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International

Appels à des réformes à Lugano face à un Zelensky offensif

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Le président de la Confédération Ignazio Cassis attend des réformes de l'Ukraine en échange du soutien de la communauté internationale pour la reconstruction de ce pays. (© KEYSTONE/FDFA/MICHAEL BUHOLZER)

La conférence de Lugano s'est ouverte sur des appels, de la Suisse à l'UE, à une reconstruction de l'Ukraine accompagnée de réformes. Le président Volodymyr Zelensky a vu une "énorme étape vers la victoire". Son premier ministre a présenté un plan en trois étapes.

Devant les représentants de près de 40 Etats et une quinzaine d'organisations internationales au premier des deux jours de la rencontre lundi, le président de la Confédération Ignazio Cassis a donné le ton de la communauté internationale. Reconstruction et réformes sont "inséparables" et "ne sont pas en concurrence", a-t-il dit, appelant à des efforts supplémentaires contre la corruption et pour le fonctionnement de la justice.

Une approche également partagée par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Mais elle a salué déjà les avancées des dernières années face aux oligarques et sur l'économie numérique.

La Déclaration de Lugano, qui sera approuvée mardi, doit aboutir à "un processus politique efficace", a ajouté M. Cassis. Ce dispositif doit passer par des principes de gouvernance et des critères pour garantir l'assistance à l'Ukraine et la répartition des rôles entre ce pays, les autres Etats, les institutions internationales, le secteur privé et la société civile.

Dans les discours, les appels à s'unir pour l'Ukraine ont été vibrants. Un "devoir moral" pour "gagner la paix" quand elle arrivera, a insisté Mme von der Leyen qui a vu dans cette réunion une "ligne directrice" pour l'avenir de l'Ukraine.

Environnement, santé ou sécurité

"La conférence de Lugano "peut devenir le premier énorme pas vers la victoire historique contre la Russie", a insisté de son côté M. Zelensky. Il a reconnu que son pays devrait "renforcer ses institutions".

Devant les participants, le premier ministre Denys Chmygal a présenté le premier projet de reconstruction du pays. Des milliers d'experts, de parlementaires ou d'acteurs économiques y ont contribué.

Trois étapes sont attendues. A court terme, il faut aider la population qui est affectée par la guerre. Il faudra ensuite financer des milliers de projets de reconstruction de centres de santé et d'autres bâtiments importants pour la société. A long terme, il faut préparer une Ukraine européenne, plus verte et plus numérique, de même que des infrastructures de santé et militaires. Plus de 250'000 composantes détruites se trouvent déjà dans une base de données.

Plusieurs Etats vont financer une région entière, comme l'Ukraine le souhaite. Le siège de la reconstruction sera établi à Kiev. Des antennes seront lancées à Washington, Bruxelles, Londres, qui va organiser la seconde conférence de la reconstruction de l'Ukraine en 2023, et d'autres villes. Mais a priori pas en Suisse, a dit à la presse M. Cassis qui affirme qu'il se rendra à Kiev "dès qu'il le sera nécessaire" et pas "pour être vu".

Rencontres récemment

Face aux doutes d'experts, M. Chmygal a lui promis un mécanisme qui permettra "la plus grande responsabilisation" sur les dépenses. Selon lui, les fonds gelés d'oligarques et du gouvernement russes doivent surtout alimenter un financement, aux côtés des donateurs et de l'argent public ukrainien.

Dans une Lugano sous haute sécurité, M. Chmygal dirige une délégation officielle de plus de 60 personnes, parmi lesquelles plusieurs ministres. La reconstruction sera "complexe", dit M. Cassis. Selon les autorités ukrainiennes, elle coûtera au moins plus de 750 milliards de dollars. D'autres acteurs n'ont pas les même chiffres.

La conférence de Lugano fait suite aux habituelles réunions sur les réformes de l'Ukraine et a pris une importance plus large en raison du conflit. Ce qui laissait penser à une participation de très haut niveau au Tessin.

Après une semaine où se sont succédé les sommets de l'UE, du G7 et de l'OTAN, les principaux dirigeants ne délèguent que des vice-ministres des Affaires étrangères. Seuls quelques chefs de gouvernement ont fait le déplacement, dont celui de la République tchèque, qui préside l'UE, de la Lituanie ou encore de la Pologne.

Société civile et parlementaires réunis

De son côté, Greenpeace a fait entendre les revendications de 45 ONG ukrainiennes pour une reconstruction plus verte en Ukraine, au travers d'une action menée à un kilomètre environ du site de conférence. Une approche entendue par Kiev et Berne. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga et son homologue de l'écologie Ruslan Srilets ont signé un accord de collaboration face au réchauffement climatique.

