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International

Elections locales: scrutin test pour Boris Johnson

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Partygate et coût de la vie devraient dominer les élections locales au Royaume Uni. En Irlande du Nord, le Sinn Fein est en passe de créer la surprise. (© KEYSTONE/AP/Peter Morrison)

Les Britanniques votaient jeudi lors d'élections locales décisives pour l'avenir de Boris Johnson, après le scandale du "partygate". En Irlande du Nord, les républicains du Sinn Fein espèrent une victoire historique.

Des milliers de sièges sont en jeu dans des conseils locaux en Angleterre, en Ecosse et au Pays de Galles, ce qui permettra aux électeurs de s'exprimer pour la première fois après des mois de révélations sur les fêtes tenues à Downing Street pendant les confinements.

Ces élections, marquées traditionnellement par des enjeux très locaux et une très faible participation, révéleront aussi l'opinion des électeurs sur les conservateurs au pouvoir, après des critiques sur leur gestion de la pandémie et leur aide jugée insuffisante aux ménages étranglés par l'inflation. Celle-ci devrait culminer cette année à plus de 10%, selon la banque centrale, entraînant une contraction de l'économie l'année prochaine.

Gemma, une électrice de 44 ans qui travaille dans les ressources humaines, interrogée par l'AFP dans le Yorkshire du nord, pense que le "coût de la vie" est "un gros problème auquel les gens vont penser en votant aujourd'hui".

Johnson détendu

De mauvais résultats pour la majorité pourraient convaincre certains députés de retirer leur soutien à Boris Johnson. Ce dernier, semblant détendu et souriant, est allé voter avec son chien Dilyn dans un bureau du centre de Londres dès 07h40.

Dans une vidéo postée sur son compte Twitter, il a encouragé à voter conservateur pour "protéger le budget de votre famille" alors que la chute du pouvoir d'achat est en tête des préoccupations des électeurs.

La popularité de Boris Johnson, 57 ans dont bientôt trois à Downing Street, s'est effondrée après le "partygate". Ce scandale lui a valu une amende et des appels à la démission. Il a pour l'instant traversé la tempête, mettant en avant son rôle moteur dans le soutien occidental à l'Ukraine.

Le Labour, principal parti d'opposition, espère bien tirer profit de ses faiblesses, même si son chef, Keir Starmer, 59 ans, a lui-même été accusé d'avoir enfreint les règles sanitaires pour avoir partagé bières et currys avec son équipe l'an dernier.

La formation espère gagner des sièges à Londres, notamment dans des bastions traditionnellement conservateurs tels que Westminster ou Wandsworth et veut également reconquérir ses anciens fiefs devenus conservateurs lors des dernières élections en 2019 dans le nord et le centre de l'Angleterre.

Objectif réunification

En Irlande du Nord, c'est un séisme politique qui s'annonce: les sondages donnent le Sinn Fein en tête de l'Assemblée locale pour la première fois en 100 ans d'histoire de la province britannique de 1,9 million d'habitants, sous tension depuis le Brexit.

Une victoire du Sinn Fein, l'ex-vitrine politique de l'organisation paramilitaire Armée républicaine irlandaise (IRA), propulserait sa vice-présidente Michelle O'Neill au poste de cheffe du gouvernement local, censé réunir nationalistes et unionistes en vertu de l'accord de paix de 1998.

Mme O'Neill, qui a mené campagne surtout sur les sujets sociaux, a promis jeudi d'être une "Première ministre pour tous", appelant à voter pour "l'avenir".

Si son parti l'emporte, cela pourrait redéfinir le Royaume-Uni, le Sinn Fein prônant une réunification avec la République d'Irlande. Mais pourrait aussi aboutir à une paralysie.

Post-Brexit

Après avoir voté à Belfast, le chef des unionistes du DUP, Jeffrey Donaldson, a répété que sa formation refuserait de participer à un nouvel exécutif si le gouvernement britannique ne suspend pas le statut spécial post-Brexit de la province. Selon les loyalistes, ce statut porte atteinte aux liens avec le reste du Royaume-Uni.

