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International

Boris Johnson minimise les risques de guerre commerciale avec l'UE

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Pour Boris Johnson, '"il n'y a pas besoin de faire de drame". (© KEYSTONE/AP/Frank Augstein)

Boris Johnson a cherché mercredi à minimiser les risques d'une guerre commerciale avec l'UE, face aux avertissements côté européen contre toute action unilatérale visant les menaces britanniques de revenir sur les contrôles post-Brexit en Irlande du Nord.

A grand coup d'indiscrétions distillées dans la presse, Londres semble préparer le terrain à l'annonce d'un projet de loi pour outrepasser certaines dispositions-clés du protocole nord-irlandais négocié avec Bruxelles dans le cadre du Brexit.

Interrogé sur les risques de guerre commerciale induits par un tel scénario, le premier ministre britannique a estimé qu'"il n'y a pas besoin de faire de drame". "C'est quelque chose qui doit juste être résolu", a-t-il dit au sujet du protocole.

"Nous parlons (...) d'une toute petite partie de l'économie européenne", a-t-il dit à la presse lors d'un déplacement en Suède. Il a avancé le chiffre de "0,4% de la valeur de l'économie de l'UE en Irlande du Nord, c'est fou".

Appel au compromis

Avant lui, le chef de la diplomatie irlandaise Simon Coveney avait souligné les menaces à peine voilées de Londres de s'affranchir du protocole négocié avec Bruxelles. "Nous ne pensons pas qu'il y ait une voie pour résoudre les problèmes restants qui puisse être prise unilatéralement par un côté ou l'autre", a-t-il dit à Belfast.

Leur résolution doit se faire "à travers le partenariat", le "compromis" et "en travaillant ensemble d'une manière qui permette aux deux côtés d'aller de l'avant", a-t-il ajouté lors d'une visite pour rencontrer les responsables politiques locaux.

L'accord était destiné à la fois à éviter une frontière physique qui fragiliserait la paix conclue en 1998 après trois décennies de violences et protéger l'intégrité du marché unique européen. Il est dénoncé par les unionistes comme une menace sur la place de l'Irlande du Nord au sein du Royaume-Uni.

Veto unioniste

Après la victoire des républicains du Sinn Fein, favorable à une réunification de l'île, les institutions de la province se trouvent paralysées. Les unionistes du DUP refusent de participer à l'exécutif local tant que les contrôles ne sont pas abandonnés.

Les informations de presse sur la volonté de Londres de s'affranchir du protocole ont été "très mal perçues au sein de l'Union européenne, qui a estimé que la Commission a fait preuve de volonté de trouver un compromis et veut que les discussions techniques en cours aboutissent à des solutions et un terrain d'entente", a souligné le chef de la diplomatie irlandaise.

"Ce que nous entendons et voyons de Londres est un rejet de cette approche", cela va "vers une violation du droit international et la mise de côté d'éléments d'un traité dont le gouvernement britannique a joué un rôle central dans la mise en place avec l'UE", a-t-il dit. "Cela n'a pas été bien perçu et j'espère que les décideurs à Westminster y réfléchiront."

"Le protocole est là pour rester"

A l'issue de la rencontre, la cheffe du Sinn Fein Michelle O'Neill, qui devrait devenir la première cheffe du gouvernement local du côté républicain, a déclaré que "le protocole est là pour rester".

"Il y a des moyens d'adoucir sa mise en oeuvre", "mais la rhétorique du gouvernement britannique ces derniers jours ne sert qu'à céder aux exigences du DUP", a-t-elle déclaré.

Dans un communiqué publié mardi soir, la cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss a estimé que les propositions européennes "n'avaient pas permis de s'attaquer aux réels problèmes en Irlande du Nord et ont même (fait) empirer la situation dans certains cas".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Ligue des champions: un choc Real Madrid - Man City mercredi

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Real Madrid - Manchester City: comme on se retrouve (archives). (© KEYSTONE/AP/DAVE THOMPSON)

Le Real Madrid et Manchester City s'affrontent mercredi (21h00) lors de la 6e journée de Ligue des champions. Le vainqueur prendra une option sérieuse sur la qualification directe pour les 8es.

