Rejoignez-nous

International

CIJ: Israël se venge et impose des sanctions aux Palestiniens

Publié

,

le

La décision a été prise jeudi lors de la première réunion du cabinet de sécurité du nouveau gouvernement, dirigé par Benjamin Netanyahu, et le plus à droite de l'histoire d'Israël. (© KEYSTONE/AP/Atef Safadi)

Israël a annoncé vendredi l'adoption de sanctions contre l'Autorité palestinienne, pour lui faire "payer le prix" de sa récente démarche pour faire examiner à l'ONU la question de l'occupation israélienne des Territoires palestiniens.

La décision a été prise jeudi lors de la première réunion du cabinet de sécurité du nouveau gouvernement, dirigé par Benjamin Netanyahu, et le plus à droite de l'histoire d'Israël.

Le cabinet restreint a décidé d'octroyer à des familles de victimes d'attaques palestiniennes environ 139 millions de shekels (37,3 millions d'euros) prélevés sur ce qu'Israël perçoit en taxes douanières pour le compte de l'Autorité palestinienne, indique un communiqué du bureau du Premier ministre.

Israël retiendra également d'autres fonds perçus pour l'Autorité palestinienne, à hauteur de ce que celle-ci a versé en 2022 "aux terroristes et à leurs familles", ajoute le texte, sans préciser de montant.

L'Autorité palestinienne verse chaque mois des allocations aux familles des Palestiniens emprisonnés en Israël pour avoir commis des attaques anti-israéliennes et à celles de ceux qu'elle qualifie de "martyrs", qu'il s'agisse de Palestiniens morts en menant des attentats anti-israéliens ou lors de heurts avec l'armée israélienne en Cisjordanie.

Le cabinet de sécurité a également décidé de geler des projets de construction palestiniens dans certains secteurs de ce territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël.

Selon le communiqué, ces décisions font suite à l'adoption le 31 décembre, sur demande de l'Autorité palestinienne, d'une résolution de l'Assemblée générale des Nations unies demandant à la Cour internationale de justice (CIJ) de se pencher sur la question de l'occupation israélienne des Territoires palestiniens.

Adoptée deux jours après l'investiture du nouveau gouvernement israélien, la résolution, non contraignante, appelle aussi Israël à mettre fin à la colonisation juive en Cisjordanie et exhorte la CIJ à déterminer "les conséquences juridiques de la violation persistante par Israël du droit du peuple palestinien à l'autodétermination".

"Guerre politique"

Dénonçant une "guerre politique et légale contre l'Etat d'Israël" lancée par l'Autorité palestinienne, le gouvernement de M. Netanyahu affirme qu'il "ne restera pas les bras croisés" et "répondra comme il se doit".

Les mesures "visent à faire comprendre qu'Israël fera payer le prix de toute tentative de (lui) nuire sur la scène internationale", selon un communiqué du ministre des Affaires étrangères israélien, Eli Cohen.

Mais elles "ne décourageront pas notre peuple et nos dirigeants de continuer le combat et l'action politique, diplomatique et légale pour fournir une protection internationale à notre peuple et mettre un terme à l'impunité d'Israël", a rétorqué le ministère des Affaires étrangères palestinien.

Le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a dénoncé dans un communiqué des "mesures punitives" et appelé l'Autorité palestinienne à "ne pas céder" face à Israël.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

L'offensive des rebelles syriens planifiée depuis un an

Publié

le

L'opération coordonnée des rebelles syriens, dont ceux groupe islamiste HTS, a mis fin aux 24 années de règne sans merci du président syrien Bachar al-Assad (archives). (© KEYSTONE/EPA/BILAL AL HAMMOUD)

Les rebelles islamistes syriens, qui ont renversé le président syrien Bachar al-Assad lors d'une offensive éclair, avaient planifié cette opération il y a un an, a affirmé un de leurs commandants militaires au Guardian. Elle était baptisée "repousser l'agression".

Le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS) s'y préparait depuis des années, mais l'opération a commencé il y a un an, explique dans un entretien publié vendredi par le journal britannique, Abou Hassan al-Hamwi, commandant militaire de HTS et ancien chef de la branche militaire du groupe islamiste.

Ce n'est que fin novembre qu'il a estimé que le moment était venu. Pour ce faire, il a d'abord fallu coaliser les différents groupes rebelles qui opéraient dans le pays. "Le problème fondamental était l'absence d'un commandement unifié", a ajouté Abou Hassan Al-Hamwi, 40 ans.

Une salle des opérations a été créée, réunissant les commandants d'environ 25 groupes rebelles dans le sud, qui coordonneraient les mouvements de leurs combattants entre eux et avec HTS, dans le nord.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Odermatt et LBG doivent et veulent briller

Publié

le

Marco Odermatt est en quête de rachat à Val d'Isère (© KEYSTONE/AP/John Locher)

Leaders de l'équipe de Suisse et détenteurs des gros Globes de cristal, Marco Odermatt et Lara Gut-Behrami seront en quête de rachat et de repères ce week-end en Coupe du monde.

