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International

Avancées de part et d'autre sur le terrain - Statu quo diplomatique

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La Russie fait flotter son drapeau sur un bâtiment administratif à Svitlodarsk, dans la République autoproclamée de Donetsk, à 80 km au sud-ouest de Severodonetsk désormais en proie à des combats de rue. (© KEYSTONE/EPA/ALESSANDRO GUERRA)

Les forces russes progressent dans l'est de l'Ukraine, avec des combats lundi au coeur de la ville-clé de Severodonetsk. Au plan diplomatique, Volodymyr Zelensky a appelé les dirigeants de l'UE à cesser leurs "querelles" et adopter un embargo sur le pétrole russe.

"Les querelles internes doivent cesser", a lancé M. Zelensky aux pays de l'Union européenne, les appelant à une "plus grand unité" pour permettre l'adoption d'un sixième paquet de sanctions contre Moscou.

"L'Europe doit montrer sa force. Car la Russie ne perçoit que la force comme un argument. (...) Il est temps que vous ne soyez plus divisés mais un tout uni", a-t-il lancé dans un message vidéo diffusé lors d'un sommet extraordinaire de l'UE consacré à l'Ukraine, à Bruxelles.

Au menu de ce sommet, un sixième volet de sanctions censées étrangler l'économie russe, dont un projet d'embargo progressif sur le pétrole russe, jusqu'ici bloqué par la Hongrie.

Excception hongroise

En arrivant au sommet, le premier ministre hongrois Viktor Orban a affirmé qu'il n'y avait "pas de compromis" acceptable "pour l'instant" sur le sujet.

Mais une nouvelle proposition de compromis devait être discutée, prévoyant un embargo d'ici la fin de l'année "avec une exemption temporaire pour le brut acheminé par oléoduc", conçue pour lever le veto hongrois.

Seul le pétrole russe acheminé vers l'UE par bateau - soit les deux-tiers des achats européens de pétrole russe - serait concerné par cet embargo dans l'immédiat.

Jusqu'ici, la Hongrie, pays enclavé sans accès à la mer et qui dépend pour 65% de sa consommation du pétrole russe acheminé par l'oléoduc Droujba, s'oppose à tout embargo à moins de bénéficier d'une exemption d'au moins quatre ans pour s'y préparer et de près de 800 millions d'euros de financements européens pour adapter ses raffineries.

Ports ukrainiens

Les dirigeants européens doivent discuter aussi de la nécessité d'assurer des liquidités à l'Ukraine pour continuer à faire fonctionner son économie - la Commission a proposé une aide allant jusqu'à 9 milliards d'euros en 2022 - et de sécurité alimentaire, en raison du blocage des exportations de céréales ukrainiennes qui fait redouter une crise sur le continent africain.

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré lundi à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, lors d'un entretien téléphonique, que la Russie était prête à travailler avec la Turquie à la libre circulation des marchandises en mer Noire, dont "l'exportation des céréales provenant des ports ukrainiens", selon un communiqué du Kremlin.

L'Ukraine et les pays occidentaux accusent Moscou de bloquer les ports ukrainiens de la mer Noire, ce que réfutent les responsables russes.

Journaliste français tué

En Ukraine, les forces russes progressent dans l'Est. Elles affrontaient lundi les forces ukrainiennes au coeur de Severodonetsk, selon le gouverneur de cette région du Donbass.

Severodonetsk et la cité voisine de Lyssytchansk sont des villes-clés du Donbass encore sous contrôle ukrainien. Les forces russes visent à contrôler ce bassin minier, dont des forces séparatistes prorusses appuyées par Moscou ont pris le contrôle partiel en 2014.

C'est dans cette zone qu'a été tué lundi un journaliste français, Frédéric Leclerc-Imhoff, qui travaillait pour la chaîne BFMTV, a annoncé le président Emmanuel Macron sur Twitter.

Il "était en Ukraine pour montrer la réalité de la guerre. À bord d'un bus humanitaire, aux côtés de civils contraints de fuir pour échapper aux bombes russes, il a été mortellement touché", a précisé M. Macron, confirmant des informations du gouverneur de cette région, Serguiï Gaïdaï.

Paris a "exigé" une "enquête transparente" sur cette mort "dans les meilleurs délais", selon la cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna, en visite à Kiev.

La directrice générale de l'Unesco, Audrey Azoulay, a condamné ce "meurtre" et demandé "l'ouverture d'une enquête afin que les auteurs de ce crime puissent être identifiés et poursuivis".

Ukrainiens en difficulté

Les forces russes tentent d'encercler Severodonetsk et d'en prendre le contrôle depuis plusieurs semaines, dans une offensive qui s'est intensifiée ces derniers jours, face à laquelle le président Zelensky a reconnu que l'armée ukrainienne était en difficulté.

