International
Climat: des engagements "très loin" d'être suffisants avant la COP, avertit l'ONU
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Nouvel avertissement à moins de deux semaines de la COP27: les engagements des pays signataires de l'accord de Paris sont encore "très loin" de ce qu'il faudrait pour espérer tenir les objectifs de lutte contre le réchauffement climatique.
Loin de limiter la hausse des températures à 1,5°C ou 2°C, les deux chiffres phares du traité, les plans de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 193 parties signataires "pourraient mettre le monde sur la voie d'un réchauffement de 2,5°C d'ici la fin du siècle", avertit l'agence onusienne chargée du climat dans sa dernière synthèse des engagements reçus.
Et ce alors même qu'avec près de 1,2°C de réchauffement, le monde est déjà confronté aux impacts dévastateurs du changement climatique, comme l'a illustré le cortège catastrophique d'inondations, canicules, sécheresses ou méga-feux qui a marqué l'année 2022.
Très loin d'un monde à +1,5°
Lors de la dernière conférence mondiale sur le climat, la COP26 tenue il y a un an à Glasgow, les pays s'étaient pourtant engagés à rehausser chaque année leurs "contributions déterminées au niveau national" (NDC), au lieu de tous les cinq ans comme le prévoyait l'accord signé en 2015.
Mais au 23 septembre, date-limite pour qu'elles soient prises en compte avant la nouvelle conférence qui se tiendra du 6 au 18 novembre dans la ville égyptienne de Charm el-Cheikh, seuls 24 pays avaient soumis une NDC nouvelle ou renforcée. Un chiffre "décevant" a reconnu le patron de l'ONU Climat, Simon Stiell.
"Nous sommes très loin du niveau et de la rapidité de réduction d'émissions nécessaires pour nous mettre sur la voie d'un monde à +1,5°C", a-t-il souligné dans un commentaire écrit sur cette synthèse. "Pour maintenir cet objectif (de 1,5°C) en vie, les gouvernements doivent renforcer leurs plans maintenant et les mettre en oeuvre dans les huit prochaines années", a-t-il insisté.
L'objectif de "1,5 degré est en réanimation" a de son côté commenté le patron de l'ONU, Antonio Guterres pour qui "nous allons vers des développements catastrophiques". "Je dirai que nous avons deux ou trois ans pour changer de trajectoire", a-t-il dit sur la BBC.
Baisse de 45% d'ici 2030 nécessaire
Car selon les experts de l'ONU, les émissions mondiales doivent baisser de 45% d'ici 2030, par rapport aux niveaux de 2010, pour tenir cet objectif, fixé par rapport aux températures moyennes de l'ère-préindustrielle, quand l'humanité a commencé à utiliser massivement des énergies fossiles, produisant des gaz à effet de serre qui causent le réchauffement.
Très loin de la nouvelle synthèse des NDC, selon laquelle les engagements actuels mèneraient au contraire à une augmentation de 10,6% des émissions sur cette même période. Lueur d'espoir, bien tardive, ils permettraient une baisse des émissions après 2030, ce qui n'était pas le cas l'an dernier.
"Beaucoup" de plans "incertains"
Mais pour l'heure, l'Organisation météorologique mondiale (OMM) a de son côté annoncé mercredi que la concentration de méthane, un puissant gaz à effet de serre, a fait un bond sans précédent dans l'atmosphère en 2021 pour atteindre un niveau record. Le CO2 et le protoxyde d'azote continuant également à battre des records.
Dans une étude séparée sur les stratégies à long terme vers la "neutralité carbone" publiée mercredi, l'ONU Climat calcule que les émissions des pays ayant adopté de tels plans pourraient baisser d'environ 68%, s'ils sont effectivement mis en oeuvre. Mais elle prévient aussitôt que "beaucoup" de ces plans sont "incertains" et sans application concrète.
"La COP27 est l'occasion pour les dirigeants du monde de relancer la lutte contre le changement climatique", a poursuivi M. Stiell. Et d'appeler à des actes qui "reflètent l'urgence, la gravité des menaces et le peu de temps qui nous reste pour éviter les conséquences dévastatrices d'un changement climatique hors de contrôle".
