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Coronavirus

Boris Johnson aux soins intensifs

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L'admission de Boris Johnson aux soins intensifs est survenue au lendemain de son hospitalisation dans le centre de Londres. (©KEYSTONE/EPA/WILL OLIVER)
Le Premier ministre britannique Boris Johnson, testé positif au nouveau coronavirus il y a dix jours, a été transféré en soins intensifs lundi. Il a demandé au ministre des Affaires étrangères Dominic Raab de le remplacer "là où nécessaire".

Cette admission aux soins intensifs est survenue au lendemain de l'hospitalisation de Boris Johnson dans le centre de Londres, a annoncé son porte-parole. "Au cours de l'après-midi, l'état de santé du Premier ministre s'est détérioré et, sur le conseil de son équipe médicale, il a été transféré au service des soins intensifs de l'hôpital", a-t-il poursuivi dans un communiqué.

Interrogé peu après par la BBC, Dominic Raab s'est engagé à agir pour "vaincre le coronavirus". Le gouvernement "va apporter toute son attention pour s'assurer que les instructions du Premier ministre ainsi que les mesures prévues pour vaincre le coronavirus et permettre au pays tout entier de traverser ce défi soient suivies d'effet", a-t-il déclaré. Il a assuré que le chef du gouvernement se trouvait "entre de bonnes mains" à l'hôpital St Thomas.

Selon une source gouvernementale, Boris Johnson reste "conscient" et son transfert, intervenu vers 19h00 locales a été décidé "par précaution au cas où il aurait besoin d'un respirateur".

Plus tôt dans la journée, son porte-parole avait indiqué que Boris Johnson avait "passé une nuit tranquille à l'hôpital St Thomas à Londres" et que son moral était "bon". Il reste à l'hôpital en observation", avait-il ajouté, répétant alors que le responsable, âge de 55 ans, restait aux commandes du gouvernement.

Messages de soutien

Rapidement, les messages de soutien au Premier ministre se sont multipliés de l'étranger, le président français Emmanuel Macron lui souhaitant de "surmonter cette épreuve rapidement", et dans son pays au-delà des clivages politiques. "Très triste nouvelle. Toutes les pensées du pays sont avec le Premier ministre et sa famille", a tweeté le nouveau chef de l'opposition travailliste, Keir Starmer.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a souhaité à Boris Johnson un prompt rétablissement. "Mes pensées vont au Premier ministre Boris Johnson et sa famille ce soir. Je lui sohaite un prompt et total rétablissement", a-t-elle tweeté.

"Tous les Américains prient pour son rétablissement", a déclaré le président américain Donald Trump depuis la Maison Blanche. "Lorsque vous êtes placé en soins intensifs, c'est très très grave avec cette maladie", a-t-il ajouté, précisant que la Maison Blanche était en contact avec ses médecins. "Nous verrons si nous pouvons aider."

Il a ajouté que des entreprises médicales, non spécifiées, oeuvrant sur des traitements du Covid-19 "étaient arrivées à Londres et étaient prêtes".

Près de 5000 morts

Le Covid-19 a déjà tué près de 5000 personnes sur le sol britannique, dont un enfant de cinq ans, et les bilans quotidiens se sont aggravés tout au long de la semaine dernière. Ils ont même dépassé ceux de l'Italie pendant le week-end.

Diagnostiqué il y a dix jours, M. Johnson est le seul chef d'Etat ou de gouvernement d'une grande puissance à avoir été contaminé. Il a été hospitalisé dimanche soir pour subir des examens, ont annoncé ses services. Le dirigeant continuait à éprouver des symptômes de la maladie, dont de la fièvre.

Près de 50'000 personnes ont été testées positives au Covid-19 au Royaume-Uni, devenu l'un des pays d'Europe les plus violemment touchés et les plus critiqués pour avoir tardé à prendre la mesure de la situation.

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Coronavirus

Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Coronavirus

Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Coronavirus

Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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