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International

L'Ukraine revendique de nouvelles petites avancées

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Les attaques de drones se sont multipliées ces derniers temps en Russie (archives). (© KEYSTONE/EPA/IGOR TKACHENKO)

L'armée ukrainienne a annoncé la libération du village de Robotyne, après des semaines de bataille sur le front sud. Ses partisans espèrent que cette prise puisse donner une impulsion à la difficile contre-offensive ukrainienne.

Cette zone du front est l'axe d'attaque en direction des villes de Tokmak puis Melitopol, afin de tenter de rompre l'unité des territoires occupés par la Russie dans le sud et l'est du pays avec la Crimée, annexée en 2014.

La Russie a elle poursuivi ses bombardements à travers le pays, tuant au moins trois personnes dans un village du centre, dans la région de Poltava.

Lente avancée

Depuis le lancement de leur contre-offensive en juin, les forces ukrainiennes n'avancent que lentement, car elles sont confrontées à des lignes de défenses fortifiées extrêmement denses. La Russie, Vladimir Poutine en tête, affirme infliger des pertes considérables à son ennemi, assurant que la contre-offensive est un échec.

A Kiev, on souligne que l'assaut relève d'une stratégie de longue haleine, et que l'armée avance lentement mais sûrement. Avec la prise de Robotyne, l'armée ukrainienne espère cependant être en position pour enfoncer un coin du front, même si devant elle se dressent toujours des tranchées, des fortifications antichars et des champs de mines.

"Robotyne a été libéré. Nos forces avancent au sud-est de Robotyne et au sud de Mala Tokmachka", a déclaré la vice-ministre de la Défense ukrainienne, Ganna Maliar, au sujet des deux localités situées dans la région de Zaporijjia. "L'ennemi subit d'énormes pertes dans ces directions, mais il essaie d'y concentrer ses forces afin de ne pas abandonner ses positions", a-t-elle ajouté.

Quantité considérable

L'Institute for the Study of War (ISW), un centre d'analyse pro-occidental, estime que la Russie avait alloué des moyens importants pour défendre les positions qu'elle est en train de céder, et s'interroge quant à la capacité de Moscou de faire de même pour les lignes défensives suivantes.

"Il n'est pas clair si les forces russes vont pouvoir conserver leur avantage (défensif) si elles ne sont pas en mesure d'engager autant de moyens et de personnel sur les couches défensives suivantes", estime-t-il.

Pour les autorités ukrainiennes, chaque village reconquis représente un coup porté aux ambitions du président russe. "Toute la légitimité de Poutine auprès de l'élite russe est qu'il n'a pas encore perdu la guerre. Plus la Russie perd le contrôle de territoires occupés, plus vite le soutien pour le régime déclinera", a commenté Mikhaïlo Podoliak, conseiller à la présidence ukrainienne.

Signe de la difficulté de l'offensive ukrainienne, les avancées se comptent souvent en quelques centaines de m2, au mieux quelques km2. Sur le front est, les troupes ukrainiennes ont repris au sud de Bakhmout - capturée en mai par les Russes - un kilomètre carré au cours de la dernière semaine de combats.

Reprendre l'initiative

En outre, l'Ukraine est à la lutte pour tenir ses lignes face à une offensive russe dans le nord-est, qui grignote du terrain depuis des semaines. La crainte est de voir désormais la Russie lancer des dizaines de milliers d'hommes sur cet axe afin de percer le front et de forcer l'Ukraine à se détourner de ses axes d'attaques principaux dans le sud.

Ilia Ievlach, porte-parole du commandement Est de l'armée ukrainienne, a assuré dimanche que Moscou avait massé 45'000 soldats dans le secteur de Koupiansk et 48'000 autres dans celui de Lyman, un peu plus au sud.

Samedi soir, le ministère britannique de la Défense avait indiqué que les gains ukrainiens pourraient conduire la Russie à tenter "de reprendre l'initiative" en décuplant leurs opérations offensives. "Koupiansk-Lyman est une zone potentielle pour cela", selon lui.

Attaques de drones

L'Ukraine s'efforce, elle, de maintenir la pression sur la Russie en multipliant les attaques de drones en territoire russe, certains volant jusqu'à Moscou, et contre la Crimée, base-arrière-clé pour l'approvisionnement des troupes russes.

Enfin, en dépit de la guerre qui y fait rage, la Russie compte organiser le 10 septembre des scrutins régionaux dans la partie des régions de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson qu'elle occupe et dont M. Poutine a revendiqué l'annexion en septembre dernier.

La Commission électorale russe a indiqué que le vote par anticipation y débutera le 30 août. Pour l'Ukraine et l'essentiel de la communauté internationale, ces opérations électorales n'ont aucune légitimité.

