International
Des juges australiens et canadiens resteront à la Cour de Hong Kong
Des juges canadiens et australiens continueront à siéger à la Cour d'appel final de Hong Kong, au lendemain de la démission de deux magistrats britanniques qui estimaient leur position "intenable" en raison de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin.
Conformément à l'accord prévoyant la rétrocession de cette ancienne colonie britannique à la Chine en 1997, des juges britanniques siègent dans cette juridiction, ainsi que des juges à la retraite en provenance du Royaume-Uni, d'Australie ou du Canada.
Le président de la Cour suprême britannique, Robert Reed, et son vice-président, Patrick Hodge, ont annoncé mercredi leur départ de la plus haute juridiction de Hong Kong, estimant que "le gouvernement s'est départi des valeurs de liberté politique et de liberté d'expression".
Quatre des dix magistrats étrangers restants, qui contrairement à M. Reed et M. Hodge sont à la retraite, ont annoncé qu'ils continueront à siéger, y compris les juges australiens William Gummow, Anthony Murray Gleeson et Robert French.
"Nous n'avons pas l'intention de démissionner et nous soutenons les juges de la Cour d'appel final dans leur engagement en faveur de l'indépendance judiciaire", ont-ils déclaré à l'AFP dans un communiqué commun.
L'ancienne juge en chef du Canada, Beverley McLachlin, a également dit qu'elle entendait rester. "La Cour fonctionne en tant que branche judiciaire indépendante du gouvernement - peut-être (est-ce) la dernière institution forte de la démocratie qui subsiste", a déclaré Mme McLachlin au quotidien canadien Globe and Mail.
Encore six juges britanniques
Les six autres membres étrangers de la Cour, qui sont des juges britanniques à la retraite, n'ont pas précisé s'ils entendent rester ou démissionner. Selon des experts du monde judiciaire, ils pourraient être poussés à suivre l'exemple de M. Reed et M. Hodge.
"Je serais surpris si ce pas très significatif (...) ne donnait pas aux autres l'occasion de réfléchir", a écrit l'avocate britannique Schona Jolly sur Twitter.
La cheffe de la diplomatie britannique, Liz Truss, a déclaré mercredi que la loi drastique sur la sécurité nationale imposée en 2020 par Pékin pour mettre fin aux manifestations pro-démocratie à Hong Kong a conduit à une "érosion systématique de la liberté et de la démocratie".
La dirigeante de Hong Kong, Carrie Lam, a déclaré que les démissions faisaient partie d'un "complot politique" du gouvernement britannique. "Je ne peux que tirer la conclusion qu'il doit y avoir beaucoup de politique derrière tout cela", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse jeudi.
"Je reste très confiante dans le fait que nous avons toujours de très bons juges dans le système judiciaire, qu'ils soient locaux ou étrangers. Hong Kong continuera à en bénéficier de manière significative."
Pékin a déploré cette décision, accusant Londres de vouloir "vilipender malicieusement les politiques de la Chine pour Hong Kong et discréditer le développement de l'État de droit à Hong Kong".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Mort de Sergio Mendes, légende de la bossa nova brésilienne
Le musicien et pianiste brésilien Sergio Mendes, légende de la bossa nova dans le monde entier, est décédé à l'âge de 83 ans à Los Angeles, a annoncé vendredi sa famille.
Sergio Mendes "est mort paisiblement" jeudi à son domicile de Los Angeles, entouré de sa femme et de ses enfants, a déclaré sa famille dans un communiqué.
"Ces derniers mois, sa santé avait été affectée par les effets d'un covid prolongé", a-t-elle ajouté.
En 1966, Mendes connaît un succès international avec son album "Sergio Mendes & Brasil 66" et le célèbre "Mas Que Nada", adaptation d'une chanson de Jorge Ben.
Il a enregistré plus de 35 albums et a tourné avec de grands artistes américains tels que Frank Sinatra.
"Repose en paix, cher génie", a écrit sur Instagram Milton Nascimento, icône de la musique populaire brésilienne et l'une des premières célébrités à réagir à la mort de Mendes, saluant des "nombreuses années d'amitié, de collaborations et de musique".
