International
Chanel: cherche candidat(e) pour poste de directeur artistique
La maison Chanel présente mardi une collection de haute couture préparée par ses "studios" après s'être brutalement séparée début juin de sa directrice artistique, Virginie Viard, l'ancien bras droit de Karl Lagerfeld, sous le feu des critiques.
La crise couvait depuis des mois, les moues sceptiques au premier rang de chaque défilé de Virginie Viard était devenues récurrentes: elle a explosé le 2 mai, après le défilé croisière de Chanel à Marseille.
Un événement tombé à l'eau, tant en termes de stylisme que de météo. Les maillots de bain par 11°C et les coupes vues et revues des tailleurs jupes ont rompu la digue.
"Que diable se passe-t-il ? Coupes et tissus brouillons ? Les chaussures ?", s'insurge un internaute. Un autre parle d'une collection "paresseuse".
Un mois après, l'annonce de son départ s'est déroulée hors des codes de la très réglementée maison de la rue Cambon, en pleine nuit, via la presse spécialisée, suivie d'un communiqué réticent quelques heures plus tard.
La maison qui avait d'abord indiqué que Virginie Viard présenterait sa dernière collection de haute couture mardi, avait ensuite précisé que celle-ci serait présentée par ses "studios" et non pas par la créatrice.
"Tâche impossible"
Face à la violence des critiques, le créateur Lutz Huelle, basé à Paris, a dénoncé "une cruauté pure".
"Je ne peux pas imaginer Karl travailler avec quelqu'un pendant toutes ces années sans que cette personne soit capable de faire un excellent travail", a t-il déclaré à l'AFP.
"Indépendamment de ce que l'on pense de son travail des cinq dernières années, elle s'est retrouvée dans la situation loin d'être simple de devoir, du jour au lendemain, remplacer l'un des designers les plus grands et les plus appréciés de la plus grande marque du monde, une tâche littéralement impossible", analyse l'Allemand dont la maison de mode est située à Paris.
Virginie Viard, 62 ans, avait pris en 2019 ce poste extrêmement prestigieux et exigeant, après la mort d'un créateur de légende, Karl Lagerfeld. Elle avait auparavant travaillé à ses côtés pendant plus de 20 ans.
La succession, soigneusement préparée par le "Kaiser" de la mode, devait être temporaire, elle a duré cinq ans.
La créatrice française, toujours habillée de manière simple, en T-shirt et pantalon noir, était extrêmement discrète dans la presse et sobre dans ses interventions, tranchant avec le caractère flamboyant de son mentor.
La désirabilité de la marque n'en a pas souffert, preuve que ce qui plaît aux aficionados n'est pas forcément ce qui plaît aux clients.
Bénéfice record
Pendant ses cinq années à créer les collections Chanel, les ventes de la maison détenue en majorité par la famille Wertheimer ont atteint des sommets, avec un record de près de 20 milliards de dollars en 2023, une "nouvelle année exceptionnelle" selon la griffe, avec une hausse de 14,6%.
Depuis la prise de poste de Mme Viard, elles avaient augmenté de 23%, dans le secteur du prêt-à-porter.
Quel profil va chercher Chanel pour ce poste considéré comme un des plus prestigieux mais aussi des plus exigeants au monde: discret ? Médiatique ? Nouvelle vague ou en fin de carrière ? Interne ou externe ? Homme ou femme ?
La marque pourrait se donner le temps, comme Vuitton après la mort subite du créateur Virgil Abloh en 2021 ou Dior après le départ de John Galliano.
Parmi les noms qui circulent, celui de Hedi Slimane (Céline) revient le plus et depuis des mois déjà, avec la possibilité d'une première ligne pour homme.
Plus surprenants seraient ceux de la Française Marine Serre ou de Simon Porte Jacquemus. Pierpaolo Piccioli, parti de Valentino il y a quatre mois, serait aussi un candidat légitime, tout comme la Britannique Sarah Burton, qui avait dessiné la robe de mariée de la princesse Kate.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Culture
Amazon investit 9,5 milliards d'euros au Royaume-Uni
Le géant américain de la tech Amazon va investir 8 milliards de livres (9,5 milliards d'euros) dans le "cloud" au Royaume-Uni, une manne aussi colossale que bienvenue pour le nouveau gouvernement travailliste, pressé de faire ses preuves sur le plan économique.
Cette bonne nouvelle tombe au moment où le nouveau Premier ministre Keir Starmer fait face aux critiques, après l'annonce que son premier budget, attendu le 30 octobre, serait "douloureux" avec de probables réductions des dépenses publiques et augmentations d'impôts.
Cet investissement sur 5 ans, qui n'est pas le premier d'une telle ampleur sur le continent européen, doit permettre de "soutenir environ 14'000 emplois" par an, anticipe Amazon dans son communiqué.
