International
Des émissaires américains en Israël pour parler d'un cessez-le-feu
Des émissaires américains doivent avoir jeudi des discussions avec des responsables israéliens. Ils veulent tenter d'obtenir des avancées en vue de mettre fin aux guerres d'Israël contre le Hamas dans la bande de Gaza et contre le Hezbollah au Liban.
Maintenant la pression militaire, l'armée israélienne mène pendant ce temps des frappes incessantes sur le territoire palestinien assiégé de Gaza, à sa frontière sud, et dans le sud du Liban, à sa frontière nord, selon des sources locales.
A quelques jours de l'élection présidentielle aux Etats-Unis le 5 novembre et sur fond d'efforts accélérés en vue d'un cessez-le-feu, des responsables de la Maison Blanche, Amos Hochstein et Brett McGurk, se sont rendus en Israël pour discuter "d'une solution politique" au Liban et "des moyens de mettre fin au conflit à Gaza", selon le département d'Etat.
D'après le journal Israel Hayom, les Américains espèrent parvenir à un accord-cadre dans les prochains jours, alors que les dirigeants israéliens veulent neutraliser le Hezbollah dans les régions frontalières du sud du Liban, faire cesser ses tirs de roquettes et permettre le retour de quelque 60'000 déplacés dans le nord d'Israël.
En Israël, des discussions entre responsables et le Premier ministre Benjamin Netanyahu sur un cadre de trêve sont en cours. Israël, a dit la chaîne israélienne 12, exige le retrait du Hezbollah au nord du fleuve Litani, le déploiement de l'armée libanaise à la frontière israélienne, un mécanisme international d'application de la trêve et la garantie qu'Israël conservera sa liberté d'action en cas de menaces.
"Maisons dynamitées"
Mercredi, le nouveau chef du Hezbollah, Naïm Qassem, a affirmé que son mouvement pouvait continuer à combattre Israël malgré les coups infligés par ce pays, tout en se disant prêt à un cessez-le-feu "sous conditions", sans toutefois préciser lesquelles.
Le même jour, le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a déclaré que M. Hochstein avait laissé entendre qu'un cessez-le-feu était possible avant la présidentielle américaine.
M. Mikati a en outre estimé que le Hezbollah avait "tardé" à dissocier le front libanais du front de Gaza, alors que le Hezbollah, dont la direction a été décimée par Israël, avait juré de combattre "l'ennemi" jusqu'à la fin de "l'agression israélienne à Gaza".
Après avoir affaibli le Hamas à Gaza, Israël concentre depuis le 23 septembre ses opérations au Liban avec des frappes israéliennes intenses et meurtrières principalement sur les fiefs du Hezbollah dans le sud et l'est du pays, et dans la banlieue sud de Beyrouth. Son armée a en outre lancé une offensive terrestre dans le sud du Liban le 30 septembre.
Jeudi, l'armée israélienne a "dynamité une mosquée et plusieurs maisons", dans le sud du Liban, selon l'agence nationale de presse libanaise.
Des affrontements entre soldats israéliens et le Hezbollah ont eu lieu dans le village de Khiam (sud) où les soldats tentent d'avancer, a ajouté Ani. De lourdes détonations ont été entendues à Kfar Kila, près de Khiam.
Bombardements à Gaza
Dans la bande de Gaza dévastée, l'armée israélienne poursuit ses frappes contre le Hamas et concentre principalement son offensive dans le nord du territoire depuis le 6 octobre, où selon elle le Hamas cherche à regrouper ses forces.
Sept frappes aériennes nocturnes ont ciblé Jabalia, Beit Lahia et Gaza-ville, selon des témoins.
Les pays médiateurs - Egypte, Etats-Unis, Qatar - s'apprêtent à proposer une trêve "de moins d'un mois" à Gaza, prévoyant un échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens et une augmentation de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien menacé de famine selon l'ONU, selon une source proche des négociations.
