Économie
Crise des opioïdes: McKinsey paiera 230 millions de dollars
Le cabinet de conseil McKinsey a accepté de payer 230 millions de dollars pour mettre fin à des poursuites l'accusant d'avoir alimenté par ses conseils aux laboratoires la crise des opioïdes aux États-Unis, selon des documents judiciaires déposés mardi.
Des milliers de poursuites de collectivités, écoles, communautés autochtones et parents américains au nom d'enfants nés avec des symptômes de sevrage, l'avaient accusé d'élaborer avec les laboratoires des stratégies pour commercialiser agressivement les opioïdes sur ordonnance afin d'en "maximiser les revenus".
McKinsey versera 207 millions de dollars pour régler les revendications des comtés et des municipalités, et 23 millions de dollars pour celles des districts scolaires publics.
Les opioïdes ont causé, selon les Centers for Disease Control and Prevention, plus des trois-quarts des décès par overdose aux États-Unis en 2021, l'année où Mc Kinsey avait déjà payé plus de 640 millions de dollars pour régler des contentieux avec les procureurs généraux de 50 États américains.
Mardi, le tribunal a déclaré que McKinsey avait créé et mis en oeuvre des stratégies de marketing pour Purdue "avant et après" le premier plaidoyer de culpabilité du laboratoire en 2007 concernant l'OxyContin, un puissant anti-douleur au pouvoir addictif, sur-prescrit dès les années 90.
Cet accord exige encore l'approbation d'un juge.
McKinsey a toujours maintenu que son travail passé était légal, mais avait déclaré en 2019 avoir cessé de conseiller des clients sur les affaires liées aux opioïdes, partout dans le monde.
Début août, la Cour suprême américaine avait suspendu un accord entre les actionnaires de Purdue et plusieurs Etats, portant sur une indemnisation pouvant atteindre 6 milliards de dollars, à la suite d'une requête du ministère de la Justice reprochant à cet accord d'exonérer la famille Sackler de toute future poursuite émanant de victimes, sans qu'elles y aient consenti, à l'exception de l'Etat fédéral.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
L'inflation ralentit à 1,4% en novembre
L'inflation a ralenti à 1,4% sur un an en novembre, après s'être inscrite à 1,7% le mois dernier, grâce notamment à la poursuite de la baisse des prix du pétrole. Les loyers ont cependant augmenté, signale lundi l'Office fédérale de la statistique (OFS).
Par rapport au mois d'octobre, l'indice des prix à la consommation (IPC) s'est replié de 0,2% pour s'inscrire à 106,2 points, précise le communiqué. Cette contraction mensuelle s'explique notamment par la diminution des prix dans les hôtels et les voyages à forfait internationaux.
Les tarifs des produits importés ont baissé de 1,1% sur un mois en novembre, précise le communiqué.
Les économistes interrogés par l'agence AWP anticipaient pour le mois de novembre un taux d'inflation compris entre 1,5% et 2,1% en glissement annuel.
L'indice des loyers a pour sa part augmenté de 1,1% par rapport au trimestre précédent pour s'établir à 105,3 points (décembre 2020 = 100). Il a augmenté de 2,2% par rapport au même trimestre de l'année précédente.
"La hausse des loyers en novembre était la principale contributrice à l'inflation", fait remarquer Arthur Jurus, le directeur des investissements auprès de la banque privée Oddo BHF Suisse.
Malgré la décélération de l'inflation en novembre, nombre de produits ont enregistré des hausses plus importantes que la moyenne.
Les produits alimentaires et les boissons non alcoolisées se sont enrobés de 3,2% sur un an, tout comme la catégorie logement et énergie.
Les habits et les chaussures ont pris 1,7%. Même si les restaurants et hôtels ont vu leurs prix diminuer par rapport à octobre, il faut payer davantage (+2,7%) qu'en novembre 2022.
A 1,4% en novembre, l'inflation se situe dans l'objectif défini par la Banque nationale suisse, soit entre 0% et 2%, et qu'elle assimile à la stabilité des prix. Mais les coûts pourraient encore remonter, notamment en raison des loyers qui ont commencé à augmenter.
