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International

Poutine honore une brigade accusée d'exactions à Boutcha

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Située près de la frontière polonaise, Lviv est devenue une ville refuge et de passage pour les personnes fuyant la guerre en Ukraine (archives). (© KEYSTONE/EPA/WOJTEK JARGILO)

Vladimir Poutine a honoré lundi une brigade que l'Ukraine accuse d'avoir participé aux exactions de Boutcha. Sur le terrain, l'armée russe a bombardé des cibles dans plusieurs régions et progressait dans l'est, où elle s'est emparée d'une ville du Donbass.

Des frappes russes ont notamment fait au moins sept morts et onze blessés à Lviv, la grande cité de l'ouest. "Cinq puissantes frappes de missiles" ont touché lundi "des infrastructures civiles", a annoncé Mikhaïlo Podoliak, un conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

L'Union européenne a condamné "la poursuite des bombardements aveugles et illégaux de civils et d'infrastructures civiles par les forces armées russes". De son côté, l'armée russe affirme avoir détruit un important dépôt d'armes étrangères livrées récemment à l'Ukraine.

Située loin du front, près de la frontière polonaise, Lviv s'est convertie en cité-refuge pour les personnes déplacées et avait été peu visée jusqu'alors par les frappes russes, contrairement à l'est de l'Ukraine où se concentre désormais l'essentiel des combats.

Bombardements à Kharkiv

Dans le nord-est, la grande ville de Kharkiv a ainsi de nouveau été bombardée lundi. Bilan: au moins trois morts. Dimanche déjà, au moins cinq personnes avaient péri et 20 autres avaient été blessées dans une série de frappes russes sur cette ville.

Dans un message vidéo dimanche soir, Volodymyr Zelensky a affirmé que les soldats russes se préparaient à "une offensive dans l'est de notre pays dans un avenir proche. Ils veulent littéralement achever et détruire le Donbass".

Plus au sud, la Russie est déterminée à s'emparer de Marioupol, dont les derniers défenseurs ont ignoré dimanche un ultimatum de l'armée russe qui leur demandait de déposer les armes. "Non, la ville n'est pas tombée. Nos militaires y sont toujours. Ils combattront jusqu'au bout", avait déclaré le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal.

La prise de cette cité portuaire constituerait une victoire importante pour les Russes car elle leur permettrait de consolider leurs gains territoriaux côtiers le long de la mer d'Azov en reliant la région du Donbass, en partie contrôlée par leurs partisans, à la Crimée que Moscou a annexée en 2014.

"Cette semaine risque d'être difficile"

Les forces russes continuaient par ailleurs leur progression dans d'autres territoires de l'est de l'Ukraine, comme à Kreminna où elles ont pénétré lundi, après "une importante attaque dans la nuit", a annoncé le gouverneur de la région de Lougansk, Serguiï Gaïdaï.

"L'armée russe y est déjà entrée, avec une énorme quantité de matériel de guerre (...) Nos défenseurs se sont repliés sur de nouvelles positions", a-t-il ajouté. Kreminna, qui compte environ 18.000 habitants, se trouve à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Kramatorsk, la capitale ukrainienne du Donbass. "Cette semaine risque d'être difficile", a-t-il prévenu.

Brigade honorée

Dans ce contexte, le président russe a décerné lundi un titre honorifique, notamment pour son "héroïsme", sa "ténacité" et son "grand professionnalisme", à la 64e brigade de fusiliers motorisés.

Or l'Ukraine a affirmé que les forces russes et notamment cette unité avaient commis un massacre de civils à Boutcha, dans la périphérie de Kiev. La découverte dans des rues de cette localité de cadavres de civils, peu après le retrait des soldats russes, avait suscité début avril une vague d'indignation internationale.

La Russie avait de son côté démenti tout "crime de guerre", assurant au contraire que les autorités ukrainiennes et les médias occidentaux avaient mis en scène le massacre ou que les forces ukrainiennes l'avaient perpétré pour en accuser Moscou.

Demande d'échanges de prisonniers

Par ailleurs, la télévision publique russe a montré deux Britanniques capturés en Ukraine qui demandent à être échangés contre un riche homme d'affaires ukrainien proche du Kremlin, Viktor Medvedtchouk, récemment arrêté en Ukraine. La vidéo montre Shaun Pinner et Aiden Aslin les traits tirés.