Autre format, une délégation d'une quinzaine d'élus ukrainiens a également rencontré un nombre similaire de parlementaires suisses. La présidente du Conseil national Irène Kälin (Verts/AG) a estimé qu'une Europe pacifiée a besoin de "parlements forts" à tous les niveaux d'un Etat. En marge des discussions officielles, la société civile s'est également réunie à Lugano, approuvant un appel.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Culture

Eurovision: tensions entre police et manifestants propalestiniens

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Plus d'une centaine de manifestants propalestiniens ont protesté samedi autour de la Malmö Arena, en Suède, contre la participation d'Israël à la finale de l'Eurovision. Les policiers ont utilisé des gaz lacrymogènes et emmené certains activistes dans des camions de police. (© KEYSTONE/EPA/Johan Nilsson/TT)

La police dispersait samedi des manifestants propalestiniens autour de la Malmö Arena, dans le sud de la Suède, où se déroulait la finale de l'Eurovision, a constaté l'AFP.

Autour de la salle de spectacle, des policiers embarquaient des manifestants vers les nombreux camions présents, une scène relativement inhabituelle dans le pays scandinave.

Plus d'une centaine de manifestants ont brandi des drapeaux au rythme des slogans "Libérez la Palestine". Certains portaient un keffieh, parfois enroulé autour du visage.

Les policiers, qui ont confirmé avoir utilisé du gaz lacrymogène, cherchaient à repousser les manifestants vers une place où un rassemblement propalestinien a été autorisé, sans que personne n'y assiste.

"Ils m'ont aspergé de gaz lacrymogène au visage, m'ont poussée", a dit à l'AFP Sara Bo, 26 ans, montrant ses yeux rougis. La militante pour le climat, Greta Thunberg, était parmi les manifestants maismais s'est tenue à l'écart . Avec des membres de son groupe, elle s'est assise en cercle, entourée de policiers.

Dans l'après-midi, quelque 5000 personnes ont défilé paisiblement à travers la ville, où vit la majorité de la population suédoise d'origine palestinienne, pour protester contre la participation israélienne au concours de musique, rendez-vous annuel de la pop européenne qui se veut apolitique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Dan Ndoye marque son premier but en Serie A

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Dan Ndoye a marqué son deuxième but avec Bologne, le premier en championnat. (© KEYSTONE/AP LaPresse/MASSIMO PAOLONE)

Dan Ndoye a marqué samedi son premier en Serie A lors de la victoire 2-0 de Bologne à Naples. Un succès qui rapproche un peu l'équipe la plus suisse d'Italie de la Ligue des champions.

Avec Remo Freuler et Michel Aebischer titulaires dans l'entrejeu, ce sont en effet trois joueurs de la Nati qui figuraient dans le onze de départ de Bologne. Ndoye, qui fêtait sa 19e titularisation de la saison en championnat, a ouvert le score à la 9e minute en reprenant victorieusement de la tête un centre de Jens Odgaard.

Cette réussite est la deuxième du Vaudois sous les couleurs du club d'Emilie-Romagne. Il avait offert la victoire aux siens lors du 8e de finale de la Coupe d'Italie contre l'Inter Milan en prolongations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Géorgie: manifestations contre une loi controversée

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Des démonstrations ont lieu en Géorgie contre le projet de loi sur "l'"influence étrangère" depuis qu'il a été voté en deuxième lecture par le Parlement début mai. (Archives) (© KEYSTONE/AP/Zurab Tsertsvadze)

Plusieurs milliers de manifestants sont descendus dans la rue samedi soir à Tbilissi pour protester une nouvelle fois contre le projet de loi controversé sur l'"influence étrangère". Voulu par le gouvernement géorgien, le texte est critiqué par les États-Unis et l'UE.

Dans la foule, qui convergeait vers la place de l'Europe, des manifestants arboraient les drapeaux de la Géorgie et de l'Union européenne, que Tbilissi dit vouloir rejoindre, malgré ce texte que ses détracteurs jugent similaire à une législation russe utilisée contre l'opposition.

"Géorgie! Géorgie!", ont scandé les nombreux manifestants qui marchaient le long du fleuve Koura, malgré une forte averse, a constaté une journaliste de l'AFP. Parmi les personnes présentes, Mariam Meunargia dit être venue pour montrer que son pays veut "simplement faire partie de la société européenne". "Nous protégeons notre avenir européen", veut-elle croire.

"Tout va empirer"

La Géorgie, petit pays du Caucase, est en proie à des manifestations antigouvernementales depuis début avril après que le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, a réintroduit un projet de loi perçu comme une entrave aux aspirations de Tbilissi à rejoindre l'UE. Car ce texte s'inspire d'une législation russe utilisée depuis plusieurs années par le Kremlin pour réprimer les voix dissidentes.

Le projet de loi doit encore passer très prochainement en troisième lecture au Parlement et la présidente Salomé Zourabichvili, en conflit avec le parti au pouvoir, devrait y opposer son veto. Le Rêve géorgien dispose cependant d'assez de voix pour pouvoir passer outre.