Selon Oddo BHF, la progression des loyers devrait s'accélérer en décembre, suite à la hausse du taux de référence d'intérêt hypothécaire de juin, et se prolonger au 1er trimestre 2024, après le nouveau relèvement de ce taux vendredi dernier.
"Malgré la tendance désinflationniste en cours, l'inflation suisse pourrait donc rapidement reconverger vers les 2%", avertit M. Jurus.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Turquie: l'inflation atteint près de 62% sur un an en novembre
L'inflation a atteint près de 62% sur un an en novembre en Turquie, selon les données officielles publiées lundi.
La hausse des prix à la consommation, alimentée notamment par la dépréciation de la livre turque, a grimpé en novembre à 61,98% sur un an, alors qu'elle avait atteint 61,36% en octobre.
Elle a cependant légèrement baissé de 3,43% à 3,28% sur un mois en novembre.
Quoique élevés, les chiffres officiels sont contestés par les économistes indépendants du Groupe de recherche sur l'inflation (Enag), qui calculent la hausse des prix à la consommation à 129,27% en glissement annuel en novembre.
Depuis les élections de mai et la reconduction au pouvoir du président Erdogan, la nouvelle équipe à la tête de la Banque centrale et du ministère de l'Economie a fait remonter le taux directeur de 8,5 à 40% afin de tenter de réduire l'inflation.
M. Erdogan a été réélu en mai dernier en s'engageant durant sa campagne à ne jamais autoriser la banque centrale à relever son taux directeur tant qu'il serait président.
Il a cependant changé de cap, en nommant une nouvelle équipe d'économistes respectés, formés à Wall Street et dans le privé, chargés de sortir la Turquie de la crise.
Selon des analystes, une hausse finale du taux directeur de 2,5% pourrait avoir lieu lors de la prochaine réunion de la banque centrale le 21 décembre.
Le taux directeur pourrait ensuite resté stable au cours de 2024.
La réinitialisation prendra du temps
Selon les données officielles, la hausse des coûts d'emprunt a commencé à ralentir la consommation - un objectif clé de la banque centrale.
Le PIB de la Turquie n'a augmenté que de 0,3% entre juillet et septembre. Il avait augmenté de 3,3% entre avril et juin.
"La banque centrale accueillera ces chiffres comme une preuve que la demande se refroidit et que les pressions inflationnistes continuent de s'atténuer", a estimé Liam Peach de Capital Economics.
"Cependant, pour ramener l'inflation à des niveaux beaucoup plus bas, il faudra que la politique monétaire reste restrictive pendant une période prolongée et nous nous attendons à ce que la banque centrale laisse les taux d'intérêt inchangés tout au long de 2024", a-t-il ajouté.
L'agence de notation Standard & Poor a révisé la note de la Turquie de stable à positive à long terme en novembre.
"L'inflation semble avoir atteint un pic", a estimé l'agence de notation.
Mais elle a également averti que "la réinitialisation de la politique prendra au moins deux ans pour maîtriser l'inflation".
Des analystes reprochent au président Erdogan d'avoir déclenché la spirale inflationniste en forçant la banque centrale théoriquement indépendante à réduire le taux directeur bien en dessous de la hausse des prix.
Le taux d'inflation annuel officiel avait culminé à 85,51 % en octobre 2022.
Prise dans une spirale de dévaluation et d'inflation, la Turquie connaît une inflation à deux chiffres sans discontinuer depuis fin 2019, rendant le coût de la vie difficilement supportable pour de nombreuses familles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Allemagne: les exportations vers l'UE en souffrance
Les exportations allemandes ont baissé de 0,2% en octobre sur un mois, tirées vers le bas par une faible demande en provenance de l'Union Européenne, selon des chiffres officiels publiés lundi.
Au total, l'Allemagne a exporté en septembre pour 126,4 milliards d'euros en données corrigées des variations saisonnières (CVS), a annoncé l'Office des statistiques Destatis.
C'est moins bien qu'attendu par un panel d'analystes sondé par Factset, qui prévoyait un rebond de 1% des exportations sur un mois.
