International
La légalisation de l'avortement adoptée au Bénin
Le Bénin est devenu jeudi l'une des très rares nations en Afrique à autoriser l'avortement. Ce après le vote par l'Assemblée nationale d'une loi qui divise fortement l'opinion.
L'interruption volontaire de grossesse (IVG) était auparavant interdite au Bénin sauf circonstances exceptionnelles, comme lorsque la grossesse était la conséquence d'un viol ou d'une relation incestueuse ou en cas de risque pour la vie de la femme. Dans la nuit de mercredi à jeudi, les députés béninois ont voté une modification de la loi sur la santé sexuelle et la reproduction datant de 2003.
A la demande de la femme enceinte, l'avortement "peut être autorisé" jusqu'à douze semaines "lorsque la grossesse est susceptible d'aggraver ou d'occasionner une situation de détresse matérielle, éducationnelle, professionnelle ou morale", selon la nouvelle loi. Elle a été adoptée à l'issue d'un débat houleux au sein de l'hémicycle, certains députés ont même quitté la salle.
Après le vote, le ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin a "salué la clairvoyance des députés", au cours d'un point presse. La légalisation de l'avortement va "permettre de soulager les peines de nombreuses femmes qui, face à la détresse d'une grossesse non désirée, se trouvent obligées de mettre leur vie en jeu", a-t-il déclaré.
Levée de bouclier
Chaque année, près de 200 femmes meurent au Bénin des suites de complications d'un avortement, selon les chiffres du gouvernement. "Plusieurs familles continuent de pleurer la perte d'un enfant, d'une épouse, d'une mère partie tragiquement à la suite d'un avortement compliqué. Ces blessures sont irréparables. Pourtant on peut bien éviter ce drame qui se joue sous nos yeux", a ajouté le ministre. "Mon département travaille déjà sur les décrets d'application de la présente loi", a-t-il précisé.
Au Bénin, pays très religieux, la mesure a déclenché une levée de bouclier d'une partie de la société et notamment de la Conférence épiscopale du pays. Dans un communiqué la veille, elle affirmait que "la légalisation de l'avortement est la culture de la mort" et qu'il existait des "alternatives honnêtes et fiables pour remédier aux maux que l'on entend solutionner par la légalisation de l'avortement".
Jeudi après le vote, une partie de l'opinion a exprimé sa déception et son opposition, comme Alphonsine Goudalo, une Béninoise de 41 ans, "très déçue qu'un parlement entier fasse un tel choix". "Les leaders religieux devraient monter au créneau pour obliger le parlement à remettre en cause ce vote", a ajouté à l'AFP cette responsable associative.
"Sauver des vies"
Face à cette opposition, le ministre a rappelé jeudi qu'il s'agissait d'une "mesure de santé publique dont l'unique objectif est de sauver des vies humaines". De son côté, la militante féministe Faustine Adjagba s'est au contraire réjouit de la légalisation de l'avortement.
"Il faut permettre aux femmes de choisir librement si elles veulent enfanter", dit-elle. Cette femme de 35 ans ajoute qu'il faut protéger les femmes "de tous les charlatans-avorteurs-cureteurs qui pullulent dans les villes et la campagne" et mettent leur vie en danger.
Totalement interdit dans une minorité de pays à travers le monde, l'accès à l'avortement demeure très restrictif voire illégal sur le continent africain. Il y reste pourtant largement pratiqué dans des conditions peu sécurisées. Ce sont globalement les femmes d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Océanie qui bénéficient des législations les plus libérales, acquises parfois très récemment comme en Nouvelle-Zélande (dépénalisation en mars 2020).
Aux Etats-Unis, l'avortement a été autorisé par un arrêt célèbre ("Roe v. Wade") de la Cour suprême en 1973. Mais le droit à l'avortement y fait toujours l'objet d'une féroce bataille.Le Texas a adopté une législation très restrictive, entrée en vigueur le 1er septembre.
