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Zelensky appelle l'ONU à agir face aux "crimes de guerre russes"

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Volodymyr Zelensky a prononcé un discours en vidéo devant le Conseil de sécurité de l'ONU. (© KEYSTONE/EPA/PETER FOLEY)

Volodymyr Zelensky a exhorté mardi l'ONU à agir "immédiatement" contre la Russie au regard de ses "crimes de guerre" commis selon lui en Ukraine. Il a réclamé notamment son exclusion du Conseil de sécurité, alors que Moscou nie toute accusation d'exactions.

"Maintenant, nous avons besoin de décisions du Conseil de sécurité pour la paix en Ukraine", a déclaré le président ukrainien dans un discours retransmis par vidéo. Il a demandé à l'ONU que la Russie soit "tenue responsable" pour ses "crimes de guerre" perpétrés selon lui en Ukraine depuis son invasion le 24 février.

Il a aussi exigé que la Russie soit exclue du Conseil de sécurité, dont elle est un des cinq membres permanents avec droit de veto, ou que le système onusien soit réformé, afin que "le droit de veto ne signifie pas le droit de tuer".

"Images épouvantables"

Le président ukrainien a ensuite fait diffuser devant le Conseil de sécurité une vidéo présentant des images très crues de personnes tuées en Ukraine. Ce sont des "images épouvantables", a déclaré l'ambassadrice britannique Barbara Woodward, en se disant "scandalisée". Plusieurs corps ou parties de corps figuraient sur ces images, sur un fond sonore accentuant la dramatisation.

Plus tard, devant le parlement espagnol, M. Zelensky a comparé la guerre en Ukraine au massacre de Guernica, petite ville du Pays basque espagnol bombardée en 1937 par l'aviation nazie en soutien des troupes franquistes durant la Guerre civile espagnole.

L'ambassadeur russe auprès de l'ONU, Vassily Nebenzia, a à nouveau contesté les accusations d'atrocités visant l'armée russe. "Nous ne sommes pas venus en Ukraine conquérir des territoires", a-t-il affirmé. Moscou accuse les autorités ukrainiennes de préparer des "mises en scène" de civils tués dans plusieurs villes pour faire condamner le Kremlin.

Nouvelles sanctions

Après la France et l'Allemagne lundi, l'Italie, l'Espagne et la Slovénie ont à leur tour expulsé mardi en masse des diplomates russes, marquant une nouvelle dégradation des relations avec Moscou après la découverte des dizaines de cadavres près de Kiev. Au total, près de 200 diplomates russes ont été expulsés d'Europe en 48 heures.

Après l'onde de choc provoquée par la découverte ce week-end de nombreux cadavres à Boutcha, près de Kiev, où l'Ukraine accuse les Russes de massacre, Européens et Américains ont par ailleurs intensifié leur pression économique et diplomatique contre la Russie.

Le Trésor américain a annoncé mardi qu'il n'autorisait plus la Russie à rembourser sa dette avec des dollars détenus dans des banques américaines. La Grande-Bretagne a elle gelé 350 milliards de dollars du "trésor de guerre" du président russe Vladimir Poutine, a déclaré mardi la cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss.

L'Union européenne a de son côté promis de nouvelles sanctions "cette semaine" contre la Russie. La Commission européenne a proposé que les Vingt-Sept cessent leurs achats de charbon russe, qui représentent 45% des importations de l'UE, et qu'ils ferment leurs ports aux bateaux opérés par des Russes.

Besoin d'armes

Sur Twitter, le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a appelé l'UE à imposer à Moscou "la mère de toutes les sanctions" afin d'"empêcher de 'nouveaux Boutchas'". "Cessez d'acheter du pétrole, du gaz et du charbon à la Russie. Cessez de financer la machine de guerre" de Vladimir Poutine, a-t-il ajouté. Un conseiller de M. Zelensky, Mykhaylo Podoliak, a quant à lui appelé l'Europe à donner "des armes lourdes aujourd'hui" à l'Ukraine.

Dans ce contexte, le président russe Vladimir Poutine a proposé de "surveiller" les livraisons alimentaires vers les pays "hostiles" au Kremlin, "sur fond de pénurie alimentaire mondiale".

"Phase cruciale"

Sur le théâtre militaire, plusieurs bombardements ont touché dans la nuit de lundi à mardi Kramatorsk, grande ville contrôlée par Kiev dans l'est de l'Ukraine. Dans cette région, le ministère ukrainien de la Défense dit s'attendre à une "offensive" de "l'ennemi" en vue de prendre "le contrôle de l'ensemble des régions de Lougansk et de Donetsk".

Après le récent retrait des troupes russes qui assiégeaient Kiev et sa région, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a estimé que la Russie se renforçait pour "prendre le contrôle de l'ensemble du Donbass", dans l'est de l'Ukraine, et réaliser "un pont terrestre avec la Crimée", annexée par Moscou en 2014.

"Nous sommes dans une phase cruciale de la guerre", a-t-il averti, disant redouter la découverte "d'autres atrocités" commises par les forces Russes en Ukraine.