Après cinq matches, le Real figure à la 5e place, avec deux points d'avance sur City, 9e. Pour rappel, seules les huit meilleures équipes de la phase de ligue obtiennent un billet direct pour les 8es de finale. Les clubs classés de la 9e à la 24e place doivent disputer un barrage aller-retour.

Les Merengue avaient d'ailleurs éliminé les Cityzens dans un tel barrage en février dernier (6-3 sur les deux matches). Mais ils n'abordent pas ce remake en confiance, trois jours après l'humiliation subie à domicile face au Celta Vigo en championnat (défaite 2-0).

De son côté, Manchester City a repris du poil de la bête après un début de saison en dents de scie. Les hommes de Pep Guardiola ont certes perdu leur dernier match de C1 - une défaite 2-0 contre Leverkusen, avec de nombreux titulaires au repos -, mais ils sont revenus à deux longueurs du leader Arsenal en Premier League.

Arsenal pour le 6/6

Les Gunners chercheront eux à poursuivre leur campagne parfaite sur le terrain du Club Bruges. Le club du nord de Londres, qui a dominé le Bayern Munich lors de la précédente journée, vise une sixième victoire en six matches sur la scène européenne.

Champion en titre, le Paris Saint-Germain (2e) se rend sur la pelouse de l'Athletic Bilbao avec l'objectif de conserver sa place dans le top 8. Même ambition pour le Borussia Dortmund (6e) de Gregor Kobel, qui reçoit les Norvégiens de Bodö/Glimt.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Trump assure que les prix baissent "énormément" aux Etats-Unis

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Donald Trump avait choisi pour cette réunion, présentée comme la première d'une série à travers le pays, le complexe hôtelier du Mount Airy Casino. (© KEYSTONE/AP/Matt Rourke)

Pendant une réunion visant à raviver l'élan de sa campagne électorale, le président américain Donald Trump a assuré mardi que les prix baissaient "énormément" grâce à lui. Selon les dernières statistiques, l'inflation a accéléré aux Etats-Unis, remontant à septembre.

"Les prix baissent de manière assez substantielle. Il faut toujours qu'ils [ndlr: les démocrates] trouvent une supercherie. [Leur] nouveau mot est 'coût de la vie'", a critiqué le dirigeant républicain pendant la réunion en Pennsylvanie. "Les démocrates qui parlent de 'coût de la vie', c'est comme si Bonnie et Clyde parlaient d'ordre public", a-t-il ironisé.

Délaissant les questions économiques, le milliardaire de 79 ans s'en est par ailleurs pris violemment à ses adversaires politiques, aux journalistes et surtout aux immigrés, en particulier somaliens, ses cibles de prédilection dernièrement. La salle s'est alors mise à crier: "Renvoyez-les! Renvoyez-les!"

Donald Trump, qui a suspendu les demandes d'immigration de 19 pays parmi les plus pauvres de la planète, a aussi repris une expression qui avait beaucoup choqué pendant son premier mandat en disant que les Etats-Unis laissaient entrer des personnes venant de "pays de merde".

"Connard endormi"

Le président américain a traité son prédécesseur Joe Biden de "connard endormi" en étrillant le bilan, selon lui, désastreux laissé par l'ancien chef d'Etat démocrate, un argument qui porte au moins auprès de ses plus fervents partisans.

"Oui, les prix sont élevés en ce moment, mais les choses doivent empirer avant de s'améliorer", a dit à l'AFP Brianna Shay, 26 ans, administratrice dans l'éducation publique, venue assister à la réunion. "Malheureusement, le président précédent nous a vraiment entubés", a-t-elle ajouté.

La cote de popularité du président a chuté à son plus bas niveau depuis son retour au pouvoir en janvier, notamment en raison du coût de la vie que les Américains imputent en partie aux droits de douane. Les sondages indiquent toutefois que la cote de popularité de Donald Trump a chuté sous le poids des mauvaises performances de sa politique économique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Interdiction des réseaux sociaux: l'Australie "reprend le contrôle"

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L'interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans doit permettre aux "familles de reprendre le contrôle", estime le premier ministre australien Anthony Albanese (archives). (© KEYSTONE/EPA/MICK TSIKAS)

L'Australie a commencé à "reprendre le contrôle" face aux géants des réseaux sociaux, avec des lois inédites interdisant ces plateformes aux moins de 16 ans, a déclaré mercredi le premier ministre du pays Anthony Albanese. La mesure est entrée en vigueur mercredi.

