International
Zelensky appelle l'ONU à agir face aux "crimes de guerre russes"
Volodymyr Zelensky a exhorté mardi l'ONU à agir "immédiatement" contre la Russie au regard de ses "crimes de guerre" commis selon lui en Ukraine. Il a réclamé notamment son exclusion du Conseil de sécurité, alors que Moscou nie toute accusation d'exactions.
"Maintenant, nous avons besoin de décisions du Conseil de sécurité pour la paix en Ukraine", a déclaré le président ukrainien dans un discours retransmis par vidéo. Il a demandé à l'ONU que la Russie soit "tenue responsable" pour ses "crimes de guerre" perpétrés selon lui en Ukraine depuis son invasion le 24 février.
Il a aussi exigé que la Russie soit exclue du Conseil de sécurité, dont elle est un des cinq membres permanents avec droit de veto, ou que le système onusien soit réformé, afin que "le droit de veto ne signifie pas le droit de tuer".
"Images épouvantables"
Le président ukrainien a ensuite fait diffuser devant le Conseil de sécurité une vidéo présentant des images très crues de personnes tuées en Ukraine. Ce sont des "images épouvantables", a déclaré l'ambassadrice britannique Barbara Woodward, en se disant "scandalisée". Plusieurs corps ou parties de corps figuraient sur ces images, sur un fond sonore accentuant la dramatisation.
Plus tard, devant le parlement espagnol, M. Zelensky a comparé la guerre en Ukraine au massacre de Guernica, petite ville du Pays basque espagnol bombardée en 1937 par l'aviation nazie en soutien des troupes franquistes durant la Guerre civile espagnole.
L'ambassadeur russe auprès de l'ONU, Vassily Nebenzia, a à nouveau contesté les accusations d'atrocités visant l'armée russe. "Nous ne sommes pas venus en Ukraine conquérir des territoires", a-t-il affirmé. Moscou accuse les autorités ukrainiennes de préparer des "mises en scène" de civils tués dans plusieurs villes pour faire condamner le Kremlin.
Nouvelles sanctions
Après la France et l'Allemagne lundi, l'Italie, l'Espagne et la Slovénie ont à leur tour expulsé mardi en masse des diplomates russes, marquant une nouvelle dégradation des relations avec Moscou après la découverte des dizaines de cadavres près de Kiev. Au total, près de 200 diplomates russes ont été expulsés d'Europe en 48 heures.
Après l'onde de choc provoquée par la découverte ce week-end de nombreux cadavres à Boutcha, près de Kiev, où l'Ukraine accuse les Russes de massacre, Européens et Américains ont par ailleurs intensifié leur pression économique et diplomatique contre la Russie.
Le Trésor américain a annoncé mardi qu'il n'autorisait plus la Russie à rembourser sa dette avec des dollars détenus dans des banques américaines. La Grande-Bretagne a elle gelé 350 milliards de dollars du "trésor de guerre" du président russe Vladimir Poutine, a déclaré mardi la cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss.
L'Union européenne a de son côté promis de nouvelles sanctions "cette semaine" contre la Russie. La Commission européenne a proposé que les Vingt-Sept cessent leurs achats de charbon russe, qui représentent 45% des importations de l'UE, et qu'ils ferment leurs ports aux bateaux opérés par des Russes.
Besoin d'armes
Sur Twitter, le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a appelé l'UE à imposer à Moscou "la mère de toutes les sanctions" afin d'"empêcher de 'nouveaux Boutchas'". "Cessez d'acheter du pétrole, du gaz et du charbon à la Russie. Cessez de financer la machine de guerre" de Vladimir Poutine, a-t-il ajouté. Un conseiller de M. Zelensky, Mykhaylo Podoliak, a quant à lui appelé l'Europe à donner "des armes lourdes aujourd'hui" à l'Ukraine.
Dans ce contexte, le président russe Vladimir Poutine a proposé de "surveiller" les livraisons alimentaires vers les pays "hostiles" au Kremlin, "sur fond de pénurie alimentaire mondiale".
"Phase cruciale"
Sur le théâtre militaire, plusieurs bombardements ont touché dans la nuit de lundi à mardi Kramatorsk, grande ville contrôlée par Kiev dans l'est de l'Ukraine. Dans cette région, le ministère ukrainien de la Défense dit s'attendre à une "offensive" de "l'ennemi" en vue de prendre "le contrôle de l'ensemble des régions de Lougansk et de Donetsk".