Depuis lundi la Russie a nié toute responsabilité dans le "massacre" dont l'accuse Kiev à Boutcha. Mais pour le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme, "tous les signes pointent vers le fait que les victimes [de Boutcha] ont été ciblées délibérément et tuées directement. Et ces preuves sont très inquiétantes".

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a pour sa part dénoncé une "campagne délibérée pour tuer, torturer, violer, commettre des atrocités". "Ce que nous avons vu à Boutcha n'est pas l'acte isolé d'une unité dévoyée. C'est une campagne délibérée pour tuer, torturer, violer, commettre des atrocités", a-t-il déclaré.

Images satellites

Des images satellite publiées lundi par la société américaine Maxar Technologies semblent aussi réfuter les affirmations russes selon lesquelles les cadavres de personnes en vêtements civils trouvés à Boutcha y ont été placés après que les troupes russes avaient évacué les lieux.

Dans le sud-est, Marioupol a "dépassé le stade de la catastrophe humanitaire", a affirmé Vadim Boïtchenko, le maire de ce grand port assiégé par l'armée russe. Il a qualifié d'"invivable" la situation des quelque 120'000 habitants toujours sur place.

La ville, qui comptait près d'un demi-million d'habitants avant la guerre, est détruite "à 90%", avait annoncé lundi M. Boïtchenko. Sept couloirs humanitaires sont prévus mardi pour continuer d'évacuer tant bien que mal les civils encore bloqués dans la ville, a indiqué Iryna Verechtchouk, vice Premier ministre d'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Le travail forcé rapporte 236 milliards de dollars par an

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Le directeur général de l'Organisation internationale du travail (OIT) Gilbert Houngbo appelle la communauté internationale à s'unir face au travail forcé dans les différents pays (archives). (© KEYSTONE/PIERRE ALBOUY)

Les revenus illégaux liés au travail forcé dans le monde atteignent 236 milliards de dollars par an. En une dizaine d'années, ils ont augmenté de 64 milliards, soit plus d'un tiers, déplore l'Organisation internationale du travail (OIT) dans un rapport mardi à Genève.

Davantage de personnes sont victimes de ce problème et les gains de cette exploitation sont eux-mêmes plus importants. Il y a une dizaine d'années, le trafic rapportait aux criminels plus de 8200 dollars par victime. Désormais, ce chiffre se rapproche des 10'000 dollars.

Par région, l'Europe et l'Asie centrale arrivent devant. Elles rassemblement près de 85 milliards de revenus illégaux, devant l'Asie/Pacifique à 62 milliards, le continent américain à plus de 50 milliards, l'Afrique à 20 milliards et les Etats arabes à 18 milliards. Elles sont également premières sur le rapport des profits par victime, devant les Etats arabes.

L'exploitation sexuelle forcée constitue deux tiers du total des revenus illégaux, alors même qu'elle ne rassemble qu'un peu plus d'un tiers des victimes de travail forcé. Cette différence s'explique par la valeur du trafic sexuel pour les criminels. Chaque personne rapporte plus de 27'000 dollars, contre plus de 3500 seulement pour d'autres travailleurs forcés.

En 2021, 27,6 millions de personnes ont été victimes de ce problème à un jour donné. Elles "sont soumises à de multiples formes de coercition, la rétention délibérée et systématique des salaires étant l'une des plus courantes", affirme le directeur général de l'OIT Gilbert Houngbo.

"La communauté internationale doit s'unir d'urgence" face à cette situation, pour protéger les droits des travailleurs, ajoute-t-il. Et le rapport, qui porte sur le secteur privé, d'appeler à étendre le dispositif pour lutter contre le travail forcé et de poursuivre les responsables.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Blinken confirme l'engagement de Washington à défendre Manille

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"Ces voies navigables sont cruciales pour les Philippines, leur sécurité, leur économie, mais elles le sont aussi pour les intérêts de la région, des Etats-Unis et du monde, a déclaré Antony Blinken. (© KEYSTONE/AP/Eloisa Lopez)

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a confirmé mardi l'engagement "à toute épreuve" des Etats-unis pour défendre les Philippines en mer de Chine méridionale. Manille y fait face aux ambitions chinoises.

En conférence de presse à Manille avec son homologue philippin Enrique Manalo, le chef de la diplomatie américaine a rappelé le soutien américain à l'allié philippin contre toute attaque armée éventuelle en mer de Chine méridionale.

"Ces voies navigables sont cruciales pour les Philippines, leur sécurité, leur économie, mais elles le sont aussi pour les intérêts de la région, des Etats-Unis et du monde (...) C'est pour cela que nous sommes aux côtés des Philippines et que nous tiendrons nos engagements de défense qui sont à toute épreuve, dont le traité de défense mutuel", a-t-il déclaré.

Il s'agit de sa deuxième visite dans la capitale philippine depuis que le président Ferdinand Marcos, le fils et homonyme de l'ancien dictateur du pays, est arrivé au pouvoir en juin 2022.

Faire contrepoids à la Chine

M. Blinken effectue une brève tournée en Asie entamée dimanche en Corée du Sud, un autre allié-clé des Etats-Unis, alors que Washington redouble d'efforts pour affermir ses relations avec des pays asiatiques pour faire contrepoids à la Chine.