Peu de temps pour un avenir vivable
Le dernier rapport des experts climatiques de l'ONU (Giec), publié en 2021/22, a souligné le peu de temps restant pour assurer un "avenir vivable" à l'humanité. Mais les scientifiques rappellent que chaque fraction de degré de réchauffement évité compte et qu'il faut donc agir.
"Le rapport (sur les NDC) et celui du Giec sont d'utiles rappels", a abondé mercredi dans un communiqué le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, qui présidera la COP27. "Il est indispensable de relever les ambitions et de les mettre urgemment en oeuvre (...) pour nous protéger d'impacts climatiques sévères et de pertes et dommages dévastateurs", a-t-il souligné.
Selon l'Egypte, "plus de 90" dirigeants du monde entier devraient participer au sommet qui se tiendra dans les premiers jours de la conférence. Avec une délégation de huit jeunes, l'association Swiss Youth for Climate sera un des représentants de la société civile suisse.
L'association estime crucial de traiter le problème de la justice climatique, indique-t-elle dans un communiqué. Les pays en voie de développement sont les plus touchés par les catastrophes naturelles, mais n'ont généralement pas les moyens de limiter leurs effets.
Les pays riches, comme la Suisse, doivent donc rediriger les flux d'investissements internationaux pour leur venir en aide. Berne doit aussi en faire plus, notamment en matière de finance climatique, pour atteindre ses objectifs internes, comme la Stratégie énergétique 2050, pointe Swiss Youth for Climate.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Explosion dans l'Ain: une personne "manque à l'appel"
Les recherches ont repris mardi matin à Trévoux, dans l'Ain, dans les décombres d'un immeuble d'habitation où une explosion a tué lundi deux enfants en bas âge et fait treize blessés. Une personne "manque à l'appel", a déclaré le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez.
"Il y a une personne qui manque à l'appel, qui était probablement occupante d'un des logements. Ce sont les équipes cyno(philes) qui sont en recherche actuellement", a-t-il dit à la presse lors d'une visite sur place.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
F1: Le Grand Prix du Portugal de retour au calendrier
Le circuit de Portimao au Portugal fera son retour au calendrier du championnat du monde de Formule 1 en 2027, a annoncé mardi le promoteur du championnat. Il remplace le Grand Prix des Pays-Bas.
Un accord de deux ans a été conclu entre la Formule 1 et l'Autodromo Internacional do Algarve de Portimao, liant le tracé portugais jusqu'en 2028. Situé dans l'extrême sud du Portugal, le circuit de 4,6 km "offre aux pilotes un défi technique avec des changements d'altitude spectaculaires, culminant dans une descente vers le dernier virage à droite qui mène à la ligne droite des stands", explique la F1 dans un communiqué.
Disparu du calendrier depuis 2022
Pour l'heure, aucune date n'a encore été annoncée mais le GP du Portugal doit remplacer celui des Pays-Bas disputé fin août et déjà assuré de disparaître du calendrier après 2026. L'Autodromo Internacional do Algarve a fait ses débuts comme circuit du Championnat du monde de F1 en octobre 2020, lors de la pandémie de Covid-19, mais a quitté le calendrier après une dernière édition en 2021.
Avant cela, le Portugal a accueilli son premier GP à Porto en 1958 avant de visiter en 1959 le circuit de Monsanto (à la frontière espagnole) puis celui d'Estoril, près de Lisbonne, entre 1984 et 1996.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
OpenAI rattrapé par les doutes et la concurrence
ChatGPT l'a catapultée comme aucune start-up avant elle, mais après trois ans au sommet, OpenAI est rattrapé par la concurrence, suscitant critiques et doutes dans le milieu de la tech et chez les investisseurs.
"OpenAI est le prochain Netscape, condamné et en pleine hémorragie de cash", a écrit sur X, début décembre, l'investisseur Michael Burry, rendu célèbre par le film "The Big Short".
Il faisait référence au portail qui contrôlait, début 1996, près de 90% du marché des navigateurs internet, mais plus que 1% neuf ans plus tard.