"C'est une première mondiale. C'est l'Australie qui montre qu'elle en a assez. Il s'agit pour nos familles de reprendre le contrôle", a affirmé M. Albanese.

Ces nouvelles lois sont destinées à protéger les moins de 16 ans du harcèlement ainsi que d'algorithmes, qui, selon les autorités australiennes, les exposent à des contenus violents et sexuels.

Mesure contestée en justice

Facebook, Instagram, YouTube, TikTok, Snapchat ou encore Reddit ont désormais l'interdiction de conserver ou de permettre la création de comptes pour les utilisateurs d'Australie âgés de moins de 16 ans. Les plateformes de streaming Kick et Twitch, ainsi que les réseaux sociaux Threads et X, sont aussi concernés.

Les sociétés désignées qui ne se conforment pas à la loi s'exposent à une amende allant jusqu'à 50 millions de dollars australiens (27 millions de francs suisses), selon la nouvelle législation.

Ces mesures sont toutefois contestées en justice: un groupe de défense des droits des internautes a affirmé avoir engagé une procédure auprès de la haute cour d'Australie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Coronavirus

Covid: enquête américaine sur de possibles décès liés aux vaccins

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Robert Kennedy Jr avait suggéré, lors d'un événement devant la presse, que le virus SARS-CoV-2 était "ethniquement ciblé" pour nuire aux personnes noires et aux personnes blanches tout en épargnant les "Ashkénazes et les Chinois " (archives). (© KEYSTONE/EPA/YURI GRIPAS / POOL)

L'agence américaine du médicament (FDA) mène une large enquête sur de possibles morts liées aux vaccins contre le Covid-19, chez des enfants et les adultes, a indiqué le ministère américain de la santé. Le ministre en charge du département est un vaccino sceptique.

Cet examen survient au moment où de plus en plus de voix s'élèvent pour dénoncer la politisation croissante des agences sanitaires par le ministre Robert Kennedy Jr, qui a lancé une profonde refonte de la politique vaccinale américaine.

"La FDA mène une enquête approfondie sur plusieurs groupes d'âge à propos de décès potentiellement liés aux vaccins contre le Covid", a indiqué Andrew Nixon, un porte-parole du ministère à l'AFP, confirmant des informations de Bloomberg et du Washington Post.

L'efficacité et la sécurité des vaccins anti-Covid ont été documentées par de nombreuses études, tout comme l'existence de cas très rares d'effets secondaires graves ne remettant pas en cause l'intérêt de la vaccination dans la plupart des tranches d'âge, selon diverses autorités sanitaires à travers le monde.

Fausses informations

Interrogé par l'AFP, le porte-parole n'a pas souhaité préciser la date à laquelle les conclusions de cette enquête, dont les méthodes et les données employées restent floues, seraient présentées.

Ce réexamen, qui devait initialement se concentrer sur de possibles morts d'enfants, a suscité une polémique ces dernières semaines après la fuite d'un document interne à la fin novembre. Attribuée à un haut responsable de la FDA, cette note affirmait que ces vaccins sont liés à au moins 10 décès infantiles sans fournir de preuves.

Une dizaine d'anciens responsables de la FDA ont depuis lors manifesté leur inquiétude et appelé à la prudence, rappelant qu'"aucune explication sur le processus et les analyses qui ont conduit à ce nouveau jugement rétrospectif" n'ont été dévoilées.

Et le ministre de la santé Robert Kennedy Jr est par ailleurs connu pour avoir relayé des fausses informations et théories complotistes sur le sujet. Lors de la pandémie, il avait qualifié ces vaccins des "plus mortels jamais fabriqués" et avait suggéré, lors d'un événement devant la presse, que le virus était "ethniquement ciblé" pour nuire aux personnes noires et aux personnes blanches tout en épargnant les "Ashkénazes et les Chinois". Il avait ensuite démenti ses propos.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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