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International

Des mesures pour limiter la fin tardive des sessions nocturnes

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Andy Murray lors de son match contre Thanasi Kokkinakis qui s'était terminé au milieu de la nuit à Melbourne l'an dernier. (© KEYSTONE/AP/NG HAN GUAN)

Plus aucun match ne débutera après 23h00, afin d'éviter que certaines rencontres se terminent au bout de la nuit.

C'est l'une des mesures, avec effet immédiat, annoncées mardi conjointement par les instances de l'ATP et de la WTA, à l'approche du début de l'Open d'Australie.

Parmi les autres mesures, les matches seront déplacés sur un autre court s'ils ne peuvent pas débuter avant 22h30 sur celui initialement choisi, et les sessions de nuit devront débuter au plus tard à 19h30, l'ATP et la WTA préconisant même qu'elles commencent à 18h30, d'après le communiqué publié sur leurs sites.

Cette annonce intervient à quelques jours du début de l'Open d'Australie à Melbourne où, l'an dernier, Andy Murray avait conclu son match du 2e tour contre l'Australien Thanasi Kokkinakis à 04h06.

"Une farce", avait estimé le Britannique, ex-no 1 mondial, qui s'était approché à moins d'une demi-heure du record du match le plus tardif de l'histoire, datant de 2008, à l'Open d'Australie déjà. L'Australien Lleyton Hewitt avait alors vaincu le Chypriote Marcos Baghdatis à 04h33 du matin, après que leur match eut démarré très tardivement.

L'US Open, et plus récemment Roland-Garros - qui propose depuis 2021 un match en session de nuit à partir de 21h00 - ont aussi fait l'objet de critiques.

Wimbledon où, en vertu d'un accord avec le voisinage, aucun match ne peut aller au-delà de 23h00, échappe à la règle.

"Dans des circonstances exceptionnelles, un tournoi pourra demander à l'ATP/WTA une dérogation, en vertu de traditions culturelles locales, en mettant en avant les conditions météorologiques ou d'autres circonstances atténuantes", précisent par ailleurs l'ATP et la WTA.

Skinner en a pâti

Hors Grand Chelem, le Masters 1000 de Paris est aussi fréquemment confronté à ce problème de fin de rencontres tardive.

Jannik Sinner y a terminé en novembre son 2e tour contre Mackenzie McDonald à 02h37 du matin. L'Italien (no 5 mondial) avait déclaré forfait pour le tour suivant, programmé dans l'après-midi le jour-même, évoquant un état de "fatigue" dû au manque de temps de récupération.

Son entraîneur Darren Cahill avait pointé le "manque de considération pour le bien-être des joueurs".

Lors de l'édition 2022, le Français Corentin Moutet et le Britannique Cameron Norrie avaient achevé leur deuxième tour, entamé après minuit, à 03h03.

Figurent aussi dans le train de mesures prises mardi, la limitation à cinq du nombre de matches programmés dans une journée sur un seul et même court -trois de jour et deux en nocturne.

L'ATP et la WTA ont en outre annoncé mardi qu'une étude stratégique sur les balles de tennis était en cours, dans le but de proposer à partir de 2025 de nouvelles balles de qualité et de fiabilité supérieures.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Une fête du foot sous haute sécurité en Allemagne

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Philipp Lahm, ancien international allemand et directeur du tournoi, a mis la sécurité au centre des priorités. (© KEYSTONE/DPA/ARNE DEDERT)

Attentats, hooligans, cyberattaques: l'Allemagne se prépare à toutes les menaces, un mois avant l'Euro 2024. 2,7 millions de spectateurs sont attendus dans les stades.

Il s'agit d'assurer leur protection, ainsi que celle des camps de base des 24 équipes réparties dans tout le pays et des dix stades où se joueront les 51 rencontres, du 14 juin au 14 juillet. Les fans zones pourraient elles accueillir jusqu'à 12 millions de personnes.

"Dès le début, la sécurité a été la plus grande de nos priorités", a affirmé Philipp Lahm, ancien international allemand et patron de l'organisation de la compétition, dans un récent entretien accordé à l'AFP. Rarement la situation géopolitique a été aussi tendue et le championnat d'Europe de foot est, comme les JO de Paris, dans le viseur des extrémistes et terroristes, offrant une tribune à toutes sortes de revendications.

Un dispositif inédit

L'Allemagne va à cette occasion inaugurer un dispositif présenté comme inédit dans ce genre d'événement international. Toutes les nations participantes enverront des experts, plus de 300 au total, réunis dans un centre de coopération internationale de police (IPCC), situé à Neuss.

Leur tâche, avec les autorités allemandes, d'Europol et de l'UEFA: surveiller et coordonner l'ensemble des mesures de sécurité depuis une immense salle de conférence, équipée de 129 ordinateurs et d'un gigantesque écran de 40 m2. "Chaque pays connaît mieux que tout autre ses fauteurs de troubles, les experts étrangers présents à Neuss pourront les identifier plus rapidement", a expliqué à l'AFP Oliver Strudthoff, directeur de l'IPCC.

