International
L'ancien ministre Claude Guéant condamné à six mois de prison ferme
L'ancien ministre français Claude Guéant a été condamné mardi à Nanterre (Hauts-de-Seine) à six mois d'emprisonnement ferme aménagés pour avoir sciemment minoré ses comptes de la campagne législative de 2012 et bénéficié d'un "remboursement indu".
M. Guéant a été condamné à une peine d'emprisonnement de dix-huit mois, dont douze mois assortis d'un sursis probatoire pendant deux ans. Pour la partie ferme de sa peine d'emprisonnement (six mois), le tribunal a demandé un aménagement sous la forme d'une détention à domicile sous surveillance électronique. M. Guéant, absent lors du délibéré, a également écopé d'une amende de 30'000 euros.
Son avocat a fait appel du jugement dans la foulée.
"M. Guéant a le sentiment de ne pas avoir été entendu par la justice" pendant son procès en octobre, a réagi Me Philippe Bouchez El Ghozi auprès de l'AFP.
"On ne connaît pas encore les motivations" du jugement, mais "évidemment, M. Guéant n'est pas d'accord avec cette condamnation", a poursuivi son avocat, assurant qu'il n'y avait "pas eu d'escroquerie aux comptes de campagne".
Ancien secrétaire général de la Présidence (2007-2011) puis ministre de l'Intérieur (2011-2012), cet homme incontournable de la présidence de Nicolas Sarkozy, aujourd'hui âgé de 77 ans, était en 2012 candidat à la députation dans les Hauts-de-Seine. L'accusation lui a reproché d'avoir sciemment minoré ses comptes de campagne et ainsi obtenu un remboursement de plus de 30'000 euros.
Le tribunal a également interdit à M. Guéant d'exercer toute profession commerciale ou industrielle pendant une durée de cinq ans.
Il doit en outre verser 30'529 euros "au titre du remboursement indu de ses frais de campagne" à l'agent judiciaire de l'Etat, partie civile, a aussi précisé la présidente.
Lettre encombrante
Un courrier de quatre pages est au coeur de cette affaire.
Dans une lettre du 3 janvier 2012, Pierre-Christophe Baguet, maire UMP (devenu LR) de Boulogne-Billancourt et député sortant des Hauts-de-Seine, avait annoncé soutenir Claude Guéant pour lui succéder à l'Assemblée nationale. Il y avait joint la déclaration de candidature de ce dernier.
Les deux prévenus ont contesté, tout au long du procès, avoir cherché à faire financer ce courrier par la ville de Boulogne-Billancourt.
Mardi, le tribunal a également condamné M. Baguet pour financement illicite de campagne, à huit mois d'emprisonnement assortis d'un sursis simple et à une amende de 3750 euros.
"La déclaration de culpabilité et la lourdeur de la peine sont incompréhensibles", a réagi auprès de l'AFP son avocat, Mario Stasi. "Nous réfléchissons à faire appel, s'agissant d'une affaire où il n'y a pas de détournement de fonds publics, ni enrichissement personnel, ni préjudice de la ville", a-t-il fait valoir.
Un gérant d'imprimerie, reconnu coupable de financement illicite de campagne, et deux anciennes employées de mairie ont également été condamnés à des peines d'emprisonnement avec sursis simple et des amendes.
"Probité des futurs élus"
Dans ses réquisitions, le parquet avait demandé trois ans d'emprisonnement avec sursis probatoire contre Claude Guéant. "La probité des futurs élus commence par la probité des candidats qui briguent les suffrages", avait déclaré la procureure Nathalie Foy.
M. Guéant avait pourtant assuré n'être "coupable de rien". L'ancien ministre, qui n'en est pas à sa première péripétie judiciaire, avait fait part de son sentiment de "très grandes injustices" face à des procédures pénales "répétées".
M. Guéant est le premier locataire de la place Beauvau à avoir été incarcéré, du 13 décembre 2021 au 9 février 2022. La justice avait estimé qu'il ne s'acquittait pas dans les temps de l'amende et des dommages et intérêts qu'il avait été condamné à payer dans l'affaire dite des primes en liquide du ministère de l'Intérieur.
L'ex-ministre doit par ailleurs être rejugé dans le dossier des sondages de l'Elysée, après avoir fait appel de sa condamnation en janvier à un an de prison, dont huit mois ferme, pour favoritisme.
Il est également mis en examen dans l'affaire des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle victorieuse de Nicolas Sarkozy en 2007.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le volume des glaciers a reculé de 450 milliards de tonnes en 2024
Le volume mondial des glaciers a encore reculé l'année dernière, de 450 milliards de tonnes. Cette diminution est la quatrième la plus importante jamais observée, a affirmé vendredi l'Organisation météorologique mondiale (OMM) à Genève.
La période depuis 2022 a été celle durant laquelle les glaciers ont le plus reculé sur trois ans, selon l'état du climat mondial publié par cette institution. Cinq des six dernières années ont vu la diminution la plus rapide de cet écosystème, ajoute l'organisation alors que la communauté internationale commémore la première Journée mondiale des glaciers ce vendredi, en pleine Année des glaciers.
Ceux-ci sont indispensables pour l'énergie, l'eau et le climat mondial, a dit à la presse un responsable de l'OMM, Stefan Uhlenbrook. L'an dernier, une perte nette de volume des glaciers a été observée dans toutes les régions.