"C'était écrit", a surenchéri Gary Marcus, chercheur connu pour son scepticisme à l'égard de la façon dont se structure l'écosystème autour de l'intelligence artificielle (IA). "OpenAI a perdu son avance et a voulu beaucoup trop en faire."
La jeune entreprise de San Francisco restera, à jamais, le génie qui a fait sortir l'IA générative de sa bouteille.
Son désormais célèbre chatbot ChatGPT a battu, haut la main, tous les records de croissance pour un produit grand public, passé de rien en novembre 2022 à plus de 800 millions d'utilisateurs par semaine actuellement.
Sa valorisation atteint 500 milliards de dollars, un montant de très loin inédit avant que SpaceX ne la détrône il y a quelques jours.
Mais côté pile, OpenAI va finir l'année sur une perte de plusieurs milliards de dollars et ne prévoit pas d'être rentable avant 2029.
La même entreprise s'est engagée à payer plus de 1400 milliards de dollars à des fabricants de puces et bâtisseurs de centres de données pour démultiplier ses capacités de calcul, cruciales pour le développement de l'IA.
Sa trajectoire financière pose question, d'autant que Google revendique désormais 650 millions d'utilisateurs mensuels de son interface d'IA Gemini.
"Part du gâteau"
Commercial hors pair, charmeur, le patron d'OpenAI, Sam Altman, a montré, pour la première fois, des signes d'agacement en réponse à une question sur ces contrats à plus de mille milliards début novembre.
Quelques jours plus tard, il a prévenu, en interne, que le groupe risquait de connaître "un contexte chahuté" et un "environnement économique défavorable", mentionnant les avancées de Google.
Il a ensuite lancé une "alerte rouge", enjoignant à ses équipes de concentrer leurs efforts sur ChatGPT.
Jeudi, OpenAI a dévoilé un nouveau modèle d'IA, GPT-5.2, dont les performances se situent aux premiers rangs dans beaucoup d'évaluations, annonçant, le même jour, un partenariat d'ampleur avec Disney.
"OpenAI investit de très très grosses sommes d'argent dans la mise au point de ses modèles, mais quant à savoir comment cela va se traduire économiquement, ce n'est pas clair", estime Ashu Garg, associé au sein de la société de capital-investissement Foundation Capital.
S'agissant d'une entreprise déficitaire aux engagements considérables, que dire de la valorisation d'OpenAI, qui "lève (aujourd'hui) de l'argent à des prix pour lesquels le retour sur investissement fait question", dit-il.
"Je m'attends depuis longtemps à ce que la valorisation d'OpenAI baisse parce que la concurrence se rapproche et que sa structure capitalistique n'est vraiment pas adaptée, mais elle continue à monter", observe, interdit, Espen Robak, pourtant spécialiste reconnu de la valorisation d'actifs non cotés au sein du cabinet Pluris Valuation Advisors.
Selon les avis, cette période plus inconfortable pourrait amener OpenAI à repousser son entrée en Bourse, ou au contraire l'accélérer pour en appeler aux petits épargnants, dont plusieurs millions restent fascinés.
Certains reprochent aussi au petit prince de l'IA de s'être trop diversifié, des infrastructures au réseau social vidéo Sora, en passant par la conception d'un appareil connecté.
Mais en dehors de quelques commentateurs radicaux, très rares sont ceux qui voient OpenAI imploser.
"Il n'y aura pas de vainqueur" dans la course à l'IA, prédit Angelo Zino, analyste de CFRA, "mais il faudra plusieurs fournisseurs de modèles de qualité", parmi lesquels OpenAI, qui peut réussir sans rester numéro un, selon lui.
Il semble par ailleurs, que beaucoup des accords passés avec des fournisseurs de puissance informatique, processeurs ou "cloud" offrent des conditions assez flexibles.
En cette période plus agitée, la présence au capital d'un actionnaire de référence comme Microsoft (27% du capital) est précieuse, d'autant que le partenariat étroit avec le géniteur de Windows lui assure des revenus récurrents et conséquents.