Un responsable du Hamas a affirmé mercredi que le mouvement n'avait pas reçu de proposition officielle pour une trêve mais qu'il étudierait tout projet intégrant un retrait israélien du territoire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La Chine doit révéler vendredi un plan pour relancer son économie
La Chine doit annoncer vendredi de grandes mesures de relance pour soutenir son économie en difficulté, d'autant plus cruciales dans la perspective d'une nouvelle guerre commerciale potentielle avec le président élu américain Donald Trump.
Les économistes s'attendent à ce que les parlementaires, soumis de facto au Parti communiste chinois (PCC) au pouvoir, donnent dans la journée leur feu vert formel à des centaines de milliards d'euros d'aide.
Ces liquidités devraient notamment être utilisées pour aider les collectivités locales endettées mais aussi les banques, afin qu'elles puissent faire face aux prêts non performants de ces quatre dernières années.
L'élection présidentielle américaine a évidemment été suivie de près cette semaine par l'exécutif chinois, au moment où sont réunis à Pékin les membres de l'organe suprême du Parlement (le "comité permanent de l'Assemblée populaire nationale").
Car Donald Trump a promis d'imposer des droits de douane de 60% sur les produits chinois importés. Une menace qui, si elle était mise à exécution, risque d'aggraver la situation pour l'économie chinoise, déjà aux prises avec une crise immobilière et une consommation atone.
La Chine pourrait ainsi vouloir amortir la déflagration potentielle avec un traitement de choc économique, des mesures fortes, attendues de longue date par nombre d'analystes.
La réunion parlementaire, initialement prévue fin octobre, a probablement été repoussée pour permettre aux "décideurs politiques de réagir à une éventuelle victoire de Trump", déclare Lynn Song, économiste pour la banque ING.
"Les chances d'avoir un plan de relance plus important augmentent sensiblement avec une victoire" du candidat républicain, souligne-t-il.
"Pression"
Mais le retour de Donald Trump à la Maison Blanche n'est "pas nécessairement une mauvaise chose pour la Chine, car cela pourrait pousser Pékin à prendre des mesures de relance plus importantes", estime Qi Wang, de la société UOB Kay Hian Wealth Management.
Les médias d'Etat chinois ont indiqué cette semaine que les parlementaires avaient examiné un projet de loi pour relever les plafonds d'endettement des collectivités locales.
Cette mesure permettrait notamment aux gouvernements locaux d'emprunter davantage pour acheter des terrains vacants ou des projets immobiliers inachevés, dans le but de sortir le secteur immobilier de son marasme actuel.
Les autorités ont annoncé ces dernières semaines plusieurs salves de mesures pour stimuler l'activité, notamment des baisses de taux et l'assouplissement de restrictions sur les achats de logements. Mais nombre d'investisseurs ont critiqué l'absence pour l'heure de grand plan de relance chiffré.
La réélection de Donald Trump rend ces mesures encore plus urgentes, selon des analystes. Même si la prudence reste de mise car accumuler des dettes supplémentaires pourrait également déstabiliser les marchés.
"Les mesures de relance pourraient être plus importantes, mais cela veut aussi dire que la pression le sera également" en raison des menaces du président élu américain, note Gary Ng, économiste chez Natixis.
Et même avec l'annonce d'un grand plan, "le marché pourrait toujours ne pas se satisfaire de ces stimulants économiques", souligne-t-il.
Exportations en hausse
Le Premier ministre chinois Li Qiang s'est déclaré cette semaine "pleinement confiant" dans la capacité de son pays à atteindre son objectif de croissance économique "d'environ 5%" pour 2024.
Et cela, même si le géant asiatique a connu en juillet-septembre sa croissance trimestrielle la plus faible en un an et demi (à 4,6%).
Des signaux positifs ont toutefois été enregistrés récemment.
