3 milliards de dollars. Annoncée le 20 décembre, elle ne sera finalisée qu'à la fin de cette année.
Dans le vert
L'activité "Domestic markets", qui inclut la banque de détail en France et en zone euro (Italie, Belgique, Luxembourg), a vu son produit net bancaire croître de 5,2%, particulièrement soutenue par la France et certains métiers comme la filiale de leasing automobile Arval.
Les banques se livrent une compétition féroce sur le terrain de la mobilité, notamment sur le segment de l'automobile: son concurrent Société Générale, une fois Leaseplan avalé, disposera cependant d'une flotte de véhicules près de trois fois supérieure.
Les métiers de financement et d'investissement enregistrent de leur côté "une progression soutenue des revenus".
La banque, qui possède également le service de compte bancaire Nickel, disponible uniquement chez les buralistes, voit ce segment "poursuivre son développement en France avec près de 2,4 millions de comptes ouverts" depuis sa création.
Le ratio de fonds propres "durs" (CET1, des capitaux destinés à parer à d'éventuels chocs) atteint 12,9%, bien au-dessus du minimum réglementaire.
Enfin, le coût du risque, c'est-à-dire les sommes provisionnées pour faire face aux éventuels impayés sur les crédits consentis, a diminué l'an dernier de près de 50% pour passer sous les 3 milliards d'euros.
Objectif 2025
Fort de ces résultats, la banque de la rue d'Antin a proposé un dividende de 3,67 euros par action, soit 50% du résultat net de l'entreprise.
C'est plus que l'an dernier, lorsque la banque était tenue de le limiter à 21% de son résultat par la Banque centrale européenne, et avait donc versé un dividende ordinaire de 1,11 euro. En 2019, le versement de dividendes avait tout simplement été suspendu.
Ces performances font office de parfaite rampe de lancement pour le plan stratégique "Growth, Technology & Sustainability 2025" (Croissance, technologie et finance durable 2025) annoncé dans le même temps mardi, qui donne la part belle à la finance durable.
Le groupe ambitionne ainsi "de mobiliser 350 milliards d'euros d'ici 2025 à travers les activités de crédits et d'émissions obligataires liées aux sujets environnementaux et sociaux, mais aussi d'atteindre en 2025 300 milliards d'investissements responsables et durables en alignant les portefeuilles sur les engagements".
BNP Paribas ne compte pas s'arrêter là. Elle se voit "idéalement positionnée pour livrer une croissance durable", notamment dans ses scénarios même prudents de "normalisation économique" passant par une hausse des taux d'intérêt.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Accord significatif entre la Norvège et la Suisse sur le CO2
La Suisse et la Norvège ont signé un accord bilatéral renforçant leur coopération en matière de captage et stockage du carbone (CSC) et de retrait du CO2 de l'atmosphère. C'est une "avancée significative" dans la mise en oeuvre de l’Accord de Paris, annonce le DETEC.
L'accord a été paraphé mardi lors de la visite en Norvège du chef du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) Albert Rösti, à l'occasion du lancement par Oslo du projet Longship.
Ce dernier, du nom anglais des bateaux vikings, consiste à capter du CO2 sur une cimenterie et plus tard une usine d'incinération, à le transporter par bateau vers un terminal de la côte ouest puis à l'injecter et le séquestrer sous les fonds marins.
A ce jour, la technologie du CSC est jugée importante pour enrayer le réchauffement climatique mais elle peine à trouver un modèle économique viable.
"Opportunité pour l'économie"
Le projet a bénéficié d'un important soutien financier de l'État norvégien qui va prendre à sa charge 22 milliards de couronnes (près de 2 milliards d'euros) sur un coût total estimé à 34 milliards pour la mise en place des installations et leur exploitation sur les dix premières années.
Lors d'une conférence de presse, le ministre norvégien de l'Énergie, Terje Aasland, a salué "une avancée majeure" pour le CSC en Europe.
Du point de vue suisse, l'accord établit un cadre juridique pour le transport transfrontalier et le stockage permanent du dioxyde de carbone (CO2), notamment, précise le DETEC.
"Le stockage de CO2 sera important pour la Suisse sur la voie de la neutralité carbone. Cette technologie complète nos instruments actuels de décarbonation. Je me réjouis donc de cet accord avec la Norvège. Il renforce l’innovation et constitue une opportunité pour l’économie", a déclaré Albert Rösti.
A peine un an après la signature de la déclaration d’intention, des entreprises privées norvégiennes et suisses ont lancé des activités-pilotes. Plus d’une douzaine d’entreprises et de parties prenantes ont annoncé mardi des accords commerciaux portant sur le transfert de retraits de CO2 dans les deux sens entre les deux pays – une première mondiale dans le cadre de l’article 6 de l’Accord de Paris.
