International
Course sur route: Hirschi pourra compter sur l'aide de Küng
Marc Hirschi, sélectionné de dernière minute, nourrit de grosses ambitions pour la course sur route des JO de Paris cet après-midi. Le Bernois pourra compter sur l'aide du Thurgovien Stefan Küng.
Un peloton très international de 90 coureurs seulement, des équipes nationales avec un maximum de quatre éléments, pas d'oreillette et une distance colossale de 273 km: c'est une course complètement atypique qui attend les chercheurs d'or sur la route à Paris.
Le parcours est une attraction en soi. Après un départ en face de la Tour Eiffel, le peloton va se diriger vers la vallée de Chevreuse pour un enchaînement de petites bosses qui le ramènera ensuite vers Paris et un circuit urbain passant notamment trois fois par les rues pavées de la butte Montmartre (1 km à 6,5%), avant une arrivée au Trocadéro. Le dernier passage au sommet de la butte se situera à 10 km de la ligne.
Hirschi en forme
Appelé pour remplacer Stefan Bissegger blessé, Marc Hirschi sera le numéro un suisse. Il est en forme puisqu'il a récemment remporté le Tour de Tchéquie. Stefan Küng, pour sa part, a connu divers problèmes de santé ces derniers temps. "Je suis prêt à me sacrifier pour Marc", affirme-t-il. Le Bernois veut essayer de garder des forces durant les 180 premiers km, mais il devra rester attentif.
Par ailleurs, il ne sera pas possible de courir derrière tout le monde. "Les Danois et les Néerlandais vont travailler s'ils n'ont personne devant. A l'opposé, ce sera difficile de contrôler les Belges avec leurs plusieurs atouts", relève Küng.
Van der Poel confiant
Le grand favori sera Mathieu van der Poel, qui raffole de ce genre de tracés. Champion du monde 2023 à Glasgow, déjà sur un circuit urbain, le petit-fils de Raymond Poulidor possède à la fois l'endurance, l'explosivité et la dextérité nécessaires pour y briller.
"Etre le favori ne me dérange pas. Dans une classique, la course est plus prévisible parce qu'on a son équipe pour contrôler. Là, ça risque de partir dans tous les sens. Mais le but est le même", explique le vainqueur du Tour des Flandres et de Paris - Roubaix ce printemps.
Des Belges très ambitieux
Mais que dire de la Belgique ? Avec Evenepoel, champion olympique du chrono, Van Aert, troisième samedi dernier sur le pont Alexandre III, Jasper Stuyven, en grande forme sur le Tour, et Tiesj Benoot, l'équipe du plat pays fait peur.
En grande forme, Evenepoel est retourné quelques jours en Belgique après sa victoire dans le chrono et peut présenter une option de loin. Van Aert, médaillé d'argent à Tokyo, peut mettre tout le monde d'accord sur un sprint. "On a plusieurs cartes à jouer avec une équipe très forte et un Wout en grande forme", prévient Evenepoel qui peut devenir le premier coureur de l'histoire moderne à gagner chrono et course en ligne aux JO.
En l'absence de Tadej Pogacar et de Jonas Vingegaard, le Danois Mads Pedersen sera également à surveiller de près. Tout comme l'Erythréen Biniam Girmay, triple vainqueur d'étape sur le Tour de France, mais qui présente le désavantage d'être le seul de son pays, comme 33 autres coureurs au départ. Devant leur public, les Français miseront sur Julian Alaphilippe.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le chef de l'ONU fustige la "punition collective" des Palestiniens
"Rien ne justifie la punition collective" infligée par Israël à la population de Gaza, a dénoncé lundi le secrétaire général de l'ONU António Guterres. "C'est inimaginable le niveau de souffrance à Gaza", a-t-il ajouté dans un entretien avec l'AFP.
"Le niveau de morts et de destruction n'a pas de parallèle avec ce que j'ai pu voir depuis que je suis secrétaire général", a précisé M. Guterres, en poste depuis le début 2017.