"Toutes ces entreprises auront leur part du gâteau", insiste Angelo Zino, "et le gâteau va devenir beaucoup plus gros."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Loïc Meillard, de retour au premier plan après les doutes
Arrivé à Val d'Isère en panne de résultats, Loïc Meillard repart des Alpes françaises avec un succès en géant et une 2e place en slalom. Sa saison olympique est-elle enfin lancée?
Fin mars, Loïc Meillard a conclu sa saison de géant en battant Marco Odermatt lors des finales de la Coupe du monde de Sun Valley. Lors de l'hiver 2024/25, le Valaisan d'origine neuchâteloise a clairement franchi un cap, devenant champion du monde de slalom à Saalbach, se classant dans le top 5 de dix des douze slaloms au programme, et terminant 3e du général, derrière l'intouchable "Odi" et à 40 points de Henrik Kristoffersen.
En quête de solutions avant Val d'Isère
Au niveau physique cependant, ses douleurs au dos, qui l'ont handicapé au début de l'hiver, n'ont pas disparu. Alors qu'on l'annonçait comme un rival de son coéquipier Marco Odermatt pour le général, il est arrivé en Haute-Tarentaise avec une 9e place au géant de Beaver Creek comme meilleur résultat.
Vendredi, avant les courses, il avait déclaré toute sa volonté de passer outre ces résultats et de capitaliser sur sa bonne forme du moment: "J'ai fait des kilomètres en slalom et en géant à Thyon, à la maison. Pour l'instant, ce n'est pas le ski espéré, mais c'est le sport." Le skieur d'Hérémence voulait surtout trouver des solutions. "Beaver Creek, c'était déjà un pas dans la bonne direction, avec des secteurs vraiment corrects. Maintenant, on va essayer de construire là-dessus", avait-il avancé, confiant.
Deux courses de rêves pour se relancer
Meillard l'a prouvé dès la première manche du géant samedi, avec sa 5e place provisoire derrière Odermatt. L'après-midi, le scénario rêvé et tant espéré par les Suisses se réalise: Loïc Meillard remporte le géant devant Luca Aerni et Marco Odermatt. Un nouveau triplé à croix blanche, mais un tournant pour Meillard. "Une 9e place, ça m'est complètement égal pour la confiance. Je veux retrouver les podiums!", avait-il martelé la veille.
La différence entre la victoire et une place dans le top 30 est parfois fine, comme il l'a indiqué une fois la victoire en poche: "Le premier podium de l'hiver fait toujours du bien, après je sais que j'ai encore du travail à fournir pour performer sur certains parcours."
Le lendemain, le skieur de 29 ans a encore signé deux manches de haut vol pour terminer 2e du slalom, preuve que la Face de Bellevarde lui convient bien. Au terme des deux courses, il a obtenu 180 points, lui qui n'en comptait que 78 auparavant.
Une préparation estivale tronquée
Pour expliquer cette progression, Julien Vuignier, entraîneur en équipe de Suisse, avance au terme de la compétition que "Loïc a passé des grosses journées d'entraînement à enchaîner les manches avant Val d'Isère. Et ça lui a fait du bien, tout comme d'être à la maison". Pour lui, pas de doute, Loïc Meillard a eu un déclic durant ce week-end à Val-d'Isère: "On sait que quand ça commence à gagner, il y a vraiment un relâchement dans tout le corps. D'un coup, la technique fonctionne et c'est parti."
Si le champion du monde de slalom n'a pas performé plus tôt, la clé de compréhension réside peut-être dans sa préparation estivale en demi-teinte. "Loïc a peut-être fait dix jours de bon ski, maximum" reconnaît Vuignier. Il n'a pas pu faire de volume, pas pu monter dans les intensités. Cela lui a donc demandé un peu de patience. Et là, d'arriver sur une piste technique, où l'expérience parle aussi, ça l'a aidé."
Libéré, Loïc Meillard est désormais prêt à enchaîner. "Le week-end prochain, il va falloir retrouver les mêmes sensations à Alta Badia. Il faudra se réadapter pour renouveler mon ski", a-t-il conclu avant de quitter la raquette d'arrivée dimanche.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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