"Nous avons besoin d'action pour faire face aux difficultés très réelles que le protocole cause aux habitants de toute l'Irlande du Nord", a-t-il déclaré à des journalistes. "Je n'entrerai pas dans un exécutif tant que cette action ne sera pas prise", a-t-il averti.

Dans tout le pays, les bureaux de vote fermeront à 21h00 GMT (23h00 suisses), avec de premiers résultats connus dans la nuit de jeudi à vendredi en Angleterre, puis au fil de la journée et samedi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Relaxe en France pour Roman Polanski poursuivi en diffamation

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Roman Polanski était poursuivi en diffamation par l'actrice britannique Charlotte Lewis, pour l'avoir traitée de menteuse alors qu'elle l'accuse de viol (archives). (© KEYSTONE/AP)

La justice française a relaxé mardi Roman Polanski, poursuivi en diffamation par l'actrice Charlotte Lewis. Le cinéaste, accusé d'agressions sexuelles et de viols par plusieurs femmes, dont Mme Lewis, avait qualifié ces accusations d'"odieux mensonge".

Le tribunal correctionnel de Paris n'avait pas à se prononcer pour déterminer si Roman Polanski a violé ou non l'actrice britannique mais seulement si le cinéaste a fait, ou non, un usage abusif de sa liberté d'expression dans un entretien publié en décembre 2019.

Dans cet entretien, le réalisateur, aujourd'hui âgé de 90 ans, avait qualifié d'"odieux mensonge" les accusations de la comédienne. "La première qualité d'un bon menteur, c'est une excellente mémoire. On mentionne toujours Charlotte Lewis dans la liste de mes accusatrices sans jamais relever ses contradictions", avait-il dénoncé.

En 2010, lors d'une conférence de presse à Cannes, Charlotte Lewis avait raconté avoir été agressée à l'occasion d'un casting organisé chez M. Polanski, à Paris en 1983, alors qu'elle avait 16 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Inde: enquête sur la chute d'un panneau qui a fait 14 morts

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Un énorme panneau publicitaire s'est écrasé sur une station-service à Bombay, tuant plusieurs personnes. (© KEYSTONE/AP/Rajanish Kakade)

La police de Bombay, capitale financière de l'Inde, a ouvert une enquête criminelle après l'effondrement d'un immense panneau publicitaire sur une station-service qui a tué 14 personnes, ont rapporté mardi les médias locaux.

Les autorités locales ont confirmé mardi la mort de 14 personnes et 75 blessés, tandis que les opérations de sauvetage étaient toujours en cours.

"Des soins médicaux sont actuellement prodigués à 44 personnes blessées, 31 sont déjà sorties de l'hôpital", a indiqué la municipalité de la ville sur X.

"Malheureusement, 14 personnes (ont succombé) dans l'accident", a-t-elle précisé.

Gaurav Chauhan, de la National Disaster Response Force (Force nationale de réponse aux catastrophes), a déclaré à l'AFP que l'effondrement du panneau au-dessus d'une pompe à essence avait compliqué les opérations.

"Nous ne sommes pas en mesure d'utiliser des équipements en cas d'incendie ou d'autres risques (...) nous utilisons donc d'énormes grues pour déblayer les débris", a-t-il déclaré.

Selon les médias, la police de Bombay a déposé une plainte pour homicide volontaire contre le propriétaire d'Ego Media, identifiée comme la société ayant installé le panneau.

La police de la ville n'avait pu être jointe par l'AFP mardi matin et rien n'indiquait que le propriétaire avait été placé en garde à vue.

Echafaudage mis en cause

La conseillère municipale Rakhee Jadhav a affirmé que l'effondrement aurait pu être évité, l'imputant à un échafaudage de mauvaise qualité.

"Si ce panneau avait été correctement installé (...) il n'y aurait pas eu de victimes", a-t-elle déclaré. "Cette zone est un marais, de basse altitude, les fondations de panneau publicitaire auraient dû être plus proches de la roche".