La loi texane interdit l'avortement une fois que les battements de coeur de l'embryon sont détectés, soit environ six semaines de grossesse et ne prévoit pas d'exception en cas d'inceste ou de viol. Le gouvernement du président démocrate Joe Biden a formellement demandé le 18 octobre à la Cour suprême des Etats-Unis de bloquer cette loi.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
A Strasbourg, Orban tempête contre les "élites européennes"
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a fait le show mardi au Parlement européen à Strasbourg en appelant l'Union européenne à changer de stratégie en Ukraine. Il a promis d'ouvrir le champagne en cas de retour de Donald Trump à la Maison Blanche.
A la veille d'un discours face aux eurodéputés qui s'annonce tendu, au milieu d'une présidence hongroise de l'UE qui rompt avec tous les codes, le dirigeant hongrois a affiché - et revendiqué - ses différences avec les autres dirigeants du bloc.
"Il y a un changement profond en cours en Europe", a-t-il lancé, évoquant le poids croissant de ses alliés, après les succès électoraux de l'extrême droite en Italie, aux Pays-Bas, en Autriche et en République Tchèque.
"Mais ce que nous voyons ce sont des élites européennes, de la gauche et du centre, qui prétendent gérer les affaires européennes", a-t-il poursuivi. "Certains à gauche rêvent d'isoler tel ou tel dirigeant, mais cela n'arrivera pas!", a-t-il poursuivi, martelant qu'il n'entendait pas "quitter" l'UE mais la "changer".
Depuis son retour à la tête du pays en 2010, Viktor Orban a renforcé son emprise sur le pouvoir tout en restreignant les droits des oppositions, se heurtant à plusieurs reprises à Bruxelles sur des questions d'État de droit.
Début juillet, dès le deuxième jour de la présidence hongroise de l'UE (qui dure six mois), il s'est lancé dans une "mission de paix" à Kiev, Moscou et Pékin, suscitant l'ire des dirigeants européens.
En réponse, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a ordonné aux commissaires de boycotter une série de réunions en Hongrie, se faisant représenter uniquement au niveau technique, une première dans l'histoire des institutions européennes.
"Nouvelle stratégie sur l'Ukraine"
"Il faut une nouvelle stratégie sur l'Ukraine", a martelé mardi le dirigeant hongrois, estimant que la voie actuelle mènerait à la défaite. "L'intention de la Hongrie est de se concentrer sur un cessez-le-feu (...) Il faut communiquer, directement et indirectement (avec Moscou) et tous les pays du monde devraient pousser dans cette direction".
Le Premier ministre hongrois a aussi profité de son passage à Strasbourg pour afficher une nouvelle fois sa proximité avec Donald Trump, grand pourfendeur de l'UE.
Si le candidat républicain est élu lors de l'élection présidentielle américaine le 5 novembre, "nous ouvrirons plein de bouteilles de champagne!", a-t-il lancé.
Rappelant qu'un sommet des dirigeants des 27 est prévu à Budapest le 7 novembre, soit deux jours après le rendez-vous électoral américain, Viktor Orban y a vu le moment idéal pour se pencher sur le programme du magnat de l'immobilier, évoquant sa promesse de mettre fin à la guerre en Ukraine.
Dans ce contexte, les échanges de mercredi avec les eurodéputés devraient être houleux.
"Pyromane"
"Orban agit bel et bien comme un véritable pyromane de l'idée européenne", estime Valérie Hayer, présidente du groupe Renew, qualifiant "d'inacceptable" sa diplomatie parallèle menée sous l'étendard européen. "Son seul objectif est de mettre le feu à une Europe démocratique, libérale et tolérante", ajoute-t-elle.
En juillet, la Commission européenne a estimé dans un rapport que la Hongrie ne respectait pas les normes démocratiques de l'UE, notamment en matière de corruption, de financement politique, de conflits d'intérêts et d'indépendance des médias.