Exportations de céréales

Sur le plan diplomatie, le chef de la diplomatie ukrainienne Dmitro Kouleba a critiqué lundi à Prague les pays voisins (Pologne, Roumanie, Slovaquie, Hongrie et Bulgarie) pour leur intention de limiter les importations de céréales en provenance de son pays au-delà de l'interdiction imposée par l'UE, Kiev menaçant de "défendre farouchement" ses droits.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan prévoit quant à lui de se rendre "bientôt" à Sotchi, en Russie, pour discuter avec Vladimir Poutine de la reprise de l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes a annoncé le porte-parole de son parti, Omer Celik. Il n'a pas donné de date précise.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Un séisme de magnitude 6.0 frappe Taïwan (USGS)

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Images d'un précédent séisme à Taïwan,en avril dernier (Archives). (© KEYSTONE/AP/CHIANG YING-YING)

Un tremblement de terre de magnitude 6 a frappé l'île de Taïwan dans la nuit de lundi à mardi, sans faire de dégâts majeurs, a annoncé l'Institut géologique américain (USGS).

Ce séisme, qui a fait trembler les bâtiments de la capitale Taipei, a été enregistré à 00h17 mardi à Taïwan, soit 17h17 en Suisse lundi.

Son épicentre était situé à douze kilomètres au nord du district de Yujing, dans le sud de l'île.

Selon les autorités locales, trois personnes dont un enfant, coincées sous les décombres de leur maison, ont été secourues par les pompiers. Une autre personne a été blessée par la chute de débris tandis que deux autres sont restées bloquées dans des ascenseurs.

Un journaliste de l'AFP à Taipei a senti sa tour résidentielle trembler pendant près d'une minute.

Taïwan est fréquemment touchée par des tremblements de terre en raison de sa situation à la jonction de deux plaques tectoniques, près de la ceinture de feu du Pacifique, qui est, selon l'USGS, la zone la plus active au monde sur le plan sismique.

Le dernier grand tremblement de terre s'est produit en avril 2024, lorsque l'île a été frappée par une secousse meurtrière de magnitude 7,4, la plus forte depuis 25 ans, selon les autorités.

Au moins 17 personnes avaient été tuées dans ce séisme, qui avait provoqué des glissements de terrain et gravement endommagé des bâtiments autour de Hualien, dans l'Est de l'île.

En 1999, un tremblement de terre, d'une magnitude de 7,6, avait tué quelque 2.400 personnes, ce qui en avait fait la catastrophe naturelle la plus meurtrière de l'histoire de l'île.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Premiers pas de Lewis Hamilton chez Ferrari

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Lewis Hamilton a vécu sa première journée en tant que pilote Ferrari (© KEYSTONE/AP/Frank Augstein)

Le septuple champion du monde de Formule 1 Lewis Hamilton a fait ses premiers pas lundi en tant que pilote Ferrari. Il est apparu pour la première fois à Maranello, le siège de la Scuderia.

Le Britannique (40 ans), qui portait un long pardessus, un costume et une cravate sombres avec une chemise blanche, est apparu très élégant et a posé devant l'ancienne maison d'Enzo Ferrari, le fondateur de la célèbre marque au cheval cabré, selon des photos diffusées par sa nouvelle écurie qu'il a rejointe cette année après 12 saisons chez Mercedes.

Hamilton s'est ensuite rendu au circuit de Fiorano pour rencontrer le patron de l'équipe, le Français Frédéric Vasseur, et le directeur général de Ferrari, l'Italien Benedetto Vigna.

A Maranello, il a aussi pu échanger avec plusieurs membres de l'équipe qu'il côtoiera dans les semaines à venir, et notamment Riccardo Adami qui sera son ingénieur de piste.

Le septuple champion du monde pilotera pour la première fois une monoplace Ferrari mercredi sur le circuit de Fiorano, où il aura droit à 1000 kilomètres maximum avec la F1 de la saison 2022.

"Il y a des journées dont vous savez que vous vous souviendrez toute votre vie et celle d'aujourd'hui, mes débuts en tant que pilote Ferrari, en fait partie. J'ai eu la chance de réussir des choses que je ne pensais jamais possible dans ma carrière, mais une part de moi a toujours eu ce rêve de courir en rouge", a expliqué Hamilton dans le communiqué de Ferrari et sur sa page Instagram.

"Je ne pourrais être plus heureux de réaliser ce rêve aujourd'hui. Aujourd'hui, nous entamons une nouvelle ère dans l'histoire de cette équipe légendaire et je suis impatient de voir quelle histoire nous écrirons ensemble", a-t-il ajouté.

Le Britannique fera ses débuts officiels au volant de la nouvelle monoplace Ferrari à l'occasion des tests de pré-saison à Bahreïn du 26 au 28 février, deux semaines avant de disputer son premier Grand Prix avec la Scuderia en Australie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Les banques européennes soumises aux tests de résistance en 2025

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Ces tests de résistance visent aussi à vérifier que le niveau des fonds propres des banques européennes sont "suffisants pour leur permettre de soutenir l'économie en période de tension" (archives). (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

L'Autorité bancaire européenne (ABE) et la BCE ont lancé lundi leurs tests de résistance des banques européennes afin d'évaluer leur capacité à faire face à des chocs de grande ampleur, à travers un scénario reposant sur un accroissement des "tensions géopolitiques".