La tempête qui a frappé Bombay a déraciné des arbres et provoqué de brèves coupures de courant dans plusieurs quartiers, perturbant également le réseau ferroviaire.

L'aéroport international de Bombay a temporairement interrompu ses vols et au moins quinze avions ont été déroutés.

Lundi soir, Eknath Shinde, ministre en chef de l'État de Maharashtra, a déclaré que son gouvernement avait ordonné un audit structurel de tous les panneaux d'affichage de la ville.

Son adjoint, Devendra Fadnavis, a précisé que le gouvernement de l'État versera 500'000 roupies (6000 dollars) d'indemnités aux familles des défunts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'UE adopte le pacte migratoire mais des pays veulent aller au-delà

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Les pays de l'UE ont donné mardi leur feu vert final à la vaste réforme de la politique migratoire européenne. (photo symbolique) (© KEYSTONE/EPA/TOMS KALNINS)

Les pays de l'UE ont donné mardi leur ultime feu vert au pacte sur la migration et l'asile, une vaste réforme qui durcit le contrôle de l'immigration en Europe, mais une partie d'entre eux réclament déjà d'aller plus loin.

A moins d'un mois des élections européennes pour lesquelles les sondages prédisent une poussée des partis anti-immigration, cet ensemble d'une dizaine de législations, âprement négocié pendant des années, a été formellement adopté par le Conseil de l'UE (représentant les Etats membres). Le Parlement avait donné son aval en avril.

La Hongrie et la Pologne ont voté contre tous les textes, qui ont été adoptés à la majorité qualifiée (55% des Etats membres représentant au moins 65% de la population de l'UE). L'Autriche et la Slovaquie ont voté contre certains.

La réforme met en place une procédure de "filtrage" des migrants aux frontières de l'UE pour les identifier et distinguer plus rapidement ceux qui ont des chances d'obtenir l'asile de ceux qui ont vocation à être renvoyés vers leur pays d'origine. Elle établit aussi un mécanisme de solidarité entre les 27 pays dans la prise en charge des demandeurs d'asile.

Ce pacte se fonde sur une proposition de la Commission présentée en septembre 2020, après l'échec d'une précédente tentative de réforme au moment de la crise des réfugiés de 2015-2016.

A côté de cette réforme, qui ne s'appliquera que courant 2026, l'UE multiplie les accords, controversés, avec les pays d'origine et de transit des exilés (Tunisie, Mauritanie, Egypte) pour tenter de réduire le nombre d'arrivées à ses frontières.

L'UE, qui accueille par ailleurs plus de 4 millions de réfugiés ukrainiens, fait face à une hausse des demandes d'asile, qui ont atteint 1,14 million en 2023, soit leur plus haut niveau depuis 2016, selon l'Agence européenne pour l'asile. Les entrées "irrégulières" dans l'UE sont aussi en augmentation, à 380'000 en 2023, selon Frontex.

Une "procédure à la frontière" est prévue pour ceux qui ont statistiquement le moins de chances d'obtenir l'asile: ils seront retenus dans des centres le temps que leur dossier soit examiné, six mois maximum. Les autres demandeurs d'asile suivront la procédure classique.

Les organisations de défense des droits humains, de même que des élus de gauche et écologistes, n'ont eu de cesse de dénoncer ce pacte, fustigeant la possibilité de placer en détention les familles avec enfants et une "criminalisation" des exilés. A l'inverse, l'extrême droite a dénoncé la "faiblesse" de la réforme.

"Beaucoup de questions"

La règle en vigueur selon laquelle le premier pays d'entrée dans l'UE d'un migrant est responsable de sa demande d'asile est maintenue avec quelques aménagements. Mais pour aider les pays où arrivent de nombreux exilés, comme l'Italie, la Grèce ou l'Espagne, un système de solidarité obligatoire est organisé.