Dans le centre-ville de Tbilissi, une impressionnante foule s'est rassemblée la nuit tombée pour afficher son opposition, un important dispositif policier ayant été installé plus tôt dans la journée. "Non à la loi russe!", "Non à la dictature russe!", criaient les manifestants.

"Nous n'avons pas besoin de retourner dans l'Union soviétique", a dénoncé Lela Tsiklauri, une professeure de géorgien de 38 ans venue manifester, en avertissant que "tout va empirer dans notre pays si cette loi est adoptée".

Menaces

Ces derniers jours, de nombreux militants travaillant pour des ONG et autres groupes de défense des droits ont dit avoir reçu des menaces au téléphone.

Plus tôt samedi, la militante féministe Baia Pataraia avait ainsi montré à l'AFP des graffitis orange sur la porte de sa maison et à l'intérieur de son immeuble, où l'on pouvait lire "lesbienne mangeuse de subventions". "C'est pour nous terroriser", fustigeait-elle à l'intérieur de son appartement, se disant pas surprise de telles provocations mais tout de même déterminée à participer au grand rassemblement dans la soirée.

Si la loi controversée est adoptée, elle exigera que toute ONG ou organisation médiatique recevant plus de 20% de son financement de l'étranger s'enregistre en tant qu'"organisation poursuivant les intérêts d'une puissance étrangère". Le gouvernement assure pour sa part que cette mesure est destinée à obliger les organisations à faire preuve de davantage de "transparence" sur leurs financements.

Projet ressorti du placard

La loi sur "l'influence étrangère" avait d'abord été présentée par le Rêve géorgien en 2023. Mais des manifestations massives avaient déjà forcé le gouvernement à la mettre au placard. Son retour, début avril, a ainsi créé la surprise et la colère de nombreux Géorgiens.

Ces troubles surviennent à quelques mois d'élections législatives, en octobre, considérées comme un test important pour la démocratie dans cette ex-république soviétique habituée aux crises politiques.

En décembre 2023, l'UE a accordé à la Géorgie le statut de candidat officiel, mais a déclaré que Tbilissi devrait mener des réformes de ses systèmes judiciaire et électoral, accroître la liberté de la presse et limiter le pouvoir des oligarques avant que les négociations d'adhésion ne soient officiellement lancées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Des écologistes manifestent contre l'usine Tesla près de Berlin

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Les manifestants écologistes qui ont défilé samedi devant l'usine Tesla à Grünheide, au sud-est de Berlin, s'opposent au projet d'agrandissement. Ils sont notamment inquiets des effets sur la forêt environnante et la nappe phréatique. (© KEYSTONE/EPA/FILIP SINGER)

Plus d'un millier de manifestants écologistes ont de nouveau manifesté samedi contre le projet de Tesla d'agrandir son usine de voitures électriques implantée depuis 2022 à Grünheide, à une trentaine de kilomètres au sud-est de Berlin, selon la police.

Accompagné d'un important dispositif policier, les manifestants - 2000 selon les organisateurs - ont brandi des banderoles. On pouvait par exemple y lire "Grünheide dit non merci Tesla" ou l'inscription "pour une meilleure vie au delà du capitalisme", munie d'un dessin d'une Tesla en train de brûler.

Week-end d'action

Selon un vidéaste de l'AFP sur place, de petites bagarres entre quelques militants et des policiers ont eu lieu au tout début de la manifestation mais la situation s'est calmée après quelques minutes.

Issus d'un collectif d'associations de protection de l'environnement, parmi lesquelles Extinction Rebellion, Nabu et Robin des Bois, les manifestants ont entamé depuis mercredi un week-end prolongé d'actions en établissant notamment un camp non loin de l'usine.

Vendredi, plusieurs d'entre eux avaient tenté de s'introduire sur le site de Tesla mais la police les avait repoussés. Un porte-parole des forces de l'ordre avait fait état de blessés des deux côtés.

Protéger la forêt et la nappe phréatique

Depuis février des militants écologistes s'insurgent régulièrement contre le projet d'agrandissement de l'usine Tesla. Ils appellent à la sécurité de "l'approvisionnement en eau" et à "une réelle protection du climat", en protestant contre les "solutions capitalistes bidon" d'Elon Musk.

Le milliardaire américain souhaite agrandir de 170 hectares l'usine de Grünheide afin d'y doubler la production, pour atteindre un million de véhicules électriques par an.

Cette "Gigafactory", la seule de Tesla en Europe, occupe déjà environ 300 hectares, sur lesquels travaillent environ 12'000 personnes. C'est d'elle que sort le "Model Y", SUV phare de Tesla pour le marché européen.

Le projet a hérissé les écologistes et les habitants, qui s'inquiètent pour la forêt environnante et la nappe phréatique, ou encore d'une augmentation du trafic routier dans la région. Un référendum local, à valeur uniquement consultative, s'y est opposé avec 60% d'avis négatifs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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