Dernier épisode du conflit entre Budapest et Bruxelles, la Commission a annoncé jeudi saisir la justice européenne au sujet de la loi hongroise sur la "souveraineté", que des ONG considèrent comme une nouvelle offensive pour museler les contre-pouvoirs.
En septembre, l'UE a déclaré qu'elle allait réduire ses paiements en faveur de la Hongrie afin de récupérer 200 millions d'euros d'amende pour non-respect des traités en matière de droit d'asile que Budapest refuse de régler, en plus des 19 milliards d'euros de fonds européens gelés pour des atteintes à l'Etat de droit.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Roumanie: candidate d'extrême droite exclue de la présidentielle
La controverse enfle mardi en Roumanie après la décision du Conseil constitutionnel d'exclure de la course à la présidentielle une élue d'extrême droite au motif que ses déclarations sont contraires aux "valeurs démocratiques".
L'ex-sénatrice Diana Sosoaca, créditée de près de 14% des intentions de vote pour l'élection dont le premier tour est prévu le 24 novembre, a été disqualifiée ce week-end après deux saisines.
Selon ce document rendu public tard lundi soir par l'institution, "les déclarations publiques" de Mme Sosoaca, ses prises de position et ses convictions sont incompatibles avec les valeurs constitutionnelles et les exigences d'une société démocratique".
Le Conseil pointe le danger posé par la candidate pour l'appartenance de la Roumanie à l'UE et l'Otan.
Cette avocate de 48 ans, qui siège aussi au Parlement européen, est accusée de véhiculer des messages de propagande favorables au Kremlin et des vues antisémites.
Egalement connue pour son opposition aux mesures anti-Covid, elle avait été expulsée en juillet de l'hémicycle à Strasbourg, après avoir interrompu les débats par ses cris.
Un an après avoir été élue sénatrice en 2020 sur la liste du parti d'extrême droite AUR, Diana Sosoaca en avait été exclue pour atteinte aux intérêts et à l'image de la formation et refus de suivre la stratégie du groupe. Elle avait alors rejoint le petit parti S.O.S România.
Elle s'est insurgée contre sa disqualification à la présidentielle. "Par ce raisonnement pathétique, nazi et stalinien, vous avez fait de moi un 'martyr, un héro national!'" (les mots entre ' ' en majuscules), a-t-elle écrit sur Facebook.
Adversaires politiques inquiets de la décision
Dans la classe politique, de nombreuses voix se sont aussi élevées pour s'inquiéter de la décision.
Le premier ministre social-démocrate Marcel Ciolacu, qui figure parmi les favoris pour la présidentielle, a appelé à une réforme du Conseil constitutionnel, tout en dénonçant la virulence de Diana Sosoaca.
"Même dans une campagne électorale, il y a des lignes rouges à ne pas franchir", a-t-il lancé, mettant en garde contre "un retour de la société roumaine 50 ans en arrière".
Son allié libéral Nicolae Ciuca, également candidat, a fustigé une décision "posant question pour la démocratie" et "une première dans l'histoire de la Roumanie" justifiant selon lui une rupture de la coalition gouvernementale.
Il a rappelé que cette exclusion était le résultat du vote de cinq juges (sur neuf au total), dont quatre nommés par ses partenaires sociaux-démocrates.
Deux juges ont voté contre, l'une estimant que le Conseil outrepassait ses fonctions en éliminant Diana Sosoaca. Les deux autres étaient absents.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Andrés Iniesta annonce sa retraite à 40 ans
Andrés Iniesta range ses crampons à 40 ans. La légende du Barça et de la Roja a annoncé mardi à Barcelone prendre sa retraite, après une dernière expérience professionnelle aux Emirats arabes unis.
"Être sur la pelouse, c'est fini", a déclaré le milieu de terrain, visiblement ému, après avoir longuement évoqué toute sa carrière devant la presse, lors d'un événement organisé à Barcelone.