"Les Russes avancent vers le milieu de Severodonetsk. Les combats se poursuivent, la situation est très difficile", a indiqué sur Telegram M. Gaïdaï.

Il a ajouté que la route reliant Severodonetsk à Lyssytchansk, puis à celle de Bakhmout plus au sud, était trop "dangereuse" pour permettre l'évacuation des civils et le transport d'aide humanitaire.

Contre-offensive ukrainienne dans le sud

Les forces ukrainiennes ont affirmé néanmoins regagner du terrain dans le sud, notamment dans la région autour de Kherson, ville proche de la Crimée passée sous contrôle russe début mars.

Dans son point publié dans la nuit de dimanche à lundi, l'armée ukrainienne affirme notamment progresser près de Biloguirka, à une centaine de kilomètres au nord de Kherson.

Moscou a seulement évoqué lundi des combats dans cette région, indiquant avoir détruit des équipements militaires ukrainiens avec des tirs d'artillerie sur Mykolaïv, et détruit en vol des roquettes ukrainiennes près de Tchornobaïvka, à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Kherson.

Les nouvelles autorités prorusses de cette ville à l'embouchure du fleuve Dniepr ont déjà exprimé le souhait d'être rattachées à la Russie, laquelle a annoncé qu'elle délivrerait aux habitants un passeport russe via "une procédure simplifiée".

A Melitopol, autre ville du sud ukrainien occupée par les Russes, dans la région de Zaporijjia, l'administration prorusse a rapporté qu'une voiture piégée avait explosé lundi matin, faisant deux blessés.

La nouvelle maire de la ville installée par Moscou a dénoncé "un acte terroriste cynique du régime de Kiev", qui "ne peut se faire à l'idée que les habitants de Melitopol ne veulent plus avoir à faire" à Kiev.

Pas de lance-roquettes pouvant atteindre la Russie

Dans ce contexte, la nouvelle ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, s'est rendue lundi en Ukraine, première visite d'un responsable français de ce niveau depuis le début du conflit.

La France "renforcera" ses livraisons d'armement à l'Ukraine, a-t-elle annoncé depuis Kiev. M. Macron avait déjà annoncé fin avril l'envoi de matériel militaire à Kiev, notamment des canons automoteurs Caesar.

Ces canons "se sont avérés être des armes fiables et efficaces", a déclaré le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba aux côtés de Mme Colonna. "Ce ne sont pas les seules armes qui arrivent depuis la France et pour chaque arme, nous sommes reconnaissants," a-t-il ajouté.

Depuis des semaines, Kiev réclame des livraisons d'armes des Occidentaux pour faire face à l'offensive russe, dont des avions et des lance-roquettes multiples.

Le président américain Joe Biden a indiqué lundi à des journalistes que les Etats-Unis n'allaient "pas envoyer à l'Ukraine des systèmes de roquettes pouvant atteindre la Russie". De telles livraisons avaient été évoquées ces dernières semaines, mais jamais confirmées.

Le chef adjoint de l'Otan, Mircea Geoana, a en revanche estimé dimanche que l'Alliance n'était plus tenue par ses anciens engagements envers Moscou de ne pas déployer ses forces en Europe orientale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Violents combats à Gaza, mise en garde contre le risque d'anarchie

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Les Etats-Unis ont mis en garde contre le risque d'anarchie dans la bande de Gaza après la guerre. Ici, un camp de réfugiés à Deir al Balah, dans le territoire palestinien. (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

De violents combats opposent lundi l'armée israélienne au Hamas dans la bande de Gaza, notamment à Rafah, malgré les mises en garde des Etats-Unis contre une offensive majeure dans cette ville surpeuplée et le risque d'"anarchie" dans le territoire palestinien.

Des correspondants de l'AFP et des témoins font état de violents affrontements entre soldats israéliens et combattants du Hamas dans différents secteurs de Gaza, au moment où Israël se prépare à célébrer le 76e anniversaire de sa création, assombri par plus de sept mois de guerre dans le territoire palestinien.

Un peu moins d'une semaine après le début de l'incursion de l'armée israélienne à Rafah, ville à la frontière égyptienne dans le sud de la bande Gaza où s'entassent 1,4 million de Palestiniens, le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a déclaré qu'une offensive majeure dans cette agglomération surpeuplée ne permettrait pas d'atteindre l'objectif déclaré d'éliminer le Hamas.

Des correspondants de l'AFP ont fait état de tirs d'hélicoptères et de bombardements dans l'est de Rafah, ville où le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, menace de lancer une offensive terrestre d'ampleur pour s'attaquer aux derniers bataillons du Hamas qui s'y abritent, selon lui.

Risque de "chaos"

Des combats entre forces israéliennes et militants palestiniens ont fait rage ces derniers jours également dans le nord de la bande de Gaza, où, quelques mois après avoir déclaré que la structure de commandement du Hamas avait été démantelée, un porte-parole de l'armée israélienne a dit que le Hamas "tentait de reconstituer ses capacités militaires".