Kiev a pour sa part diffusé une vidéo de cet homme d'affaires, dans laquelle il dit vouloir être échangé "contre les défenseurs de Marioupol et ses habitants".

Dans un communiqué du ministère britannique des Affaires étrangères, la famille de Shaun Pinner déclare travailler avec Londres, aux côtés des proches d'Aiden Aslin, pour faire en sorte que "leurs droits en tant que prisonniers de guerre soient respectés en vertu de la Convention de Genève".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Pizza à l'ananas: un restaurant anglais relance les hostilités

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L'ananas sur la pizza fait débat entre les puristes et les amateurs du fruit exotique. (© KEYSTONE/TI-PRESS/PABLO GIANINAZZI)

Un restaurant britannique a relancé les hostilités contre la pizza à l'ananas, mise à son menu certes, mais avec un supplément exorbitant de 100 livres sterling (112 francs) pour les "monstres" qui en veulent.

Un plat chez Lupa Pizza à Norwich, dans l'est de l'Angleterre, coûte en règle générale dix fois moins cher mais l'un des propriétaires du restaurant Francis Woolf a expliqué au journal local, Norwich Evening News qu'il "détestait par dessus tout l'ananas sur une pizza".

Cette sorte de hawaïenne avec sa garniture de morceaux d'ananas figure donc sur la carte Deliveroo du restaurant, mais avec cette légende: "Ouais, pour 100 livres sterling, tu peux l'avoir. Commande aussi le champagne. Vas-y, espèce de monstre!".

L'art du pizzaïolo napolitain a fait son entrée au patrimoine immatériel de l'Humanité de l'Unesco en 2017, une inscription symbolique mais qui a récompensé les efforts des thuriféraires de ce met italien pour qui l'ajout d'ananas constitue une hérésie.

La querelle en Grande-Bretagne en reste pour l'instant au stade des mots, mais le restaurant en rajoute sur Facebook en déclarant qu'il "espére un afflux de militants pro et anti-ananas qui viendront voter avec leurs pieds et leur portefeuille ! Quelques heurts dans la rue. Tout ça à la télévision".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris: 860'000 visiteurs

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Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a visité la cathédrale Notre-Dame de Paris le 9 janvier 2025. (© KEYSTONE/AP/Ludovic Marin)

Notre-Dame de Paris a accueilli "860'000 personnes depuis la réouverture" au grand public le 16 décembre, soit après les cérémonies d'inauguration de la première semaine.

La cathédrale a depuis accueilli "29'000 personnes par jour, et cela peut monter à 35'000 les jeudi de nocturne", a dit Sybille Bellamy-Brown, la responsable de la gestion des publics de la cathédrale parisienne mercredi lors d'une conférence de presse, en rappelant à titre d'exemple que le Louvre accueillait quotidiennement 30'000 visiteurs.

La fréquentation était estimée autour de 23'500 personnes par jour avant l'incendie qui a ravagé Notre-Dame en avril 2019.

"L'engouement ne se dément pas"

La cathédrale a rouvert le weekend des 7 et 8 décembre en présence de nombreuses personnalités, et a accueilli ensuite une semaine de "neuvaine" à l'accès réduit. Depuis la pleine réouverture au grand public le 16 décembre, l'engouement ne se dément pas, les vacances d'hiver (Noël) s'ajoutant à l'attrait de la nouveauté, ce qui a créé de longues files en fin d'année.

Mais "depuis deux semaines, on ne fait pas la queue", a assuré la responsable, en rappelant que l'entrée pouvait se faire avec ou sans réservation et que d'ailleurs seul "un tiers" des entrées se faisaient avec.

"Tout le monde a la possibilité de rentrer librement dans la cathédrale", a-t-elle rappelé, en martelant que l'entrée était gratuite.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Russie a planifié des "actes de terreur", selon Varsovie

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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec le président polonais Andrzej Duda, après leur rencontre au palais du Belvédère à Varsovie mercredi. (© KEYSTONE/EPA/ALBERT ZAWADA)

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a affirmé mercredi que la Russie avait planifié des "actes de terreur" dans les transports aériens à travers le monde, l'accusant d'organiser des sabotages et des détournements d'avions en Pologne et au-delà.

M. Tusk a fait ces déclarations en présence du président de l'Ukraine voisine, Volodymyr Zelensky, en déplacement à Varsovie pour une série d'entretiens, quelques jours avant l'investiture de Donald Trump.