L'activité des usines a progressé le mois dernier - une première depuis avril. Les exportations ont également bondi en octobre à leur rythme le plus rapide depuis plus de deux ans, selon des données publiées jeudi.
Mais la Chine ne doit "pas compter sur les exportations pour porter l'économie", prévient Zhiwei Zhang, économiste en chef du cabinet Pinpoint Asset Management.
"Je m'attends à ce que la politique budgétaire soit plus proactive l'année prochaine et devienne un pilier de la croissance", déclare-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Football
Violences contre des supporters israéliens à Amsterdam
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné vendredi matin l'envoi de deux avions à Amsterdam pour secourir des supporters du Maccabi Tel-Aviv après des heurts ayant conduit à des dizaines d'interpellations en marge d'un match de Ligue Europa.
"Le Premier ministre a ordonné l'envoi immédiat de deux avions de secours pour venir en aide à nos citoyens", selon un communiqué de ses services, précisant que M. Netanyahu considérait "l'effroyable incident avec la plus grande gravité".
Des affrontements ont éclaté dans la nuit dans le centre d'Amsterdam, à la suite du match de football opposant l'Ajax et le Maccabi Tel-Aviv et remporté par le club néerlandais (5-0).
"Un grand nombre de véhicules de l'unité mobile sont présents et des renforts ont également été appelés. Des jeunes auraient également provoqué la police," a décrit le média local AT5.
La police a protégé et escorté des supporters israéliens jusqu'à leur hôtel, d'après des images partagées par AT5.
57 arrestations
La police d'Amsterdam, citée par l'agence ANP, a indiqué avoir procédé à 57 arrestations en tout dans la journée.
Elle avait indiqué jeudi être "particulièrement vigilante" sur son compte X, après avoir rapporté plusieurs incidents, dont un drapeau palestinien arraché d'une façade "par des inconnus".
Dans l'après-midi, une centaine de supporters israéliens s'étaient rassemblés sur la place du Dam - entourés d'un grand dispositif policier - avant de se rendre au stade Johan Cruyff, au sud-ouest de la capitale néerlandaise.
Un rassemblement propalestinien condamnant la venue du club israélien était initialement prévu aux abords du stade, mais avait été déplacé un peu plus loin dans le quartier par la mairie d'Amsterdam pour des raisons de sécurité.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Ukraine: au moins 25 blessés après une frappe russe à Kharkiv
Au moins 25 personnes ont été blessées dans la nuit de jeudi à vendredi dans une frappe russe sur un immeuble d'habitation de Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine, dans le nord-est du pays, a annoncé le maire.
"Un appartement de 12 étages a été touché par une attaque de bombe guidée. Une section des premier et troisième étages a été partiellement détruite. Des immeubles ont été détruits aux alentours", a indiqué Igor Terekhov, le maire de Kharkiv sur son comte Telegram.
"Le nombre de blessés ne cesse d'augmenter. A présent il y en a 25", a-t-il précisé plus tard.
Le maire a auparavant fait état de "gens bloqués au troisième étage de l'immeuble d'habitation", précisant que des opérations de secours étaient en cours.
Une attaque de drones a aussi ciblé dans la nuit la ville portuaire d'Odessa, dans le sud du pays, et sa banlieue, causant au moins deux blessés, a annoncé de son côté Oleg Kiper, le gouverneur de la région.
Utilisation de missiles
"A Kharkiv les Russes ont frappé intentionnellement un bloc d'appartements. Les Russes attaquent aussi Kiev avec des missiles", a déclaré Andriï Iermak, chef de cabinet du président Zelensky, sur le même réseau social.
L'administration militaire de la ville de Kiev a précisé que la défense aérienne était entrée en action dans la capitale, sur son compte Telegram.
La veille, pendant la nuit de mercredi à jeudi, les autorités militaires de Kiev avaient décrit une attaque "massive" d'une trentaine de drones russes, qui a fait deux blessés.
