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International

Commerce: Washington et Pékin d'accord sur un "cadre général"

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Le cycle de discussions à Londres entre Washington et Pékin visait à prolonger la trêve commerciale arrachée il y a un mois à Genève (archives). (© KEYSTONE/AP/Matt Rourke)

Après deux jours de discussions à Londres, les Etats-Unis et la Chine se sont mis d'accord mardi sur un "cadre général" pour lisser leurs différends commerciaux. Les présidents américain Donald Trump et chinois Xi Jinping doivent désormais valider l'accord.

"Les deux parties sont parvenues à un accord de principe sur un cadre général [...] et vont rendre compte de ce cadre général à leurs dirigeants respectifs", a déclaré le représentant chinois au commerce international Li Chenggang, vers minuit heure locale (01h00 mercredi en Suisse).

"L'idée, c'est que nous allons rentrer, parler avec le président [américain Donald] Trump et nous assurer qu'il approuve. Ils [les Chinois, ndlr] vont rentrer et parler au président Xi [Jinping] pour s'assurer qu'il approuve", a décrit de son côté le ministre américain du commerce Howard Lutnick. "Et si c'est le cas, nous allons mettre en oeuvre ce cadre général sur lequel nous avons durement travaillé ces deux derniers jours", a-t-il ajouté.

Terres rares

M. Lutnick s'est aussi dit convaincu que les tensions autour des exportations chinoises de terres rares seront "résolues" dans le cadre de cet accord.

Les terres rares chinoises constituent un enjeu clef des négociations, les Etats-Unis souhaitant rétablir le rythme des expéditions de ces métaux stratégiques, actuellement bien plus bas "que celui considéré comme optimal par les entreprises", a souligné sur CNBC Kevin Hasset, principal conseiller économique de M. Trump.

Ces matières premières sont cruciales pour les batteries électriques, les éoliennes ou encore les systèmes de défense (missiles, radars, satellites).

Le cycle de discussions de Londres visait à prolonger la trêve arrachée un mois plus tôt à Genève. Courant jusqu'en août, celle-ci avait amené les deux premières puissances économiques à réduire substantiellement leurs droits de douane respectifs pour une durée de 90 jours.

Mais un nouvel accès de fièvre avait menacé à nouveau, après que Donald Trump a accusé Pékin de ne pas respecter les termes de l'accord de désescalade signé à Genève. Puis le président américain et son homologue chinois Xi Jinping se sont entretenus par téléphone la semaine dernière, un échange jugé positif par le locataire de la Maison-Blanche.

"Aussi vite que possible"

Le négociateur chinois Li Chenggang a affirmé que les échanges à Londres avaient été "très professionnels, rationnels, approfondis et francs".

"Nous avançons aussi vite que possible", avait dit de son côté le représentant au commerce de la Maison-Blanche (USTR) Jamieson Greer, qui s'est montré "positif" en dépit d'une relation avec la Chine qualifiée de "compliquée".

En Suisse, Washington avait accepté de ramener les droits de douane sur les produits chinois de 145% à 30%, en échange d'un mouvement similaire par Pékin de 125% à 10% sur les produits américains, pour 90 jours.

Les conséquences de la guerre commerciale sont déjà tangibles, avec une baisse de 12,7% des exportations chinoises vers les Etats-Unis en mai par rapport à avril, selon les statistiques officielles de Pékin.

Tout en travaillant à la normalisation des relations avec Washington, le gouvernement chinois s'est lancé dans des discussions avec ses autres partenaires pour constituer un front commun face aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Chelsea s'en remet à Palmer et à une bourde pour dominer Palmeiras

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Enzo Fernandez et Chelsea sont en demi-finales du Mondial des clubs (© KEYSTONE/AP/Chris Szagola)

Chelsea a fait respecter son statut d'équipe européenne richissime pour éliminer les Brésiliens de Palmeiras (2-1) à Philadelphie, grâce à Cole Palmer puis à un coup du sort.

Les Blues affronteront Fluminense mardi en demi-finale du Mondial des clubs.

Un résultat qui offre des retrouvailles inespérées entre le défenseur brésilien Thiago Silva (40 ans) et son ancien club londonien. Pour sa part, Chelsea n'en finit plus de se féliciter d'avoir prolongé sa star de 23 ans Cole Palmer jusqu'en 2033, un contrat d'une durée pourtant inouïe dans le football.

