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Cinq Palestiniens tués lors d'un raid des forces israéliennes

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Les autorités locales palestiniennes ont dénoncé un "siège" imposé à la ville de Jéricho par les forces israéliennes depuis une attaque menée le 28 janvier. (© KEYSTONE/AP/Majdi Mohammed)

Cinq Palestiniens ont été tués lundi dans un nouveau raid de l'armée israélienne en Cisjordanie occupée. Cela après des opérations de recherches lancées la semaine dernière pour retrouver des suspects à la suite d'une fusillade près de Jéricho.

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a confirmé dans un communiqué que des combattants de sa branche armée avaient été tués dans "un affrontement armé avec l'occupation sioniste", sans plus de détails.

Le raid, mené au petit matin survient dans un contexte de flambée de violences israélo-palestiniennes et près d'une semaine après que les autorités locales palestiniennes ont dénoncé un "siège" imposé à la ville de Jéricho par les forces israéliennes depuis une attaque menée le 28 janvier.

Située non loin de la frontière jordanienne, Jéricho est une ville touristique de la vallée du Jourdain généralement épargnée par les violences.

Selon le responsable sécuritaire israélien, l'armée détient les corps des cinq Palestiniens tués au cours de cette opération menée à l'entrée du camp de réfugiés palestiniens d'Aqabat Jabr, à Jéricho.

L'armée israélienne avait annoncé plus tôt lundi avoir tué "plusieurs assaillants armés" lors d'une "activité antiterroriste" pour appréhender des membres du Hamas soupçonnés d'être les auteurs d'une récente attaque anti-israélienne.

"Plusieurs assaillants armés ont été tués après avoir ouvert le feu sur (des) soldats en opération dans la zone", avait indiqué l'armée.

Le ministère palestinien de la Santé avait fait état dans un premier temps de trois Palestiniens blessés "par des balles de l'occupation israélienne lors de l'attaque contre Jéricho", dont un dans un état critique.

"Crime odieux"

L'armée israélienne avait dit être à la recherche de deux hommes soupçonnés d'avoir attaqué le 28 janvier le restaurant d'une colonie israélienne proche de la ville palestinienne.

Selon l'armée, un des deux hommes avait ouvert le feu dans le restaurant mais son arme s'était enrayée après un premier tir, qui n'avait fait aucun blessé, et les assaillants avaient ensuite pris la fuite.

Lundi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que "la réponse appropriée au terrorisme était de frapper le terrorisme", ajoutant que les forces israéliennes avaient éliminé "cinq terroristes", dont deux impliqués dans l'attaque du 28 janvier.

Le Premier ministre Palestinien Mohammad Shtayyeh a de son côté qualifié le raid israélien de "crime majeur" et le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, de "massacre abominable".

"Les héros du camp d'Aqabat Jabr se sont battus jusqu'à mourir en martyrs pour défendre leur terre et leurs lieux saints", a déclaré M. Haniyeh, "les tueries à répétition commises par l'ennemi en Cisjordanie tourneront au désastre pour eux".

Selon un journaliste de l'AFP sur place, des jeunes palestiniens ont brûlé des pneus et bloqué une route menant à Jéricho lundi, tandis que les magasins et les écoles restaient fermés, les habitants observant une grève générale pour protester contre le raid meurtrier.

Le gouverneur de Jéricho Jihad Abou al-Aasal a dénoncé "un crime odieux qui s'ajoute aux crimes quotidiens commis par l'occupation contre notre peuple palestinien".

"Nous appelons le monde à faire arrêter l'occupation et à protéger notre peuple de l'occupant", a-t-il déclaré à l'AFP. Mercredi, il avait accusé Israël d'avoir bouclé la ville, après la fusillade du 28 janvier. "C'est le cinquième jour du siège de Jéricho", avait-il dit à l'AFP.

Cette nouvelle incursion militaire israélienne en zone autonome palestinienne intervient sur fond de craintes d'un nouvel embrasement du conflit israélo-palestinien après l'escalade des violences observées depuis le début de l'année.