"Evidemment, nous condamnons toutes les attaques terroristes du Hamas, ainsi que les prises d'otages", mais "la vérité est que rien ne justifie la punition collective de la population palestinienne, et c'est ce que nous voyons de façon dramatique à Gaza", a-t-il ajouté, décrivant les morts, les destructions, la faim, les maladies que subit le territoire assiégé.
Le 7 octobre 2023, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d'Israël ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1205 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les chiffres officiels incluant les otages tués en captivité.
En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007. Son offensive aérienne et terrestre a fait au moins 41'226 morts, selon le ministère de la santé du gouvernement du Hamas à Gaza. Plus de 200 humanitaires, la plupart de l'ONU, ont également été tués.
Et au nom de tous ces civils, "rendre des comptes est indispensable", a insisté António Guterres, du côté d'Israël et de ses "violations massives" du droit international, mais aussi du côté du Hamas.
Cessez-le-feu
Dans ce contexte, le chef de l'ONU ne cesse de réclamer un cessez-le-feu immédiat, mais les négociations sous l'égide des Etats-Unis, de l'Egypte et du Qatar restent dans l'impasse. Israël et le Hamas s'accusent mutuellement de ne pas vouloir un accord.
"C'est sans fin", a déploré lundi António Guterres, jugeant qu'il sera "très difficile" de parvenir à un accord, tout en gardant espoir.
Le fait que le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou ne répond pas à ses appels depuis octobre, n'est pas le plus important, a souligné le secrétaire général de l'ONU. "Ce qui compte, c'est la souffrance des gens. Ce qui compte, c'est l'absence de solution politique. Ce qui compte, c'est le déni constant de la solution à deux Etats et le fait de miner cette solution à deux Etats par des actions sur le terrain, la saisie de terres, les expulsions, les nouvelles colonies, toutes construites illégalement".
Il a d'autre part jugé "improbable" que sa proposition d'une mission onusienne de "surveillance" d'un hypothétique cessez-le-feu soit acceptée par les parties. Les missions onusiennes nécessitent en particulier le consentement des pays hôtes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Boeing annonce réduire ses dépenses, envisage du chômage technique
Le constructeur aéronautique américain Boeing, en proie depuis vendredi à une grève paralysant notamment la production du 737 MAX - son best-seller - et du 777, a annoncé lundi réduire ses dépenses, envisageant du chômage technique "dans les prochaines semaines".
"Nous travaillons de bonne foi pour parvenir à un nouvel accord de convention collective qui tienne compte des réactions et qui permette à l'activité de reprendre", a indiqué Brian West le directeur financier de l'avionneur, dans un message aux employés.
"Cependant, notre groupe traverse une période difficile", a-t-il poursuivi, assurant que le débrayage "menace notre reprise d'une manière importante".
Par conséquent, la direction a pris des "mesures nécessaires pour préserver les liquidités et protéger notre avenir commun" et pour assurer le financement de la "sécurité, de la qualité et de l'assistance directe aux clients".
Boeing a ainsi gelé tous les recrutements et les hausses salariales liées à des promotions, suspendu tous les voyages non essentiels, éliminé les voyages en Première classe et en classe Affaires y compris pour les membres de sa direction.
Il a également mis sur pause toutes les dépenses de conseil, caritatives, publicitaires et marketing, parmi les nombreuses actions déjà entreprises.
Par ailleurs, le groupe se prépare à réduire "de manière importante" les dépenses d'approvisionnement et en particulier à ne plus passer de commandes liées aux programmes du 737, du 777 et du 767 qui sont fabriqués dans les usines de Renton et d'Everett, dans la région de Seattle (nord-ouest), dont la production est à l'arrêt depuis vendredi.
Brian West a ajouté que le groupe envisageait une "étape difficile": la mise en place "dans les prochaines semaines" de mesures temporaires de chômage technique pour de nombreux employés, responsables et dirigeants".