Des affrontements ont également lieu à Zeitoun et à Jabalia, respectivement dans le centre et le nord de la bande de Gaza, selon des correspondants de l'AFP et des témoins.

La semaine dernière, les forces israéliennes ont ordonné à la population d'évacuer l'est de Rafah et 300'000 Palestiniens ont suivi ces appels, selon l'armée.

Mais aux yeux de M. Blinken, une vaste opération sur Rafah risquerait de créer le "chaos", "l'anarchie" et "d'énormes dégâts" pour la population civile "sans résoudre le problème" du Hamas.

"Nous avons vu le Hamas revenir dans les zones qu'Israël a libérées dans le nord, même à Khan Younès", ville en ruines proche de Rafah, a-t-il déclaré dans un entretien à la chaîne NBC.

"Pas d'endroit sûr à Gaza"

A pied, à bord de véhicules ou des triporteurs, des Palestiniens continuent de fuir Rafah pour tenter de trouver refuge ailleurs dans le territoire palestinien.

"Nous avons vécu l'enfer pendant trois jours et les pires nuits depuis le début de la guerre", a raconté à l'AFP Mohammed Hamad, 24 ans, qui a fui l'est de Rafah visée par des bombardements après les ordres d'évacuation de l'armée.

La branche armée du Hamas a revendiqué des tirs d'obus sur des soldats et des véhicules israéliens près du passage de Rafah.

"Les autorités israéliennes continuent d'émettre des ordres de déplacement forcé (...). Cela oblige les habitants de Rafah à fuir n'importe où", a écrit sur le réseau social X le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini.

"Parler de zones sûres est faux et trompeur. Aucun endroit n'est sûr à Gaza" pour ses quelque 2,4 millions d'habitants, a-t-il dit.

En attaquant Rafah, le Premier ministre israélien veut "faire capoter" les pourparlers sur une trêve et une libération d'otages retenus à Gaza, a accusé dimanche le Hamas.

Le mouvement islamiste avait affirmé avoir accepté une proposition des médiateurs - Egypte, Qatar, Etats-Unis - sur une trêve, mais Israël avait répondu que la proposition acceptée était "loin de (ses) exigences".

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé de nouveau à un cessez-le-feu et à la libération des otages, lors d'une conférence à Koweït où des donateurs se sont engagés à verser plus de 2 milliards de dollars sur deux ans pour les opérations humanitaires à Gaza.

Au bord de "l'effondrement"

Le ministère de la Santé du Hamas a averti lundi que le système de soins du territoire palestinien était "à quelques heures de l'effondrement" faute de carburant pour faire fonctionner les générateurs des hôpitaux, les ambulances et les moyens de transport du personnel".

Après avoir retenti une première fois dimanche soir en Israël, les sirènes ont à nouveau retenti lundi à 11h00 (10h00 suisses), pour marquer le début des commémorations annuelles pour les soldats tombés pour la défense du pays et les victimes d'attentats, à la veille du 76e anniversaire de la création de l'Etat d'Israël, assombri par la guerre à Gaza. Elle seront suivies d'une série de cérémonies dans les cimetières militaires d'Israël.

Le 15 mai, les Palestiniens doivent commémorer de leur côté la Nakba, (la "catastrophe" en arabe, ndlr) qui évoque pour eux l'exode de 760'000 personnes lors de la guerre de 1948 après la création de l'Etat d'Israël.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Les banques continuent de soutenir les énergies fossiles (ONG)

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Depuis la signature de l'accord de Paris sur le climat en 2015, ce sont près de 6,9 milliards de dollars de prêts, d'émissions d'actions ou d'obligations qui sont allés aux entreprises du pétrole, du gaz et du charbon. (archive) (© KEYSTONE/APA/APA/HELMUT FOHRINGER)

Les géants bancaires mondiaux, américains et japonais en tête, ont prêté ou arrangé l'an dernier plus de 700 milliards de dollars (634,7 milliards de francs) au profit des énergies fossiles, affirme lundi un consortium d'ONG, un montant néanmoins en repli.

"Les banques doivent de toute urgence cesser de financer l'expansion pétro-gazière et privilégier des financements aux énergies soutenables pour la production d'électricité", a commenté Lucie Pinson, fondatrice et directrice de Reclaim Finance, citée dans un communiqué.

Depuis la signature de l'accord de Paris sur le climat de 2015, qui vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle (1850-1900), ce sont près de 6.896 milliards de dollars de prêts, d'émissions d'actions ou d'obligations qui sont allés aux entreprises du pétrole, du gaz et du charbon, selon la dernière édition du rapport "Banking on Climate Chaos".

