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Économie

Commerzbank: Berlin évalue les options pour la part de l'Etat

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Berlin n'a pas encore décidé si la participation de l'Etat allemand dans Commerzbank devait encore baisser, après la vente d'un premier lot d'actions à la banque italienne Unicredit, qui lorgne désormais un rachat de la deuxième banque allemande. (archives) (© KEYSTONE/DPA/FRANK RUMPENHORST)

Berlin n'a pas encore décidé si la participation de l'Etat allemand dans Commerzbank devait encore baisser, après la vente d'un premier lot d'actions à la banque italienne Unicredit, qui lorgne désormais un rachat de la deuxième banque allemande.

"Le gouvernement fédéral est actuellement en train d'analyser la situation, afin de prendre en temps voulu des décisions sur la suite", a déclaré mercredi une porte-parole du ministère allemand des Finances, interrogée sur les intentions de l'Etat allemand, premier actionnaire de l'établissement bancaire.

L'Etat allemand a vendu mardi dernier 53 millions d'actions de Commerzbank, soit 4,5% du capital du groupe. C'est la première étape de son désengagement du capital de la deuxième banque allemande, après l'avoir sauvée de la faillite dans les années 2000 en injectant quelque 18 milliards d'euros.

La participation publique est ainsi passée de 16,5% à 12%. Berlin avait laissé entendre qu'un second paquet d'actions pourrait être cédé.

Arrivée surprise

Unicredit, deuxième groupe bancaire italien, a dans le même temps fait une entrée surprise au capital de Commerzbank en s'emparant du paquet cédé par l'Etat et en achetant d'autres actions sur le marché. Ces achats ont fait grimper sa participation à 9,2% dans Commerzbank.

Depuis, le patron d'Unicredit, Andrea Orcel, a fait la promotion des avantages d'une éventuelle fusion entre son groupe et Commerzbank.

De leur côté, les responsables politiques allemands jouent la prudence, en ne se prononçant pas publiquement sur le scénario qu'ils soutiennent.

L'Etat allemand serait inspiré de "conserver" ses titres Commerzbank, l'important étant "de réfléchir calmement à ce qui est sur la table et à la manière d'y réagir", a plaidé mardi soir à Berlin la directrice financière de Commerzbank, Bettina Orlopp, selon des propos confirmés à l'AFP par la banque.

"Nous avons d'abord besoin de calme, car nous avons tous été très surpris", a-t-elle ajouté, en allusion à l'incursion inattendue d'Unicredit dans le capital de la banque.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Bluefactory franchit une nouvelle étape de développement à Fribourg

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Le bâtiment B de Bluefactory constitue le premier édifice non provisoire construit sur le site de l’ancienne brasserie Cardinal à Fribourg. (© Stéphane Schmutz/STEMUTZ.COM)

Bluefactory, sis sur le site de l’ancienne brasserie Cardinal à Fribourg, poursuit son développement. Le quartier d'innovation bas carbone a inauguré son bâtiment B, premier édifice non provisoire construit, avec un investissement de plus de 25 millions de francs.

Le lieu offre désormais 700 emplois, contre 286 "seulement" en 2018. "Ces emplois proviennent essentiellement d'une cinquantaine d'entreprises, mais aussi d'une trentaine de centres de compétences et d'associations spécialisées", a relevé jeudi Jacques Boschung, président de Bluefactory Fribourg Freiburg (BFF) SA.

La société est détenue à parts égales par la Ville et l'Etat de Fribourg. Les effectifs sont à comparer aux 60 emplois qui restaient lors de la fermeture complète de Cardinal en 2011. "La progression spectaculaire est due au nouveau bâtiment, qui nous a permis d'accueillir de nouvelles entreprises", a précisé Jacques Boschung.

Numérique surtout

Le chantier s'est ouvert à fin 2021 pour se terminer au printemps. L'édifice, qui comprend un rez-de-chaussée et quatre étages, est conçu pour offrir un espace de travail à quelque 400 personnes. La plupart des entités installées dans le bâtiment B sont actives dans le secteur du numérique, dont une majorité vient du canton.

Par exemple, Swiss Marketplace Group (SMG), qui possède notamment les plateformes Immoscout24 et Ricardo, est en train de quitter Flamatt pour prendre place au deuxième étage. La firme informatique Tecost, précédemment localisée à la route des Arsenaux à Fribourg, occupe pour sa part l'entier du troisième niveau.