Les négociations entre Boeing et l'antenne locale du syndicat international des machinistes et des ouvriers de l'aérospatial (IAM) doivent reprendre mardi, sous l'égide d'une médiation fédérale.
Les plus de 33'000 adhérents représentés par le IAM-District 751 (sur quelque 170'000 employés du groupe) ont rejeté jeudi le projet de convention collective annoncé le 8 septembre à 94,6% et approuvé un débrayage à 96%. La dernière grève, en 2008, avait duré 57 jours.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Empêcher la police des moeurs de "déranger" les femmes (Pezeshkian)
Le président iranien Massoud Pezeshkian a promis lundi d'oeuvrer afin que la police des moeurs ne "dérange" pas les femmes ne portant pas le voile obligatoire en public, à l'occasion de sa première conférence de presse depuis son élection en juillet.
"La police des moeurs n'est pas censée affronter (les femmes), je veillerai à ce qu'elle ne (les) dérange pas", a promis le président réformiste, devant les médias à Téhéran.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La BCE vise une baisse "progressive" des taux
L'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE) a jugé lundi que les taux d'intérêt devaient suivre une trajectoire de baisse "progressive", tout en se disant confiant dans un retour de l'inflation à l'objectif l'année prochaine.
La BCE a abaissé ses taux pour la deuxième fois en trois mois jeudi dernier, dans un contexte de conjoncture poussive et de repli continu de l'inflation, mais le flou reste de mise pour la suite de l'assouplissement.
"Pour l'avenir, une approche progressive" pour réduire les taux "sera appropriée" si les prévisions de baisse de l'inflation se confirment, a déclaré l'économiste en chef Philip Lane, dans un discours au Luxembourg.
L'inflation a ralenti à 2,2% en zone euro au mois d'août et la BCE voit l'agrégat se stabiliser à 2%, sa cible idéale, au dernier trimestre de 2025.
La prochaine réunion pour décider de la politique monétaire aura lieu à la mi-octobre, suivie d'une dernière réunion en décembre pour 2024.
"Nous déciderons réunion par réunion et notre trajectoire, dont la direction est assez évidente, n'est pas prédéterminée, ni en termes de séquence, ni en termes de volume", a martelé jeudi dernier la présidente de l'institution Christine Lagarde devant la presse.
"En même temps, nous devrions conserver une certaine flexibilité quant à la vitesse d'ajustement" sur les taux, indique lundi M. Lane.
Si les données montrent une désinflation plus rapide ou un ralentissement de la reprise économique, une baisse plus rapide des taux pourrait être nécessaire.
À l'inverse, si la désinflation est plus lente ou la reprise plus forte, un ajustement plus lent des taux serait justifié, a-t-il argué.
Pour l'heure les données sur les salaires et les profits en zone euro "sont conformes aux attentes" et le scénario d'une reprise économique se dessine en 2025, "tirée par la demande" grâce aux hausses de salaires, a détaillé l'économiste.
Bien que l'inflation reste élevée en raison des hausses salariales, surtout dans les services, le ralentissement prévu de la croissance des salaires l'an prochain devrait aider à réduire l'inflation, a-t-il conclu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
-
SuisseIl y a 3 jours
Accident à Thônex (GE): 1 mort et 2 enfants très grièvement blessés
-
SuisseIl y a 3 jours
Une femme tuée par la chute de morceaux d'arbre cassés
-
GenèveIl y a 3 jours
Du produit de détartrage contamine l'eau chaude de deux immeubles
-
SuisseIl y a 3 jours
Des flocons sont tombés en-dessous de 1000 mètres par endroits
-
ClimatIl y a 2 jours
La tempête Boris sème la dévastation en Europe centrale: huit morts
-
InternationalIl y a 2 jours
Angelica Moser 5e à Bruxelles, Tebogo battu
-
CultureIl y a 1 jour
La famille royale souhaite un joyeux anniversaire au prince Harry
-
FootballIl y a 2 jours
Denis Zakaria marque encore