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COP16: fonds mondial biodiversité porté à 400 millions de dollars

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Le fonds a été créé en 2022 pour soutenir l'effort des pays en développement dans l'application de l'accord de Kunming-Montréal, qui a fixé 23 objectifs visant à préserver la nature de la destruction humaine d'ici à 2030. (© KEYSTONE/AP/Fernando Vergara)

Huit gouvernements ont annoncé des promesses de contributions portant à quelque 400 millions de dollars la dotation du fonds mondial pour la biodiversité. C'est un signal destiné à faire avancer les négociations de la COP16 sur la biodiversité à Cali.

L'Allemagne, l'Autriche, le Danemark, la France, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et la province canadienne du Québec se sont engagés à verser au fonds-cadre mondial pour la biodiversité (GBFF, en anglais) 163 millions de dollars, selon un communiqué.

"Le GBFF compte désormais douze contributeurs, dont le Canada, le Japon, le Luxembourg et l'Espagne", précise le communiqué publié par le Fond pour l'environnement mondial (FEM), qui chapeaute ce fonds biodiversité.

Le GBFF a été créé en 2022 pour soutenir l'effort des pays en développement dans l'application de l'accord de Kunming-Montréal, qui a fixé 23 objectifs visant à préserver la nature de la destruction humaine d'ici à 2030.

200 milliards par an

Cet accord engage les pays à mobiliser au moins 200 milliards de dollars par an d'ici à 2030 pour la biodiversité, dont 20 milliards de dollars par an d'ici à 2025 doivent être fournis par les pays riches. En 2022, ils avaient atteint 15,4 milliards, selon l'OCDE.

Le GBFF n'est qu'une partie de ce financement, qui passe essentiellement par des banques de développement, mais son destin joue un rôle politique majeur dans les négociations des COP biodiversité.

Les pays en développement exigent la création d'un nouveau fonds, autonome du FEM et sous gouvernance onusienne, plus respectueuses de leurs intérêts à leurs yeux. Ce que refusent les pays développés, jugeant que cette solution mettrait des années à voir le jour et que la multiplication récente de fonds est coûteuse et inefficace.

Le GBFF est une solution "temporaire" et doit être amélioré, mais il a le mérite d'être "opérationnel", a déclaré à l'AFP lundi la présidente colombienne de la COP16, Susana Muhamad. Mais "il nécessite plus de fonds" et "il serait utile que les pays développés multiplient les messages indiquant qu'ils atteindront l'objectif de financement", a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'allemand Bertelsmann passe un accord avec OpenAI

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Comme le groupe n'est pas une entreprise technologique, il a besoin "de partenaires et OpenAI est l'un d'entre eux", a ajouté cette source, sans communiquer le montant de la transaction. (© KEYSTONE/AP/MICHAEL DWYER)

Le géant allemand des médias Bertelsmann, propriétaire de la radio RTL, a annoncé mercredi avoir conclu un accord avec OpenAI pour utiliser son logiciel Chat GPT, renforçant l'usage de l'IA dans ses activités à l'instar d'autres médias.

Selon l'accord passé, Bertelsmann utilisera le logiciel Chat GPT pour "rendre les processus existants plus efficaces dans le travail au quotidien (...) dans les secteurs des médias, des services et de l'éducation", a indiqué un communiqué du groupe, qui possède également la maison d'édition Penguin Random House.

Chez RTL Allemagne, les journalistes seront soutenus par la technologie d'OpenAI et les équipes marketing de Penguin Random House pourront émettre des recommandations de livres personnalisées sur les réseaux sociaux, de quoi dynamiser les ventes de cette maison d'édition, selon le communiqué.

Le groupe n'a pas communiqué sur d'éventuelles conséquences sur les emplois.

L'un des précurseurs utilisant l'IA, le concurrent allemand Axel Springer, avait de son côté annoncé début 2023 des suppressions d'emplois dans ses quotidiens Bild et Die Welt, au motif que l'intelligence artificielle pouvait désormais "remplacer" certaines tâches comme l'édition de contenus, en voulant mettre l'accent sur le travail d'investigation des journalistes.