Les "transferts de retraits" font référence à l'idée de remplacer les retraits d'espèces, qui génèrent des émissions de CO2, par des transferts électroniques ou d'autres méthodes de paiement sans espèces.
Ces activités-pilotes sont symboliques en volume, mais visent à déterminer de quelle manière le retrait du CO2 et son stockage transfrontalier peuvent être intégrés dans la politique climatique internationale, lit-on plus loin dans le communiqué. Il s'agit d'"une étape pionnière".
Buts communs
La Norvège et la Suisse ont toutes deux des objectifs climatiques ambitieux et considèrent ces techniques de captage et d'élimination comme des outils essentiels pour atteindre les émissions nettes nulles.
Côté captage, et au-delà de l'accord avec la Suisse, des installations seront officiellement inaugurées mercredi sur une cimenterie de l'allemand Heidelberg Materials à Brevik, dans le sud-est du pays.
Elles doivent permettre d'empêcher 400'000 tonnes de CO2 de s'échapper dans l'atmosphère chaque année.
A compter de 2029, l'usine d'incinération des déchets Hafslund Celsio près d'Oslo devrait elle aussi capter 350'000 tonnes de CO2 annuellement.
Liquéfié, le dioxyde de carbone sera acheminé par bateau vers le terminal d'Øygarden, près de Bergen, où il sera injecté dans un tuyau pour être entreposé, à 110 kilomètres au large, dans un aquifère salin à 2600 mètres sous les fonds marins.
Technologie coûteuse et complexe
La solution du CCS est soutenue notamment par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), notamment pour réduire l'empreinte d'industries difficiles à décarboner telles que les cimenteries, responsables à elles seules de 7% des émissions mondiales de CO2.
Mais cette technologie reste complexe et coûteuse.
Sans aide financière, il est aujourd'hui plus rentable pour les industriels d'acheter des "permis de polluer" sur le marché européen des quotas d'émissions (ETS) que de payer pour capter, transporter et stocker leur CO2.
"Deux choses doivent se produire: il faut une hausse progressive du prix de l'ETS afin de refléter correctement le coût réel de l'utilisation du carbone (...) et notre industrie doit vraiment s'employer à faire baisser les coûts technologiques grâce à l'innovation", a indiqué Tim Heijn, le directeur de Northern Lights, une coentreprise formée par Equinor, Shell et TotalEnergies.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Corruption: la Suisse doit mieux protéger les lanceurs d'alerte
La Suisse doit absolument renforcer sa contribution à la lutte contre la corruption. Comme l'OCDE lui demande depuis 20 ans, elle doit mieux protéger les lanceurs d'alerte et augmenter le plafond des amendes aux entreprises coupables.
Après une visite de suivi à Berne, le Groupe de travail de l’OCDE sur la corruption reconnaît le rôle actif de la Suisse dans la poursuite des cas de corruption transnationale, notamment grâce à l’engagement du MPC et des autorités cantonales. Mais il souligne l’importance pour la Suisse d’adopter deux réformes législatives essentielles.
Il s'agit de mettre en place un cadre juridique pour la protection des lanceurs d’alerte dans le secteur privé et d'augmenter le plafond des amendes applicables aux entreprises reconnues coupables de corruption d’agents publics étrangers. "Ces mises en oeuvre que nous demandons depuis 20 ans à Berne sont cruciales dans la lutte contre la corruption", a déclaré mardi devant la presse Kathlin Roussel, présidente du groupe de travail éponyme de l'OCDE.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Blanchiment: le Conseil des Etats veut une surveillance "soft" des avocats-conseil
Après avoir soutenu l'introduction d'un registre des ayants droit économiques pour lutter contre le blanchiment d'argent, le Parlement s'attaque au rôle des avocats. Le Conseil des Etats a largement soutenu mardi une réforme, mais sous une forme édulcorée.
Le projet du Conseil fédéral, qui se base sur les normes internationales, vise à éviter que les criminels n'accèdent au système financier suisse via des entreprises ou des sociétés boîte aux lettres opaques. Un premier pas a été fait avec le registre.
Le Conseil fédéral entendait aussi soumettre les activités de conseil juridique qui présentent un risque élevé de blanchiment d'argent à la législation. Le Conseil des Etats a décidé de discuter du rôle des avocats et des notaires dans un deuxième volet de la réforme, très technique.
La création de sociétés et les transactions immobilières sont notamment dans le viseur. La Suisse a déjà agi et ne doit pas aller plus loin que les autres pays, a plaidé en substance Beat Rieder (Centre/VS). La Chambre a suivi et restreint considérablement la liste des activités devant être soumises à la loi.