La Pologne, membre de l'UE et de l'Otan, est l'un des principaux alliés de Kiev face à l'armée russe depuis le début de l'invasion du territoire ukrainien, en février 2022.

"Sans entrer dans le détail, je peux confirmer le bien-fondé des craintes selon lesquelles la Russie a planifié des actes de terreur dans les airs, non seulement contre la Pologne, mais aussi contre des compagnies aériennes du monde entier", a dit M. Tusk au cours d'un point de presse commun avec son invité ukrainien.

Selon lui, "les actes de sabotage, les différentes versions de la guerre que la Russie a déclarée à l'ensemble du monde civilisé, et pas seulement à l'Ukraine, rendent nécessaires une action commune".

En novembre, la Lituanie a procédé à des arrestations dans le cadre d'une enquête criminelle sur la présence d'engins incendiaires à bord d'avions à destination de pays occidentaux.

Selon les médias polonais et lituaniens, ces engins, notamment des masseurs électriques imprégnés d'une substance inflammable, ont été envoyés de Lituanie au Royaume-Uni en juillet et pourraient être à l'origine de l'incendie d'un camion à l'extérieur de Varsovie.

Un conseiller à la sécurité à la présidence lituanienne avait assuré à l'époque que Moscou avait été à l'origine de ces incidents.

En octobre, la police antiterroriste britannique avait quant à elle annoncé qu'elle enquêtait sur la manière dont un colis avait pris feu dans un dépôt au début de l'année, après qu'un cas similaire en Allemagne avait été imputé à la Russie.

"Sortir de l'impasse"

M. Tusk, dont le pays assume la présidence tournante de l'Union européenne, a promis de tout faire pour "sortir de l'impasse" des "derniers mois" dans le processus d'intégration à l'UE de l'Ukraine.

"Nous travaillerons avec l'Ukraine et nos partenaires européens, sans conditions préalables, pour accélérer autant que possible le processus d'adhésion", a-t-il souligné.

"Plus tôt l'Ukraine sera dans l'UE, plus tôt l'Ukraine deviendra membre de l'Otan, plus nous agirons ensemble, plus tôt l'ensemble de l'Europe obtiendra la certitude géopolitique dont elle a besoin", a se son côté martelé M. Zelensky.

"La Russie ne passera pas là où il y a notre intégration, notre force commune", a-t-il ajouté, appelant par ailleurs ses alliés occidentaux à dépenser 250 milliards de dollars d'actifs russes gelés afin d'acheter des armes pour son pays.

Le président ukrainien a multiplié les rencontres avec les soutiens de Kiev avant le retour la semaine prochaine à la Maison Blanche de Donald Trump, qui a promis de rapidement mettre fin aux combats, sitôt qu'il aura pris ses fonctions. Ce qui fait redouter à l'Ukraine qu'elle ne soit contrainte de faire des concessions territoriales majeures en échange de la paix.

Le chef de l'Etat ukrainien a rencontré à Varsovie son homologue polonais Andrzej Duda qui a réitéré son opinion selon laquelle "aucune discussion concernant l'Ukraine, la fin de la guerre, l'indépendance et la souveraineté de l'Ukraine ne peut avoir lieu sans la participation de l'Ukraine".

"Problème à régler"

MM. Tusk et Zelensky ont en outre parlé du règlement d'un différend vieux de plusieurs décennies concernant les massacres de Polonais pendant la Deuxième Guerre mondiale à Volyn, une ville aujourd'hui dans l'ouest de l'Ukraine.

Avec en ligne de mire l'élection présidentielle de mai, l'alliance pro-UE qui gouverne la Pologne subit la pression des nationalistes pour obtenir l'exhumation des victimes de ces tueries.

"Il y a un problème assez évident à régler, à savoir le besoin des familles polonaises d'enterrer dignement leurs proches qui ont été victimes du massacre de Volyn", a estimé M. Tusk.

"Le fait que nous nous comprenions sur cette question, que nous commençions à en parler normalement et que nous ayons pris certaines mesures, oui, cela mérite d'être qualifié de percée", s'est-il félicité.