"Je ne peux pas rester loin du football, c'est ma vie et cela continuera à être ma vie. Maintenant, je dois continuer à me former, je suis en train de passer mon diplôme d'entraîneur et c'est la prochaine étape", a-t-il poursuivi. "J'essaierai de revenir pour faire un grand travail, mais ce ne sera pas en courant derrière le ballon, mais depuis un autre endroit".
Andrés Iniesta a joué seize ans en équipe première du Barça, son club formateur, cinq au Vissel Kobe au Japon, avant une dernière pige d'un an à l'Emirates Club, aux Emirats Arabes Unis.
32 trophées
Formé à la Masia, la pépinière du FC Barcelone, il est considéré comme l'un des plus grands joueurs de l'histoire du club catalan, symbolisant, avec Xavi et Lionel Messi, la domination du jeu collectif du Barça au niveau européen entre 2008 et 2015.
Il a disputé en tout 674 matches sous le maillot blaugrana et remporté 32 trophées, dont quatre Ligues des champions et neuf championnats d'Espagne, tout en s'imposant comme le joueur clé des succès de la sélection espagnole (130 sélections en tout) à la même période, soulevant coup sur coup l'Euro 2008, la Coupe du monde 2010 et l'Euro 2012.
Déjà une figure respectée du football mondial, Iniesta, devenu Catalan d'adoption mais né près d'Albacete (Castille-la-Manche, centre), est rentré définitivement dans le coeur de tous les Espagnols un soir de juillet 2010 à Johannesburg, en Afrique du Sud, en offrant à la Roja sa première Coupe du monde d'une demi-volée à la 116e minute face aux Pays-Bas.
Félicité et encensé par nombre de ses anciens entraîneurs dans des vidéos diffusées mardi lors de l'annonce de sa retraite, Iniesta a aussi été salué par son ancien partenaire Messi, qui a évoqué sur Instagram "un des coéquipiers les plus magiques" avec qui il avait évolué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Netanyahu menace le Liban de "destructions" comme à Gaza
Le Premier ministre israélien a menacé mardi les Libanais de subir des "destructions" comme à Gaza s'ils ne "libéraient" pas leur pays du Hezbollah. Dans le même temps, Israël élargit son offensive terrestre contre le mouvement islamiste dans le sud du Liban.
Au premier anniversaire de l'attaque meurtrière du Hamas contre le territoire israélien, Benjamin Netanyahu avait promis lundi de poursuivre le combat jusqu'à la victoire contre le Hezbollah libanais et contre le mouvement islamiste palestinien, tous deux soutenus par l'Iran.
"Libérez votre pays du Hezbollah", a-t-il lancé mardi dans un message vidéo en anglais s'adressant aux Libanais, menaçant en cas contraire le Liban de connaître "des destructions et des souffrances comme celles que nous voyons à Gaza", où l'armée israélienne mène depuis un an une offensive qui a fait des dizaines de milliers de morts.
"Nous avons éliminé (Hassan) Nasrallah", le chef du Hezbollah tué le 27 septembre dans une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth "et le remplaçant de Nasrallah et le remplaçant de son remplaçant", a ajouté le Premier ministre, sans donner de noms.
"Le Hezbollah meurtri"
Son ministre de la Défense, Yoav Gallant, avait affirmé peu avant que le Hezbollah était désormais "une organisation meurtrie et brisée", après les intenses frappes israéliennes qui l'ont visé.
Malgré les coups infligés au Hezbollah et au Hamas, dont le chef a également été tué, ces mouvements continuent de tirer des roquettes contre Israël, frontalier au sud avec la bande de Gaza et au nord avec le Liban.
L'armée israélienne a annoncé que la 146e division avait commencé lundi "des opérations limitées et localisées contre des cibles et infrastructures terroristes du Hezbollah dans le sud-ouest du Liban", bordant la Méditerranée.