"C'est l'élément principal du projet, si on ne change pas cela, on n'aura rien changé", a critiqué Carlo Sommaruga (PS/GE), appelant en vain à retourner au projet du Conseil fédéral.
Le dossier part au Conseil national.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les CCT étendues doivent primer sur les salaires cantonaux minimaux
Les conventions collectives de travail (CCT) doivent primer sur les lois cantonales en matière de salaire minimal. Par 109 voix contre 76, le National a validé mardi un projet du Conseil fédéral ce sens, que ce dernier a élaboré à contre-coeur sur mandat du Parlement.
Actuellement, une CCT ne peut être étendue que si elle ne contient rien de contraire au droit fédéral ou cantonal. Ainsi, les salaires minimaux cantonaux l'emportent sur ceux prévus par les CCT étendues.
Grâce au camp bourgeois, la Chambre du peuple a décidé de renverser la vapeur. Il faut pouvoir appliquer les clauses des CCT, de force obligatoire et fixées au niveau fédéral, même si elles fixent des salaires minimaux inférieurs à ceux inscrits dans les lois cantonales. Pour la commission, Thomas Burgherr (UDC/AG) a salué la création d'une compétence fédérale qui fait défaut jusqu'à présent.
Philipp Matthias Bregy (Centre/VS) a de son côté plaidé pour un partenariat social fort. Durant ce processus, les employeurs, les employés et le Conseil fédéral cherchent ensemble de bonnes solutions, a-t-il rappelé.
Le co-rapporteur Olivier Feller (PLR/VD) a estimé que le projet est conforme à la Constitution et à la démocratie. Dans cinq cantons (Genève, Neuchâtel, Jura, Bâle-Ville et Tessin), un salaire minimum a été introduit par décision populaire. Mais, selon le Vaudois, des dispositions prévoient déjà la primauté des CCT.
Gauche et PVL outrés
Lors d'un débat animé et émotionnel, la gauche et le PVL sont montés au créneau. Certes, les CCT sont importantes, mais elles ne sont "rien de plus que des contrats de droit privé entre parties", a argué Franziska Ryser (Vert-e-s/SG). Elles ne doivent pas primer sur des décisions légitimes du peuple.
"Quel degré de confiance suscitez-vous quand vous dites aux gens que ce qu'ils décident ne vous plaît pas et que vous allez donc le changer?" s'est demandé Cédric Wermuth (PS/AG). La modification touche en particulier les cantons romands, "pionniers dans la mise en place de salaires minimaux", a souligné Sophie Michaud Gigon (Vert-e-s/VD).
Emmanuel Amoos (PS/VS) a lui regretté qu'on appauvrisse "encore plus les travailleuses et les travailleurs déjà précarisés". Et de chiffrer qu'à Genève, cela signifierait jusqu'à 500 francs de moins par mois dans le secteur de la restauration, ou jusqu'à 1000 francs de moins par mois pour les coiffeuses et coiffeurs.
Le camp rose-vert, qui ne voulait pas entrer en matière, a aussi échoué à renvoyer la copie au Conseil fédéral, afin de créer d'abord une base constitutionnelle. Il n'a pas réussi non plus à réduire la portée du projet, pour qu'il tienne compte des dispositions impératives cantonales adoptées en votation populaire, ou qu'il n'aggrave pas les salaires.
Contre l'avis du Conseil fédéral
Le Conseil fédéral a été contraint par le Parlement de présenter un tel projet. Mais il s'y est également opposé. Le ministre de l'économie Guy Parmelin a aussi relevé que la modification porte atteinte à plusieurs principes. Il a ajouté qu'elle va à l'encontre de la hiérarchie des normes. "Les CCT ne sont pas des lois."
Sans succès. Le dossier part au Conseil des Etats.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
ClimatIl y a 2 jours
Violents orages sur le pied du Jura, une personne blessée à Bienne
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Une Suissesse trouvée morte à Martigny, son époux gravement blessé
-
InternationalIl y a 3 jours
L'ex-président français Sarkozy exclu de la Légion d'honneur
-
InternationalIl y a 2 jours
L'ancien roi du MotoGP Valentino Rossi abandonne
-
CultureIl y a 2 jours
Festi'neuch: pas de blessés graves après l'orage
-
InternationalIl y a 3 jours
Trump s'est montré ravi de sa parade militaire à Washington
-
CultureIl y a 2 jours
La Scène Ella Fitzgerald propose 26 soirées de concerts gratuits
-
HockeyIl y a 2 jours
Lammikko quitte Zurich pour la NHL