C'est lui qui a montré la voie à ses coéquipiers aux bonnes intentions mais souvent empruntés. Lui a fait parler sa classe dès la 16e minute, profitant d'une passe laser de Trevoh Chalobah pour se projeter vers la surface. Une accélération et un crochet plus tard et Palmer concoctait un tir précis qui a léché le poteau droit de Weverton - côté filets.

Mais les Blues n'ont pas su capitaliser sur cette bonne entame pour mettre la tête des Brésiliens sous l'eau. En deuxième mi-temps, Palmeiras a commencé à prendre d'assaut la surface londonienne. D'abord timidement, ce qui a permis par exemple au portier londonien Robert Sanchez de s'interposer devant plusieurs Brésiliens montés aux avant-postes, pour reprendre un ballon aérien (48e).

Un csc décisif

Mais c'est Estevao (18 ans) qui à la 53e a joué un mauvais tour à son futur club, qu'il rejoindra dès la fin du tournoi. Il a transformé un ballon anodin en but: excentré sur la droite de la surface, il a crocheté et frappé au culot, dans un angle extrêmement fermé. Le ballon a été propulsé sur le dessous de la barre avant de rebondir sur le poteau et de rentrer.

Le match était alors enfin lancé. Mais il a fallu un but contre son camp du défenseur Agustin Giay, une déviation sur un centre fort du Français Malo Gusto, pour tromper une deuxième fois Weverton (83e). La qualification est globalement méritée pour les Blues, qui réalisent un bon tournoi malgré le faux pas contre Flamengo (3-1). Fluminense reste le seul représentant d'Amérique du Sud.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Pakistan: au moins huit morts dans l'effondrement d'un immeuble

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Les secours s'activent à la recherche de survivants après l'effondrement d'un immeuble à Karachi, vendredi. (© KEYSTONE/EPA/SHAHZAIB AKBER)

Au moins huit personnes ont été tuées et neuf blessées vendredi dans l'effondrement d'un immeuble d'habitation à Karachi, la plus grande ville du Pakistan. D'autres personnes sont toujours ensevelies sous les décombres, selon les autorités.

L'accident s'est produit peu après 10h00 (07h00 en Suisse) dans le quartier pauvre de Lyari, autrefois en proie à la violence des gangs et considéré comme l'un des endroits les plus dangereux du Pakistan.

Ce bâtiment comptait une centaine de résidents, a déclaré à l'AFP un haut responsable local de la police, Arif Aziz.

Il était "délabré", a affirmé à l'AFP Saad Edhi, de la fondation Edhi qui participe aux opérations de secours aux côtés d'habitants de cette mégapole dont la population est évaluée à plus de 20 millions d'âmes.

La recherche de survivants s'est poursuivie tard dans la nuit, cependant que des proches étaient rassemblés près du site de la catastrophe, attendant des nouvelles.

Des photos de l'AFP montrent l'immeuble complètement détruit, alors que secours et engins de chantier en fouillent les ruines.

Sur ces images, on peut voir des corps de victimes évacués sur des civières tandis que d'autres habitants tentent de récupérer leurs affaires parmi les débris.

"L'immeuble craquait"

Shankar Kamho, un résident de cet immeuble qui était absent au moment de son effondrement, a quant à lui assuré qu'une vingtaine de familles habitaient là.

"J'ai eu un appel de ma femme disant que l'immeuble craquait et je lui ai dit de sortir immédiatement", a raconté sur place cet homme âgé de 30 ans.

"Elle est allée prévenir les voisins mais une femme lui a dit: 'Cet immeuble tiendra encore au moins dix ans.' Malgré tout, ma femme a pris notre fille et est sortie. Vingt minutes après, l'immeuble s'écroulait."

Le département de la Santé de la province du Sindh a annoncé que le bilan s'élevait à huit morts et neuf blessés vendredi soir.

Saad Edhi a de son côté déclaré à l'AFP qu'il pourrait y avoir "au moins huit à dix autres personnes encore coincées".

"Toute ma famille est ensevelie"

Des engins de déblaiement se frayaient un passage pour parvenir jusqu'aux lieux et la police chassait les curieux.

Les six membres de la famille de Jumho Maheshwari, 70 ans, se trouvaient dans son appartement du rez-de-chaussée quand il est sorti pour aller au travail.

"Toute ma famille est ensevelie et tout ce que je peux faire c'est prier pour qu'elle soit retrouvée vivante", a-t-il lâché.

Une autre résidente, Maya Sham Jee, a expliqué que la famille de son frère était également sous les décombres.

"Nous sommes impuissants, nous pouvons juste espérer que les secouristes nous ramènent nos proches en vie", a-t-elle confié.

