Rejoignez-nous

International

Des fabricants de motos s'unissent pour des batteries échangeables

Publié

,

le

Face aux constructeurs chinois de motos électriques Honda, Yamaha, KTM et Piaggio veulent s'assurer de la disponibilité d'un système de batteries échangeables communément développé (archives). (© KEYSTONE/EPA/KAOHSIUNG ENVIRONMENTAL PROTECTI)

Les japonais Honda et Yamaha, l'autrichien KTM et l'italien Piaggio ont officialisé lundi la création d'un consortium. Ce dernier doit leur permettre de standardiser les normes de batteries des deux-roues électriques et de les rendre interchangeables.

A la suite de leur "lettre d'intention" en ce sens publiée en mars dernier, les quatre grands fabricants mondiaux de motos, membres fondateurs de ce Consortium pour motos à batteries interchangeables (SBMC) "pensent que la disponibilité d'un système de batteries échangeables communément développé, est la clé du développement de l'électromobilité basse tension", expliquent-ils dans un communiqué.

Ils soulignent en effet que "la disponibilité des bornes de recharge varie selon les pays et les informations pour les utilisateurs finaux sont encore limitées".

Ces fabricants se disent "attachés à la promotion de l'utilisation généralisée des véhicules électriques légers (tels que les cyclomoteurs, scooters, motos, tricycles et quadricycles) et en même temps, à une gestion plus durable du cycle de vie des batteries dans le cadre des politiques climatiques internationales".

L'objectif du consortium est "de trouver des solutions aux préoccupations des clients concernant l'avenir de l'électromobilité", telles que l'autonomie, le temps, l'infrastructure de charge et les coûts.

Plusieurs objectifs sont mis en avant: développer des "spécifications techniques communes" aux systèmes de batteries interchangeables, "confirmer l'utilisation commune" des systèmes de batterie, ou encore "promouvoir" et faire en sorte que "les spécifications communes du consortium soient un standard au sein des organismes de normalisation européens et internationaux".

"Nous devons résoudre plusieurs défis tels que l'extension de l'autonomie, la réduction du temps de charge et la baisse des coûts des véhicules et des infrastructures pour améliorer le confort pour les clients", résume Yoshishige Nomura, directeur général des opérations moto de Honda Motor, cité dans le communiqué, pour qui l'objectif "final" du consortium "est de garantir que les motos continueront d'être choisies comme moyen de transport utile dans la mobilité future".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Puissant séisme de magnitude 6,2 au large d'Istanbul

Publié

le

Le séisme a été ressenti dans la mégapole Istanbul, mais n'a pas fait de victimes. (image symbolique) (© KEYSTONE/AP/Emrah Gurel)

Un puissant séisme de magnitude 6,2, dont l'épicentre est situé en mer de Marmara et qui a été fortement ressenti dans la mégapole turque, a secoué mercredi Istanbul sans faire de victime, selon les autorités turques.

Selon l'Agence nationale de la gestion des catastrophes AFAD et le ministre de l'Intérieur Ali Yerlikaya, "un séisme de 6,2 s'est produit au large de Silivri, en mer de Marmara" peu avant 13h00 locales (12h00 suisses).

Deux secousses au moins, à quelques secondes d'intervalle, ont été fortement ressenties dans tous les quartiers de l'immense mégapole de 16 millions d'habitants.

Des milliers de personnes se sont jetées dans les rues en proie à la panique, ont constaté les journalistes de l'AFP.

Les autorités n'ont pas fait état de victime ni dégât.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

Zone euro: croissance presque nulle de l'activité économique (PMI)

Publié

le

Dans le secteur manufacturier, la production a augmenté pour un deuxième mois consécutif. (archive) (© KEYSTONE/EPA/STEPHANIE LECOCQ)

L'activité économique du secteur privé dans la zone euro a faiblement progressé en avril, la stabilité des achats dans le secteur manufacturier compensant un recul dans celui des services, selon l'indice PMI Flash publié mercredi par S&P Global.

L'indice calculé sur la base de sondages d'entreprises s'élève à 50,1, contre 50,9 en mars, un niveau qui signifie toutefois une croissance quasi-nulle. Un chiffre au-dessus de la barre des 50 signale une croissance de l'activité, tandis qu'un chiffre en deçà reflète une contraction.

"Après quatre mois consécutifs de croissance, l'activité du secteur des services a très légèrement reculé en avril", ont expliqué S&P Global et la Hamburg Commercial Bank (HCOB), partenaire de l'enquête auprès des entrepreneurs.

"Dans le secteur manufacturier en revanche, la production a augmenté pour un deuxième mois consécutif et, bien que modeste, le taux d'expansion a affiché son plus haut niveau depuis mai 2022", ont-ils ajouté.

Ces tendances sont celles observées aussi en France et en Allemagne, deux grandes économies de la zone euro où l'activité de l'industrie a porté la croissance.