"Les délégations seront plus ou moins étoffées selon le nombre et la dangerosité de leurs fans. L'Angleterre, par exemple, aura beaucoup plus de représentants que la Suisse", a-t-il ajouté. Connu pour ses hooligans, Londres a de son côté interdit le déplacement en Allemagne de "plus de 1600" supporters anglais et gallois jugés violents.

Protection de l'équipe ukrainienne

Parmi les 24 équipes participantes, l'Ukraine fera l'objet "de mesures spéciales de protection", a récemment annoncé la ministre allemande de l'Intérieur, Nancy Faeser. Les fans zones feront aussi l'objet d'une vigilance toute particulière, comme la plus grande d'entre elles, au coeur de Berlin, à la porte de Brandebourg, avec une capacité d'accueil de plusieurs dizaines de milliers de visiteurs par match.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Enquête sur un réseau de vente illégale de billets au FC Porto

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Une boutique du FC Porto au stade du Dragon a été perquisitionnée dimanche (photo d'archives). (© KEYSTONE/EPA LUSA/JOSE COELHO)

Treize personnes ont été mises en examen dans le cadre d'une enquête sur la vente illégale de billets de football pour des matches du FC Porto. Les locaux des Dragons ont été perquisitionnés dimanche.

Quelque 4000 billets de football ont été saisis, ainsi que plus de 44'000 euros, divers documents et équipements informatiques, a précisé la police de sécurité publique (PSP). Les autorités enquêtent sur l'existence d'un réseau soupçonné de se consacrer à la distribution et à la vente de billets de football au marché noir, impliquant des employés du club et des membres d'un groupe de supporters.

De son côté, le FC Porto a confirmé les perquisitions dimanche, notamment dans une boutique au stade du Dragon, et s'est engagé à coopérer avec les enquêteurs dans le cadre de cette opération que la police a appelée "Billet doré". Le FC Porto est actuellement troisième à l'issue de la 33e journée du championnat. Le Sporting Portugal a été sacré champion la semaine dernière après la défaite de son rival lisboète du Benfica.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Violents combats à Gaza, mise en garde contre le risque d'anarchie

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Les Etats-Unis ont mis en garde contre le risque d'anarchie dans la bande de Gaza après la guerre. Ici, un camp de réfugiés à Deir al Balah, dans le territoire palestinien. (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

De violents combats opposent lundi l'armée israélienne au Hamas dans la bande de Gaza, notamment à Rafah, malgré les mises en garde des Etats-Unis contre une offensive majeure dans cette ville surpeuplée et le risque d'"anarchie" dans le territoire palestinien.

Des correspondants de l'AFP et des témoins font état de violents affrontements entre soldats israéliens et combattants du Hamas dans différents secteurs de Gaza, au moment où Israël se prépare à célébrer le 76e anniversaire de sa création, assombri par plus de sept mois de guerre dans le territoire palestinien.

Un peu moins d'une semaine après le début de l'incursion de l'armée israélienne à Rafah, ville à la frontière égyptienne dans le sud de la bande Gaza où s'entassent 1,4 million de Palestiniens, le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a déclaré qu'une offensive majeure dans cette agglomération surpeuplée ne permettrait pas d'atteindre l'objectif déclaré d'éliminer le Hamas.

Des correspondants de l'AFP ont fait état de tirs d'hélicoptères et de bombardements dans l'est de Rafah, ville où le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, menace de lancer une offensive terrestre d'ampleur pour s'attaquer aux derniers bataillons du Hamas qui s'y abritent, selon lui.

Risque de "chaos"

Des combats entre forces israéliennes et militants palestiniens ont fait rage ces derniers jours également dans le nord de la bande de Gaza, où, quelques mois après avoir déclaré que la structure de commandement du Hamas avait été démantelée, un porte-parole de l'armée israélienne a dit que le Hamas "tentait de reconstituer ses capacités militaires".

Des affrontements ont également lieu à Zeitoun et à Jabalia, respectivement dans le centre et le nord de la bande de Gaza, selon des correspondants de l'AFP et des témoins.

La semaine dernière, les forces israéliennes ont ordonné à la population d'évacuer l'est de Rafah et 300'000 Palestiniens ont suivi ces appels, selon l'armée.

Mais aux yeux de M. Blinken, une vaste opération sur Rafah risquerait de créer le "chaos", "l'anarchie" et "d'énormes dégâts" pour la population civile "sans résoudre le problème" du Hamas.

"Nous avons vu le Hamas revenir dans les zones qu'Israël a libérées dans le nord, même à Khan Younès", ville en ruines proche de Rafah, a-t-il déclaré dans un entretien à la chaîne NBC.

"Pas d'endroit sûr à Gaza"

A pied, à bord de véhicules ou des triporteurs, des Palestiniens continuent de fuir Rafah pour tenter de trouver refuge ailleurs dans le territoire palestinien.