En juin 2020, au moins 18 personnes avaient perdu la vie lorsqu'un immeuble de 40 appartements s'était écroulé dans la même zone.

Les effondrements de toits et de bâtiments sont fréquents au Pakistan, un pays qui compte plus de 240 millions d'habitants, principalement en raison des normes de sécurité défaillantes et de la mauvaise qualité des matériaux de construction.

La ville de Karachi est particulièrement connue pour ses mauvaises constructions, ses agrandissements illégaux, ses infrastructures vieillissantes, sa surpopulation et son application laxiste des réglementations en matière de BTP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

TdF: Pogacar en favori, Vingegaard en outsider

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Tadej Pogacar est le principal favori à sa propre succession sur le Tour de France (© KEYSTONE/AP/Daniel Cole)

La supériorité implacable de Tadej Pogacar fait du champion du monde l'écrasant favori du Tour de France qui part samedi de Lille.

Mais Jonas Vingegaard veut croire qu'il peut redevenir le grand tourmenteur du Slovène.

Trois semaines de bruit et de fureur, de drames, de joies intenses et de souffrance attendent les 184 coureurs - parmi lesquels cinq Suisses (Mauro Schmid, Stefan Bissegger, Marc Hirschi, Fabian Lienhard et Silvan Dillier) - de cette 112e édition de la Grande Boucle qui présente la particularité d'être 100% française.

Et elle a tout pour plaire avec deux contre-la-montre, dont un en côte dans les Pyrénées, six étapes de montagne, Superbagnères, le Mont Ventoux, le col de la Loze, jusqu'à la conclusion le 27 juillet sur les Champs-Elysées avec une incursion inédite sur la butte Montmartre, un an après les JO.

La 1e étape, de Lille à Lille, offre une opportunité aux sprinters d'endosser le maillot jaune pour la première fois depuis Alexander Kristoff en 2020 à Nice. Biniam Girmay et Jasper Philipsen, les maillots verts des deux dernières années, Tim Merlier et Jonathan Milan ont cerclé en rouge ce rendez-vous depuis des mois.

La semaine de tous les dangers

Cette 1re étape préfigure une première semaine de plaine que le patron du Tour Christian Prudhomme aime dépeindre "en trompe l'oeil" puisque l'architecte du parcours, Thierry Gouvenou, a "mis des patates partout".

Les étapes de Boulogne-sur-Mer (2e), Rouen (4e), Vire (6e) sont en effet truffées de côtes et l'arrivée en bosse au Mûr-de-Bretagne promet aussi une belle empoignade. Si le spectacle devrait être au rendez-vous, le danger rôdera aussi et les leaders vont serrer les fesses pendant toute la première semaine.

Pogacar insolent

La bataille pour la victoire finale ne semble concerner que deux hommes, et encore. Pogacar et Vingegaard se sont partagé les cinq dernières éditions - le Slovène mène 3-2 - et planent largement au-dessus de la concurrence incarnée d'abord par Remco Evenepoel, troisième l'an dernier, et Primoz Roglic.

D'un côté, on peut espérer un duel intense entre Pogacar et Vingegaard qui, pour la première fois en trois ans, abordent le Tour en pleine possession de leurs moyens tous les deux: en 2023, Pogacar revenait d'une fracture au poignet, l'année suivante Vingegaard d'un crash terrible.

Mais Pogacar est si dominant sur tous les terrains depuis un an et demi qu'il pourrait aussi tuer tout suspense dès la sortie des Pyrénées et avant même la dernière semaine dans les Alpes. Au dernier Dauphiné, le champion du monde a été tellement supérieur à son rival danois qu'il a frisé l'insolence, voire l'arrogance.

Reste la glorieuse incertitude du sport qui prend toute sa dimension sur le Tour de France, épreuve marathon aux mille pièges, où personne, même pas le meilleur, n'est à l'abri d'une chute ou d'une défaillance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Cardiff: fans ivres de bonheur pour le retour d'Oasis sur scène

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Les frères Gallagher sur scène lors du premier concert d'Oasis depuis 16 ans, vendredi à Cardiff. (© KEYSTONE/AP/Scott A Garfitt)

Seize ans après sa dernière apparition sur scène, Oasis, le groupe emblématique de la Britpop, s'est reformé vendredi à Cardiff, au Pays de Galles, au grand bonheur de ses fans pour le premier d'une série de 41 concerts à travers le monde.