La plus importante a été identifiée dans le nord de l'Asie, le nord de l'Europe ou le Svalbard. Le Canada ou les territoires proches du Groenland ont été moins affectés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le gouvernement israélien limoge le chef du Shin Bet
Le gouvernement israélien a annoncé vendredi le limogeage du chef du Shin Bet, l'agence de sécurité intérieure, Ronen Bar. Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a dit ne plus avoir confiance en lui.
"Le gouvernement a approuvé à l'unanimité la proposition du premier ministre Benyamin Netanyahou de mettre fin au mandat" de Ronen Bar, qui quittera ses fonctions lorsque son successeur sera nommé ou au plus tard le 10 avril, a annoncé le bureau du premier ministre dans un communiqué.
M. Netanyahou a annoncé dimanche son intention de relever de son poste le patron du Shin Bet, Ronen Bar, affirmant ne plus lui accorder sa confiance. Il a accusé jeudi M. Bar, nommé en 2021 et qui devait quitter son poste en 2026, d'être à l'origine d'une "campagne de menaces et de fuites dans les médias" menée dans le but de l'"empêcher de prendre les décisions nécessaires pour remettre d'aplomb le Shin Bet".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Accident d'avion à Toronto: l'appareil est descendu trop vite
L'avion ayant eu un accident à l'atterrissage à Toronto en février est descendu trop vite, indique un rapport préliminaire des enquêteurs diffusé jeudi. Une partie du train d'atterrissage s'est rompue lors du choc avec le tarmac.
Quelques secondes avant l'atterrissage, une alerte a retenti dans le cockpit pour prévenir d'"un taux de descente élevé", précise le rapport du bureau de la sécurité des transports du Canada (BST), qui enquête sur les causes de l'accident qui a fait 21 blessés.
Au total, 76 passagers et quatre membres d'équipage se trouvaient à bord de cet avion de Delta Air Lines en provenance de Minneapolis, aux Etats-Unis. L'appareil s'est retourné après avoir touché le sol, perdant une aile et prenant feu sur le tarmac.
335 mètres par minute
"Il s'agit d'une enquête complexe et plusieurs aspects demandent encore des analyses approfondies afin que nous puissions tirer des conclusions définitives", a déclaré dans une vidéo Yoan Marier, président du BST, sans préciser quand serait diffusé le rapport final.
Une seconde avant de toucher le sol, l'avion descendait à une vitesse de 335 mètres par minute alors que l'appareil est conçu pour absorber à l'atterrissage 220 mètres par minute, précise le rapport. Lorsque les roues ont touché le tarmac, une partie du train d'atterrissage droit s'est "rompue".
L'accident survenu au Canada fait suite à d'autres accidents ayant eu lieu en Amérique du Nord ces dernières semaines. A Washington, un hélicoptère de l'armée est entré en collision avec un avion de ligne à la fin janvier, faisant 67 morts. Et sept personnes sont décédées au début février après le crash d'un avion sanitaire à Philadelphie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Effondrement du pont de Baltimore: les autorités pointées du doigt
La directrice de l'agence américaine de sécurité des transports (NTSB), a pointé du doigt jeudi la négligence des autorités du Maryland dans l'effondrement, il y a près d'un an, du pont Francis Scott Key, près du port de Baltimore. L'accident avait fait six morts.
Les autorités de cet Etat côtier de l'est des Etats-Unis auraient dû suivre les recommandations de l'AASHTO, une association qui émet des normes et standards de sécurité pour les transports aux Etats-Unis, et effectuer, bien avant l'accident, un examen de vulnérabilité du pont dans le cas d'un choc avec un navire, a affirmé Jennifer Homendy.
Si l'autorité de transport du Maryland (MDTA) avait mené cet examen de vulnérabilité, elle "aurait été consciente que ce pont critique, essentiel, était au-dessus du seuil de risque de l'AASHTO d'effondrement catastrophique à la suite d'une collision avec un navire", a déclaré la responsable. Le risque pour le pont à Baltimore était "30 fois supérieur" au seuil de l'association, a-t-elle précisé.
D'autres ponts en danger
Le porte-conteneurs Dali, battant pavillon singapourien, avait été victime le 26 mars 2024 de plusieurs avaries électriques et s'était encastré dans le pont autoroutier Francis Scott Key, qui s'était effondré comme un château de cartes. Six ouvriers qui effectuaient des travaux de réparation sur le tablier de l'ouvrage, tous des immigrés latino-américains, avaient trouvé la mort.
Jennifer Homendy a souligné jeudi le risque qu'un tel accident se reproduise aux Etats-Unis. "Les 30 propriétaires de 68 ponts au-dessus de voies navigables fréquentées par des navires océaniques ne sont probablement pas conscients que leurs ponts sont à risque d'effondrement catastrophique en cas de collision avec un navire", a-t-elle lancé.
La directrice du NTSB les a appelés à examiner "le besoin potentiel de mettre en place des contre-mesures pour réduire la vulnérabilité des ponts". Sur cette liste figurent notamment les ponts de la baie de Chesapeake, proches de Baltimore.
Les activités de pré-construction du nouveau pont Francis Scott Key ont commencé en janvier, selon le MDTA. Le coût des travaux avait été estimé à près de deux milliards de dollars et son financement sera assuré en totalité par l'Etat fédéral.
La réouverture à la circulation routière sur ce nouveau pont est attendue en 2028.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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