La capitale ukrainienne a été visée par des attaques de drones presque quotidiennement depuis le début du mois de novembre et 20 jours en octobre, selon des communiqués de l'administration militaire.
Depuis des mois, les autorités ukrainiennes demandent à leurs alliés occidentaux de leur fournir davantage de systèmes de défense antiaérienne pour repousser les attaques russes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Milliers de personnes menacées par un incendie près de Los Angeles
Les autorités californiennes ont demandé à des milliers de personnes d'évacuer jeudi, face à un vaste incendie qui a détruit des dizaines de maisons. Il continue de s'étendre dans les collines du nord-ouest de la région de Los Angeles.
Le "Mountain Fire" s'est déclaré mercredi près de la ville de Camarillo. Il brûle dans une zone où habitent environ 30.000 personnes, selon les pompiers du comté de Ventura.
Sa cause est encore inconnue, mais les flammes se sont propagées rapidement grâce à des vents puissants, avec des rafales jusqu'à 130 km/h.
Il menace plus de 3500 habitations et a déjà consumé près de 8100 hectares.
"Nous sommes restés debout toute la nuit à regarder ce qui se passait. Je n'ai pas dormi", a confié Erica Preciado à la chaîne de télévision locale KTLA, en évacuant la zone avec sa famille.
"Nous essayons juste de nous mettre à l'abri. Je ne savais même pas quoi prendre. J'ai juste mis tout ce que j'ai pu dans ma voiture", a-t-elle ajouté, au bord des larmes.
Les autorités tentent actuellement d'évaluer le nombre d'habitations détruites. Selon les médias locaux présents sur place, elles se comptent par dizaines.
"Tout a disparu", a constaté sur KTLA un homme à la voix brisée, qui a perdu sa maison où il vivait depuis 27 ans.
Après deux hivers pluvieux qui ont permis un relatif répit, la Californie connaît cette année une saison des feux très active.
La végétation reformée grâce aux précipitations des deux dernières années s'est asséchée et devient un puissant combustible.
Cet été, le "Golden State" a souffert de plusieurs vagues de chaleur, marques du réchauffement climatique.
En juillet-août, il a subi le quatrième incendie le plus vaste de son histoire.
Bornes d'incendie asséchées
Les responsables des pompiers du comté de Ventura ont déclaré qu'ils consacraient toutes leurs ressources à cet incendie.
Des hélicoptères ont largué de l'eau sur la région toute la nuit. Plusieurs centaines de soldats du feu défendent les maisons avec des lances à incendie.
La lutte contre les flammes est tellement intense que les bornes auxquelles se branchent les camions des pompiers ont été asséchées par la demande à un moment dans la soirée de mercredi.
"Nous avons vidé les systèmes d'eau", a expliqué le chef des pompiers du comté de Ventura, Dustin Gardner, lors d'une conférence de presse jeudi. Cela a forcé ses équipes à acheminer de l'eau jusqu'aux différents foyers.
Face aux flammes, Dawn Deleon n'a eu que quelques instants pour fuir avec ses six chiens.
"Nous avons vu les maisons des voisins brûler et nous nous sommes dit qu'il était temps de partir", a-t-elle raconté à KTLA. "Nous sommes partis pendant cinq minutes, puis nous avons fait demi-tour pour aller chercher mon téléphone et la maison était déjà en feu."
Les flammes sont poussées par les vents de Santa Ana, des rafales chaudes et sèches venues du désert, typiques de l'automne en Californie du Sud.
Les services météorologiques locaux ont émis une alerte cette semaine, pour mettre en garde contre le risque d'incendies.
Ces vents doivent perdre progressivement de leur force jeudi, avant "une diminution" considérable dans la soirée, a expliqué le météorologue Rich Thompson.
Les compagnies d'électricité ont coupé le courant à des dizaines de milliers de clients dans la région, une stratégie courante en Californie en cas de vents violents, afin de réduire le risque de nouveaux incendies provoqués par des lignes électriques renversées.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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