L'exercice est "conçu pour fournir des informations précieuses permettant d'évaluer la résistance du secteur bancaire européen dans l'environnement macroéconomique actuel, incertain et changeant", indique l'Autorité dans un communiqué.

Ces tests de résistance - réalisés tous les deux ans - visent aussi à vérifier que le niveau des fonds propres des banques sont "suffisants pour leur permettre de soutenir l'économie en période de tension".

L'ABE a basé son scénario 2025 sur l'hypothèse d'une "aggravation des tensions géopolitiques" ayant "des effets négatifs sur la consommation et les investissements, tant au niveau national que mondial".

Dans le scénario retenu par l'ABE, l'institution projette notamment une baisse du PIB de l'Union européenne de 6,3% d'ici 2027 par rapport aux prévisions actuelles, une inflation à 5% en 2025 et un chômage en hausse de 5,8 points par rapport à 2024.

L'exercice de 2025 porte sur 64 banques, dont 51 issues de la zone euro, disposant d'au moins 30 milliards d'euros d'actifs et représentant au total environ 75% des actifs totaux des banques de l'Union européenne, selon l'ABE.

Pour les banques plus petites et donc exclues de l'échantillon pris en compte par l'ABE, la Banque centrale européenne (BCE) mettra à l'oeuvre son propre test de résistance. Ce dernier concernera 45 banques.

Le résultat des deux exercices devrait être connu début août 2025.

Si la BCE précise que ces tests ne sont pas binaires ("de réussite ou d'échec"), l'institution prévient qu'elle a remarqué "des projections trop optimistes" par le passé, et qu'elle va mettre en place des mesures pour "décourager" les projections qu'elle juge "imprudentes".

Le dernier test de résistance de l'ABE avait été lancé en 2023. A l'époque, les résultats du test avaient permis de "confirmer la résilience du système bancaire français", avait indiqué l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), gendarme français des banques et des assurances.

Les banques françaises avaient cependant moins bien réussi l'exercice que leurs homologues de l'UE.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Le tourisme mondial a retrouvé son niveau pré-Covid en 2024

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La croissance du tourisme mondial devrait se poursuivre tout au long de 2025, selon l'ONU Tourisme (archives). (© KEYSTONE/EPA/MADE NAGI)

Environ 1,4 milliard de touristes ont effectué un voyage à l'étranger l'an dernier, soit un chiffre identique au niveau pré-pandémique, selon une estimation publiée lundi par l'ONU Tourisme, qui fait notamment état d'une forte reprise du secteur en Asie.

Selon cette agence onusienne basée à Madrid, le nombre de voyages touristiques internationaux a dépassé de 11% celui de 2023 (1,3 milliard) et s'est hissé au niveau de 2019, dernière année avant la pandémie de Covid-19 et date du précédent record.

"En 2024, le tourisme mondial a achevé son rétablissement post-pandémie", souligne dans un communiqué le secrétaire général de l'ONU tourisme, Zurab Pololikashvili, qui fait état de chiffres supérieurs à ceux de 2019 dans de nombreuses régions.

En Europe, principale destination touristique au monde, 747 millions d'arrivées internationales ont ainsi été enregistrées, grâce à une forte demande intrarégionale. C'est "5% de plus qu'en 2023" et "1% de plus qu'en 2019", souligne l'agence.

Le nombre de voyageurs internationaux a également fortement progressé en Afrique du nord (+22% par rapport à son niveau pré-pandémique), au Moyen-Orient (+22%) et en Amérique centrale (+17%).

Selon l'ONU Tourisme, la région Asie-Pacifique est celle qui a connu la plus forte progression sur l'année écoulée, avec 33% de touristes en plus qu'en 2023, grâce à la levée totale des restrictions sanitaires en Chine.

Dans cette région, le niveau de fréquentation touristique reste cependant inférieur à celui de 2019, détaille l'agence onusienne, anciennement connue sous le nom d'Organisation mondiale du tourisme (OMT).

"La croissance devrait se poursuivre tout au long de 2025", souligne dans le communiqué Zurab Pololikashvili, qui dit s'attendre à une croissance de "3 à 5% par rapport à 2024", portée en particulier par l'Asie.

"Cela nous rappelle notre immense responsabilité en tant que secteur" économique, ajoute le secrétaire général de l'agence onusienne, jugeant nécessaire de "placer les gens et la planète au centre du développement du tourisme".

La forte progression du nombre de visiteurs a en effet suscité l'an dernier des crispations dans de nombreux pays, où des habitants ont exprimé leur ras-le-bol face aux conséquences du "surtourisme", notamment sur le prix des logements.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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