Aucune des deux parties n'a précisé quelles actions concrètes avaient été entreprises.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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ONU: L'humanité a libéré "les maux d'une boîte de Pandore moderne"

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"Nos actions, ou inactions, ont déchainé les maux d'une boite de Pandore moderne", a déclaré Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, mercredi en présentant ses priorités pour 2025 devant l'Assemblée générale. (© KEYSTONE/AP/Richard Drew)

L'humanité a libéré "les maux d'une boîte de Pandore moderne", s'est alarmé mercredi le secrétaire général de l'ONU, incluant les "technologies hors de contrôle" parmi les menaces existentielles du monde d'aujourd'hui, aux côtés des guerres et du réchauffement.

"Nos actions, ou inactions, ont déchainé les maux d'une boîte de Pandore moderne", a déclaré Antonio Guterres, en présentant ses priorités pour 2025 devant l'Assemblée générale.

"Quatre de ces maux se démarquent parce qu'ils représentent, au mieux des menaces risquant de perturber tous les aspects de nos politiques, au pire ils pourraient bouleverser notre existence même", a-t-il ajouté, citant "les conflits galopants, les inégalités endémiques, la crise climatique enragée, les technologies hors de contrôle".

Multiplication des conflits

Premier de ces maux, les conflits qui "se multiplient, devenant plus compliqués et plus meurtriers", comme à Gaza ou au Soudan, a noté Antonio Guterres, dénonçant également la menace nucléaire "au plus haut depuis des décennies", les attaques "constantes" contre les droits humains et l'"impunité endémique".

Il s'est également inquiété du chemin vers lequel pourrait mener la "réorganisation" en cours du Moyen-Orient, que ce soit dans les territoires palestiniens occupés, en Iran ou en Syrie.

Le patron de l'ONU, qui a fait depuis des années de la lutte contre le réchauffement de la planète une des priorités, fustige une nouvelle fois les industries fossiles et les autres responsables de la "crise climatique qui ravage" notre monde.

"Ne regardez pas plus loin que les collines de Los Angeles, lieu de tournage de films catastrophes transformées en scène de catastrophe", a-t-il noté.

Alors que tous les signataires de l'accord de Paris sont censés présenter dans les prochaines semaines une révision de leurs objectifs climatiques d'ici 2035, il a d'autre part annoncé un sommet pour "faire le bilan" de ces plans et garder l'objectif de +1,5°C "à portée", avant la COP30 au Brésil en novembre.

Un peu d'espoir

Alors qu'il rappelle régulièrement ses inquiétudes quant au développement débridé de l'intelligence artificielle, il souligne les "opportunités sans précédent" de la "révolution technologique" qui nécessite également une "gestion prudente".

"Le monde a besoin d'une IA éthique, sure et sécurisée", a-t-il plaidé, appelant l'Assemblée générale à mettre en place "sans délai" le Groupe international d'experts scientifiques approuvé par les Etats membres et destiné à éclairer les décideurs sur les risques et les opportunités de l'IA.

"Nous avons une responsabilité historique pour s'assurer que cette révolution bénéficie à toute l'humanité et pas seulement à quelques privilégiés", a-t-il plaidé.

Plus largement, les immenses inégalités dans le monde, "signe indéniable" que "quelque chose est profondément rompu dans nos systèmes sociaux, économiques, politiques et financiers", sont selon lui un des maux sortis de la boite de Pandore.

"La bonne nouvelle est que nous avons les plans pour nous attaquer à ces défis. Nous n'avons pas besoin de réinventer la roue, seulement de la faire tourner", a souligné le secrétaire général, appelant à agir en suivant les priorités adoptées en septembre dernier dans le "Pacte pour l'avenir" (renforcement du système multilatéral, réforme des institutions financières, désarmement, lutte contre la pauvreté...).

Continuant à dérouler le mythe de Pandore, il a appelé à soulever, "par l'action", le couvercle de la boite pour libérer l'espoir resté prisonnier.

"Ne perdons jamais l'espoir de vue", a-t-il martelé, voyant d'ailleurs déjà des "signes" d'un avenir meilleur.

"Oui il y a des progrès dans notre monde dans la tourmente", a-t-il assuré, citant en vrac le cessez-le-feu au Liban, le développement sans précédent des énergies renouvelables, l'amélioration de la mortalité infantile ou encore l'accès plus large à internet.

Il est enfin monté au créneau pour défendre l'ONU, de plus en plus attaquée au moment où elle s'apprête à fêter son 80e anniversaire.

"Depuis le premier jour, les Nations unies représentent la conscience mondiale. Dans un monde qui semble vouloir la destruction à tout prix, notre organisation a été une force de construction", a-t-il assuré.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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