Célébrité rapide
Lancé sur la scène brésilienne au début des années 1960, à l'apogée de la vague bossa nova, Sergio Mendes accède rapidement à la célébrité. Ses talents de pianiste et de compositeur d'arrangements suscitent l'intérêt d'Antonio Carlos Jobim.
Sa maîtrise du jazz impressionne et le saxophoniste américain Cannonball Adderley choisit son groupe, "Sexteto Rio", pour enregistrer l'album "Cannonball's Bossa Nova" en 1963.
Tout au long de sa carrière, Mendes n'a cessé d'exploiter le filon inépuisable d'une musique captivante, dans laquelle il mêlait habilement la cadence de la samba, le groove du jazz, les subtiles harmonies vocales de la bossa nova et le raffinement de la pop californienne.
Mais derrière le célèbre musicien et l'aspect commercial de ses chansons, parfois à la limite de l'"easy listening", se cache un artiste doté d'une grande spontanéité.
"Je suis très curieux, j'aime apprendre, c'est pour ça que je parle français à l'oreille", confiait Sergio Mendes lors d'un entretien avec l'AFP à Paris en 2014.
"Les racines de ma musique sont brésiliennes. Au Brésil, nous avons une belle diversité culturelle et musicale, entre la musique de Bahia, de Rio de Janeiro, la musique classique, les rythmes d'Afrique", avait-il alors rappelé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Nora Meister décroche l'argent du 400 m libre
Aux Jeux paralympiques de Paris, Nora Meister a remporté une nouvelle médaille pour l'équipe de Suisse. La nageuse de 21 ans a décroché l'argent sur 400 m libre.
Meister s'est longtemps livrée à un beau duel avec la Britannique Maisie Summers-Newton pour la deuxième place. Mais plus la course avançait, plus l'endurance supérieure de l'Argovienne se faisait sentir. Elle a finalement terminé en 5'16''53 contre 5'21''36 pour la Britannique.
Pour Meister, qui s'était fixé comme objectif une médaille dans cette discipline, il s'agit déjà du deuxième métal paralympique. Il y a trois ans à Tokyo, elle avait remporté le bronze dans la même discipline.
L'or est revenu sans surprise à la Chinoise Jiang Yuyan. La jeune femme de 19 ans s'est imposée en 5'12''07.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Primoz Roglic prend le pouvoir
Primoz Roglic a fait coup double et enfin pris la tête de la Vuelta à l'occasion de la 19e étape. Le Slovène va très vraisemblablement s'adjuger dimanche son 4e Tour d'Espagne.
Bien aidé par son équipe, Primoz Roglic s'est irrésistiblement détaché dans la montée finale vers Alto de Moncalvillo. Le Slovène a finalement triomphé en solo avec 46 secondes d'avance sur le Français David Gaudu. Roglic a ainsi repris le maillot rouge de leader à l'Australien Ben O'Connor.
Depuis sa victoire dans la 6e étape, O'Connor avait courageusement défendu sa position de leader à douze reprises, mais ses cinq secondes d'avance restantes ne constituaient pas un matelas suffisant. L'Australien de l'équipe Decathlon AG2R a terminé 12e et perdu 1'49 sur Roglic. Il compte désormais 1'54 de retard sur Roglic, tandis que l'Espagnol Enric Mas pointe au 3e rang à 2'20.
Le Slovène est maintenant parfaitement placé pour s'offrir sa 4e Vuelta après 2019, 2020 et 2021. L'étape montagneuse de samedi devrait lui convenir, de même que le contre-la-montre final de 24,6 km dimanche. Il s'agit de la 15e victoire d'étape pour le leader de l'équipe allemande Red Bull-Bora-Hansgrohe sur la Vuelta.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Nouvelles accusations de violences sexuelles contre l'Abbé Pierre
Baisers imposés, fellations forcées, propos à caractère sexuel : sept semaines après l'onde de choc provoquée par de premières révélations, l'Abbé Pierre est visé par une nouvelle salve d'accusations de violences sexuelles dans un rapport rendu public vendredi.
A la suite de ces nouveaux témoignages, dont certains portent sur des faits pouvant s'apparenter à des viols ou concernent des mineures, la Fondation Abbé-Pierre a annoncé sa décision de changer de nom.
Emmaüs a en outre fait savoir que le lieu de mémoire dédié au prêtre situé à Esteville (Seine-Maritime) serait définitivement fermé.