Il doit aussi contribuer, toujours selon Amazon, à hauteur de 14 milliards de livres sterling au produit intérieur brut (PIB) du pays jusqu'en 2028.
Cette annonce "marque le début de la reprise économique et montre que la Grande-Bretagne est un pays où il fait bon faire des affaires", s'est félicitée la ministre des Finances Rachel Reeves dans un communiqué. Mais "je serai honnête avec le peuple britannique: le changement ne se fera pas du jour au lendemain", a-t-elle ajouté.
Le gouvernement britannique, qui a fait de la relance de la croissance sa priorité, compte notamment sur la création d'un "fonds souverain national", qui sera abondé de 7,3 milliards de livres (8,7 milliards d'euros) sur cinq ans, pour doper l'investissement dans le pays.
Mais la majorité travailliste doit composer avec des finances publiques au plus mal: la dette publique flirte avec les 100% du produit intérieur brut (PIB), conséquence notamment des aides distribuées pendant la pandémie de Covid et la crise de l'énergie. Le déficit public dérape.
Et si l'exécutif blâme les précédents gouvernements conservateurs pour ce trou dans les caisses, il n'en subit pas moins la pression des syndicats et de ses propres rangs pour délier les cordons de la bourse et relever des services publics à genoux ou revenir sur sa décision de mettre fin à un chèque énergie pour quelque dix millions de retraités.
Retard dans l'IA
L'investissement annoncé mercredi sera apporté par Amazon Web Services (AWS), la filiale du géant dédiée au "cloud", pour construire, exploiter et gérer la maintenance de centres de données au Royaume-Uni.
Le groupe, qui emploie 75'000 personnes au dans le pays sur plus de 100 sites, précise dans son communiqué avoir investi 56 milliards de livres au Royaume-Uni entre 2010 et 2022.
AWS multiplie depuis plusieurs mois les annonces d'investissements massifs en Europe: près de 18 milliards d'euros en Allemagne, 15,7 milliards en Espagne ou encore 1,2 milliard en France.
Ces investissements surviennent en plein débat, au sein de l'UE, sur la question du "cloud souverain européen", devant permettre le stockage et le traitement de données en ligne sans passer par les géants technologiques américains.
Amazon investit aussi ailleurs dans le monde, comme à Singapour, où l'entreprise a annoncé en mai un investissement représentant l'équivalent de 8,3 milliards d'euros sur les quatre prochaines années.
Le groupe a annoncé le mois dernier avoir doublé ses bénéfices trimestriels, porté par le cloud, dont il est numéro un mondial et l'IA. Les revenus d'AWS, en particulier, ont progressé de 19% à 26,3 milliards de dollars au deuxième trimestre.
Si Amazon a pris du retard dans l'IA générative sur les deux autres géants du secteur, Microsoft et Google, le cloud est essentiel dans le déploiement de ces outils pour les entreprises et les particuliers, d'où des investissements massifs dans de nouveaux centres de données ad hoc.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Keir Starmer tend la main aux syndicats et évite une fronde
Le Premier ministre travailliste britannique Keir Starmer s'est engagé mardi à rétablir des liens étroits avec les syndicats. Il a appelé à "tourner la page", au moment où une loi controversée visant à mettre fin à une allocation sociale a été avalisée au Parlement.
Pour la première fois en quinze ans, un chef de gouvernement britannique a pris la parole au cours de la réunion annuelle de la confédération syndicale britannique TUC organisée à Brighton, dans le sud-est de l'Angleterre.
"Il est temps de tourner la page, en unissant entreprises, syndicats, secteurs public et privé autour d'une cause commune: reconstruire nos services publics et faire croître notre économie", a plaidé Keir Starmer devant des centaines de délégués syndicaux.
"Décisions difficiles"
Après deux années de grèves massives pour obtenir des hausses de salaires dans de nombreux secteurs, comme ceux des transports et de la santé, le nouveau Premier ministre travailliste cherche à poser les bases d'une relation plus apaisée avec les syndicats.
Très vite après sa constitution début juillet, le gouvernement de centre-gauche a fait des propositions d'accord pour augmenter les rémunérations des conducteurs de train et des jeunes médecins et ainsi tenter de mettre fin à deux conflits latents provoqués par la forte inflation au Royaume-Uni.
"Je dois toutefois préciser que ce gouvernement ne mettra pas en danger son objectif de stabilité économique, en aucune circonstance. Et il y aura des décisions difficiles à l'horizon, qui façonneront inévitablement les salaires", a souligné Keir Starmer.
"Personne dans cette salle ne veut entendre de prévisions aussi sombres", a-t-il reconnu, sans démordre de la promesse d'une "discipline de fer". Le gouvernement la défend par le "trou noir" de 22 milliards de livres (24,4 milliards de francs) dans les finances publiques laissé selon lui par les conservateurs.