Comme les importations ont de leur côté baissé plus sensiblement, de 1,2% par rapport à septembre, il ressort une balance commerciale en amélioration sur un mois, à 17,8 milliards d'euros.
Le recul mensuel des exportations s'explique par un net tassement des flux vers les pays de l'UE, de 2,7%, signe d'une faiblesse générale de l'économie sur le Vieux-Continent.
Le recul est de 1,9% avec la zone euro, tant côté exportations qu'importations.
Le reste du monde a en revanche absorbé davantage (+2,9%) de produits "made in Germany" sur un mois, avec notamment un bond de 5,7% en direction des Etats-Unis, confortant leur place de premier client de l'Allemagne.
La Chine demeure de son côté le premier fournisseur de l'industrie allemande, malgré un recul de 2,7% des marchandises importées sur un mois.
L'industrie allemande ne sort pas de son creux, pâtissant des hausses des prix de l'énergie et des taux d'intérêt de la Banque centrale européenne, et de l'affaiblissement des flux vers des grands partenaires économiques mondiaux, comme la Chine.
La Banque fédérale allemande prévoit au mieux une stagnation de l'économie allemande au dernier trimestre de 2023, a-t-elle indiqué dans son dernier bulletin mensuel.
L'année 2023 devrait finir sur une baisse de 0,4% PIB, selon les prévisions d'automne du gouvernement qui augurent d'une nouvelle sous-performance de l'Allemagne au sein des économies de la zone euro.
2024 s'annonce guère meilleure, avec une croissance économique allemande attendue de 0,6%, en raison de la faiblesse des exportations, contre 0,9% pour la zone euro, selon les prévisions économiques publiées fin novembre par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Matthias Aellig succédera à Patrick Frost à la tête de Swiss Life
Swiss Life va procéder à un changement au plus haut échelon de sa hiérarchie. Le directeur général Patrick Frost va quitter ses fonctions à l'occasion de la prochaine assemblée générale, mi-mai 2024, et sera remplacé par l'actuel directeur financier Matthias Aellig.
Aux commandes du numéro un de l'assurance-vie helvétique depuis juillet 2014, le patron sortant a l'intention d'intégrer son conseil d'administration en 2026.
Son successeur, qui chapeaute les finances du premier propriétaire immobilier du pays depuis mars 2019, après avoir été son directeur du risque pendant neuf ans, sera quant à lui remplacé par Marco Gerussi, actuellement en charge de la transformation financière et de l'informatique, qui rejoindra à ce titre la direction générale du groupe.
"Matthias Aellig fait partie des personnalités de notre entreprise qui, ces dernières années, ont largement contribué à définir la stratégie de l'ensemble du groupe aux côtés de Patrick Frost", a déclaré le président du conseil d'administration Rolf Dörig, cité lundi dans un communiqué. Et de saluer la contribution décisive du sortant au "succès durable de l'entreprise", y compris par gros temps.
Dans la foulée, l'assureur-vie a annoncé le départ à fin juin 2024 du CEO de sa filiale allemande, Jörg Arnold, qui après sept ans en poste a décidé de se retirer, et devrait siéger conseil d'administration de Swiss Life Deutschland Holding en tant que membre non exécutif. Pour lui succéder, le groupe a désigné Dirk von der Crone, qui dans ses nouvelles fonctions intégrera également la direction générale du groupe au 1er juillet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
-
FootballIl y a 3 jours
Sion - Stade Nyonnais renvoyé
-
CultureIl y a 2 jours
Saint Nicolas attire plus de 30'000 personnes à Fribourg
-
InternationalIl y a 2 jours
Troisième succès de la saison pour Mathilde Gremaud
-
InternationalIl y a 3 jours
Détenu inculpé pour avoir poignardé 22 fois le meurtrier de Floyd
-
FootballIl y a 2 jours
Un court déplacement pour le leader
-
SuisseIl y a 2 jours
Conditions hivernales et perturbations en Suisse alémanique
-
InternationalIl y a 2 jours
Dressel s'impose sur 100 m papillon
-
InternationalIl y a 2 jours
Des manchots font plus de 10'000 siestes par jour