Cette division est la quatrième qu'Israël déploie depuis le début, le 30 septembre, de son offensive terrestre dans le sud du Liban.
Dans la ville côtière de Saïda, à 40 kilomètres au sud de Beyrouth, les bateaux de pêche sont restés à quai, au lendemain de l'appel à éviter la côte sud lancé lundi par Israël aux habitants.
"Nous sommes des pêcheurs sans autre source de revenus et maintenant tout notre travail est arrêté", a témoigné Hamza Sonbol, un pêcheur.
"Mission sacrée"-
Dans le même temps, Israël a mené des frappes aériennes sur le sud et l'est du Liban, ainsi que sur la banlieue sud de Beyrouth, les trois bastions du Hezbollah.
Le mouvement islamiste a lui revendiqué des tirs de roquettes sur des sites militaires ainsi que sur la ville de Haïfa, dans le nord d'Israël. Environ 85 projectiles ont été tirés, d'après l'armée israélienne. La plupart des roquettes sont régulièrement interceptées.
Le Hezbollah a également affirmé avoir repoussé des soldats israéliens "infiltrés" dans le sud du Liban près d'une position de la Finul, la force de maintien de la paix de l'ONU.
"Nos capacités sont bonnes, contrairement à ce que dit l'ennemi qui prétend nous avoir affaiblis", a assuré Naïm Qassem, le numéro deux du Hezbollah, dans une allocution télévisée.
Selon lui, la direction du mouvement est "parfaitement organisée" malgré les frappes israéliennes "douloureuses" que le Hezbollah a subies.
Après avoir affaibli le Hamas lors d'une offensive dévastatrice lancée à Gaza en représailles à l'attaque du 7 octobre 2023, l'armée israélienne a déplacé à la mi-septembre l'essentiel de ses opérations au Liban, contre le Hezbollah.
Israël cherche à éloigner le Hezbollah des zones frontalières du sud du Liban et à faire cesser ses tirs de roquettes vers le nord d'Israël pour permettre le retour dans cette région des quelque 60'000 habitants déplacés.
L'engrenage des violences transfrontalières pendant un an a tourné le 23 septembre à la guerre ouverte, quand Israël a lancé une campagne de bombardements massifs sur les fiefs du Hezbollah au Liban.
Depuis octobre 2023, plus de 2.000 personnes ont été tuées au Liban, dont plus de 1110 depuis le 23 septembre, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels. Plus d'un million de personnes ont été déplacées.
"Nous avons défini les buts de la guerre et nous sommes en train de les réaliser: renverser le Hamas, ramener tous les otages à la maison, les vivants comme les morts. Il s'agit d'une mission sacrée", a déclaré lundi M. Netanyahu.
"Assez des massacres"
Dans la bande de Gaza, assiégée et en proie à un désastre humanitaire, la Défense civile a annoncé mardi la mort de 17 Palestiniens, dont des enfants, dans une frappe sur une maison à Bureij, dans le centre.
"C'était comme un tremblement de terre. Tous les gens ici sont des civils et des enfants!", s'est exclamé Mohamed Abou Khader au milieu des destructions. "Nous voulons que la guerre s'arrête. Nous en avons assez des massacres."
Au moins 41'965 Palestiniens ont été tués, en majorité des civils, dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
La guerre contre le Hamas et le Hezbollah s'accompagne d'une escalade entre l'Iran et Israël, qui a dit préparer une réponse à l'attaque lancée par Téhéran avec 200 missiles, le 1er octobre, contre son territoire.
"Toute attaque contre les infrastructures iraniennes entraînera une réponse plus forte", a prévenu le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi.
Selon Téhéran, l'attaque du 1er octobre était une riposte à l'assassinat d'Hassan Nasrallah et à celui, le 31 juillet à Téhéran, du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, dans une attaque imputée à Israël.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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