M. Starmer avait prévenu fin août que le premier budget du gouvernement, qui sera présenté fin octobre, allait être "douloureux".
Débat animé
"C'est une bonne chose d'avoir un gouvernement travailliste", a déclaré à l'AFP le secrétaire général du syndicat RMT (transports) Mick Lynch, en dépit de ces perspectives peu réjouissantes. "Il doit être ambitieux, audacieux et radical", a-t-il toutefois soutenu, estimant qu'il serait "très difficile" pour le gouvernement de tenir ses promesses avec de telles "règles budgétaires".
Les retrouvailles avec le Labour n'étaient toutefois pas dénuées de tensions. En cause notamment: la décision du gouvernement de mettre fin à un chèque énergie pour quelque dix millions de retraités.
Parmi les détracteurs de cette réforme, la secrétaire générale d'Unite, Sharon Graham, a accusé le parti travailliste d'avoir choisi de "faire les poches des retraités" plutôt que de s'attaquer aux plus riches.
Après un débat animé à la Chambre des Communes, une motion destinée à stopper la réforme a finalement été rejetée par 348 voix contre 228. Plusieurs députés ont crié "honte !" à l'annonce du résultat.
Dorénavant, seuls les retraités les plus modestes percevront cette aide, d'un montant pouvant aller jusqu'à 300 livres.
Annoncée en juillet, cette proposition a suscité la colère de plusieurs députés travaillistes, faisant craindre une fronde au sein de leur parti. Dix-sept d'entre eux avaient signé la motion visant à retarder l'application de cette réforme.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
La star belge Stromae annonce un film sur sa tournée interrompue
La star belge Stromae a annoncé mardi un "film" sur sa tournée européenne "Multitude", qu'il avait dû interrompre en mai 2023 pour des raisons de santé.
Disant avoir besoin de "repos", il avait arrêté totalement sa tournée, déjà stoppée partiellement alors qu'elle devait durer jusqu'en décembre 2023. Il devait notamment se produire dans plusieurs villes en France, en Belgique et en Allemagne. En avril de cette année-là, il avait déjà annulé trois concerts prévus en Suisse, à Genève et Bâle.
"Merci du fond du coeur pour votre soutien", écrit-il mardi dans un post sur ses réseaux sociaux. "Votre gentillesse et votre empathie, suite à l'annulation de la fin de la tournée, m'ont énormément touché".
"Je suis conscient que cette situation a pu en décevoir certains et j'aurais aimé clôturer l'aventure Multitude sur une meilleure note. C'est pourquoi avec mon équipe (...), nous avons rassemblé l'ensemble des images existantes autour du live afin de vous offrir la possibilité de découvrir gratuitement le show ou de simplement le revivre", annonce-t-il. Et de conclure: "plus d'infos suivront bientôt. J'espère que le film vous plaira."
Essoré par une tournée mondiale XXL dans la foulée de l'album "Racine carrée" (2013), Stromae avait une première fois jeté l'éponge fin 2015, sapé par une dépression aggravée par les effets secondaires d'un antipaludique.
Celui qui compte parmi les artistes francophones les plus écoutés dans le monde était enfin remonté sur scène en 2022, pour présenter "Multitude". Ce troisième album lui avait permis de gagner une sixième et septième Victoire de la musique. Il avait confessé des "pensées suicidaires" dans "L'enfer", un morceau à la forte tonalité autobiographique paru en 2022.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Suisse et près de 60 pays ciblent la loi afghane sur les moeurs
Près de 60 pays, dont la Suisse, ont condamné dans une déclaration conjointe la loi sur les moeurs en Afghanistan. Mardi devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, ils ont dénoncé "la longue liste de répressions contre les femmes" imposées par les talibans.
En trois ans depuis le retour au pouvoir de la milice islamiste, plus de 70 décisions et déclarations contre les Afghanes ont eu lieu au total, selon ces pays. Désormais, les femmes ne peuvent plus s'exprimer qu'en privé et doivent être accompagnées lorsqu'elles sortent.
Ces Etats dénoncent la négation des droits humains et des droits fondamentaux des Afghanes. Cette attitude contre les femmes "ne fera que détériorer la crise humanitaire et des droits humains" en Afghanistan, selon la déclaration.
Les pays signataires de la déclaration demandent à la communauté internationale de considérer "de nouvelles étapes adaptées" à la situation pour protéger les femmes afghanes, sans en dire davantage. Ce soutien est "indispensable" pour éviter l'élimination "systématique" de ces personnes de la société afghane, qui équivaudrait à une persécution.
L'ONU et Berne ont condamné à plusieurs reprises la loi sur les moeurs. Vendredi dernier, 12 des 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU, dont la Suisse, avaient relayé leur "inquiétude". Lundi, l'ambassadeur suisse à l'ONU à Genève Jürg Lauber avait critiqué la loi au Conseil des droits de l'homme.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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