Les autres Etats membres doivent accueillir un certain nombre de demandeurs d'asile ou apporter une contribution - financière ou matérielle - au profit du pays sous pression migratoire.

Le pacte s'imposera à tous les pays de l'UE, sous peine de procédures d'infraction. Mais les détails de mise en oeuvre pratique de cette réforme complexe restent encore à préciser.

Et des Etats membres ont déjà signalé leur volonté d'aller plus loin dans l'externalisation de la gestion migratoire.

L'Italie a conclu récemment avec l'Albanie un accord pour envoyer dans ce pays candidat à l'UE des migrants secourus dans les eaux italiennes, afin que leurs demandes d'asile y soient traitées.

Un groupe de pays, emmenés par le Danemark et la République tchèque, s'apprêtent à envoyer une lettre dans laquelle ils plaident pour transférer des migrants hors de l'UE. Ces nouvelles propositions, dont la version définitive n'a pas été dévoilée, sont destinées à la prochaine Commission, qui prendra ses fonctions après les Européennes.

Cela "pose beaucoup de questions sur le type de modèle possible. Notamment parce qu'il faudra qu'il soit aligné avec les textes européens", souligne Camille Le Coz, directrice associée au centre de réflexion Migration Policy Institute Europe.

La loi européenne prévoit qu'un immigrant arrivant dans l'UE puisse être envoyé dans un pays extérieur au bloc où il aurait pu demander l'asile, à condition qu'il ait un lien suffisant avec ce pays tiers. Ce qui exclut à ce stade un modèle de type Royaume-Uni/Rwanda.

"Ce qui va devoir être précisé, c'est d'une part, les modalités" de ces propositions d'externalisation, poursuit l'experte. "Et d'autre part avec qui les autorités européennes travaillent, quels Etats tiers", souligne-t-elle, notant par ailleurs que le caractère dissuasif de telles solutions sur l'immigration n'a jusqu'à présent pas été démontré.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Allemagne: l'inflation stable à 2,2% en avril, sur un an

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L'inflation se stabilise en Allemagne, à la faveur notamment des prix de l'alimentation et de l'énergie (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

L'inflation en Allemagne s'est bien stabilisée en avril à 2,2% sur un an, freinée depuis le début d'année par les prix de l'énergie et des produits alimentaires, selon des chiffres définitifs publiés mardi.

L'indice des prix à la consommation, qui avait baissé de 0,3 point de pourcentage en mars par rapport à février, n'a pas bougé entre mars et avril, a indiqué dans un communiqué l'institut fédéral de statistique Destatis, confirmant des chiffres provisoires. "Le taux d'inflation est inférieur à 3% depuis le début de l'année", grâce à la modération des "prix de l'énergie et des produits alimentaires en particulier", a commenté Ruth Brand, présidente de Destatis, dans un communiqué.

Cependant, le taux d'inflation dit sous-jacent, mesuré hors variation des prix de l'alimentation et de l'énergie, demeure "supérieur à l'inflation globale depuis le début de l'année", fait-elle remarquer. La hausse des prix des services notamment a représenté 3,4% sur un an, même si un recul de 24% sur un an a été enregistré pour les billets de trains et de bus, grâce au ticket mensuel à 49 euros valable dans tout le pays, mis en place l'été dernier.

Sur un mois, l'inflation atteint 0,5%, contre 0,4% en mars. La raison repose notamment sur la fin de la réduction de la TVA (de 19% à 7%) dans les prix d'énergie. Sur un an, les prix d'énergie baissent de 1,2%, moins vite qu'en mars (-2,7%). Servant de référence à la Banque centrale européenne, l'indice global des prix harmonisé a légèrement augmenté en avril, à 2,4% sur un an, mais reste proche de l'objectif à terme de 2%.

A moins d'une résurgence surprise de l'inflation en mai, les conditions seront réunies pour une baisse des taux lors de la prochaine réunion de l'institut monétaire en juin, selon la position de la BCE affichée en avril et reprise depuis par ses principaux dirigeants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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