Les autorités israéliennes accusent régulièrement les services de sécurité de l'Autorité palestinienne de faillir à leurs obligations en n'arrêtant pas les activistes armés planifiant des attaques anti-israéliennes.

Depuis bientôt un an, l'armée israélienne multiplie les opérations dans des secteurs de la Cisjordanie normalement sous contrôle sécuritaire palestinien en vertu des accords d'Oslo (1993).

Depuis le début de l'année, le conflit a coûté la vie à 41 Palestiniens (parmi lesquels des combattants et des civils, dont des mineurs), 6 civils israéliens (dont un mineur), et une Ukrainienne, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de sources officielles israéliennes et palestiniennes.

En 2022, le conflit israélo-palestinien a fait 235 morts, à près de 90% palestiniens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Gaza: Israël lance une opération d'évacuation à Rafah

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Des Palestiniens évacuent Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

Israël a lancé lundi une opération visant à faire évacuer des dizaines de milliers de familles palestiniennes de l'est de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. L'armée y prépare une offensive d'ampleur dans sa guerre contre le Hamas.

En dépit des condamnations internationales, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis de lancer cette offensive, indispensable selon lui pour détruire les derniers bataillons du mouvement islamiste dans le territoire palestinien.

"Les habitants évacuent dans la terreur et la panique", a déclaré à l'AFP Ossama al-Kahlout, un responsable du Croissant-Rouge palestinien dans l'est de Rafah, précisant que les zones désignées abritaient environ 250'000 personnes.

L'armée a confirmé avoir "commencé une opération d'ampleur limitée pour évacuer temporairement les personnes résidant dans l'est de Rafah", estimant à "environ 100'000" le nombre de personnes concernées.

Des habitants ont raconté à l'AFP avoir appris la nouvelle à leur réveil, après une nuit d'angoisse rythmée par une dizaine de frappes israéliennes. Certains préparaient leurs affaires, dans leurs tentes inondées par une pluie abondante, ou les entassaient dans des remorques.

Pourparlers pour une trêve

Après des bombardements nocturnes qui ont fait 16 morts au sein de deux familles, selon les secouristes, la Défense civile a annoncé lundi que l'armée intensifiait ses frappes sur deux des quartiers concernés par les évacuations.

Rafah, à la lisière sud de la bande de Gaza, est transformée en un gigantesque camp de réfugiés abritant, selon l'ONU, 1,2 million de Palestiniens, soit la moitié de la population du territoire, pour la plupart des déplacés.

Benjamin Netanyahu a promis de lancer cette offensive quelle que soit l'issue des négociations indirectes menées par le Qatar, les Etats-Unis et l'Egypte, visant à imposer une trêve associée à la libération d'otages retenus à Gaza en échange de prisonniers palestiniens.

Un cycle de pourparlers a pris fin dimanche au Caire sans avancée. Le Hamas continue à réclamer un cessez-le-feu définitif tandis qu'Israël promet de détruire le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza depuis 2007, auteur le 7 octobre sur son sol d'une attaque sans précédent, qui a déclenché la guerre.

Cet ordre d'évacuation "laisse présager le pire: davantage de guerre et de famine. C'est inacceptable. Israël doit renoncer à une offensive terrestre" à Rafah, a lancé lundi le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell.

"Où aller?"

Des tracts largués lundi matin sur les quartiers est de Rafah avertissent que "l'armée israélienne s'apprête à agir avec force contre les organisations terroristes". "Pour votre sécurité, l'armée israélienne vous demande d'évacuer immédiatement vers la zone humanitaire élargie d'al-Mawasi", à une dizaine de kilomètres de Rafah, est-il indiqué.

Selon l'armée, "des hôpitaux de campagne, des tentes et un volume croissant de nourriture, d'eau, de médicaments et autres" sont installés dans cette zone.