Selon Cyrus de la Rubia, économiste à la HCOB, l'industrie manufacturière ese porte mieux qu'on aurait pu le craindre".

"L'application d'un droit de douane général de 10% sur les biens entrant aux États-Unis et d'un tarif additionnel de 25% sur les importations d'automobiles au début du mois d'avril ne semble pas avoir déstabilisé outre mesure les fabricants de la zone euro", a-t-il relevé.

L'enquête mensuelle montre aussi que les tensions inflationnistes se sont atténuées en avril dans les vingt pays partageant la monnaie unique européenne.

"Les prix payés dans l'ensemble du secteur privé ont enregistré leur plus faible augmentation depuis novembre dernier, l'inflation ayant ainsi affiché un rythme inférieur à sa moyenne historique", selon les auteurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

La dépouille du pape exposée à Saint-Pierre pour les fidèles

Publié

le

La dépouille du pape François est arrivée à la basilique St-Pierre après un transfert depuis la Chapelle Sainte Marthe escortée par la Garde suisse. (© KEYSTONE/AP/Emilio Morenatti)

Escortée par des dizaines de cardinaux et des gardes suisses en uniforme chamarré, la dépouille du pape François est arrivée mercredi matin sous les ors de la basilique Saint-Pierre. Les fidèles pourront lui rendre un dernier hommage avant les funérailles de samedi.

Au rythme des cloches de Saint-Pierre sonnant le glas, une lente procession a accompagné le cercueil depuis la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où le pape a vécu depuis son élection en 2013 jusqu'à sa mort, vers la monumentale basilique couronnée par la coupole de Michel-Ange.

Marchant au pas, la procession s'est étirée sur les ruelles pavées du plus petit Etat du monde. Les chants du choeur de la Chapelle Sixtine résonnaient sur le chemin du long cortège.

Le cercueil était porté par des membres du cérémonial du Vatican en costume sombre et encadré par huit gardes suisses armés de hallebardes.

Le pape reposant dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet.

Après avoir parcouru l'allée centrale de la basilique, le cercueil ouvert en bois clair, capitonné de rouge, a été installé devant le maître-autel de la basilique, lui-même surmonté du monumental baldaquin en bronze du Bernin, chef-d'oeuvre de l'art baroque tout juste restauré.

"Homme bon"

Rupture avec la tradition, il ne repose pas sur un catafalque mais est posé à même le sol, à la demande expresse de Jorge Bergoglio qui aspirait à plus de simplicité et de sobriété dans les rites funéraires papaux.

Pendant trois jours, le public pourra défiler devant sa dépouille: mercredi (de 11h00 à minuit), jeudi (de 07h00 à minuit) et vendredi (de 07h00 à 19h00).

Mercredi dès l'aube, des centaines de fidèles étaient déjà massés sur la place pour être parmi les premiers à entrer dans le majestueux édifice, qui ne sera pourant accessible qu'à partir de 11h00.

Parmi eux, Anna Montoya, une étudiante mexicaine de 33 ans vivant à Rome, confie à l'AFP qu'elle considérait le pape comme "un membre de sa famille"

"Je devais venir, j'avais l'impression de le connaître, c'était un homme bon", ajoute la jeune femme, qui porte une croix en or autour du cou.

Des dizaines de milliers de fidèles sont attendus pour ce dernier hommage. Après le décès de son prédécesseur Benoît XVI le 31 décembre 2022, 200'000 personnes s'étaient recueillies devant sa dépouille avant son enterrement en présence de 50'000 fidèles.

Pour faire face à cet afflux, les autorités ont déployé diverses mesures: barrières métalliques pour canaliser le flot des visiteurs, distribution de bouteilles d'eau, augmentation de la fréquence des bus desservant le Vatican, et renforcement des contrôles de sécurité aux accès de la place Saint-Pierre, par laquelle on accède à la basillique.

Têtes couronnées

Les funérailles de François se dérouleront samedi matin sur la place Saint-Pierre, où devraient converger des centaines de milliers de fidèles.

Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d'Etat et de têtes couronnées assisteront aux funérailles du chef de l'Eglise catholique, qui se dérouleront sous haute sécurité.

Le président américain Donald Trump a annoncé qu'il viendrait, accompagné de sa femme Melania, malgré les critiques dures et répétées du pape contre sa politique antimigrants.

Le président français Emmanuel Macron et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky entendent également faire le déplacement. En revanche, le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), ne prévoit pas de s'y rendre.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen Antonio Costa, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Olaf Scholz ont également annoncé leur venue, tout comme le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

Le roi Felipe VI et la reine Letizia d'Espagne, Albert II de Monaco et son épouse Charlène seront aussi présents.

A l'issue de la messe qui débutera à 10h00, le cercueil sera transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure dans le centre de Rome, dédiée à la Vierge, où le pape sera enterré conformément à sa volonté.