"A ce jour, il est possible d'identifier au moins 17 personnes supplémentaires ayant subi des violences" de la part de l'Abbé Pierre, décédé en 2007, peut-on lire dans le rapport du cabinet spécialisé Egaé, chargé en juillet par les deux organisations de recueillir de potentiels nouveaux témoignages.
Ces derniers font dans leur grande majorité état de contacts "non sollicités sur les seins", de "baisers forcés", mais également de "contacts sexuels répétés sur une personne vulnérable", d'"actes répétés de pénétration sexuelle" ou encore de "contacts sexuels sur une enfant".
Les faits dénoncés remontent à une période des années 50 aux années 2000, la plupart du temps en France mais également aux Etats-Unis, au Maroc ou encore en Suisse.
Les personnes qui ont témoigné sont ou ont été bénévoles d'Emmaüs, salariées de lieux dans lesquels l'Abbé Pierre a séjourné, membres de familles proches du prêtre ou encore des personnes rencontrées lors d'événements publics, précise Egaé.
Onde de choc
Parmi les témoignages, celui d'une femme ayant adressé une lettre à la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Eglise (Ciase), dans laquelle elle dit avoir "dû assister à des masturbations de l'Abbé Pierre et avoir été forcée à réaliser des fellations dans un appartement parisien" en 1989.
La famille d'une autre, décédée aujourd'hui, rapporte qu'elle avait été "forcée de masturber" l'Abbé Pierre à Rabat, au Maroc, en 1956.
Une autre femme témoigne avoir subi, en 1974 et 1975 en Ile-de-France, des "baisers forcés" et "des contacts" non sollicités alors qu'elle avait 8 à 9 ans. Selon un autre témoignage, l'Abbé Pierre aurait également imposé, en 1951, des contacts physiques non sollicités lorsqu'il était député à l'Assemblée nationale.
"Certaines parlaient pour la première fois de ce qui leur était arrivé et revivaient les faits en même temps qu'elles les racontaient", a déclaré à l'AFP Caroline De Haas, directrice associée d'Egaé.
Déclenchée le 17 juillet, la première vague de témoignages visant l'Abbé Pierre, icône et défenseur inlassable des sans-abri et des mal-logés, a provoqué une onde de choc en France.
La Conférence des évêques de France (CEF), qui avait déjà dit sa "douleur" et sa "honte" après les premières révélations, a exprimé vendredi son "effroi" et promis de coopérer avec Emmaüs. Les nouveaux témoignages sont "extrêmement graves", "faisant état en particulier d'agressions sexuelles sur des jeunes filles mineures", a ajouté la CEF dans un communiqué.
Les premières accusations ont soulevé des interrogations sur la connaissance qu'en avaient ces institutions. "Le rapport indique que des personnes ont pu être informées à titre individuel mais pas en tant que mouvement", affirmait début août le délégué général d'Emmaüs International Adrien Chaboche à La Vie.
"Dysfonctionnements"
Dans un communiqué commun publié vendredi, la Fondation Abbé-Pierre, Emmaüs France et Emmaüs International réaffirment leur "soutien total aux victimes", saluent "leur courage" et assurent être "à leurs côtés".
Outre le changement de nom de la Fondation Abbé-Pierre et la fermeture définitive du lieu de mémoire d'Esteville, la mention "fondateur Abbé Pierre" du logo d'Emmaüs France pourrait être prochainement supprimée.
Une commission indépendante chargée "d'expliquer les dysfonctionnements qui ont permis à l'Abbé Pierre d'agir comme il l'a fait pendant plus de 50 ans" va également être créée.
L'Abbé Pierre "a porté une voix, un élan, qui ont entraîné des vagues de solidarité, l'importance de son action constitue un fait historique" mais "nous sommes désormais confrontés à la douleur insupportable qu'il a fait subir", écrivent les organisations.
"Nos décisions sont donc impératives par respect pour les victimes qui ont pris la parole mais aussi pour les bénévoles, les salariés, les compagnes et les compagnons du Mouvement, les soutiens et les donateurs, dont l'action au quotidien serait entachée d'un malaise profond si rien ne changeait", ajoutent-elles.
Mis en place en juillet, le dispositif d'écoute et d'accompagnement restera quant à lui "ouvert et disponible jusqu'à la fin de l'année".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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