Mais des habitants et des organisations humanitaires décrivent des secteurs déjà surpeuplés ou détruits après sept mois de guerre. "Ma famille et moi, 13 personnes, ne savons pas où aller", confie Abdul Rahman Abu Jazar, un homme de 36 ans. Cette zone manque "de place pour planter des tentes ou d'écoles où nous abriter", "il n'y a aucun hôpital", assure-t-il.

Un responsable de l'ONG Action contre la faim, Jean-Raphaël Poitou, a décrit un lieu où "tout est abîmé". "Les infrastructures, dans toutes les zones qui seraient rouvertes, tout a été aplati. Les gens vont devoir aller sur des débris ou dans des petites zones", dans le désert ou sur la plage, a-t-il affirmé.

"Négociations enlisées"

L'armée a affirmé que cette évacuation "faisait partie des plans de démantèlement du Hamas", considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne.

Cette opération intervient après la mort dimanche de quatre soldats tués par des roquettes tirées depuis l'est de Rafah autour de Kerem Shalom, le principal point d'entrée de l'aide humanitaire depuis Israël vers Gaza.

La branche armée du Hamas a revendiqué ces tirs, qui ont conduit Israël à fermer le passage, alors que l'aide internationale entre au compte-gouttes dans le territoire assiégé, où l'ONU craint une famine généralisée. Ce bombardement a provoqué "un enlisement des négociations" en vue d'une trêve, a affirmé lundi le média égyptien Al-Qahera News, proche des renseignements.

"A chaque fois qu'il y a une rupture, la violence redouble", a souligné Joost Hiltermann, analyste pour l'International Crisis Group. "Cela signifie que Netanyahu dit: 'Les négociations ne mènent pas à l'accord que je souhaite, donc je vais commencer à envahir Rafah'", a expliqué cet analyste à l'AFP.

Le Hamas de son côté "sait qu'Israël ne changera pas de position (...) donc ils tirent des roquettes pour montrer que le prix à payer sera élevé", a-t-il ajouté. En parallèle aux négociations, "les troupes israéliennes se massent à la frontière pour envahir Rafah et le Hamas tire des roquettes dans leur direction", relève M. Hiltermann.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'Union européenne autorise le rachat de US Steel par Nippon Steel

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Le rachat a été approuvé par les conseils d'administration d'US Steel et de Nippon Steel, mais aux Etats-Unis, l'opération a suscité des inquiétudes concernant la sécurité nationale (archives). (© KEYSTONE/AP/Gene J. Puskar)

Bruxelles a autorisé lundi l'acquisition du sidérurgiste américain US Steel par son concurrent japonais Nippon Steel pour 14,9 milliards de dollars (13,5 milliards de francs), un projet menacé par le rejet du président américain Joe Biden.

La Commission européenne estime que l'opération "ne soulève pas de problèmes de concurrence" dans l'UE, compte tenu des positions limitées des entreprises" sur ce marché.

Plus important groupe sidérurgique japonais, Nippon Steel a annoncé en décembre vouloir racheter US Steel. L'opération a été approuvée par les deux conseils d'administration mais elle a suscité aux Etats-Unis des inquiétudes concernant la sécurité nationale.

Le président Joe Biden, en campagne pour un second mandat, s'y oppose au nom de la défense des "travailleurs" américains. Son rival, le républicain Donald Trump a déjà promis qu'il bloquerait ce rachat s'il retournait à la Maison Blanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

Le journaliste littéraire Bernard Pivot referme le livre de sa vie

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Bernard Pivot avait organisé à partir de 1985 les Dicos d'or, championnat d'orthographe vite devenu international (archives). (© KEYSTONE/AP/FRANCOIS MORI)

Le journaliste et écrivain Bernard Pivot, qui a su passionner les Français pour les livres qu'il présentait à la télévision, a refermé lundi le livre d'une vie riche passée à interroger des écrivains de légende.