La Pologne, pays à tradition catholique, observera un jour de deuil national le jour des funérailles, tandis qu'en Italie il a débuté mardi et durera jusqu'à samedi.

"Il ne souffre plus"

Le décès du chef des 1,4 milliard de catholiques a fait affluer des centaines de journalistes des quatre coins du monde à Rome. Les drapeaux jaune et blanc du Saint-Siège ont été mis en berne et une nouvelle prière publique a été organisée mardi soir place Saint-Pierre.

Croisée en début de soirée sur cette place entourée de la fameuse colonnade du Bernin, une religieuse mexicaine, Maria Guadalupe Hernandez Olivo, confesse que pour elle ce choc a été "très dur", même si le pape "se trouve dans un lieu meilleur et ne souffre plus". "Dieu seul sait qui sera son successeur", ajoute-t-elle.

Déjà affaibli par une sévère pneumonie, le premier pape sud-américain et jésuite de l'Histoire, sorti de l'hôpital le 23 mars, avait multiplié les apparitions publiques ces derniers jours en dépit de l'avis des médecins lui ayant prescrit un strict repos de deux mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Automobile: le salon de Shanghai, symbole d'un nouvel ordre mondial

Publié

le

Le plus grand salon automobile du monde rassemble jusqu'au 2 mai près de 1000 exposants. (archive) (© KEYSTONE/AP/Ng Han Guan)

Le salon de l'automobile de Shanghai a débuté mercredi en illustrant la nouvelle donne de l'automobile mondiale, malgré une tempête de droits de douane qui freine les ambitions de la Chine à l'export.

Le groupe Volkswagen, premier groupe étranger en Chine mais en difficulté, a dévoilé une contre-offensive massive.

Une série de modèles électriques pensés "en Chine pour la Chine", réalisée avec des groupes locaux pour aller plus vite et faire des économies, doit arriver dans les concessions dès cette année. Pour reprendre quelques parts de marché, ces modèles mettent en avant les technologies dont sont friands les Chinois, des lumières personnalisables aux aides à la conduite.

La nouvelle marque AUDI, filiale de la marque premium allemande pour la Chine, a ainsi présenté son premier modèle, la sportive et très connectée E5 Sportback.

Volkswagen a présenté le concept ID.UNYX, un modèle électrique qui doit arriver sur les routes chinoises en 2026 avec un prix compétitif.

Le plus grand salon automobile du monde rassemble jusqu'au 2 mai près de 1000 exposants dans 12 énormes pavillons dans l'ouest de la capitale économique du pays.

La Chine, premier producteur automobile mondial, a aussi une influence croissante hors de ses frontières. Avec 6,4 millions de voitures exportées en 2024 (+23% sur un an), la Chine était déjà le premier exportateur mondial. Elle pourrait atteindre 30% des exportations mondiales en 2030, selon un rapport publié mardi par AlixPartners.

Ses exportations sont freinées par des taxes américaines et européennes. Et si ces taxes empêchent les Chinois de lancer leurs voitures électriques à l'assaut de l'Amérique, elles condamnent aussi les voitures produites en Chine par les entreprises américaines General Motors et Ford.

Oliver Zipse, le patron de BMW, très touché par les droits de douane américains, a répété mercredi que la marque munichoise "continuera de défendre l'ouverture des marchés".

Marché électrique

La Chine est devenue en 20 ans le premier marché mondial de l'automobile, en misant sur les voitures électriques et hybrides rechargeables, deux motorisations considérées comme stratégiques par les autorités.

Il pourrait se vendre en Chine plus de 26 millions de véhicules en 2025, selon le cabinet AlixPartners: la République populaire pourrait ainsi dépasser pour la première fois la somme de l'Europe et des Etats-Unis, où les clients achètent moins de voitures.

"La croissance du marché est poussée par l'adoption rapide des véhicules électriques, de plus en plus équipés de fonctions comme la conduite autonome", indique AlixPartners.

Des usines ont fleuri dans toutes les régions du pays et les grands groupes SAIC (marque MG), BYD ou BAIC cassent les prix sur un marché où les clients sont plutôt jeunes et ouverts à la nouveauté.

La startup XPeng et les géants de l'électronique Xiaomi et Huawei sont aussi présents au salon de Shanghai pour la première fois avec des voitures électriques, montrant leurs ambitions dans le secteur.

Le ralentissement de la croissance chinoise et la surproduction de ses usines a pu laisser planer un doute sur le modèle automobile du pays.

Mais "tous ceux qui disent que la Chine perd de son importance et s'affaiblit devraient regarder Shanghai", a prévenu l'expert allemand Ferdinand Dudenhöffer mardi dans une note. "C'est le contraire qui est vrai. Si notre industrie automobile veut renouer avec les succès d'antan, elle doit devenir plus chinoise."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Capricorne

En quête d'excellence, pas possible de vous contenter des acquis. Votre volonté fait assurément pencher la balance en votre faveur

Les Sujets à la Une