"Nous avons vécu l'enfer pendant trois jours et les pires nuits depuis le début de la guerre", a raconté à l'AFP Mohammed Hamad, 24 ans, qui a fui l'est de Rafah visée par des bombardements après les ordres d'évacuation de l'armée.

La branche armée du Hamas a revendiqué des tirs d'obus sur des soldats et des véhicules israéliens près du passage de Rafah.

"Les autorités israéliennes continuent d'émettre des ordres de déplacement forcé (...). Cela oblige les habitants de Rafah à fuir n'importe où", a écrit sur le réseau social X le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini.

"Parler de zones sûres est faux et trompeur. Aucun endroit n'est sûr à Gaza" pour ses quelque 2,4 millions d'habitants, a-t-il dit.

En attaquant Rafah, le Premier ministre israélien veut "faire capoter" les pourparlers sur une trêve et une libération d'otages retenus à Gaza, a accusé dimanche le Hamas.

Le mouvement islamiste avait affirmé avoir accepté une proposition des médiateurs - Egypte, Qatar, Etats-Unis - sur une trêve, mais Israël avait répondu que la proposition acceptée était "loin de (ses) exigences".

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé de nouveau à un cessez-le-feu et à la libération des otages, lors d'une conférence à Koweït où des donateurs se sont engagés à verser plus de 2 milliards de dollars sur deux ans pour les opérations humanitaires à Gaza.

Au bord de "l'effondrement"

Le ministère de la Santé du Hamas a averti lundi que le système de soins du territoire palestinien était "à quelques heures de l'effondrement" faute de carburant pour faire fonctionner les générateurs des hôpitaux, les ambulances et les moyens de transport du personnel".

Après avoir retenti une première fois dimanche soir en Israël, les sirènes ont à nouveau retenti lundi à 11h00 (10h00 suisses), pour marquer le début des commémorations annuelles pour les soldats tombés pour la défense du pays et les victimes d'attentats, à la veille du 76e anniversaire de la création de l'Etat d'Israël, assombri par la guerre à Gaza. Elle seront suivies d'une série de cérémonies dans les cimetières militaires d'Israël.

Le 15 mai, les Palestiniens doivent commémorer de leur côté la Nakba, (la "catastrophe" en arabe, ndlr) qui évoque pour eux l'exode de 760'000 personnes lors de la guerre de 1948 après la création de l'Etat d'Israël.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Les banques continuent de soutenir les énergies fossiles (ONG)

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Depuis la signature de l'accord de Paris sur le climat en 2015, ce sont près de 6,9 milliards de dollars de prêts, d'émissions d'actions ou d'obligations qui sont allés aux entreprises du pétrole, du gaz et du charbon. (archive) (© KEYSTONE/APA/APA/HELMUT FOHRINGER)

Les géants bancaires mondiaux, américains et japonais en tête, ont prêté ou arrangé l'an dernier plus de 700 milliards de dollars (634,7 milliards de francs) au profit des énergies fossiles, affirme lundi un consortium d'ONG, un montant néanmoins en repli.

"Les banques doivent de toute urgence cesser de financer l'expansion pétro-gazière et privilégier des financements aux énergies soutenables pour la production d'électricité", a commenté Lucie Pinson, fondatrice et directrice de Reclaim Finance, citée dans un communiqué.

Depuis la signature de l'accord de Paris sur le climat de 2015, qui vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle (1850-1900), ce sont près de 6.896 milliards de dollars de prêts, d'émissions d'actions ou d'obligations qui sont allés aux entreprises du pétrole, du gaz et du charbon, selon la dernière édition du rapport "Banking on Climate Chaos".

Dans le détail, les quelque 60 banques étudiées ont consacré l'an dernier 705,8 milliards de dollars à ces différentes formes de soutien financier, un montant en baisse de 9,5% sur un an, à périmètre comparable.

L'américain JPMorgan occupe la place de premier soutien financier aux énergies fossiles, avec près de 41 milliards de dollars l'an dernier (+5,4%), devant les japonais Mizuho et MUFG, selon les données rassemblées par huit ONG, dont Rainforest Action Network, Reclaim Finance et Urgewald.

Les chiffres montrent par ailleurs un retrait progressif des grandes banques françaises depuis 2020.

En 2023, "une des évolutions notables est la réduction des financements des banques françaises à ces entreprises", note Reclaim Finance, plutôt habituée à distribuer les mauvais points.

La contribution des six grandes banques françaises (BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et BPCE pour l'essentiel, Crédit Mutuel et La Banque postale pour une infime partie) a été d'environ 40 milliards de dollars l'an dernier, selon l'étude, soit environ 10 milliards de moins qu'en 2022 et 5,6% du total.

BNP Paribas, dans son Rapport climat 2024, à paraître lundi, se fixe "une cible de réduction de 70% de ses émissions financées en valeur absolue pour le secteur pétrole et gaz" d'ici 2030, par rapport à 2022, selon une porte-parole.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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