"Nous voulons être une entreprise de médias à la pointe de la technologie", a expliqué un porte-parole de Bertelsmann à l'AFP.

Comme le groupe n'est pas une entreprise technologique, il a besoin "de partenaires et OpenAI est l'un d'entre eux", a ajouté cette source, sans communiquer le montant de la transaction.

Contrairement à Axel Springer, Bertelsmann ne sera pas rétribué par Open AI qui n'obtient aucun droits sur les archives du groupe.

D'autres médias ont conclu des accords qui permettent à des acteurs de l'IA d'utiliser leurs contenus, à l'image de l'AFP avec l'entreprise française Mistral, ou encore du quotidien Le Monde, du groupe espagnol Prisa Media (El Pais, As) et du quotidien économique britannique Financial Times avec OpenAI.

A rebours de ces accords, d'autres médias comme le prestigieux quotidien américain The New York Times ont choisi le bras de fer et traînent les acteurs de l'IA en justice. Ils leur reprochent d'avoir utilisé leurs contenus piochés sur internet sans payer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

La justice italienne donne raison à Telecom Italia

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La Cour avait ordonné en avril 2024 le remboursement à l'opérateur d'un milliard d'euros (à peine moins en francs au cours du jour), estimant que l'Etat lui avait réclamé indûment une redevance pour 1998, année qui a suivi la libéralisation du secteur. (© KEYSTONE/EPA/DANIEL DAL ZENNARO)

La Cour d'appel de Rome a rejeté mercredi la requête du gouvernement Meloni de suspendre le remboursement par l'Etat d'un milliard d'euros à Telecom Italia dans un litige portant sur le paiement d'une redevance contestée en 1998, a appris l'AFP de sources légales.

La Cour avait ordonné en avril 2024 le remboursement à l'opérateur d'un milliard d'euros (à peine moins en francs au cours du jour), estimant que l'Etat lui avait réclamé indûment une redevance pour 1998, année qui a suivi la libéralisation du secteur.

Cette somme se compose de la redevance initiale d'environ 500 millions d'euros, auxquels s'ajoutent la réévaluation et les intérêts courus.

Le gouvernement avait introduit un recours contre cette décision et demandé la suspension de ses effets jusqu'au jugement sur cette affaire par la Cour suprême de cassation devant laquelle il a également fait appel.

L'opérateur avait demandé à l'Etat de lui rembourser le paiement d'une redevance pour l'année 1998, en échange de droits exclusifs de télécommunications, alors que ce système venait d'être aboli dans le cadre de la libéralisation du marché européen des télécommunications.

En 2020, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) avait établi que la réglementation européenne "ne permettait pas" aux législations nationales "de prolonger pour l'année 1998 l'obligation imposée à une entreprise de télécommunications, anciennement concessionnaire, de payer une redevance calculée sur la base de ses revenus", avait fait valoir Telecom Italia.

Le jugement de la Cour d'appel a contribué à la hausse du cours de Telecom Italia à la Bourse de Milan, où le titre progressait de 1,70% à 0,263 euro vers 12h00 (11h00 GMT).

L'opérateur avait remporté une manche dans une autre bataille judiciaire la semaine dernière, qui l'oppose à son principal actionnaire, le géant français des médias Vivendi.

Le tribunal de Milan a rejeté le recours de Vivendi, déposé en décembre 2023, contre la cession du réseau fixe de Telecom Italia au fonds d'investissement américain KKR.

Vivendi, qui avait réclamé l'annulation de cette vente jugée "illégale" car elle n'a pas été soumise à l'approbation préalable des actionnaires, a annoncé aussitôt faire appel de la décision.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

France: les embauches à la baisse au quatrième trimestre

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Le nombre de déclarations d'embauche était resté stable au trimestre précédent (+0%). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Mauvais signal pour le marché du travail français: le nombre de déclarations d'embauche de plus d'un mois (hors intérim) est reparti à la baisse au quatrième trimestre 2024 (-2,4%) par rapport au trimestre précédent, a indiqué mercredi l'Urssaf.

Le nombre de déclarations d'embauche était resté stable au trimestre précédent (+0%), rappelle l'établissement public dans un communiqué.