"Ce que nous voulons démontrer (...) c'est notre engagement envers la région Indo-Pacifique, malgré tout ce qui se passe par ailleurs dans le monde en ce moment", a confié un haut responsable du département d'Etat à des journalistes accompagnant M. Blinken.

Avant ses réunions officielles, M. Blinken a visité à Manille une chaîne de production de semi-conducteurs, ces puces électroniques essentielles à l'économie mondiale. Les Philippines sont "un partenaire de plus en plus important" pour garantir une chaîne d'approvisionnement "résiliente", a-t-il dit.

Après des années de retard, les Etats-Unis cherchent à consolider leur position en pointe dans l'industrie des puces, à la fois pour des raisons de sécurité nationale et pour faire face à la concurrence de la Chine.

Accusations mutuelles

Pour sa part, la Chine a récemment accusé les Etats-Unis d'utiliser les Philippines comme un "pion" en mer de Chine méridionale, après plusieurs incidents autour d'îlots que les deux pays asiatiques se disputent âprement.

Ces derniers mois, les tensions entre la Chine et les Philippines ont atteint des niveaux inégalés depuis plusieurs années. Les garde-côtes philippins accusent régulièrement leurs homologues chinois de provoquer des collisions.

Pékin revendique la souveraineté sur la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale. D'autres pays riverains comme le Vietnam, les Philippines, la Malaisie ou Brunei ont des prétentions concurrentes.

Dans ce contexte, les Philippines ont conclu des accords militaires avec les Etats-Unis et l'Australie. Les Américains y disposent d'un accès à neuf bases philippines.

"Faire progresser l'alliance"

La visite de M. Blinken vise à "faire progresser l'alliance", souligne Renato De Castro, professeur d'études internationales à l'université De La Salle de Manille. "Ils discuteront des actions chinoises plus vigoureuses et plus coercitives" dans la région, ajoute-t-il à l'AFP.

Pour Herman Kraft, professeur de sciences politiques à l'université des Philippines, le président Marcos devrait également aborder la question de savoir dans quelles conditions les Etats-Unis invoqueraient leur traité de défense mutuelle.

Sommet trilatéral en vue

Ces entretiens doivent aussi servir à affiner les préparatifs en vue d'un sommet trilatéral à Washington, annoncé mardi par la Maison Blanche pour le 11 avril, entre le président américain Joe Biden, son homologue philippin et le Premier ministre japonais Fumio Kishida.

Les relations entre Washington et Manille se sont nettement améliorées ces deux dernières années, contrastant avec la présidence de Rodrigo Duterte, le prédécesseur de M. Marcos.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Un dur retour sur terre pour Atlanta

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Une soirée bien difficile pour Clint Capela (à droite) face aux Lakers. (© KEYSTONE/AP/Damian Dovarganes)

Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas pour Clint Capela et Atlanta à Los Angeles. Au lendemain de leur superbe succès sur les Clippers, les Hawks ont été fessés par les Lakers.

Ils se sont inclinés 136-105 dans une rencontre très largement dominée par LeBron James (25 points/10 rebonds/7 assists) et ses coéquipiers. Ce succès des Lakers a été rendu encore plus beau avec le record de D’Angelo Russell. L’arrière a, en effet, égalé le record de la franchise pour les paniers à 3 points inscrits lors d’une saison. Il en a réussi 6 lundi soir pour égaler le total des 183 tirs primés de Nick van Exel lors de la saison 1994/1995.

Clint Capela, quant à lui, a raté pour un seul rebond un sixième double double de rang. Le Genevois a inscrit 10 points et a capté 9 rebonds pour un différentiel de -8. La seule bonne nouvelle pour les Hawks lors de cette soirée fut le retour au jeu d’Onyeka Okongwu. La doublure de Capela était sur le flanc depuis le 12 février en raison d’une blessure à un orteil.

Atlanta conclura jeudi à Phoenix son plus long "road trip" de la saison. Un "road trip" dont le bilan est pour l’instant d’une victoire contre trois défaites.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Mort "soudaine" du compagnon d'Aryna Sabalenka

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Kostantin Koltsov (à droite) au duel avec Félicien Du Bois lors du Championnat 2012 à Helsinki. (© KEYSTONE/EPA/MARKKU OJALA)

Compagnon de la no 2 mondiale Aryna Sabalenka, Konstantin Koltsov est décédé à l'âge de 42 ans. Sa mort fut "soudaine" rapporte la Fédération bélarusse de hockey sur glace.

"Nous sommes en deuil, a-t-elle écrit sur son site internet. La Fédération bélarusse de hockey exprime ses plus sincères condoléances à la famille, aux amis et à tous ceux qui ont connu et travaillé avec Konstantin". Au cours de sa carrière, Konstantin Koltsov avait joué à Pittsburgh en NHL.

Aryna Sabalenka doit, en principe, disputer cette semaine le WTA 1000 de Miami. La double championne d'Australie n'a pas fait de déclaration dans l'immédiat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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