Bois fribourgeois

Le projet du bâtiment B, avec ses 7300 mètres carrés de surface, se caractérise par son recours important au bois fribourgeois, tant au niveau de la structure que des façades. Pas moins de 2000 mètres cubes de bois ont été utilisés. La façade est habillée en bois brûlé, une technique offrant une protection naturelle et durable.

Sur le plan énergétique, la construction, dont la durabilité est reconnue par plusieurs labels, est recouverte de 1120 mètres carrés de panneaux photovoltaïques. Elle est également dotée de 17 sondes géothermiques. "Aucune eau potable n'est utilisée dans les toilettes", relève Véronique Grady, chargée de communication.

Ville éponge

Le traitement des eaux usées est effectué sur le site même de Bluefactory, sis non loin de la gare, sans injection dans le réseau d'épuration de la ville de Fribourg, selon le concept de "sponge city" (ville éponge). La réalisation du bâtiment du Smart living lab constitue la prochaine étape prévue sur le site de Bluefactory.

L'édifice doit abriter le centre de recherche de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), de la Haute Ecole d’ingénierie de Fribourg et de l'Université de Fribourg. Le Grand Conseil avait voté à cet effet un crédit de 25 millions de francs en 2018, mais le coût de concrétisation a pris l'ascenseur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Il y a 50 ans, plus d'un million d'hirondelles prenaient l'avion

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Des milliers d'hirondelles sont mortes à l'automne 1974, à cause d'un assaut hivernal précoce (Archives). (© Keystone/STR)

Alors que l'hiver précoce de 1974 tuait des milliers d'hirondelles, surprises avant leur départ en migration, la compagnie aérienne Swissair est venue au secours des oiseaux. Elle en a transporté plus d'un million dans des cartons vers le Sud.

Les hirondelles, rustiques ou de cheminée, transportées dans des boîtes en carton adaptées, ont voyagé en tant que "bagages supplémentaires" dans les avions de l'ex-Swissair (aujourd'hui Swiss), apprend-on à la lecture des archives. Ce n'était toutefois que la partie la plus spectaculaire des sauvetages.

En Suisse, mais aussi en Allemagne, des associations environnementales ainsi que de nombreux bénévoles ont lancé une vaste opération de protection des espèces. Les oiseaux ont été capturés: pendant des nuits entières, des hirondelles ont été retirées de leurs nids ou de leurs dortoirs pour les nourrir de viande hachée et de vers de farine.

L'estomac plein, les oiseaux migrateurs étaient alors envoyés en voiture, en train et surtout en avion vers des contrées plus chaudes. Il faut savoir que les oiseaux ne partent pas vers le sud parce qu'il fait froid, mais parce qu'ils ne trouvent plus de nourriture, explique Livio Rey de la Station ornithologique suisse de Sempach (LU) à l'agence de presse Keystone-ATS.

Lorsqu'il fait froid, il n'y a presque plus d'insectes dans notre pays. Les oiseaux qui se nourrissent d'insectes partent donc en hiver, alors que ceux qui peuvent modifier leur alimentation ou qui mangent de toute façon aussi des graines restent ici, explique le spécialiste.

Horloge interne et changement climatique

Alors que les migrateurs à courte distance réagissent plutôt de manière flexible aux conditions météorologiques, le moment où ils doivent partir est en revanche fortement ancré dans les gènes des migrateurs à longue distance. "A partir d'un certain rapport de durée des jours et des nuits, des hormones sont activées. C'est alors que l'agitation migratoire commence chez les oiseaux", a expliqué Rey.

Cette horloge interne n'est cependant plus aussi fiable, en raison du réchauffement climatique. Le printemps commence chaque année plus tôt en Europe. Or, les migrateurs au long cours ne modifient que très peu leur agenda. Ils manquent ainsi les meilleures conditions pour leur période de reproduction et, selon M. Rey, ont parfois moins de petits ou peuvent moins bien les nourrir.

Coucous précoces

Les coucous sont les premiers à quitter la Suisse. Dès la mi-juillet, ils partent vers leurs régions d'hiver au sud du Sahara. Peu après, d'autres migrateurs au long cours comme le martinet noir, le milan noir et le loriot suivent. "En principe, plus les oiseaux partent tôt, plus ils ont de chances d'hiverner en Afrique", selon l'expert de Sempach.

Parmi les migrateurs à courte distance, certains oiseaux qui partaient autrefois toujours vers le sud en hiver restent en revanche plus souvent en Suisse. C'est notamment le cas des cigognes blanches et des milans royaux.