Après le récent retrait des troupes russes qui assiégeaient Kiev et sa région, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a estimé que la Russie se renforçait pour "prendre le contrôle de l'ensemble du Donbass", dans l'est de l'Ukraine, et réaliser "un pont terrestre avec la Crimée", annexée par Moscou en 2014.
"Nous sommes dans une phase cruciale de la guerre", a-t-il averti, disant redouter la découverte "d'autres atrocités" commises par les forces Russes en Ukraine.
Depuis lundi la Russie a nié toute responsabilité dans le "massacre" dont l'accuse Kiev à Boutcha. Mais pour le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme, "tous les signes pointent vers le fait que les victimes [de Boutcha] ont été ciblées délibérément et tuées directement. Et ces preuves sont très inquiétantes".
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a pour sa part dénoncé une "campagne délibérée pour tuer, torturer, violer, commettre des atrocités". "Ce que nous avons vu à Boutcha n'est pas l'acte isolé d'une unité dévoyée. C'est une campagne délibérée pour tuer, torturer, violer, commettre des atrocités", a-t-il déclaré.
Images satellites
Des images satellite publiées lundi par la société américaine Maxar Technologies semblent aussi réfuter les affirmations russes selon lesquelles les cadavres de personnes en vêtements civils trouvés à Boutcha y ont été placés après que les troupes russes avaient évacué les lieux.
Dans le sud-est, Marioupol a "dépassé le stade de la catastrophe humanitaire", a affirmé Vadim Boïtchenko, le maire de ce grand port assiégé par l'armée russe. Il a qualifié d'"invivable" la situation des quelque 120'000 habitants toujours sur place.
La ville, qui comptait près d'un demi-million d'habitants avant la guerre, est détruite "à 90%", avait annoncé lundi M. Boïtchenko. Sept couloirs humanitaires sont prévus mardi pour continuer d'évacuer tant bien que mal les civils encore bloqués dans la ville, a indiqué Iryna Verechtchouk, vice Premier ministre d'Ukraine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Bundesliga: Wolfsburg prête Zesiger à Augsburg
Cédric Zesiger (26 ans) jouera jusqu'au terme de la saison à Augsburg. Son club de Wolfsburg a en effet prêté le défenseur suisse dans la formation bavaroise, qui dispose d'une option d'acha
Zesiger avait quitté les Young Boys en été 2023 pour Wolfsburg, où il a fait 23 apparitions en Bundesliga la saison dernière. Mais il a perdu sa place de titulaire lors de l'exercice en cours après avoir débuté lors des cinq premières journées. Depuis, l'international suisse (4 sélections) n'est entré en jeu comme remplaçant qu'à deux reprises en novembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Les commerçants américains ont le vent en poupe, pas l'Europe
Bonnes perspectives pour les distributeurs américains, moins pour les européens: le contexte politique et économique pèse lourd sur l'activité du secteur de la distribution, dont la bonne santé dépend de l'envie des ménages à dépenser dans leurs rayons.
Pour son premier rassemblement de la fédération mondiale de la distribution, la déléguée générale de la fédération patronale des supermarchés (FCD) française Layla Rahhou a été surprise de la différence d'états d'esprit.
"Les Américains sont très optimistes, les Européens beaucoup moins", a-t-elle détaillé à l'AFP dimanche soir, en marge du salon du commerce National Retail Forum (NRF) qui se tient à New York.
Au-delà d'une dimension culturelle, il y a surtout des facteurs objectifs.
"Prudemment optimistes"
Aux Etats-Unis, "le contexte semble sain avec une réaccélération des dépenses de consommation au cours du second semestre 2024 et une très bonne configuration pour l'année à venir", a déclaré lundi lors d'un point-presse au salon NRF Sarah Wolfe, économiste pour la banque privée Morgan Stanley Wealth Management, évoquant des "perspectives prudemment optimistes".
C'est moins le cas en Europe, où le pessimisme ambiant est nourri par l'instabilité politique dans plusieurs pays.
La situation des supermarchés n'y est toutefois pas uniforme. "Une partie de l'Europe se reprend déjà très bien avec des ventes qui sont déjà reparties en croissance", aussi bien en chiffre d'affaires qu'en volumes vendus, explique l'analyste financier Clément Genelot, spécialiste du secteur pour la banque d'affaires européenne Bryan Garnier & Co.