Le Nidwaldien aborde le géant de samedi à Val d'Isère sans avoir cueilli le moindre point dans sa discipline fétiche cette saison. Il a été éliminé tant à Sölden qu'à Beaver Creek, et avait d'ailleurs connu le même sort lors de la finale de la Coupe du monde 2023/24 en mars dernier à Saalbach.

La Tessinoise, forfait à Sölden, a quant à elle obtenu une modeste 13e place en géant le week-end dernier à Killington pour sa première course de l'hiver. Mais elle semble à l'aise à Beaver Creek, où les dames s'alignent pour la première fois et où une descente et un super-G figurent au menu samedi et dimanche.

Les messieurs disputeront quant à eux un slalom dimanche à Val d'Isère, le troisième de l'hiver également pour les adeptes du virage court. Vainqueur à Levi et à Gurgl, le Français Clément Noël sera-t-il prophète en son pays ? Loïc Meillard, Daniel Yule ou encore Tanguy Nef espèrent certainement que non.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Moody's dégrade la note souveraine de la France d'un cran

Publié

le

François Bayou (à droite sur le cliché) a été nommé pour succéder à Michel Barnier (à gauche) au poste de premier ministre. (© Keystone/EPA/TERESA SUAREZ)

L'agence de notation Moody's a annoncé dégrader la note souveraine de la France d'un cran dans la nuit de vendredi à samedi, à Aa3. La décision est tombée le jour même que la nomination du nouveau premier ministre François Bayrou.

Cette décision "reflète notre opinion selon laquelle les finances publiques du pays seront considérablement affaiblies au cours des prochaines années", en raison d'une "fragmentation politique plus susceptible d'empêcher une consolidation budgétaire significative", indique l'agence.

La note souveraine de la France s'établit désormais à Aa3 avec perspective stable. A la fin octobre déjà, Moody's avait assorti la précédente note Aa2 d'une perspective négative et avait émis une note le jour même de la censure du précédent premier ministre Michel Barnier, le 4 décembre, pour signaler que cet événement était "négatif" pour la note française.

Paris prend acte

Le ministre de l'économie et des finances Antoine Armand a aussitôt "pris acte" de cette décision. "L'agence Moody's a annoncé le changement de la note de la France [...] en mettant en avant les récents développements parlementaires et l'incertitude actuelle qui en découle sur l'amélioration de nos finances publiques. J'en prends acte", écrit le ministre dans un communiqué.

"La nomination [de] François Bayrou et la volonté réaffirmée de réduire le déficit y apportent une réponse explicite", ajoute-t-il.

Dans son bref discours de passation de pouvoir vendredi après-midi, M. Bayrou a vigoureusement insisté sur la nécessité de réduire le déficit public et la dette du pays, rappelant avoir conduit par le passé "des campagnes présidentielles sur ce thème".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Trump dit vouloir éliminer l'heure d'été aux Etats-Unis

Publié

le

Donald Trump était déjà d'accord en 2019 de rendre l'heure d'été permanente aux Etats-Unis (archives). (© KEYSTONE/AP/Brandon Bell)

Le président américain élu Donald Trump a déclaré vendredi qu'à son retour au pouvoir le 20 janvier, son parti s'attacherait à "éliminer l'heure d'été" aux Etats-Unis. "L'heure d'été est peu pratique et très onéreuse", a-t-il écrit sur son réseau social Truth Social.

Elon Musk, le multimilliardaire nommé récemment par Donald Trump à la tête d'une commission devant sabrer dans la dépense publique, avait commenté un sondage sur son réseau social X à la fin novembre, selon lequel, plus de 80% des votants affirmaient vouloir éliminer l'heure d'été. "Il semblerait que les gens veuillent abolir les changements d'heure agaçants!", avait écrit le patron de SpaceX et Tesla.

Mais la volonté de Donald Trump d'éliminer l'heure d'été apparaît en contradiction avec la position majoritaire du parti républicain. En 2022, il avait lancé une proposition de loi afin de la rendre permanente.

Changement reporté dans l'UE

La mesure, adoptée à l'unanimité au Sénat, mais qui n'avait pas passé l'autre chambre du Congrès, aurait permis de mettre fin aux changements d'heure. Mais elle aurait également signifié des levers de soleil très tardifs dans certains Etats en hiver.

"Changer d'heure est un concept dépassé, qui est source de frustration et de confusion", avait soutenu à l'époque le sénateur Marco Rubio, auteur du projet de loi et aujourd'hui désigné prochain chef de la diplomatie américaine par Donald Trump.

Il avait dressé un lien de cause à effet direct entre les changements d'heure et l'augmentation "des crises cardiaques et des accidents de voiture". Il vantait les potentiels effets bénéfiques sur l'économie d'une heure d'été permanente.

L'idée principale derrière le changement d'heure était à l'origine de faire correspondre heures d'activité et heures d'ensoleillement pour limiter l'utilisation de l'éclairage artificiel.

En Europe, l'abandon des changements d'heure avait été adopté par le Parlement européen en 2019, mais sa mise en oeuvre a depuis lors été maintes fois reportée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Poissons

Vous êtes, aujourd’hui, dans un état de fragilité, tant sur le plan psychologique que physique. Ne vous exposez, sous aucun prétexte !!!

Les Sujets à la Une

X