Pour certains oiseaux, la Suisse est le sud

Avec le départ annuel des oiseaux migrateurs de Suisse, la migration des oiseaux n'est pas terminée, a encore souligné M. Rey. En effet, les lacs de Suisse sont des quartiers d'hiver attrayants pour de nombreuses espèces aquatiques du nord de l'Europe. Environ un demi-million d'entre elles y passent l'hiver, selon les recensements réguliers.

Le nombre de ces visiteurs du Nord hivernant en Suisse diminue cependant, car, toujours à cause du changement climatique, les lacs ne gèlent quasiv plus en hiver, même dans les zones de nidification de nombreux oiseaux. En janvier 2024, seuls quelque 360'000 individus ont été recensés en Suisse, eaux frontalières comprises.

Chaque année, on estime à 50 milliards le nombre d'oiseaux migrateurs qui s'envolent vers leurs quartiers d'hiver à l'automne sur la planète. Selon les estimations, cinq milliards d'oiseaux effectuent chaque année le seul voyage entre l'Europe et l'Afrique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La Suisse livre du matériel à l'Ukraine à hauteur de 5,6 millions

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Depuis le début de la guerre, la DDC, ici sa directrice Patrizia Danzi, a acheminé près de 1200 tonnes de matériel de secours à destination de l’Ukraine (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Trente engins pour évacuer les décombres et trente pompes pour lutter contre les incendies: c'est le matériel que la Suisse va livrer à l'Ukraine dans les prochains jours. La valeur totale de ces biens s'élève à 5,6 millions de francs.

La Direction du développement et de la coopération (DDC) financera et organisera le transport, qui se fera par rail pour des raisons écologiques, a indiqué vendredi le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dans un communiqué. Un train affrété par la DDC va quitter la Suisse ces prochains jours. Il aura besoin de plusieurs jours pour arriver en Ukraine.

Les engins de manutention pour le déblaiement des décombres et des gravats et les pompes d'eau pour l'extinction d'incendies sont donnés par le Département fédéral de la défense (DDPS). Ils seront remis à la protection civile du ministère ukrainien de l'intérieur.

La Suisse avait déjà livré de tels équipements en octobre 2022, rappelle le DFAE.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le Grand Conseil genevois tient aux infrastructures postales

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Le Grand Conseil genevois tient à un réseau postal de qualité (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les fermetures des bureaux de poste inquiètent le Grand Conseil genevois. Les députés ont voté vendredi deux motions, l'une demande de maintenir un réseau de qualité et l'autre invite à songer à déléguer des prestations administratives aux bureaux postaux.

Ces deux textes ont été approuvés par l'ensemble des partis, à l'exception du PLR. Depuis dix ans, une vingtaine d'offices postaux ont fermé dans le canton et d'autres fermetures sont envisagées. Face à ce constat, le Grand Conseil veut que le gouvernement "s'engage activement" auprès de la Poste pour maintenir un réseau postal de qualité.

"Si la poste est un service public, c'est aussi une entreprise qui doit atteindre une certaine rentabilité", a relevé Delphine Bachmann, cheffe du Département de l'économie. Elle a toutefois assuré que le Conseil d'Etat est déjà en dialogue constant avec la Poste. Elle accueille donc sereinement cette motion qui émane des rangs de l'UDC.

La deuxième motion, qui est issue du Centre, propose d'explorer la piste du partenariat avec la Poste dans le but de déléguer des prestations administratives aux bureaux de poste. L'objectif est d'être plus proche de la population et de maintenir des structures postales existantes. Des projets-pilotes similaires existent déjà dans le Jura et à Neuchâtel.

"La Poste pourrait être un vecteur de facilitation pour les personnes ayant de la peine avec les guichets numériques et les aider", a relevé le centriste Jean-Marc Guinchard. "Il ne s'agit pas de démanteler les services de l'Etat, mais de travailler sur les services de proximité", a-t-il ajouté. Plusieurs députés ont insisté sur l'importance de la poste pour les personnes âgées ou isolées.

"Du luxe"

Pour le PLR, la Poste doit avant tout revoir son modèle d'affaire qui s'érode avec une diminution du trafic des lettres. Selon le député Jacques Béné, "on est actuellement dans le luxe". A Genève, 99% de la population se trouve à moins de 20 minutes à pied ou en transport public d'un office postal, a-t-il relevé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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