C'est notamment le cas en Europe du sud et au Royaume-Uni où le grand leader Tesco (28,5% du marché dans le pays) vient d'annoncer des ventes de Noël record.
En revanche, deux pays se distinguent plutôt négativement: la Pologne où le leader Biedronka, propriété du portugais Jeronimo Martins, et le discounter allemand Lidl se livrent depuis presque un an à une "guerre des prix très dure", observe M. Genelot.
Et la France, où l'incertitude politique est immense. Va-t-il y avoir des hausses d'impôts? Certains médicaments vont-ils être moins remboursées, certaines aides sociales moins distribuées? En l'absence de budget pour 2025, les ménages vont, dans l'attente, avoir tendance à épargner plutôt qu'à dépenser.
Plusieurs acteurs du secteur ont déjà connu des déboires en France ces derniers mois. Déroute de Casino, étranglé par sa dette et qui a dû vendre la quasi-totalité de ses magasins grands formats à ses concurrents. Plans sociaux chez Casino encore, Auchan et dans une moindre mesure Carrefour.
Walmart fait des jaloux
Et procédures judiciaires contre ce dernier émanant de la CFDT, qui lui reproche de céder la gestion de nombreux magasins à des tiers franchisés ou locataires-gérants, faisant perdre acquis sociaux et salaire à un nombre toujours plus important de collaborateurs, plus de 27.000 depuis 2017 selon elle.
Certains acteurs s'en sortent toutefois bien, à commencer par le leader E.Leclerc, avec près du quart du marché.
Mais les performances boursières du leader mondial Walmart sont jalousées par l'ensemble des distributeurs.
Le mastodonte américain, roi de la "big box" - gigantesque magasin où tout s'achète, de la nourriture aux vêtements en passant par les télévisions -, a relevé ses objectifs financiers pour l'exercice décalé 2025 mi-novembre, comme lors des deux trimestres précédents.
"Ça fait dix ans que tout le monde dans le secteur a les yeux rivés sur Amazon, aujourd'hui tout le monde a les yeux rivés sur Walmart", commente le PDG de VusionGroup Thierry Gadou, spécialiste français de l'étiquette électronique et important prestataire de l'américain.
Un des facteurs de succès à ses yeux: la capacité de Walmart à faire de ses magasins des entrepôts de livraison de ventes en ligne. Aux Etats-Unis, les ventes e-commerce du distributeur ont bondi de 22%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Le nombre de déplacés en Haïti dépasse désormais 1 million
Plus d'un million de personnes sont désormais déplacées en Haïti, trois fois plus en un an, selon l'ONU. Plus de la moitié sont des enfants, a précisé mardi l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) à Genève.
Le chiffre total est passé de 315'000 à près d'1,05 million, en raison de l'insécurité liée aux gangs. "Il est vraiment troublant", affirme à la presse un porte-parole de l'agence onusienne.
Dans la capitale Port-au-Prince, le nombre de déplacés a augmenté de près de 88% en un an, celui des camps passant de 73 à 108. Mais la situation se détériore également dans les autres régions. La plupart des habitants se réfugient dans des communautés d'accueil.
Jamais autant de personnes n'avaient dû fuir leur habitation en raison de violences, selon l'OIM. L'accès à la santé et à la nourriture devient de plus en plus "limité", a dit le porte-parole.
"Haïti a besoin d'une assistance humanitaire durable maintenant pour sauver et protéger" la population, affirme de son côté la directrice générale de l'OIM Amy Pope. L'organisation dénonce aussi les expulsions d'Haïtiens depuis d'autres pays malgré cette insécurité, 200'000 l'année dernière.
Elle a distribué en 2024 au total plus de 18 millions de lites d'eau potable dans le pays. Ou encore du matériel auprès de la population. Plus de 5600 personnes ont été tuées l'année dernière en Haïti, selon l'ONU.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Soudan: plus de 120 morts dans des bombardements à Khartoum
Plus de 120 civils ont été tués lundi dans des bombardements à Omdurman, ville adjacente de la capitale Khartoum, a indiqué mardi un réseau soudanais de secouristes volontaires, sans préciser qui étaient les auteurs.
L'attaque contre la zone de Dar al-Salam, dans l'ouest d'Omdurman, qui fait partie du Grand Khartoum, "a causé la mort de 120 civils, selon un bilan initial", a déclaré la cellule de réponse d'urgence d'Ombada, qui fait partie d'un réseau de volontaires à travers le pays coordonnant l'aide de première ligne.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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