Le présentateur de la mythique émission littéraire d'Antenne 2 "Apostrophes" est mort à Neuilly-sur-Seine à l'âge de 89 ans, a annoncé sa fille Cécile à l'AFP.

Un livre à la main, sa paire de lunettes dans l'autre, il avait également présenté l'émission "Bouillon de culture" et organisé à partir de 1985 les Dicos d'or, championnat d'orthographe vite devenu international.

Bernard Pivot, lecteur aussi scrupuleux qu'il était brillant comme intervieweur, est s'est imposé au fil des ans comme une figure populaire bien au-delà du petit milieu parisien des lettres.

"Apostrophes", le vendredi soir, était regardée par plusieurs millions de téléspectateurs. Grands connaisseurs de la littérature ou modestes amateurs de livres, ils y appréciaient les traits d'esprit, les pensées frappantes de concision, les tirades lyriques ou les engueulades que Bernard Pivot savait susciter chez les auteurs invités.

"Phénomène sociologique"

Le journal Le Monde qualifie l'émission de "rendez-vous incontournable des auteurs et du monde de l'édition". Pour le magazine Télérama, elle "bouleversa durablement la vie littéraire", "un phénomène sociologique et un objet culturel unique en son genre".

Ses archives laissent cependant voir une époque où les relations de Gabriel Matzneff avec des mineurs faisaient rire et où l'on fumait et buvait sans aucune retenue.

Quand elle s'est arrêtée en 1990, au bout de quinze ans, la perte a semblé irréparable à ce milieu. Affable, d'humeur égale, Bernard Pivot y était unanimement apprécié.

"Il était gai, il était drôle. Il était sympathique, profondément sympathique", a déclaré sur BFMTV une autre grande figure de la télévision des années 80, Anne Sinclair.

La preuve avec ce bon mot sur Twitter en 2016: "L'habitude des radios de m'appeler à la mort d'un écrivain est si grande que, le jour où je mourrai, elles m'appelleront".

L'animateur, amateur de bon vin et d'humour, n'avait pas son pareil pour décontracter l'ambiance sur son plateau. Et, dans les conditions du direct, pour tirer le débat vers le haut.

Des géants du XXe siècle se sont assis face à lui pour évoquer le titre qu'ils venaient de publier, tels Marguerite Duras, le boxeur Mohamed Ali ou le dissident soviétique Alexandre Soljenitsyne.

"Jamais rassasié"

"La littérature subit une perte immense. Il est, à mes yeux, un de ces médiateurs pour qui je dirais qu'en Europe aussi un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle", a écrit l'écrivain franco-congolais Alain Mabanckou sur X.

"Il aimait les livres avec gourmandise, comme la nourriture, sinon que son appétit littéraire n'était jamais rassasié", a affirmé Jacques Attali, écrivain et ancien conseiller du président François Mitterrand.

"Nous perdons un grand homme de culture et de TV", a estimé la directrice générale de France Télévisions Delphine Ernotte Cunci.

Bernard Pivot, qui avouait sans peine ses limites comme écrivain, exerça ensuite son influence à l'Académie Goncourt. Entré en 2004, président en 2014, il s'en était retiré fin 2019.

Les autres académiciens lui savent gré d'une indépendance sans aucun compromis face aux grands éditeurs français. Sous sa présidence, les éditions du prix Goncourt en 2006 ("Les Bienveillantes" de Jonathan Littell) et 2010 ("La Carte et le Territoire" de Michel Houellebecq) restent dans les annales.

Le club de football de Saint-Étienne a aussi salué la mémoire de ce passionné de foot, fidèle aux Verts. "L'ASSE salue cet homme de lettres (...) entraîné, comme bien d'autres, par la passion stéphanoise".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Mort du présentateur et écrivain Bernard Pivot

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Alerte Info (© )

Le présentateur et écrivain français Bernard Pivot est mort, a annoncé lundi sa famille à l'AFP. L'animateur d'"Apostrophes" et "Bouillon de culture" avait fêté dimanche ses 89 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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