"Manchester met l'ambiance dans la région", a lancé le chanteur Liam Gallagher devant une foule extatique de 74'000 personnes réunies dans le grand stade de la capitale galloise peu après être monté sur scène.

"C'était fantastique, tout ce dont je rêvais", a lancé Sebastian Vyrtz, un Danois de 37 ans, après cette performance de deux heures: "des super chansons, pas de chichis. C'était comme un hit parade".

Après deux soirées à Cardiff, les frères Gallagher donneront cinq concerts dans leur ville natale de Manchester à partir du 11 juillet. Ils joueront ensuite au stade de Wembley à Londres ou à celui de Murrayfield à Edimbourg, avant leur tournée internationale qui les mènera aux Etats-Unis, au Japon, en Australie et au Brésil.

"Soirée historique"

Oasis a entamé son grand retour avec le tube de 1995 "Hello", puis "Acquiesce", "Roll With It" - un duo des deux frères - avant "Cigarettes And Alcohol", "Stand By Me", "Supersonic"...

Le leader du groupe The Verve, Richard Ashcroft, qui se produisait en première partie, a dit sa fierté de participer à une "soirée historique".

Depuis la disparition d'Oasis en 2009 après une énième dispute entre Liam et Noel Gallagher, beaucoup n'espéraient plus les revoir ensemble sur scène.

A la fin du concert, le groupe a ainsi remercié ses fans pour "nous avoir supporté toutes ces années" malgré les brouilles.

Frank Gonzales, 49 ans et venu de Californie, a dit à l'AFP avoir été submergé par "l'émotion".

"Je les avais vu plusieurs fois (avant leur séparation) mais de les voir de nouveau ensemble, je n'aurais jamais pensé le revivre. C'était magnifique", a-t-il expliqué.

Dès l'après-midi, le centre de cette ville résonnait de l'excitation des fans, qui entonnaient en choeur les tubes du groupe sur les terrasses de pubs bondés, portant des tee-shirts Oasis.

Nombre d'entre eux sont originaires des quatre coins du monde, comme Mark Cassidy, un Américain de 31 ans, qui est parti de New York avec un ami pour assister à la réapparition sur scène de ses idoles. "Surexcités", ils avaient prévu de "boire quelques pintes et se détendre" avant le grand moment.

"Arnaque" sur les billets

Le groupe, célèbre pour ses tubes des années 1990 comme "Live Forever" et "Wonderwall", a annoncé son retour en août 2024, quelques jours avant le 30e anniversaire de son premier album "Definitely Maybe".

Après leur séparation, les frères Gallagher ont continué une carrière chacun de leur côté, sans vraiment connaître la gloire et s'invectivant régulièrement par médias interposés.

L'annonce surprise de leur retour a déclenché une ruée des fans sur les billets, dont 900'000 ont été écoulés en quelques heures.

La vente en ligne pour les concerts du Royaume-Uni et d'Irlande avait tourné au chaos, avec des millions de personnes coincées dans d'interminables files d'attente virtuelles sans pouvoir accéder au site internet.

La flambée des prix des billets, générée par un processus dit de tarification "dynamique", a suscité la polémique. Et poussé le régulateur de la concurrence britannique à ouvrir une enquête sur les pratiques de la plateforme de vente Ticketmaster.

Liam, 52 ans, s'est amusé de cette polémique, en demandant aux spectateurs: "Vous passez un bon moment? Ça valait les 40'000 livres (43'380 francs) pour le billet?"

Debbie Bonfield, une Galloise de 65 ans, a dénoncé "une arnaque" faite aux fans mais "tout ça est oublié avec l'atmosphère" du concert. "C'était génial, j'ai adoré", a-t-elle dit à l'AFP.

"Chaotique, imparfait"

Cette tournée est une aubaine pour le groupe comme pour l'économie britannique. Les fans devraient débourser plus d'un milliard de livres (1,258 milliard de francs environ) en billets et pour les transports ou l'hébergement, selon une estimation de la banque Barclays.

Plusieurs dizaines de ces millions iront directement dans la poche des deux frères.

D'après les médias britanniques, les deux frères ont recommencé à jouer ensemble il y a plusieurs mois et commencé les répétitions à Londres plus récemment.

Dans un programme distribué en amont du premier concert, Noel Gallagher, 58 ans, évoque le succès du groupe auprès d'une nouvelle génération qui "comprend qu'Oasis n'était pas fabriqué".

"C'était chaotique, imparfait et pas techniquement brillant. Nous étions des gars bruts et nerveux, tout juste sortis de la salle de répétition, et les gens l'ont compris", raconte-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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