Dans le détail, les quelque 60 banques étudiées ont consacré l'an dernier 705,8 milliards de dollars à ces différentes formes de soutien financier, un montant en baisse de 9,5% sur un an, à périmètre comparable.

L'américain JPMorgan occupe la place de premier soutien financier aux énergies fossiles, avec près de 41 milliards de dollars l'an dernier (+5,4%), devant les japonais Mizuho et MUFG, selon les données rassemblées par huit ONG, dont Rainforest Action Network, Reclaim Finance et Urgewald.

Les chiffres montrent par ailleurs un retrait progressif des grandes banques françaises depuis 2020.

En 2023, "une des évolutions notables est la réduction des financements des banques françaises à ces entreprises", note Reclaim Finance, plutôt habituée à distribuer les mauvais points.

La contribution des six grandes banques françaises (BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et BPCE pour l'essentiel, Crédit Mutuel et La Banque postale pour une infime partie) a été d'environ 40 milliards de dollars l'an dernier, selon l'étude, soit environ 10 milliards de moins qu'en 2022 et 5,6% du total.

BNP Paribas, dans son Rapport climat 2024, à paraître lundi, se fixe "une cible de réduction de 70% de ses émissions financées en valeur absolue pour le secteur pétrole et gaz" d'ici 2030, par rapport à 2022, selon une porte-parole.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Emirates annonce un bénéfice annuel record

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Emirates a réalisé une performance record sur l'exercice 2023-2024. (archive). (© KEYSTONE/AP/Jon Gambrell)

Le groupe Emirates, basé à Dubaï et propriétaire de la compagnie aérienne la plus importante du Moyen-Orient, a annoncé lundi un bénéfice annuel net record de 5,1 milliards de dollars (4,6 milliards de francs), en hausse de 71% par rapport à l'année précédente.

Le fleuron de l'émirat du Golfe a "placé la barre très haut en réalisant une nouvelle performance record" sur l'exercice 2023-2024 clos fin mars, s'est félicité son PDG, Cheikh Ahmed ben Saeed Al Maktoum, dans un communiqué, en soulignant "la forte demande de transport aérien et de services liés aux voyages dans le monde".

Le groupe avait déjà dégagé un profit record l'année dernière, de 3 milliards de dollars, après deux années de fortes pertes dues à l'épidémie de Covid-19.

Cette situation financière "nous place aujourd'hui dans une position solide (...). Elle nous permet d'investir pour offrir des produits et des services encore meilleurs et une plus grande valeur ajoutée", a ajouté son patron.

Le groupe a réalisé des investissements de 2,4 milliards de dollars en 2023-2024 dans "de nouveaux avions, installations, équipements, entreprises et technologies de pointe pour soutenir ses plans de croissance", selon le communiqué.

A elle seule, la compagnie Emirates a engrangé un bénéfice 4,7 milliards de dollars de profits, en hausse de 63% sur un an. Le groupe détient également Dnata, une entreprise de services à l'aéroport de Dubaï, l'un des plus fréquentés au monde.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Indiana gifle New York et égalise en demi-finale

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Isaiah Hartenstein (de face) et New York n'ont rien pu faire face aux Pacers de Pascal Siakam. (© KEYSTONE/AP/Michael Conroy)

Mené 2-0 en demi-finale de Conférence, Indiana a remis les compteurs à égalité dimanche en NBA. A domicile, les Pacers ont étouffé une équipe de New York minée par les blessures (121-89).

Déjà en tête de 20 points au terme du premier quart-temps, Indiana a véritablement giflé des Knicks bien empruntés pour revenir à 2-2 dans cette série. L'équipe d'Indianapolis a compté jusqu'à 43 longueurs d'avance au début de la dernière période.

Sans l'apport défensif de leur ailier OG Anunoby, blessé à une cuisse lors du match no 2 et vraisemblablement "out" jusqu'au terme de la série, les New-Yorkais ont souffert à Indianapolis. Déjà privé de Julius Randle, Bojan Bogdanovic et Mitchell Robinson, leur entraîneur Tom Thibodeau doit en plus composer avec la cheville en vrac de son meneur et meilleur joueur, Jalen Brunson (18 points, 0/5 à trois points).

Tyrese Haliburton (20 points) a montré la voie aux Pacers, avant que les remplaçants ne viennent pratiquement tous participer à la fête. Le match no 5 à New York s'annonce décisif mardi dans cette demi-finale.

L'orgueil du champion

A l'Ouest, Denver a aussi égalisé en demi-finale face à Minnesota dimanche (115-107). Malgré les 47 points de leur sensation Anthony Edwards, les Timberwolves ont perdu un deuxième match de rang à domicile. Les Nuggets, champions en titre, ont pu compter sur leur triple MVP Nikola Jokic (35 points) et l'adresse d'Aaron Gordon (27 points, 11/12 au tir) pour récupérer l'avantage du parquet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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