Sur un an, le nombre de déclarations a diminué de 5% au quatrième trimestre. Mais avec un peu moins de 2,3 millions de déclarations, leur niveau reste supérieur de 5,7% à celui du dernier trimestre 2019, avant la crise Covid, ajoute l'Urssaf.

Le repli au quatrième trimestre résulte de la baisse des embauches en CDI (-3,3%) et dans une moindre mesure des CDD de plus d'un mois (-1,5%).

Les entreprises de 20 salariés ou plus affichent une baisse plus prononcée (-2,8%) que celle des entreprises de moins de 20 salariés (-1,9%).

Par secteur, les déclarations d'embauche sont en "forte diminution" dans l'industrie au quatrième trimestre (-4,2%), alors qu'elles étaient restées dans le vert au trimestre précédent (+0,8%).

Elles repartent à la baisse dans la construction (-2,6%) et dans le tertiaire (-2,1%) après un troisième trimestre quasiment stable (respectivement -0,1% et +0,2%), détaille l'Urssaf.

Le niveau reste "nettement plus élevé" que celui d'avant-crise dans l'industrie et le tertiaire (respectivement +5,4% et +7,4% par rapport au dernier trimestre 2019), mais est en revanche "nettement en deçà" dans la construction (-11,8%).

Sur fond de multiplication des plans sociaux, les principaux organismes économiques s'attendent à une hausse du chômage. Dans sa dernière note de conjoncture mi-décembre, l'Insee a estimé que le taux de chômage (mesuré au sens du BIT et permettant des comparaisons internationales) devrait passer de 7,4% actuellement à 7,6% de la population active d'ici à la mi-2025. Les chiffres du quatrième trimestre sont attendus le 11 février.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Accord financier entre le prince Harry et le propriétaire du Sun

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Le groupe News Group Newspapers (NGN) a présenté ses excuses à Harry pour "le piratage téléphonique, la surveillance et le mauvais usage d'informations privées de la part de journalistes et de détectives privés" agissant pour le compte du groupe (archives). (© KEYSTONE/AP/Matt Dunham)

Le prince Harry a conclu un accord financier avec le propriétaire du tabloïd The Sun. Cet accord met fin aux poursuites qu'il avait engagées contre le groupe de Rupert Murdoch, a annoncé mercredi David Sherborne, l'avocat du fils cadet du roi Charles III.

Cet accord de dernière minute permet à Harry et au groupe News Group Newspapers (NGN), propriétaire du Sun et du défunt News of the World, d'éviter un procès, qui devait initialement commencer mardi et durer plusieurs semaines.

Harry accusait les publications d'avoir recouru, notamment par le biais de détectives privés, à des procédés illégaux pour recueillir des informations destinées à nourrir des articles le concernant il y a plus d'une décennie.

"J'ai le plaisir d'annoncer à la Cour que les parties sont parvenues à un accord", a déclaré l'avocat du prince mercredi matin devant la Haute Cour de Londres.

"Grave intrusion"

NGN a présenté ses excuses à Harry pour "le piratage téléphonique, la surveillance et le mauvais usage d'informations privées de la part de journalistes et de détectives privés" agissant pour News of the World, qui a fermé en 2011, et lui verseront des "dommages substantiels", a poursuivi l'avocat.

Concernant le tabloïd The Sun, le groupe présente ses excuses pour "la grave intrusion" du journal entre 1996 et 2011 dans la vie privée d'Harry, "y compris des incidents liés à des activités illégales menées par des enquêteurs privés".

Le groupe a aussi présenté ses excuses au prince pour "l'impact qu'ont eu sur lui la vaste couverture et l'intrusion sérieuse dans sa vie privée ainsi que dans celle de Diana, princesse de Galles, sa défunte mère, en particulier pendant ses jeunes années".

Combat judiciaire

Le prince Harry, 40 ans, a engagé un combat judiciaire contre la puissante presse à scandale britannique. Il a toujours tenu les paparazzi pour responsables de la mort de sa mère Diana en 1997 à Paris.

Il avait remporté en 2023 une victoire majeure contre la presse tabloïd en obtenant la condamnation de l'éditeur du Daily Mirror pour des articles issus du piratage de messageries téléphoniques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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